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where your eyes linger
Li Jaewon
Li Jaewon
Messages : 3
Jeu 5 Aoû - 23:48
Li Jaewon
where your eyes linger
kijae


they didn't always agree, in fact they never agreed on anything, they fought all the time for years, and they tested each other since they were kids. but despite their differences, they had one very important thing in common,
they were crazy about each other,
but they didn’t know yet.


de ces âmes rebelles qui se jaugent et s’affrontent sans jamais tourner le regard. parce qu’elles partagent tellement plus que ce qu’elles voudraient faire croire. de ces enfances maquillées et toutes tracées par les plumes parentales qui se jouent des envies enfantines. et les corps façonnés aux images élites de ces rois se tenant au-dessus du monde.
concurrence, jalousie.
et les visages se masquent des émotions perfides et vicieuses entre mensonges et vérités muettes. jaewon et kitae se sont toujours détestés, parce que c’est ce qu’on leur a appris à faire.

and if you hate me, then i will always be in your mind.  

explosion des ressentiments de ces astres que rien n’oppose en réalité si ce n’est l’audace de ces familles chaos et rancunières. obsession des enfers qui rongent les âmes en peine de ne pas se faire sœurs, quand les liens sont pourtant si forts. et les garçons se font marionnettes au nom de quelques lettres qui se maudissent depuis la nuit des temps,

moon, li

c’était écrit quelque part, tacite, de ces règles que tant respectent sans jamais les comprendre. et l’histoire suivait son cours sans que rien ne vienne la déranger,
si ce n’était les battements de l’organe dans la poitrine,
ceux qu’on voudrait faire taire de tout son être,
mais qui ne restent jamais silencieux.

can you hear my heartbeat when i think of you?

période des examens qui se terminent enfin et la pression qui redescend petit à petit. prunelles confiantes des résultats que tu pourrais dresser fièrement aux parents qui n’attendaient que ça de ta part, d’être à la hauteur, d’être le premier, de ne jamais te plier face aux autres, face à lui. et pourtant comme à chaque fois, tes pas fiers sur le campus te guident étrangement vers

lui

comme une évidence, destin des chemins qui se croisent sans cesse bien qu’en voulant à tout prix s’éviter. et devant les traits familiers, les orbes se font provocatrices, de ce rictus naissant sur les lèvres toxiques et avides de leurs jumelles qu’elles ne peuvent que contempler. chacun des mots est prononcé pour attiser les flammes et faire bouillir la haine complice qu’ils entretiennent à deux.
et c’était idiot en réalité, totalement stupide.
pourtant le gamin se plait à attirer les foudres,
qu’il ne regarde que lui et que son nom seul soit sur ses lèvres.

« you look awful today. » tu lui lances, oubliant les salutations. parce que vous n’en aviez pas besoin. « you failed this morning, right? » sarcasme dans les mots et la compétition palpable dans chacune de vos interactions. « it’s okay, people like you always fail. don’t be too sad. » tu ajoutes, changeant tes plans pour rester un peu plus longtemps avec lui. vous aviez l’après-midi de libre après vos épreuves et tu aurais pu faire des tas de choses, tu avais des tas de choses à faire en réalité.

et pourtant tout ce que je fais me ramène à toi.

« i just saw your girlfriend when i finished earlier. » et sans doute que ces mots-là étaient un peu plus provocateurs que les précédents. « i’m pretty surprised you two are still together. » tu feins l’étonnement, aggravant les traits et ouvertement ironique. « did you promise her something? i really don’t understand why she is still with you. maybe because of your family? » tu lances, les mains dans les poches et cet air hautain au visage angélique et démon, dualité des sentiments qui brillent dans la poitrine.  


stellaris
Invité
Invité
Jeu 5 Aoû - 23:52
Invité
where your eyes linger
kijae

ardeur fugace, mensonge rasoir ;
de ces perles qui se dansent le long de sa mâchoire,
baisers salés qui viennent y trouver leur offrande, comme une percée nouée à qui le voudra de droit, sous les regards brouillards de ces autres miroirs. peut-être qu'il la blesse sans le vouloir ( ou prétend ne pas savoir ) lui qui ne l'aime pas mais fait semblant d'y croire — à cette divine idylle qu'il offre aux yeux du monde, à ces parents qui n'attendent que le bon moment pour sceller son destin. bague au doigt, il se mariera.

mais pas aujourd'hui,
peut-être demain,
ou surement jamais.

