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make it right
Invité
Invité
Jeu 5 Aoû - 23:08
Invité
make it right

et les heures défilent,
souffle court qui transgresse le froid hivernal.

et le temps court,
angoisse latente qui s'éclate contre l'épiderme.

et peut-il encore lui faire face quand il ne désire que disparaitre, c'est que pourtant il lui en a fait la promesse, qu'il serait présent, qu'il irait le voir. ô tao ne sait plus, car tout est tourmente dans les pensées défoncées, tout est questions décharnées sans réponses pour venir apaiser l'âme qui se meurt à petit feu. and what can i do ? qui ne cesse de tourner en boucle dans la tête pour ne pas paraître lâche face à l'abandon qu'il prévoit. et lui en voudra-t-il s'il ne vient pas ? s'il trouve une excuse qui l'empêche de se rendre jusqu'à l'adresse ( alors qu'il se tient juste en face du bâtiment ) mensonge qu'il lui offrira comme ceux dont il le berce chaque jour. parce qu'il ne sait plus, l'effronté, quand le gamin joue ou pas, quand hyunjae prétend aux sentiments pour un autre ou alors pour le rhee.

et tout se chamboule,
car plus rien ne fait sens.

tout est désordonné, déglingué, abîmé. et le coeur en pâti de saigner de la sorte, car il ne comprend pas tao, d'où lui vient cet attachement pour lequel il voudrait hurler toutes ses tripes jusqu'à s'en époumoner et que la gorge brûle d'un feu éphémère. tout est misère, calvaire, désarroi. parce que depuis cette nuitée là, il n'a eu de cesse de revoir ses images le hanter. hyunjae avouant des sentiments précieux, hyunjae mettant son myocarde a nu pensant l'ainé endormi dans un sommeil profond. et pourtant, il aurait du le savoir, que tao ne dort jamais ( très peu ) car les insomnies le guettent et même dans les bras de celui qui fait palpiter le battant, il n'a su trouver le repos, ronger par une culpabilité ardente. why are you doing this to me ? et il voudrait tant lui demander, tant savoir, mais peut-être que la réalité n'est qu'un rêve décoché, peut-être que les mots qui ont flotté au creux des tympans n'étaient que le fruit de son imagination bousillée. mais il n'y avait aucun nectar des dieux coulant dans ses veines ce soir là, il n'y avait pas la poudre des divins accroché à ses narines sous les empyrées sauvages. alors pourquoi ?

et il se laisse prendre le risque de décevoir.
car il ne peut pas l'affronter aujourd'hui, il n'en a pas la force.

coupable d'avoir perdu en honnêteté.
témoin d'une faiblesse traitresse au coeur.

le corps qui se détourne pour aller dans le sens opposé à celui où il se rendait. et les phalanges qui pianotent sur l'écran du téléphone pour s'excuser de son absence. il n'en a pas la force. de lire la déception dans son regard, de raviver une flamme qui semblait pourtant s'éteindre. car le brasier n'a eu de cesse de grandir jour après jour, alors que les rêves continuaient à se manifester de plus en plus. et il aurait aimé que les nuits ne soient pas si courtes pour que dans ses bras il puisse poursuivre les constellations mordorées.

mais en a-t-il
seulement le droit ?

de s'imaginer perdu au creux de son corps, la chaleur de son être réchauffant le pulsant poison, la douceur de ses lèvres enivrant les jumelles endormies. ô et il voudrait croire à ces mots soufflés dans un sommeil cathartique, à ces palabres envolés sous les onyx réprobateurs. car si la vérité éclatée, que dirait hyunae et hyunah ? et les toxicités qui embrasent les poumons étouffent le peu de souffle qu'il lui restait. et le corps ne sait comment il se retrouve propulsé à l'autre bout de la ville, loin de lui, loin de ces envies à le faire sien sous les doigts nécrosés, loin de ces mascarades enjolivées. et seule l'obscurité règne en maître.

et les heures défilent.

et le temps court.

et peut-être qu'il a envie de lui envoyer un nouveau message, de lui dire qu'il regrette sa décision ( mais peut-il seulement avouer la vérité cachée ? ) et qu'il a envie de le voir because i miss you. le téléphone entre les paumes moites, la douleur qui surprend le myocarde alors qu'il déglutit difficilement ( car tout ne tourne pas rond ) et il ne sait pas pourquoi il ressent tout ça l'effronté. mais la surprise est telle qu'il ne comprend pas, pourquoi il n'a jamais eu de réponse de sa part, jusqu'à ce que l'affichage du précédent message jamais envoyé n'apparaisse sur l'écran. le regard livide, le sang qui ne fait qu'un tour, la culpabilité qui grandit dans les entrailles. et le déclic qui le fait comprendre ; he doesn't know. hyunjae l'ignore, mais tao ne viendra jamais. et les iris vadrouillent sur le téléphone, quand il tente en vain d'envoyer d'autres messages, des excuses par milliers, des désolés à n'en plus pleuvoir. jusqu'à ce que le regard prête attention à l'extérieur, jusqu'à ce que le corps fasse face à ce qui se passe autour de lui.

le monde plongé dans le noir

et il comprend, quand tout est à l'arrêt, quand aucune lumière ne veille dans les allées. b l a c k o u t sur busan. et le palpitant accélère, l'angoisse qui s'éveille alors qu'il voudrait pouvoir joindre le gamin, le rassurer de sa voix qui n'a rien de tendre, car elle est brisée, amortie par la peur qui cisaille les boyaux. et il ne sait pourquoi, dans un élan de folie, il se met à courir, traversant la ville d'un bout à l'autre jusqu'à le retrouver lui.

et il court.
jusqu'à ce que le souffle devienne inexistant.

et il court
jusqu'à ce que les poumons se gorgent de froid.

car les pensées ne vont plus que vers hyunjae. et tao ne sait pas s'il est terrorisé, s'il est seul ou accompagné, s'il a fait demi-tour comme ce lâche qu'est le rhee. hold on hyunjae, i'm coming to you. et il court à en perdre haleine, qu'importe si le sang effluve dans sa trachée, qu'importe sur le coeur tambourine dans la poitrine, qu'importe si les tempes cognent à n'en plus finir. il fonce au travers de la ville jusqu'à ce qu'il soit à son point de départ, là où tout a commencé, là où il aurait du rester et ne jamais s'évader, peu importe si la tête se sentait prise au piège d'un jeu qui n'est pas le sien.

parce qu'il n'aurait pas cette amertume qui le ronge, s'il avait été avec lui. et il ne sait depuis quand le blackout est tombé, depuis quand les réseaux sont coupés. l'heure défile et sur l'écran affiche 7:45PM. et le corps qui pénètre dans l'habitacle, qui continue sa course folle à la recherche du gamin, car les yeux ne cessent de tenter de le voir partout. mais rien, aucune trace, aucun signe. seul le désespoir demeure quand la silhouette s'arrête et qu'il n'y a plus que le palpitant et son rythme qui résonne dans le silence de la ville endormie.

mais dans le mutisme flagrant,
un bruit écho entre les parois.