car la vibration du palpitant n'est dévoué qu'à un autre ( rien qu'à lui ) son plus beau secret, son plus délicieux ennemi. celui qui anime la folie intérieure, pousse au vice de se dépasser, de toujours aller plus loin, ne jamais finir dernier. and i shouldn't think of you, but you've always haunted my mind. et surement qu'il pourrait venir à y maudire les créateurs de la progéniture vermeille, car pourquoi faut-il qu'eux aussi apprennent à se haïr quand simple concurrence pourrait rimer avec offense, si tout au fond il n'y a pas le mal qui coule dans les veines, héritiers candides de ces familles opposées, destin ficelé depuis leur premier souffle balayé.

alors est-ce là, une fascination éclatante,
qui brûle sous la cage thoracique.
ou alors, est-ce simplement le fruit,
d'une imagination — bien trop débordante.

il ne cherche pas à savoir kitae, prince de la nuit qui brille sous les rayons bouillonnant du soleil. lui qui se cherche le courage, de faire tracer ses pas, jusqu'à ce que l'effroi quitte son âme — esprit qui se dénoue lentement alors que chaque parcelle de son épiderme se nourrit de la chaleur du printemps. période qu'il affirme avoir en horreur jusqu'au bout du crépuscule, à faire ricocher les mots sur le papier, à gribouiller et raturer chaque erreur commise ( et recommencer, encore et toujours ) jusqu'à ce qu'il ai appris par coeur. car il ne doit jamais plier genoux, lui qui refuse d'être descendu au rang de second.

pas pour eux,
pas pour lui,
juste son ego — grand et satisfait.

et pourtant dans les tripes, augmente le doute. patience latente d'une angoisse téméraire, le regard vide de songes et le battant avide de sensation ;
que l'on commence à défaire les supplices qui ne restent plus qu'amertume. hypocrisie suintante de ces pores obstrués par bien trop de calamités, car la confiance aveugle domine sur le visage fermé et le rictus s'égosille à vouloir torturer son interlocuteur quand la voix câline vient chanter jusqu'aux tympans endormis.
et il se demande, kitae, si il ne ferait pas exprès ;
de venir à souiller sa route de sa présence incommode,
à tenter le diable en cherchant à danser avec les démons.
why would i pay attention to you qui se glisse à l'esprit, se lit dans les orbes sombres. de cette volupté légère d'un temps éphémère, de cette divine candeur qui se cherche à la hauteur de toutes ces espérances déguisées. eux contre le monde car les autres ne comptent pas — jamais.

et le rire qui perle le long des lippes soyeuses ;
le regard qui se réverbère en glissant sur les siens.
amusement qui le fait jubiler intérieurement, lui qui n'a qu'à dire quelques mots pour le toucher ( couler ) "oh thanks, sounds almost like a compliment from you." rareté d'un cynisme qu'il n'offre qu'à lui, jaewon sur les lèvres, ancré à la chair, enfoncé dans la tête. "me ? failed ? wow, aren't you talking about yourself ? because last time i check, i was first and you was second." vanité impétueuse qui ne le quitte jamais, car c'est ainsi qu'on lui a appris à agir, requin qui doit mordre sa proie, serpent qui doit piquer de son venin. et kitae n'a rien d'un ange malgré sa gueule innocente. "ah i should have know you will be like this. i mean, it's always the ones who talks the most that do the less, right ?" impulsivité lascive, car il ne cherche pas à se battre, n'en vient jamais aux poings, car seulement les mots tranches, les mots hantent.

alors le corps se rapproche ;
bras qui se balancent avant de venir se croiser sur le torse.
allure fière qui se dessine quand de ce regard il le toise — de haut.

"yeah, and should i care ?" comme si ça l'importait peu, qui il croise, qui il entrevoit, qui il fréquent ou qui il aime. kitae n'a que faire de ce que celui en face peut bien faire de sa vie morose. kitae ne s'intéresse à personne, rien qu'à lui-même. ou peut-être, se ment-il sans grande conviction — aucune. rire jaune qui suinte sur le bout des pulpeuses, regard qui le dévisage quand le soupir s'émancipe des poumons. "look who's talking, the one that just break up with his girlfriend." et il se moque bien de soulever un point qui pourrait être dangereux, c'est lui qui est venu le chercher sur ce terrain de jeu. "i don't need to make promises or be rich to attract people. i'm just too wonderful for this world and people can see it so they just take their chances." sourire narquois, de ses dents qui se montrent, de ce félin qui ressort indécent de ce corps. "it seems that even with love, you still come second finally. maybe i'm the best of us and that's why she's still with me." et il lance les piques, jette les fleurs à ses pieds, presque il pourrait lui demander de se prosterner.
because i'm a king and you are nothing.
mais l'échéance est bien trop imparfaite, il n'en retirerait aucune satisfaction pleine. alors il s'avance, encore, toujours plus. se penche légèrement, alors que le souffle de ses lèvres se glisse jusqu'à son oreille. "don't be jealous, it doesn't suits you." et la main qui vient taper son épaule, le rictus conquérant qui caricature son visage. et il est fier kitae, de le laisser tomber aussi bas, de le voir s'enfoncer sous le sol. and if you want to try, you could be mine.
stellaris
Li Jaewon
Li Jaewon
Messages : 3
Ven 6 Aoû - 16:24
Li Jaewon
where your eyes linger
kijae
━━━━━ ༉‧₊˚. ━━━━━