et tao reconnaitrait sa voix entre milles perdue au milieu d'une foule. il sait que c'est lui, alors il n'est jamais parti, n'a pas disparu comme lui s'est envolé sans donner signe. et il s'en veut, se mordant les lèvres pour se laisser guider jusqu'au son cristallin qui cajole les oreilles. hyunjae, is that you ? et peut-être que les pleures et la détresse le lui confirme, coincé là dans le battant de l'ascenseur, enfermé dans cet espace clos où l'air viendrait à manquer. et il ne réfléchit plus, cherche à trouver de quoi ouvrir les portes coincées, cherche un moyen pour le sortir de cet enfer écarlate. don't worry baby boy, i'm coming to help you. et la course effrénée reprend, s'enchaine à la recherche de la moindre aide, d'un bout de fer pour glisser entre les portes quitte à venir les bousiller. il s'en moque, il veut juste le retrouver. alors il fait tout, se surprend lui-même à cette habilité à vouloir lui porter secours ( lui qui n'est pas prince charmant ) dans cette hardiesse candeur.

et les portes s'ouvrent

( enfin )

et il se jette à corps perdu contre la silhouette qui parait si petite, si frêle, là enfoncée contre les parois de l'ascenseur. hey, hey it's okay, i'm here now. i'm here. et les bras sont machinalement collés à son dos pour venir l'entourer, alors qu'il capture entre ses mains sa tête pour venir la poser contre son épaule. et les mots sont doux, se veulent rassurants. i'm so sorry hyunjae, i didn't pay attention to the blackout. forgive me for my error. de t'avoir abandonné en cet instant. et le myocarde s'apaise enfin, car il l'a retrouvé.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:14
Ahn Hyunjae
make it right

say something,

tu te souviens de l’euphorie qui était née en lisant les messages, tu te souviens des mots qu’il avait eu. quand il avait parlé de n’être qu’à toi, de ne faire tout ça qu’avec toi. quand il t’avait parlé des prochaines fois, quand il s’était endormi dans tes draps. tu te souviens que tu avais rarement été aussi heureux et que tu étais étrangement plein d’espoirs nouveaux à l’idée de continuer à passer du temps avec tao. de son visage endormi, qu’il avait été la première chose que tu avais vu en ouvrant les yeux. de ses bras dans lesquels morphée t’avait emporté, de ses baisers sous lesquels tu t’étais réveillé.

et les minutes défilent,
elles défilent, et l’absence règne sur les espoirs endormis.
tu regardes les aiguilles avancer, les chiffres défiler, et tu restes les yeux rivés sur l’entrée.

et tu y crois encore pourtant. tu crois qu’il passera la grande porte de son sourire démon et ses orbes séductrices. tu crois à son discours enjoliveur et ses excuses sincères. tu crois aux chimères, à l’imaginaire seul auquel tu voudrais t’accrocher.
parce que tu ne veux pas imaginer qu’il ne vienne pas. tu ne veux pas imaginer qu’il te laisse ici, seul, en sachant que tu l’attends. parce que c’était spécial entre vous, pas vrai ? il ne pouvait pas te faire ça, pas comme ça, pas après tout ce tu lui avais dit, pas avec tout ce qu’il savait sur toi. pas après vos baisers, vos ébats, et tous vos sms échangés.
alors tu devais y croire. tu ne pouvais pas douter de lui, pas maintenant, pas après tout ça.

parce que pour une fois dans ta vie, tu semblais être certain de quelque chose et tu voulais tout tenter, tout miser, tout risquer. attendre.
et s’il n’y avait eu que toi finalement ? non. tu secoues la tête, tu regardes encore ton téléphone. il n’avait rien dit, alors tu attendrais. tu attendrais le temps qu’il faudra, tu attendrais jusqu’à ce qu’il arrive.
il arrivera.

et c’était sans doute pitoyable, comme à chaque fois. entre les mensonges et les mascarades, de quoi pouvait-on encore être surpris.

1h. et le sourire a disparu sur les lèvres meurtries, et l’euphorie a quitté les iris déçus. tu voudrais y croire pourtant, que le temps qui vous sépare n’est qu’éphémère et qu’il aura une raison valable d’être en retard. et tu t’y accroche, tu espères, tu pries presque pour apercevoir sa silhouette, entendre sa voix.

est-ce que c’était fini ?
est-ce qu’il n’avait plus envie de te voir ?
est-ce qu’il avait changé d’avis ?
est-ce que c’était une réponse du ciel, des divins là-haut qui se jouaient de tous les mortels de l’astre impérial, est-ce que c’était la réponse que tu devais tirer de toutes tes questions silencieuses ? sinon, pourquoi est-ce qu’il ne serait pas venu ? sinon pourquoi est-ce qu’il te laisserait l’attendre en vain ?
et la poitrine serre, et c’est douloureux, tellement douloureux.
ça ne change pas, jamais, comme ces scènes qui se répètent à l’infini, ces mélodies qui passent et repassent. et jamais la douleur ne s’estompe, elle n’est pas moins grande avec le temps et si tu croyais t’y être habitué,
tu te trompais.

à quoi est-ce que tu t’attendais ?
and here we are again hyunjae.

et les prunelles luttent un instant avant que les perles dévalent les joues d’abord lentement. tu ne voulais pas pleurer, tu ne devais pas pleurer. c’était de ta faute tout ça, ta faute si tu croyais que c’était spéciale. si tu croyais si fort qu’il viendrait alors que ce n’était pas tellement important pour lui. ta faute si tu t’attachais trop, tu espérais trop, si tu en attendais trop.
il ne t’avait rien promis.

et l’angoisse grandit dans les paumons qui suffoquent, et les lèvres tremblantes ne retiennent plus rien. alors les larmes coulent une à une, les pleurs de frustration et de tristesse aussi.
est-ce que c’était mal ? ce que tu ressentais pour lui. les mêmes interrogations en boucle, toujours les mêmes. pourquoi rien ne se passait comme prévu ? est-ce que tu avais le droit d’espérer ? le droit d’en attendre un minimum de lui ? qu’il t’écrive, qu’il t’explique.

pourquoi est-ce que ça faisait si mal ?
malédiction des sentiments qui détruisent, qui brûlent,
peut-être que c’était toi qui en faisais trop.
ou qu’il était simplement comme tous les autres. comme papa, comme maman. que tu ne lui suffisais pas comme ça, qu’il ne voulait pas de toi comme ça. comme hyunae, et qu’il ferait sa vie loin de toi, comme hyunah, et qu’il n’avait pas tant d’attache que ça.

et l’organe dans la poitrine étouffe,
peut-être qu’en aimant trop on se fait du mal. et que lorsqu’un amour nous détruit plus qu’il ne nous apporte, on devrait y renoncer.

pourquoi est-ce que c’était si compliqué ?
i wish that i could wake up with amnesia, and forget about the stupid little things
like the way it felt to fall asleep next to you, and the memories i never can escape because i’m not fine at all.