provocations évidentes des iris divines qui se cherchent constamment. et elles trouvent les unes dans les autres un certain réconfort qu’ils préféreraient taire toute leur vie plutôt que de l’admettre.
parce qu’ils ont été élevés comme ça, ils ont été élevés pour ça,
se détester, se surpasser, ne voir en l’un et l’autre qu’un rival de toute une vie.

mais jaewon ment, et c’est mieux comme ça. il ment tout le temps, à ses parents, ses amis, le monde entier, il se ment même à lui-même. il ment parce qu’il a peur de la vérité, il ment parce qu’il refuse de l’admettre.
il ne veut pas admettre que parfois il cherche le garçon du regard, dans ces salles de réception où seule l’élite se côtoie, dans ces grandes salles de classes, ces salles d’examens où souvent il se sent à l’étroit. il ne veut pas admettre qu’à chaque fois que les prunelles se posent sur le corps ennemi, elles s’apaisent, toujours, comme un remède céleste dont seul kitae avait le secret. et même s’il le foudroie toujours de ces révolvers ténébreux et prend cet air détaché quand les orbes se croisent : il ne pouvait pas mentir aux cieux. depuis toujours, la relation qui liait les âmes en peine les faisait porteur d’une connexion particulière dont ils se savaient dépendants.
mais jaewon ment,
quand il dit le détester, quand il dit vouloir le battre à tout prix.
il ment, mais là-haut tout le monde sait la vérité.  

that I couldn't live without you,
and that there is no one else that really matters.
et tu ne le sauras jamais.
je ne te le dirai jamais.

et jaewon attire les flammes, attise les flammes. et il prend son air fier et hautain, celui qu’on lui connaissait bien. quand il l’aperçoit au loin, il y a l’organe qui bat un peu plus vite, et les lèvres qui s’étirent. mais les mots sont brûlants, volontairement blessants,

si seulement vous saviez lire entre les lignes.

kitae ne se laisse pas faire, jamais, et c’était ce que tu ne détestais pas chez lui. chacune de vos rencontres ou interactions était teintée d’une ambiance particulière que tu aimais provoquer. alors non, ce n’était pas lui que tu appréciais, tu tentais de t’en persuader comme ça. simplement l’idée de pouvoir te défouler de tes vices sur quelqu’un qui saurait le supporter, et qui ne se laisserait pas abattre.
tu l’écoutes et toi non plus tu ne comptes pas te laisser faire, le sourire qui ne te quitte pas, en coin. le regardant, faussement attentif. « maybe you should check twice, because it seems you have bad sight. » sourire faux, ironique, sarcastique. tu ne t’avoueras jamais vaincu.
parce qu’il y avait bien trop à perdre.
et vous étiez dans votre monde comme ça, une bulle qui n’existait que pour vous deux. « well, fair enough. i guess i’m the exception then. i can talk, i can win, i can do a lot of things at the same time if you want to know. » et ça t’amuse, tu voudrais le provoquer, lui montrer que ses mots ne te font rien, et que tu pourrais lui prononcer bien pires.
jusqu’à ce que l’un d’entre vous perde la partie.

il se rapproche et tu le laisses faire, les pas miroirs, l’un face à l’autre. et jamais tu ne quittes les orbes aimantes de cette force particulière. tu le regardais comme tu ne regardais personne d’autre. c’était ton rival, ton opposé, il était unique, il n’y avait que lui.
tu le détestais,
mais tu aimais tellement le détester.  

sourire qui se fissure légèrement quand il parle de ta vie amoureuse, oui tu venais de rompre. mais tout était calculé, tu avais rompu parce que c’était ce que tu voulais. et si le garçon s’attaque à un sujet comme celui-ci, tu sais que c’est sans doute parce qu’il a été touché par le tien, alors tu continues « why are you so tensed tae ? » sûrement affectif, ironique. faussement inquiet comme tu aimais le jouer, moquerie totale. « did i make you anxious ? i’m just asking questions. » et nombreux sont ceux qui rêveraient d’y coller des claques à ce visage d’ange diabolique que tu te plaisais tellement d’offrir. « i don't want to go to war. but if that's what you want, i can do it for you… you pity me. why am i so nice? » et tu le regardes encore, grand sourire, t’approchant un peu toi aussi.  

et ses prochains mots te font rire cette fois, « too wonderful? » sans même tenter d’y résister. rire sincère, étrange,
ce n’était qu’avec lui.
« what are you saying ? are you out of your mind ? » tu demandes, pour ne le provoquer que plus encore. « yeah, yeah, if you’re happy in your dreams. » tu lui concèdes, désintéressé.

et lorsqu’il se rapproche encore, les corps qui se frôlent, la bulle se rétrécis un peu plus. il y avait de ces fois-là où le temps et l’espace en suspend n’était que le champ de bataille des iris et des mots durs. et il y avait de ces fois où une tension particulière prenait les membres en entier, et l’espace et le temps n’existait plus. il murmure les provocations, à l’oreille, presque sensuels.
et jamais jaewon l’admettra,
que sa voix parfois lui fait l’effet que personne d’autre ne provoque en lui.

« and what suits me, then? » tu toises, ne le laisses pas s’en aller sur sa victoire. « you look pretty interested. » a ton tour de le descendre. « but i’m not. » tu tranches, « good for you guys, i hope your parents like her as much as you do. » tu renchéries, toujours plus.    
stellaris
Invité
Invité
Ven 6 Aoû - 20:02
Invité
[ TW ] homophobia

where your eyes linger
kijae

tragique comédie qui se joue devant eux, à croire que les dieux se sont bien moqués de ces héritiers au chemin tout tracé. roméo et juliette de ces temps modernes, où les haines se dansent et les amours se tanguent, tel un opéra ficelé qui n'a pour fin que celui qui obtiendra le dernier mot. car là est leur passe temps favori, où les yeux se cherchent et les palabres se déchainent, vicieux et acerbes dans leur tranchant dialogue jusqu'à voir lequel pliera en premier. parce que tel est l'amusement qui se mène entre les deux — qui du li ou du moon flanchera avant, question que seul l'avenir détient entre ses phalanges corrompues.

et les provocations sont violentes,
presque trop sincères entre eux.
à vouloir brûler à vif les enfants maudits ;
de cette fascination ardente
qu'il ne révèle guère, car il n'admettra jamais que ça lui fait quelque chose de devoir se battre contre lui — juste un coeur qui palpite.

sourcil arqué, sourire carnassier. kitae aime quand l'agressivité implose entre les lèvres séchées, c'est dans ces instants que l'excitation grimpe à son comble, suave et délicieuse pour celui qui ne cherche qu'à défier son adversaire de toujours. rire jaune, prunelles électriques. jaewon n'est pas du genre à se faire marcher dessus, à baisser les armes dès le premier combat, et c'est ça qui intensifie chacune de leur rencontre — unique et mortelle. parce qu'ils ne se souviennent pas, quand on leur a appris à s'aimer, juste se détester. aaah using this argument again ? really jae, are you so used to this ( le corps désignant eux dans leur ensemble ) that you can't even find a new excuse to prove i'm wrong ? croissant de lune féroce, car il pourrait probablement le mordre. ah well maybe it's because i'm right, that's why you're out of argument. toujours plus, jamais assez, kitae qui a besoin de se délecter des parcelles de cette haine vocifère qui les animent si vivement.

parce qu'ils sont nés pour ça,
parce qu'on les a éduqué comme ça ;
— se haïr jusqu'à en crever.
( sans jamais savoir, que c'est l'amour qu'ils abritent )

alors il rit l'insolent, se moquant ouvertement des propos que le li peut débiter si ardemment, comme s'il voulait y croire lui-même à son vil mensonge, mais ça ne prend jamais avec le moon. the exception ? wow, you're so full of yourself, it's amazing. i didn't know you was pretentious at the point you'll be blind by your own incompetence. à chercher les piques pour approfondir la blessure, laisser le venin venir s'écouler dans les veines qu'il ne cesse de saccager. à vouloir dépeindre cette guerre sans merci, pour ne pas lui concéder victoire — pas tout de suite, probablement jamais.