et lorsque l’ascenseur s’arrêtent brusquement, tu relèves la tête un instant. tu regardes dans toutes les directions, à droite, à gauche, tu attends quelque chose. un signe, un bruit. quelque chose, n’importe quoi. parce que tu ne pouvais pas, en plus de tout ce qui t’arrivait, en plus des larmes qui dévalaient tes joues et ton cœur qui tambourinait à toute allure, être bloqué dans cette machine, pas vrai ?
et les doigts tremblant atteignent les boutons tactiles de l’appareil. tu appuies sur l’ouverture des portes, rien. tu savais que tu étais arrivé au rez-de-chaussée pourtant. tu tentes le bouton d’urgence, mais rien ne se passe non plus. tu regardes ton téléphone, mais tu n’es pas surpris de ne pas avoir de réseau. 2h03pm. tu cris, et tu entends des bruits à l’extérieur, mais n’est pas sûr qu’ils puissent t’entendre. alors tu cris plus fort, plus fort, encore et encore.
mais personne ne vient.

et la panique te gagne très rapidement, tournant autour de toi et de cette pièce étroite qui ne tenait qu’à quelques fils suspendus. tu prends ton téléphone. tu composes plusieurs numéros qui ne sonnent même pas, tu loues tous les dieux du monde de te sortir de cette situation, encore assez raisonnable pour essayer quelque chose. et tu cris encore à l’aide avant que les pleurs n’effacent ta voix, que tes membres ne te lâchent et que pour retrouver ton calme tu ne t’agenouilles dans l’ascenseur.

tu te souviens de ce que tu avais imaginé pour vous aujourd’hui. tu te souviens avoir passé plusieurs heures à réfléchir à ce que vous feriez, à ce que tu porterais. tu te souviens t’être demandé si tu pouvais considérer votre rendez-vous comme un date, parce qu’il semblait plus spécial que tous les autres. tu te souviens t’être demandé si vous vous embrasseriez, si vous reparleriez de la nuit dernière lorsqu’il était passé chez toi.

4pm. et tu ne criais plus. tu n’essayais plus. la tête dans les bras et les genoux repliés. résolu à ce que tu ne pouvais de toute façon pas arrêter. ils s’en rendraient compte, non ? que les ascenseurs ne fonctionnent plus, qu’il y avait quelqu’un coincé à l’intérieur. ou peut-être maman, peut-être papa ou tous les autres. et tu te trouves idiot de n’avoir prévenu personne que tu venais ici, que tu voyais tao aujourd’hui. de quoi est-ce que tu avais eu peur ? lui-même n’était pas venu.
tout ça pour ça.

et l’enfer continue de longues minutes ou de longues heures. tu avais mis de la musique un moment avant de penser à économiser ta batterie et retrouver le silence glaçant des quatre murs insonorisés. et tu avais réfléchis. à tout, à n’importe quoi. tu avais repensé à tout ce que tu aurais pu être en train de faire, à ce que tu ne ferais peut-être plus jamais.
et tu lui en voulais des maux du monde, comme tu t’en voulais à toi de ressentir tout ça sans pouvoir rien y faire.
et quand le temps passe, que ta batterie faiblie bien que tu aies éteint ton téléphone un long moment, la peur te gagne encore plus forte qu’avant. et tu pleures, tu pleures, encore, que te restait-il d'autre. parce que tu ne veux pas que ça se termine comme ça, parce que tu veux que quelqu’un arrive, que quelqu’un te tienne la main et t’aide à sortir.
et tu ne sais pas combien de temps tu passes à pleurer, ni même quelle heure il était. 7h45pm. incapable de bouger, tu cris pourtant encore. tu veux sortir, tu dois sortir.

et tu n’entends rien,

tu n’entends pas sa voix derrière les portes, pas la première fois, pas au début. tu ne l’entends pas non plus revenir et forcer les portes, parce que tu n’entends plus rien si ce n’est les perles salées lointaines comme si plus rien n’existait. il brise ce monde onirique lorsque les bras t’entourent et que le cauchemar cesse, la tête contre son épaule. et la réalité parvient petit à petit après les heures d’horreur, et ses mots qui n’arrivent pas à te calmer. tu t’accroches à lui comme tu t’accroches à la vie, comme si le lâcher te ferait sombrer à nouveau. « get me out of here please, get me out… hyung. » tu supplies ne voulant pas passer une seconde de plus dans cet ascenseur.

et tu n’arrives pas à le regarder, prunelles rougies et les mains tremblantes toujours accroché à lui. tu voudrais pouvoir te calmer, mais tu ne parviens pas à le faire tout seul, alors tu serres un peu plus fort tao,
parce qu'il avait ce pouvoir que personne d’autre n’avait de savoir sans un mot te calmer,

« thank you… » tu murmures contre son épaule. « thank you for coming hyung… » tu dis quand les pleurs reprennent. « i- i was waiting- and- and i thought you wouldn’t come. » tu expliques de cette naïveté, innocence dont tu te faisais maître inconscient, sincérité idiote. « i thought you abandoned me because you were not calling or texting, » l’espoir que les longues heures avaient détruit. « i thought you forgot about me, and you didn't want to come. i was so scared all alone inside... and- and no one heard me, no one came. »

parce que tu voulais encore y croire.
qu'il était venu pour toi

stellaris
Invité
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Jeu 5 Aoû - 23:21
Invité
make it right

néant alentour dans lequel les onyx ne cessent de se perdre infiniment, c'est que les pensées éclatent en milles dans la tête prête à imploser que de trop vouloir y réfléchir, à ce choix qu'il a pris, à cette décision qu'il regrette dans l'amertume des plus totales. regard vide qui ne fait que se bercer des désillusions de ce monde ébranlé, car voilà que les délibérations s'énumèrent les unes après les autres sans ne jamais s'estomper ; perdu il se retrouve à vouloir lutter contre ses propres sensations. voilage des astres qui se parent de leurs plus belles étoiles, car aujourd'hui il n'y a plus que son nom qui hante l'âme dépouillée : hyunjae sur le creux des pulpeuses desséchées. et voilà qu'il ne peut effacer de la mémoire habitée les souvenirs d'une nuit où l'amour est venu cogner à sa porte ; les réflexions décharnées dans les empyrées défoncées. car il sait qu'il ne peut lui offrir ce qu'il attend, de cette déclaration qui tourne en boucle, et le mystère reste entier, à se demander si cela lui était destiné ou si ce n'était que la tourmente des songes dans l'attente qu'on lui donne ce qu'il espère au fond : de la sincérité pure.

ô et pourtant, c'est qu'il y a cette question frivole qui s'écorche sur la pulpe des lèvres : pendant combien de temps encore continuera t-il ( l'enfant céleste ) à se voiler la face ? à prétendre faire taire ses sentiments qui rongent le myocarde cinglant, écorché par trop de noirceurs, car il a juste peur de se laisser aller à la légèreté que lui allouerait une relation dans laquelle il viendrait se noyer de trop d'attachement.

il y a les souvenirs qui se faufilent,
jusque dans le lointain de l'esprit torturé.

car oui il se souvient encore, de son corps contre le sien dans cette chaleur de la nuit angélique, de ses lèvres venant frôler les siennes alors qu'il mourrait d'envie de les faire captives de ces aspérités. et tout aurait pu lui paraitre si aisé de se laisser aller aux envies prémices d'un sentiment grandissant dans le battant abattu par ce qu'il attendait depuis toujours. mais les sacrifices n'ont jamais offert ce que lui voulait réellement, et il se refusait à croire à ces chimères qu'on lui montrait sur un plateau d'argent. jeu de dupes dans lequel il ne plongerait guère, jeu d'amour pour lequel il ne sombrerait jamais.

car l'amour n'est que destruction massive.

et il ne veut pas se nourrir de ces utopies idéalistes qui ne renferment que des obscurités latentes, des cauchemars qui viendront camper dans le myocarde déjà endeuillé. alors peut-être qu'au fond de lui-même, tao préfère ne pas voir, aveugle à tout ce qu'il ressent pour s'empêcher de vivre la souffrance écarlate.

soleil épouvante.
lune stellaire.

et dans les abysses,
se confondent les nébuleuses.

car la ville se paralyse sans qu'il ne le sache, et de cette terreur effroyable qui s'empare des silhouettes désuètes ne reste plus que des ombres qui se jouent sur les tableaux blancs des peintres célestes. mais le temps semble bien long, loin de l'être qu'il aurait du rejoindre dans les précipices d'un rendez-vous ( amoureux ) orchestré. patience aigreur jusqu'à ce qu'ils soient enfin réunis.

i didn't know.
i had no idea,
how greedy my heart really was.


et peut-être bien que s'il pouvait remonter le temps, si on lui accordait une seconde chance de changer son choix, peut-être bien qu'il le ferait, peut-être qu'il ne le laisserait pas abandonner dans cette misérable cage d'ascenseur ( comme s'il savait à l'avance ce qui se passerait ) car les larmes roulant sur son visage était désormais de sa faute. et surement qu'il ne se le pardonnerait jamais, à travers les sombres mensonges qu'il lui délivrerait pour pas qu'il ne sache hyunjae, que tao l'a délaissé à son propre sort, qu'il n'avait aucune intention de venir et que seul le blackout l'a forcé à le rejoindre. peur lancinante dans les racines des entrailles que de le savoir privé de sa présence.

mais peut-être qu'il y avait plus derrière ce dessein, quelque chose qu'il se refuse à avouer par peur de devenir bien trop sensible d'un point qu'il se prive à voir toucher. car l'amour n'est que désastre. et lui n'est que le résultat des dégâts que cet organe peut consumer au fur et à mesure qu'il se voit désintéressé chaque être autour. sauf le gamin qui persiste, s'accroche, indéniablement.

et de ses maux mots, il vient embrocher le pulsant qui tourbillonne. i thought you wouldn't come qui grésille dans les tympans, qui bousille le myocarde ébranlé. i thought you abandoned me qui provoque la culpabilité pétrifiante dans les artères, qui succombe face aux pleurs chancelantes. i thought you forgot about me qui vient frapper en plein coeur, car ça fait mal de le voir ainsi, aussi fébrile face à l'adversité incommensurable. et tao ne lui dira jamais, qu'il se déteste de tout son être en cet instant présent, qu'il aurait aimé être à ses côtés au moment du blackout pour lui tenir la main et ne jamais plus la lâcher. et quelle excuse usera-t-il envers le plus jeune pour ne pas prétendre qu'il était là, qu'il a attendu, quelques secondes, laissant les minutes défilaient, avant de voir qu'une heure entière avait passée.

bien trop lâche
alors qu'il était si près de lui.

pourtant il a fui, trouvant cela plus simple de prétendre qu'il ne pouvait pas venir, qu'il ne serait pas là à ses côtés pour la journée ( parce que le battant n'en avait point la force ) d'affronter son regard, de se poser tant de questions qui resteraient vaines.

et la sécurité du réconfort que ses bras lui offrent lorsqu'il le déloge de l'habitacle est comme une consolation archaïque de ce qu'il lui a forcé à subir par sa faute. et il se refuse à le laisser partir, car il le garde tout contre lui comme si ça s'avérerait suffisant pour se faire pardonner que d'avoir osé ne pas se montrer par pure inertie. et les mains viennent chercher son dos machinalement, car les caresses se font désireuses à vouloir apaiser les pleures qui ne cessent de rouler le long de ses joues porcelaines. et il attend que la respiration se calme, que tout cesse de tourner alors qu'il se laisse envahir par son odeur. les yeux clos qui se perdent dans sa tendresse, la voix qui vient cajoler les tympans endormis. et il voudrait tant pouvoir tout avouer, se laisser guider par ses envies dévastatrices que de ne pas mentir.

mais il ne peut y céder.

don't thank me, it's my fault if you were all alone in here. et la salive déglutie alors que les paroles se jettent des profondeurs sur le bout de ses lippes. et que peut-il bien faire de plus que se blâmer d'avoir engendrer une telle situation qui n'aurait jamais du se produire. ( comme responsable de ce noir aligné sur la ville ) i'm so sorry hyunjae, i should have been here, with you. et peut-être que les regrets perlent le long de la langue qui claque contre le palais. i'm so sorry, i've send you a message telling you i couldn't make it, but i didn't see it wasn't sent... i... i understand way later what was happening. i'm so sorry hyunjae. et les excuses se font par milliers alors qu'il ne fait que mentir un peu plus pour ne pas blesser le coeur déjà éreinté. shhh it's okay now, i'm here with you and i won't leave you alone, ok ? comme pour se faire pardonner des artifices qui ne fait que lui dérouler devant les onyx rougis.

and i'm a fool,
trying to pretend.


i'm truly sorry you have to go through this alors que le corps se détache et que les mains saisissent le visage pour venir gommer les traces des bombes cristallines qui ont coulé longuement. if i knew, i would have come to you in the moment. but... i saw it so late, i'm so sorry baby boy. i'm really sorry. for making yourself a fool. i'm sorry for you that you love a coward. et les jambes se relèvent alors qu'il capture la taille pour que le gamin en fasse de même. let's get outside, you probably need some fresh air. et qu'importe si la ville est endormie, qu'importe si le temps est comme arrêté. tout ce qui compte, c'est qu'à présent, ils sont ensemble.

stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:22
Ahn Hyunjae
make it right

hyunjae suffoque dans le chaos des heures qui passent et se ressemblent. le silence effraie et la hauteur tétanise  

les ombres se jouent du garçon, que faisait-il encore ici pour rencontrer celui qui n’était même pas venu le voir. absence terrible, chaos. et l’organe tremble, et quand les éternités s’écoulent lentement il regrette presque.

tout ça pour lui. tout ça pour tao ?
what are you doing hyunjae ?
he doesn't care, he didn’t even come.


et le garçon regarde encore l’écran de son téléphone, rien. il n’y avait pas de réseau, mais pourtant tu repensais à l’heure entière que tu avais passé à l’attendre avant d’entrer dans ce maudis ascenseur. il t’aurait prévenu pas vrai ? s’il n’avait pas pu venir, il t’aurait prévenu. so why hadn't he done it?

peut-être parce qu’il n’en avait rien à faire.
et les pensées noires occupent l’esprit solitaire, et les larmes coulent dans l’unisson des astres défunts. mais pourtant il s’accroche hyunjae, il s’accroche à l’espoir vain, aux chimères enfantines et naïve de trouver des excuses à celui qui n’en méritait sans doute pas. ô combien de fois faudra-t-il encore qu’il te blesse pour que ton cœur endoloris en soit anesthésié ?
les listes s’allongent et l’amour reste dans le cœur battant, dans l’organe meurtri de trop aimer à s’en faire mal, à en souffrir plus qu’en guérir.