et surement qu'il en joue,
de cette proximité étouffante ;
qui ruine les songes, envahi l'esprit violemment comme pour ne plus trouver l'issue de sortie. mais qu'importe, il ne montre pas à quel point ça l'affecte, d'être aussi proche de lui, de pouvoir presque entrevoir les clavicules saillantes ( ô et il en rêve de venir les souiller de mille baisers ) alors que les onyx restent sombres au possible. et les mots viennent couler les longs des lippes choyées, alors qu'il l'écoute rire de son air hautain et de son ton mesquin. mais qu'importe, il n'y prête pas attention, ne se laisse pas toucher dans le battant — impuissant. you can't destroy me qui vacille dans les pensées habiles, reflet miroir d'un univers qui a déjà fait son grain de chemin, car il est déjà en morceaux le gamin. pourtant, c'est son sourire à lui qui se dissipe et kitae en est fier car il sait en cet instant précis qu'il a touché le point sensible. alors pourquoi est-ce contre lui que le sujet se retourne ? à se reculer d'un pas pour le toiser de son regard, à laisser le sifflement du serpent s'évader d'entre les jumelles faussement arqué en un rictus déplacé. me ? tensed ? don't take your dreams for reality agressif à souhait quand les mots s'échappent, à prétendre que le pulsant n'a pas accéléré sa cadence — lamentablement.

guerre effroyable qui se joue,
entre l'esprit et le corps,
la raison et le coeur.

i know you're asking questions, even if i don't know why you're so interested in me and my love life. or maybe it's because you're feeling so alone that you need to spy on others relationship to give a little bit of spicy to your so pathetic life. à décrocher la lune de ce sourire arrogant, à toucher les étoiles de ce rayonnement soudain dans les palabres qui ne sont que poison du diable en personne. c'est que maintenant qu'il tient sa proie entre les griffes, il ne veut plus la laisser repartir. since when do i pity you. like the fuck i care what you do with your life. ah like i said, you're so full of yourself jae, it's almost overwhelming. i could cry right now. à feindre les larmes qui se versent le long des joues quand rien que son rire résonne dans le creux de leur âme gangrénée, à toujours vous rapprocher l'un l'autre comme deux aimants quand pourtant c'est la haine qui devrait vous tenir le plus éloigné possible.
à se chercher toujours plus,
pousser le vice au-dessus des limites ;
car rien ne leur résiste, ils sont les maîtres de ce monde absolu.
décochant de l'adversaire un rire ( trop sincère ) qui fait réagir le coeur dans l'instant, et il se maudit kitae de se sentir aussi faible face à lui, aussi sensible dans les extrémités qui démangent. oh come on, don't say you don't find me wonderful. i'm pretty sure you're jealous of my whole perfection. à se vanter comme c'est pas permis, à jeter les fleurs à ses pieds car il sait que personne ne le fera pour lui — sauf elle, mais ça lui importe peu. don't worry, i don't need to dream to know i'm the best. calamité impétueuse, à charmer les démons pour provoquer les dieux, à danser dans les limbes sinueuses pour faire jalouser les anges qui observent de leur paradis céleste.

tournure qu'il continue de narguer,
quand il se rapproche jusqu'à frôler l'épiderme ;
à venir susurrer au creux des tympans, à chanter les offenses du bout des lèvres sacrées. what suits you ? réflexion assidue qui se mène dans l'esprit, à chercher réplique saillante pour faire frémir l'épiderme, que l'échine se ploie enfin. hum maybe your stupidity ? contorsion des lippes jusqu'à ce que le masque se fissure, de ce sourire voleur qui s'émancipe et devient ravageur. me ? interested in you ? et il pouffe de rire, l'insolent gamin qui se prend pour le roi de tout un monde. since when i've been interested in men ? i'm not a fagot. à se reculer soudainement pour pouvoir plonger les onyx dans les iris de jaewon. à lui faire la guerre aussi bien qu'à l'intérieur les orbes se font l'amour. huh nevermind, that's not your business if my parents accept her or not. à ne pas vouloir répliquer que pour eux, il est déjà fiancé à elle, que l'avenir est scellé, les enfants presque à porter de ces mains. maybe you should find a girl too, instead of pestering me. à tourner les talons, comme prêt à partir loin de lui.
but don't let me go.
avant de se retourner, lui faire face à nouveau, chercher les mots à lui offrir, rien qu'une ultime fois poser son regard dans le sien, à vouloir incorrigiblement dériver sur ses lèvres pour les dessiner une dernière fois ( mais ne pas le faire ) — résister ; agacement qui le fait soupirer. huh, why i'm wasting my time on you anyway. et attendre une réponse, une offrande, pour qu'il le rattrape, l'empêche de s'en aller loin. say something pour mieux qu'ils se retrouvent.