peurs paralysantes qui noient l’enfant dans les cauchemars d’antan. six longues heures, trois-cent soixante minutes, vingt-et-un mille six-cents secondes.  

et la lumière au loin brille doucement lorsque la voix écho de celui que tu n’attendais plus se frayent un chemin dans les songes embrumés. et les larmes n’ont que trop coulé, pourtant les perles salées pleuvent toujours sur les joues rosées de trop désespoir.

et les espoirs passent les lèvres tremblantes dans les flots incompréhensibles de toutes ces émotions qui s’affrontent. soulagement, terreur, et panique, et seulement dans ses bras pourtant le calme semble se dessiner.  

tu pensais qu’il ne viendrait pas, tu pensais qu’il t’avait abandonné, qu’il t’avait oublié.
et tu avais eu peur tout seul dans cet appareil,
peur de ne jamais en sortir,

peur de ne jamais plus le revoir.
idiot amoureux,
stupide surtout.

respiration haletante que les caresses calment et apaisent. et hyunjae ne voudrait jamais quitter ses bras, pour rien au monde. comme entiché, attaché, trop impliqué et passionné. il voudrait que le temps s’arrête, que la chaleur s’éternise, qu’il n’est plus jamais à ouvrir les yeux sur un univers sans ( lui ) à ses côtés.
et le gamin n’apprend jamais.

il écoute les mots de son aîné, prunelles encore tremblantes et les larmes menaçantes. « it’s not your fault… » tu tentes entre les syllabes qui se confessent. tao s’explique et tu comprends pourquoi il n’était pas venu alors que tu l’avais attendu pendant des heures. il pensait que tu savais, il pensait que tu avais eu son message qui n’était pourtant jamais arrivé jusqu’à toi. et tu crois ses mots comme prêches sacrées, n’osant pas en douter, pas maintenant. « don’t leave me… » tu oses en réponse, et tu voudrais tellement,
tellement,
qu’il pense réellement ses mots.
qu’il les pense aussi fort que toi.

i'm here with you and i won't leave you alone, ok ?

tu te lèves quand il te supporte, ne rompant à aucun moment la proximité entre vos deux corps. tu hoches la tête pour signifier ton accord et prends son bras jusqu’à la sortie du bâtiment. l’air frais te fait du bien et les nuages s’estompent avec l’inquiétude et l’euphorie. la pression est toujours haute et les heures cauchemars guettent les souvenirs apeurés,
et pourtant lorsqu’il est là tout semble possible.

how can you do this to me?
i’m addicted to you.
i’m so addicted i can’t live without you anymore; i feel like dying.

tu passes tes bras autour de sa nuque pour le rapprocher de toi, « i’m so happy to see you… » tu murmures pour te rassurer et tu cherches son contact, tu cherches du réconfort, son réconfort. « i thought i would die, i was so scared without you. » parce que tu en avais besoin, tu en avais tellement besoin. tu pensais ne plus pouvoir sentir cette proximité avec lui et tu avais été terriblement effrayé.
tout seul dans cet ascenseur dans lequel il t’avait abandonné.
mais il était là maintenant, et c’était tout ce qui devait compter, pas vrai ?

« i don’t care anymore, you are here, that’s all that matters. »

and you were probably too dependent on him, and maybe you were the problem.

et tu t’accroches, l’enlaces pendant de longues minutes que tu voulais être l’éternité. tu ne dis rien, enfouis simplement ta tête dans son cou où les larmes sèchent, et tu renifles parfois comme un enfant.

« is there something going on? » tu demandes curieux, maintenant que tu fais un peu plus attention à ce qu’il se passe autour de toi. le soleil commençait déjà à se coucher et pourtant les lumières de la ville toujours attrayante étaient éteintes. « why everything is down? » tu regardes le garçon dans les yeux maintenant, de cette moue enfantine que tu avais toujours. tu ne savais pas de quoi tu avais l’air, mais après avoir pleuré pendant des heures tu pouvais l’imaginer. « i’m sorry i must look so horrible right now. » tu dis en passant tes mains sur ton visage et dans tes cheveux pour les arranger un peu.

« can i stay like this hyung? » dans ses bras, tu quémandes les prunelles qui brillent. « with you, in your arms? » tu insistes, ne pensant même plus aux mots que tu prononces, simplement perdu dans toutes ses envies qui ne demandaient qu’à s’exprimer pleinement. s’il n’y avait eu pas tous ces mensonges. « why couldn’t you come? » curieux, la tête posée contre son torse, tu te redresses ensuite pour le regarder en attendant sa réponse.


« hmm, i’m hungry. » tu marmonnes, la pression qui redescend et tous les sens désormais en éveil. tu n’avais rien avalé depuis ce matin. déjà parce que tu étais stressé à l’idée de voir tao dans ce qui pouvait s’apparenter à un rendez-vous (fool), et ensuite parce que tu n’avais pas eu le choix coincé dans l’ascenseur.        


stellaris
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Jeu 5 Aoû - 23:29
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make it right

et combien de temps
as-tu donc passer dans le noir,

ô hyunjae, pauvre âme désarçonnée,

oubliée.

et que le chaos s'abatte sur ce monde, qu'il vienne brûler les épidermes émerveilles, noircis de ces étoiles célestes. qu'il écorche les rives de la chair angélique pour qu'il n'en reste plus que la nécrose putride. qu'il dévore les flammes d'un enfer sans nom, sans équivoque, qu'il soit maitre ténébreux du pandémonium où les rives du styx viendront se jeter dans les limbes échouées. ô mais tao, c'est qu'il y a toute une haine qui aurait pu ravager un myocarde déconstruit, elle aurait pu venir cajoler les entrailles saccagées, parce qu'il se maudit l'enfant roi effronté que d'avoir osé ( ne serais-ce qu'une seconde ) agit en tel lâche. capitulation qui l'a poussé à délester le poids d'une conscience envahie par le doute, les remords rongeant les sangs, empoisonnant les veines. car plus rien, ne pourra être comme avant ? qui triture l'esprit malmené, qui se balance depuis des jours quant à savoir comment agir face au gamin ( vaincu de ses sentiments ) réalité cognante ou mensonge frappant.

et il a échoué, tao.

face à ses propres démons. incapable de réussir à faire face aux conséquences de ces actes, car c'est bien plus simple de prétendre tout avoir quand il n'y a que les soulèvements de la poitrine qui intoxique le cruor pulsant. et il n'est qu'un fuyard, prêt à capituler au moindre obstacle. incapable né quand il faut affronter la réalité.

you're such a coward, tao.
de ne pas avoir su affronter
ce qu'il espérait faire taire à l'intérieur de la cage thoracique ;
ce coeur qui bat trop fort
bien trop vite, beaucoup trop

pour lui.

alors il ne peut que s'excuser, laisser ses bras le maintenir contre son torse quand il le retrouve, quand enfin il peut le garder au plus près de lui. mais pour combien de temps encore ? avant que la vérité n'éclate et que les cris s'emballent. avant que les myocardes se cassent et que les joies s'effacent. car il le sait tao, ô s'il laisse ne serais-ce qu'un bout de la réalité venir s'effriter au creux des lippes ; alors il le perdra, à jamais. et comment peut-il l'accepter, comment peut-il se laisser emmener loin de celui qui a réussi à faire pulser l'organe abattu, qui se pensait délaissé de tout amour incongru.

and why do you love me ?
why did you say all those beautiful words.


comme s'il ne pouvait y croire, comme si tout cela n'avait été que songes émerveilles grappillés dans le creux de ses bras, douceur éphémère qui s'en iront quand les sentiments seront enfin avoués au véritable détenteur du coeur du gamin. minho qui entache le battant alors que les lèvres n'ont plus osé prononcer son nom depuis que toute cette histoire a commencé, depuis que les corps se sont découverts pour mieux faire vaciller les pulsants enfouis sous la poitrine. et voilà donc pourquoi, aujourd'hui, il refuse d'encore aimer. car il n'est qu'astre maudit que l'on rejette pour mieux s'accrocher à celui qui brille à ses côtés. ombre vacillante qui prend toute la place quand lui n'enchaine que les histoires sans lendemain, sans aucune valeur ; parce que personne ne l'aime tao, parce qu'il n'est que souillure nécrosante.

pourtant, il n'assume rien et laisse les mensonges bercés les tympans de hyunjae. car pour l'instant, il a juste besoin qu'il le croit innocent de cette déchéance, qu'il reste à ses côtés sans vouloir fuir loin de lui comme tao l'a fait le premier. et dans les mots du gamin, se dessine au plus profond, l'amertume que de devoir lui livrer de telles ignominies quand il mériterait simplement l'acidité des vérités étouffées. i won't leave you, don't worry. seule promesse qu'il est à présent apte de respecter, prêt à sacrifier ce coeur battant bien trop dans l'enfer alors que tout cogne dans la cage thoracique. can you hear it ? my heart, beating for you. mais jamais il ne se l'avouera, jamais il ne l'acceptera. car il ne sait pas aimer, l'effronté. et seul l'air frais du vent qui vient fouetter son visage le ramène un peu plus sur cette terre, l'appelle à ne pas perdre pieds alors qu'il le tient toujours dans ses bras, incapable de le laisser lui filer entre les doigts.

caprice éphémère,
fougue intemporelle.


car il voudrait l'emmener jusqu'au sommet des monts, il voudrait le couvrir d'or et d'argent, le choyer dans cet amour qu'il ne sait comment offrir. le peut-il seulement ? lui qui ne voit que la crasse et l'indélicatesse, qui n'est que voyou au coeur que l'on ne peut capturer. et pourtant, ô c'est que tout s'efface quand de ses bras, il vient se pendre à son cou, quand de son regard il se pose sur celui de tao, et que le palpitant ne sait comment ne pas louper un battement. et leurs lèvres se touchent presque, et il pourrait l'embrasser dans la folie de l'instant, dans l'allégresse des retrouvailles éprouvantes. mais il n'en fait rien, tente de garder une certaine distance pour ne pas sombrer dans la folie qu'il a créé dans son esprit. et le sourire s'étiole quand les palabres vont offense, car il sait tao, qu'il est l'unique responsable de cette terreur qui probablement le hantera toute sa vie. de ce malheur qu'il a créé et déversé en un flot de larmes sur ses joues porcelaines. i'm happy to see you too seul instance où il ne peut mentir, car de ces étoiles qui brillent dans son regard, luit la proximité qu'il ne peut nier, ô bien sur que la joie est envahissante dans les entrailles nécrosantes. i'm so sorry, but it's okay now. you won't die, you won't be alone anymore. comme une promesse susurrée du bout des lippes. oh but don't make promises you can't keep.

croissant de lune sur les lippes,
les mains posaient dans son dos,
toujours rapproché au plus près de lui.

et il l'écoute, l'observe faire, innocence candide qui perle dans ses gestes tendres. tao qui se laisse aller alors que tout s'apaise, que tout se détend quand la tête du gamin se glisse dans le creux de son cou, quand la main vient s'abriter dans la chevelure. et il ne sait comment il a pu ne pas venir, comment il a pu croire que tout cela n'aurait pas un impact ? pourtant, ô les dieux se jouent de lui et le destin a créé les dés d'un jeu malsain. car le voilà pris au piège face aux questions qui demeurent alors que lui reste silencieux, sans savoir quoi dire, quoi répondre au dénouement des faucheuses. mais pourtant tout semble si naturel, quand le rire éclos et que les mains viennent finir d'essuyer les restes des bombes cristallines, phalange qui se perde dans la tignasse de hyunjae avant de pousser un long soupir. est-il prêt à entendre les réponses qu'il attend ? huh, to be honest, i don't really know. i think it's a black out ? et il réfléchit à ce qu'il a vu en venant jusqu'à lui, à cette ville à l'arrêt comme il ne l'avait jamais vu. et peut-être qu'il n'y aura jamais de véritables explications sur ce que busan a vécu aujourd'hui. mais cela lui importe peu après tout. so i guess that's explain why you was locked in the hellevator and why i couldn't text you to prevent you that i wasn't coming... nouveau mensonge et le regard qui se détourne, qui ne peut l'affronter.

comme pour prétendre qu'il observe les cieux,
le reste du monde qui les entourent.

and no you don't look horrible, don't say that. you'll always be cute. qui reste coincé dans la gorge alors qu'il repose les yeux sur lui. gamin quémandeur, chaleur dévastatrice. pourtant il ne lui refuse pas, s'empresse de le serrer encore plus fort, et il n'a pas besoin de lui répondre par le moindre mot, car ses actes parle pour lui. jusqu'à ce que le piège retombe sur sa carcasse et qu'il déglutit avant de prendre une inspiration. que pourrait-il bien lui offrir comme chimère pour qu'il croit à ses dires, pour qu'il n'aille pas penser que tao n'est qu'un lâche fuyant devant une réalité qu'il redoute. huh actually i was coming, but my mom send me a text saying she needed me, so i had to cancel our plan... et quelque part, il y a une certaine vérité cachée, car il était là, présent, à l'attendre même s'il a fuit. unfortunately you never received my message and i'm still really sorry for that. car il le sait tao, seul à blâmer dans cette histoire infernale.

et le rire ne peut s'empêcher d'imploser dans les airs.
ô si innocent candide enfant.

haha i bet you are. alors il se doit de lâcher l'étreinte, mais jamais il ne le laisse complètement partir, venant capturer de sa paume sa main qu'il fait prisonnière entre les phalanges. let's go find somewhere that can sell food without having to used a microwave. et il se bénie mentalement, d'avoir pensé à sortir du liquide avant de partir, car il le sait, qu'il n'y aura pas d'autres façons pour dépenser son argent. et les pas s'enchainent jusqu'à ce qu'il trouve un endroit où rassasier les panses affamées. ok so what do you want ? take anything, it's my treat. parce qu'il veut se racheter, qu'on le pardonne pour ses actes manqués.