et ne pas partir,
rester à ses côtés
— jusqu'à ce que le coeur en implose.
stellaris
Li Jaewon
Li Jaewon
Messages : 3
Ven 6 Aoû - 20:13
Li Jaewon
where your eyes linger
kijae
━━━━━ ༉‧₊˚. ━━━━━


et il provoque l’effronté, l'impertinent,
les astres s’affrontent et font de leurs collisions la fin des mondes, à chaque fois que les orbes se croisent, les insultes fusent et le dédain renaît plus grand toujours. et jamais les enfants du soleil n’étaient épuisés de se faire la guerre, de se toiser et se combattre par les mots ou les actions. naturel de leur relation tumultueuse,
c’était tout ce qu’ils connaissaient,
et tout ce dont ils avaient besoin.


mais il y avait dans sa façon de parler une aura hautaine que tu détestais voir dans ses traits insolents. chacun des mots qu’il crachait comme du venin te donnait envie d’y répondre de la même manière. et la raison t’importait très peu, c’était devenu comme une habitude, à tel point que tu ne savais même plus pourquoi tu le faisais. « i'm not at a loss for argument, i'm just here to remind you where you belong. » tu réponds du tac au tac, ne lui laissant aucun répit, « no matter how many times i will have to do it. » ne lui laissant aucune occasion de gagner du terrain sur la bataille que vous vous livriez depuis des années.

et tu provoques encore, te mettant en avant, vantant tes mérites dans l’unique objectif d’énerver l’adversaire. et tes lèvres esquissent un sourire satisfait, suffisant. « yeah, i know, i am amazing. you just can’t see it because you're blinded by your jealousy. too bad. » tu sautes sur la perche tendu par le garçon, portant toujours sur lui les prunelles arrogantes.

and we fight like no tomorrow,
and we will fight again,


les mots sont tranchants, mais l’arc reste sur les lèvres suffisantes et dessinent cette expression si chère à tes yeux et avec laquelle tu masquais constamment ton visage. cette impression qui laissait lire la confiance que tu avais en toi et le peu d’intérêt que tu accordais au reste du monde. et tu rigoles presque, rictus au bout des douces que tu caches à peine, parce que tu veux qu’il le sache, tu veux qu’il en soit conscient : « hm, you are really talkative today. have i touched a sensitive point? » tu provoques toujours, « it’s ok, breathe. you gonna choke yourself with your hate, bud. » et tu ne prends pas la peine de contredire ses propos, tout ce qui t’intéressait c’était voir la rage dans ses yeux,
miroir de la tienne,
il n’y avait que ça qui devait compter.

and you can hate me, hate me however you want,

et tu hoches la tête, faisant mine d’être attentif ou d’écouter, mais aucun de ses mots ne t’atteint,
ou du moins c’est ce que tu voudrais faire croire au monde, à kitae, à toi-même. qu’il aura beau dire tout ce qu’il voudra, être aussi méchant et mauvais qu’il lui plaira, rien ne pourrait jamais te toucher. que tu lui sourirais toujours de la même façon, fier de l’effet que tu avais sur lui, que l’escalade monterait encore et encore et que tu ne serais pas celui qui céderait aux maux blessants.
parce que c’était kitae.
ce n’était personne.
il ne comptait pas, il n’était pas important.

it means you’re thinking of me.

et les âmes se jouent de leurs jumelles en réalité, parce que rien n’oppose et tout assemble. similitude monstre et détesté, pourtant précieuse aux iris aveugles, celles qui ne veulent rien admettre, rien avouer. et le jeu continue, toujours un peu plus loin, les provocations fusent et tirent des balles sanglantes.
et les garçons se tiennent debout, prêt à la guerre, pour combien de temps encore ?
avant que les évidences n’éclatent.

« what are you saying ? » tu le regardes volontairement dégouté, haussant un sourcils, grimace calculée. « your whole perfection hahahaha, you’re funny, i admit. » tu ajoutes en reprenant ses mots, le rire que tu ne réprimes plus. et quand les visages se rapprochent sous la pluie d’étoiles destructrices, tu toises, poses les questions qui fâchent. désintéressé, s’il avait trouvé l’amour de sa vie, tant mieux pour lui. « ouch, that’s not cool. you broke my heart. » tu dédramatises d’une ironie moqueuse, rien ne t’atteindrait, il pourrait tout essayer.
tout.
tout.

rien ne marcherait.
répète encore pour y croire,
sourire suffisant, hautain, celui que tu connais si besoin, celui qui te va si bien.
pourquoi est-ce qu’il était un peu plus difficile à arborer cette fois ?
« well, you better not. » tu ne te laisses pas faire, le laisse reculer, affronte son regard. et ce sourire démon à nouveau sur tes lèvres « i was just being nice wishing you a good love story… but you’re so full of hate you can’t see it. » tu lèves les épaules, et aucun de tes mots n’est sincère en réalité. sarcasme ambiant. « don’t mind me, i’m doing good. » tu réponds simplement.

et qui pourrait un jour me faire t’oublier,
me fasciner comme tu me fascines et occuper autant mes pensées,
et mes souvenirs.


« that's a good question, maybe it's because you have nothing better to do. » et tu prends mal ses soupirs, mais garde ce même regard sur lui. « looks like i'm obsessing you, you should be asking yourself the right questions. » paroles magiques et sacrées, celles que tu devrais méditer sans doute toi aussi. « if i'm pissing you off that much, why aren't you leaving already? » tu provoques, affrontes les orbes, tu retournes la situation. « cats got your tongue? »
 
stellaris
Invité
Invité
Ven 6 Aoû - 21:44
Invité
where your eyes linger
kijae

et il faudrait sauver les anges,
détruire ceux qui oseraient défier les dieux,
tuer les prétentieux qui pensent obtenir la couronne ;
annihiler chaque émotion fertile qui s'enracine dans le chaos.
de ces mondes qui entrent en collision, percutions insolentes qui n'ont de ravage que la beauté de cet univers sauvage, là où les pensées nécrosées s'immolent lentement pour mieux détruire les afflictions passées. il faudrait les tenir éloignés, leur empêcher de se parler ( se confronter ) pour ne pas laisser maudire les obligations que leur famille ont impartialement instauré, sans tenir compte de ce que ça leur coûterait, de cette haine flagrante qui viendrait machinalement s'initier entre eux. car ils n'ont plus aucune échappatoire à cette animosité versatile qui s'immisce dans le creux de leurs veines gangrénées.

kitae qui ne connait pas les limites, à toujours s'enfoncer davantage sur ce chemin glissant, sur cette pente dangereuse sur laquelle il tend à prendre l'avantage, à parfois rebrousser pas quand il voit que jaewon prend le dessus à son tour, qu'il ne lui laisse aucune respiration possible. car c'est ça qui les animent ; l'acharnement constant jusqu'à ce que l'un d'eux déclare forfait. alors la partie se termine, jusqu'à ce que la prochaine ne commence, que les mots valsent à nouveau dans les airs sans jamais en venir aux mains, car là n'est pas leur façon de fonctionner, ils ne frappent qu'avec les palabres tendancieuses qui transforment les récits.

aucune pitié,
aucune merci,
ils ne sont que marionnettes.
( de ces parents insolents )

alors ils se pensent tout permis, ne laisse aucun terrain d'attaque de côté, tout est bon à prendre pour envoyer la rage fuser dans la cage thoracique, ils aiment ça, y prennent plaisir, à voir l'autre sous leur joute, torture inébranlable qui n'est même plus déguisée à présent. where i belong ? really ? please come on, we belong to the same world, the same universe. how could you remind me of my place, when i still stand right in front of you. impunité passagère, car il ne compte pas se laisser faire, jamais ne s'abat, toujours prévoit ses cartes en avance. jaewon à beau le connaitre par coeur, il n'en demeure pas moins des plus secrets face à l'adversaire. car ils cherchent la même rédemption sans jamais y trouver place. well do it as much as you want. it won't change a thing. i will still be, the same arrogant boy i am with you. incapable de baisser les armes, de lever le drapeau blanc, il ne savoura pas vaincu tant qu'il ne l'aura pas achevé lui, jusqu'à ce que sa satisfaction soit pleine et qu'il rentre victorieux auprès de ses parents. même s'ils s'en moquent de le voir se quereller sans cesse avec ce gamin inexistant à leurs yeux, car la famille li n'est que la bassesse de leur concurrence.

alors il le laisse faire,
le provoquer autant que ça lui plait,
de ce sourire narquois qui orne son visage,
de ces onyx électriques qui percent au travers de son regard.