qu'on l'excuse,
pour sa faute commise.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:30
Ahn Hyunjae
make it right

infinity

how many nights did it take to count the stars?
that’s the time it would take to fix my heart,

et le cœur s’emballe,
sur un nuage paradis quand les bras l’entourent et la chaleur naît dans la poitrine. les abysses n’en sont plus quand les orbes lumineux enchantent à nouveau le paysage. il s’est réveillé hyunjae, il s’est extirpé du cauchemar par la main salvatrice du prince charmant, chaos.

illusion
not all knights in shining armor can make your dreams come true.
he's not quite as charming as he may seem.


et tu ne veux pas le lâcher, plus jamais, effrayé à l’idée qu’il pourrait s’envoler, qu’il pourrait disparaître et que tu ne puisses plus jamais le revoir. et les mots t’ensorcellent, te font presque oublier les heures désharmonie qui se sont écoulées si durement. celles où tu l’avais détesté, où tu t’étais détesté et avais regretté chaque seconde où ton cœur battait pour lui alors qu’il ne devrait pas.  

et sans doute que dans cet appareil tu t’étais rendu compte à quel point tu étais épris, à quel point tu étais tombé.
et à quel point il était trop tard pour t’en sortir.

oh, baby i was there for you,
all i ever wanted was the truth

et quand tao lui dit qu’il ne sera plus jamais seul, hyunjae il voudrait croire en ses mots, s’y accrocher et les prendre pour dû. il voudrait qu’il les pense aussi fort qu’il en avait besoin lui, il voudrait que tao n’y revienne jamais.
parce qu’il ne veut pas ouvrir les yeux hyunjae, il veut espérer.
naïf.
qu’on ne l’abandonnera jamais, qu’on ne le laissera plus jamais tomber.
et il ne demandait pas l’impossible pourtant, pas vrai ?

how many nights have you wished someone would stay?
lied awake only hoping they’re okay?

i’ve never counted all of mine,

et tout autour de vous la ville est comme éteinte, privée de ses néons et ses technologies qui illuminent les rues. tu ne savais rien de tout ce qui s’était passé pendant que tu étais resté dans cet ascenseur, et lorsque l’aîné t’explique ce qui lui apparaît, tu fronces les sourcils étonnés. « a blackout? how is that even possible? » que tu n’osais pas imaginer pour votre société si dépendante des réseaux numériques. tout prenait sens du coup, les appels qui n’ont jamais pu être passés, les messages qui n’avaient jamais pu être envoyés, et l’appareil qui ne répondait plus. tu hoches la tête de cette moue particulière, avant de reposer tes mains sur tes yeux comme pour les cacher. « yes, i do, i cried for hours. i must look like shit. » que tu dis boudeur en cachant ton visage. « i think there is no tears left to cry anymore. » triste réalité que tu voudrais tourner en dérision. tu t’enfouies dans les bras avant de quémander d’autres réponses, l’innocence dans les iris et les orbes curieux qui campent aux lèvres et attendent les réponses imaginées pendant des heures dans le noir. tu t’étais fait des films et des scénarios, tu avais pensé au pire et avais laisser les larmes couler aux récits chimères. dans la peur de ne jamais avoir de réponse.

tao t’explique les raisons de son absence,
et tu y crois.
parce que tu refuses l’idée qu’il pourrait te mentir.
« oh… » idiot.
« okay, i- i see… i mean, i understand. » tu balbuties en fuyant son regard. tu lui en avais voulu pour rien, il serait venu s’il avait pu. il ne t’avait pas oublié, sa mère avait eu besoin de lui. c’était normal. ce n’était pas de sa faute, ni de la tienne d’ailleurs, la faute d’un timing malheureux, désastreux.
« you don’t have to be sorry… you didn’t even know and you didn’t have the choice. » tu finis par trancher en lui offrant le sourire le plus sincère que tu pouvais encore dessiner sur tes lèvres. « i hope everything is okay with your mom then? » inquiétude dans le ton des mots, déjà occupé à penser à tao plutôt qu’à penser à toi.
et plus personne n’était surpris.

les sens qui s’éveillent à nouveau quand tout redescend doucement. attristé à l’idée de t’éloigner de tao, tu te laisses faire, le cœur à la chamade, quand les doigts s’enlacent naturellement. « yeah !! » un peu trop enjoué, gamin sur les bords. et tu voudrais ne plus jamais lâcher sa douce, chaleur grandissante dans la poitrine, main dans la main, et les pas harmonie dans les rues sans lumière. « hmmmm.. what i want… » tu réfléchis un moment comme un enfant dans un magasin de bonbons. tu prends ce qui te fait envie, sandwich et boisson, quelque chose qui n’avait pas besoin d’être réchauffé. le magasin n’avait plus aucune machine en fonction, mais était quand même resté ouvert. « thank you hyung !! » d’un sourire amoureux ou idiot quand il t’offre ce que tu pourrais bien évidemment te payer.

« can we sit outside or somewhere? i feel like sleeping already… » tu demandes, tu ne voulais pas rentrer chez toi. pas maintenant. « but i want to stay with you. » tu murmures tes derniers mots. tu ne voulais pas non plus t’occuper de tout ce qui se passait dans la ville. tu voulais tout oublier, ne penser à rien,
si ce n’était celui avec qui tu partageais ces heures,
et qui occupait toutes tes pensées.

les premières bouchées sont paradisiaques et tu revis en ayant l’impression de reprendre de l’énergie grâce à ça. « you want some? » tu tends vers lui et croises à nouveaux les prunelles amandes.

if i tried, i know it would feel like infinity…

« hyung… ? » que tu t’entends dire à voix basse « can i have a kiss? » les mots t’échappent avant d’y réfléchir, les yeux grands qui réalisent les confessions plus fortes que la raison. « i-i know it’s, i-i mean you don’t have to, i… » tu voudrais te rattraper, revenir sur tes mots, mais aucune excuse semble avoir de sens. « i just, i wanted to kiss you today… but we couldn’t meet and so on… » et tu te trouves stupide à chaque son qui passe tes lèvres. « sorry it’s stupid i don’t know what i’m saying anymore. » et tu continues pourtant, n’osant plus lever les orbes vers les miroirs. « i can’t think straight. »
   


stellaris
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Jeu 5 Aoû - 23:35
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make it right

effleurements passagers de ces constellations qui luisent dans les empyrées dévastées. c'est qu'il se laisse perdre l'insolent, dans ces étreintes à la chaleur contagieuse, de ce sourire béat qui perle le long de ses lippes ( comme une esquisse d'un rêve doucereux ) dans lequel l'esprit s'est plongé pour ne plus avoir à affronter la réalité fourbe. ô mais combien de temps prétendra-t-il à ce petit jeu instauré entre les deux âmes, comme si de rien n'était, comme si toute cette dépendance paraissait tellement logique alors qu'elle n'avait rien de sain. désir abstrait dans les obsidiennes subjuguées par les affections ébranlées, car que lui reste-t-il à offrir au détriment d'une vie incomplète ; surement rien de plus que des mensonges délivrés sur un tissus de chimères cosmiques. et il sait tao, que hyunjae ne mérite pas cette lâcheté qui le prend aux tripes, que le gamin solaire devrait s'entourer de ces bonnes personnes dont l'effronté n'a jamais fait parti.

lui qui n'est que vil,
vice pullulant de chacun de ses pores.
lui enfant déchu de l'éden,
parce qu'il a trop longtemps été épris des flammes infernales.