kitae ne bouge pas, de ses bras croisés sur son poitrail, de cette médisance qui caresse chacun de ses traits. il rit le gamin, effronté jusqu'au bout, condescendant de la pire des façons. hum keep talking, you're so interesting. et il lui vend la plus grande indifférence, le laisse se croire si parfait si ça lui chante, lui n'en à que faire de ce qu'il peut bien penser, car il se sait kitae, supérieur à celui qui lui fait face ( qui agite le pulsant ) sans que jamais il ne l'avoue. parce que la guerre continue, à chaque nouvelle pique lancée, à chaque parole défoncée, ils se cherchent sans cesse, à ne pas vouloir lâcher prise, ne pas s'avouer perdant face à celui qui pense avoir déjà tout gagné. ils sont comme ça, jaewon et kitae, deux entités qui se ressemblent bien plus que ce qu'elles ne sont vouées à l'admettre. et de ce sourire qu'il orne il voudrait pouvoir lui en arracher la figure, de ces lèvres ( doucereuses ) qu'il voudrait pouvoir calomnier de la plus belle violente des façons. oh shut up. i keep talking because you can't shut your mouth... like i'm going to let you go like this when you keep bashing my girlfriend, my family and me. et les mots suivants sont encore plus provocateurs que tous les précédents, alors qu'il voudrait l'attraper par le col et le pousser au vice à son tour. huh playing the one who cares... oh sweet of you, but i don't give a fuck. fureur ardente qui se dégaine dans les phrases poisons, il n'a que peu de répit à laisser les lippes closent, car jaewon fini toujours par revenir à l'assaut.

et de cette prison,
je voudrais pouvoir m'enfuir
sans jamais n'avoir plus à revenir.

cataclysme saillant,
qui emprisonne le battant,
l'avenir se joue d'eux ;
— et l'amour aussi. quand tout devient sinueux, que les chemins arpentes des vallées tortueuses, il n'y a que les éclats de cette haine dévastation qui perle au-delà des regards. à trop vouloir chercher la guerre, à trop vouloir se montrer fort, quand la faiblesse est à un bout de bras, est si proche qu'il n'ose y succomber. il pourrait céder, si aisément, à capturer les pulpeuses, à les faire taire une bonne fois pour toute — mais alors, il lui donnerait la victoire, le sublimerait de cet effroi. i'm not gay, i don't like men, i'm not like you qu'il veut tant tenter de croire, de s'obstiner au point où ça fait mal. mais il remettra les questionnements à plus tard, assumera sa témérité quelque part, entre les limbes de l'enfer et l'anarchie des ténèbres. at least, i'm more capable of you, and since i'm funny, i can tell i'm also the only one who tell the truth here. à ne pas lui montrer, que les onyx pourraient dépeindre les lèvres charmeuses, quand le souffle est trop près, à faire bousculer le pulsant qui s'égosille sous la poitrine. well, i could have break your face, but i'm not that type of guy. à user de violence par les poings, seulement les mots se transforment incommodes pour venir arraché les supplices.
jusqu'à ce que supplique s'ensuive,
qu'on réclame l'abandon des tortures omniscientes.
don't worry about that, it'll never happen. il tente de s'en convaincre, de se dire qu'il n'y a aucun attirance qui résonne dans la cage thoracique, que l'organe vibre inlassablement pour lui. ô et il l'emportera jusque dans sa tombe, ce secret maladif. stop saying i can't see shit, when i know you're just a liar. parce que jamais il ne pourra le croire, que lui aussi veuille son bonheur, sa joie. because if you do, know that you're the only source of happiness i have. quand les combats se font plus intenses, quand les iris se cherchent sans fin, c'est là où il se sent à sa gloire émerveille. well, if that the case, then maybe you can let me go right ? parce qu'il ne peut plus respirer, ne sait plus comment l'on fait.

à vouloir se débattre avec lui-même,
de ces démons qui dansent et se rient de lui.

et peut-être qu'il n'est qu'un lâche, à tourner des talons aussi facilement avant de revenir à l'attaque, assaut prétentieux quand finalement il est las, parce qu'il veut laisser tomber cette fois, incapable d'aller au-delà de ses propres espérances. peut-être bien qu'il lui accorde la victoire cette fois, et qu'importe si ça lui vaut des réprimandes par la suite. il n'est plus apte à lutter, à résister quand tout lui cri de s'en aller ( le plus loin possible ) avant que ça ne déraille davantage. i always have better to do that wasting my time on you. quand il ne veut rien d'autre que sa compagnie, même si cela signifie laisser toute la haine l'emporter sur le reste. et le rire résonne, tiraille les entrailles, assassine le visage. can you stop thinking i'm in love with you or something like this ? because it's disgusting at this point. à vouloir chercher revanche, quelque part où il n'y a pas de vengeance à avoir. pourtant, c'est plus simple ainsi que de le laisser partir. et la question qu'il lui délivre fini de l'achever, de remporter ce qu'il attendait, la victoire inlassable que le moon ne peut avoir. de ces provocations qu'il continue, qu'il se démène pour les faire s'acharner sur sa frêle carcasse. fine, i'm leaving. because yeah, you're pissing me off and i don't want to waste more time with a fagot. dernier mot scellé, il contamine son avenir, corrompt son coeur insolent. et qui sait, peut-être que c'est lui, qui l'empêchera de partir.
stellaris
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