pourtant les étoiles dans ses yeux, ô si seulement il pouvait tout faire taire dans les artères pour ne plus se laisser envahir par les doutes propices, peut-être bien qu'il flamberait sous l'éveil de ces sentiments lancinants. surement qu'il se laisserait porter par la plus délicate mélodie qui entaille le coeur égoïste, car il voudrait le garder pour lui, ne pas le partager avec quiconque. mais peut-il réellement se permettre d'agir de la sorte ? car il a fini par ne plus vouloir y croire, qu'on lui offre une énième chance après tout le mal qu'il a crée autour de lui, après toute la haine distillée sur les épidermes et donnait en pâture aux plus offrants quand sur la chair succube, s'endort les martyrs.

souffle empourpré,
qui peut donc décider
celui qui est juge
de celui qui est bourreau.

caresses éphémères des louanges éternelles, ô si seulement il savait hyunjae, que tao n'a rien d'un sauveur, qu'il n'est pas le héros qu'il pense voir sous les iris embués de larmes séchées. tao n'est que monstre qui fait offense en poussant à croire aux fantaisies idylliques quand elles ne sont que cauchemars fantasmagoriques. harmonies primaires des astres solaires, ô et dans les yeux brillent toutes les constellations que ce monde ai pu porter alors qu'il viendra à briser tous ses espoirs ( dégâts d'un coeur en sursit ) quand la vérité implosera du bout des phalanges pétrifiées.

pourtant, tao ne veut rien gâcher de l'instant merveille qui se crée entre leurs corps, entrelacés l'un contre l'autre, comme la peur que de venir à le lâcher reviendrait à le voir disparaitre sous les onyx impuissants que de pouvoir le récupérer. mais la voix qui chantonne les paroles explicatives se veut sereine, presque rassurante ( probablement trop ) pour faire taire ce qu'elle recèle dans les bas fonds. yeah, i don't know. it was so sudden, and all over busan. not just one district, it's really the whole city that is shut down. soupir qui s'extirpe de la paroi des pulpeuses alors que le regard s'empresse de faire un tour de la ville endormie dans ce noir implacable avant de revenir s'attendrir sur le visage enfantin. at last, it give us a break from all the technologies. et il rit pour détendre l'atmosphère qui pulsé l'électricité au travers de ses paumes, convaincues que rester dans la chevelure du ahn étaient le meilleur endroit possible. et le rire retentit de plus belle aux paroles du plus jeune alors qu'il fini par se détacher avant de capturer ses mains. les lèvres venant déposer des baisers sur chacune des paupières avant de laisser le souffle se poser non loin des lippes. you don't, i swear you're the cutest on this earth. and i hope you won't cry again because i only want to see you smile. impudent qui ne sait pas ce qu'il provoque en disant de tels mots, en laissant les suspicions se retranscrire au travers de simples palabres qui pourtant prennent un tout autre sens.

et des éclats d'étoiles ( les rêves envolés ) s'égrainent les nuances célestes des astres condamnés.
car pour des temps immémoriaux,
sous la cage thoracique demeurera,
les sentiments échoués des caresses nécrosées.

i'm still sorry you know. because i was such a coward qui ne dépeindra jamais sur les pulpeuses charnières, car il veut taire ce qui enserre le palpitant malmené, parce qu'il se refuse à croire encore aux paroles qui tournent en boucle dans la cervelle chancelante. yeah don't worry, she just needed me for a little stuff but she wanted me to do it now, like it couldn't have wait after our da... meeting. mots qui balbutient sur le creux de la langue alors que le rictus s'estompe et que la main se bouscule dans sa propre chevelure avant de descendre dans sa nuque. mais heureusement l'estomac qui gronde efface la culpabilité qui ronge les sangs, la timidité qui s'enfonce sur le pulsant. et l'élan est soudain quand le corps se lève et que la main se saisit de la sienne ( comme une évidence ) avant de partir à l'aventure des contrées. et seul son plaisir compte quand il lui offre toutes les attentions possibles, quand seul son bonheur à lui prend le dessus sur la réalité qui l'entoure.

pente glissante, douleur lancinante,
et les merveilles s'évaporent sous les douceurs immémoriales.
car tao le sait très bien, tout ce qu'il ressent à cet instant n'est pas anodin, parce qu'il ne l'aurait pas fait pour quiconque, seulement pour lui.

et il l'observe, sourire en coin, alors qu'à son tour il choisit de quoi se rassasier même si les angoisses latentes l'empêcheront probablement d'avaler la moindre bouchée. it's okay, i said it was my treat. pardon pour rattraper l'erreur fortuite, moyen de cacher tout ce qu'il voudrait laisser refléter dans les onyx qui n'arrive à se détacher de la silhouette. yeah sure, come i've seen a bench not that far. alors que les phalanges refont captives les siennes avec autant de naturel, les pas qui déambulent alors que la satisfaction perle sur les traits dessinés. hum i'm okay for now, but thanks. et le corps fini par se poser sur le banc trouvé, la main libérant sa prisonnière avant de la laisser tomber sur les jambes, le coeur tambourinant dans la cage thoracique sans jamais réussir à savoir pourquoi. car c'est plus simple de se mentir à soi-même. alors que les yeux retombent sur lui quand il l'appelle. hum ? et les paroles qui déblatèrent des pulpeuses du gamin le laisse pantois à chaque nouvelle phrase qui vient à s'échapper. et le sourire grandissant accuse le coup sur le visage qui brillerait presque.

it's my desire that you feed
you know just what i need.


et sans réfléchir à ses actions, la main vient se caler sous son menton pour le faire se relever, et alors que les yeux se closent, les lèvres entrent en collision. c'est d'abord doux et tendre, seconde main qui vient à se glisser dans la chevelure pour resserrer l'étreinte, pour approfondir le baiser alors que les dents viennent à mordre les lippes pour quémander l'accès. et la langue chatière se fait désireuse quand elle vient tanguer avec sa jumelle alors que la respiration se perd dans les louanges profondes. et il ne compte pas les minutes qui s'écoulent, il ne sait pas combien de temps cela dure avant qu'il ne s'échappe pour retrouver le souffle manquant. le front qui vient s'apposer contre le sien. i wanted to do it too... but i didn't know if it was your case or not. et maintenant qu'il lui avait autorisé à prendre ce qui est sien, il ne se priverait pas pour le noyer sous des milliers de baisers. capturant ses pulpeuses avant de valser le long de ses joues, au creux de son cou, déposant des bisous de ci de là jusqu'à ce que les joues de hyunjae soit teintée de rouge. are you shy now ? et il ne peut s'empêcher d'aimer ce jeu, de savourer chaque instant que cette relation spéciale lui offre. et il n'a pas peur de se brûler les ailes, pourtant ô s'il savait ce que les heures suivantes lui réserve, peut-être qu'il ne serait pas aussi démonstratif.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:36
Ahn Hyunjae
make it right

il rêve parfois l’enfant, des nuitées où les chimères se dessinent si nettement qu’elles ont l’air réelles. il rêve de tao, de ses mots, de ses lèvres, de ses mains. et il n’ose pas l’admettre parfois, aux autres, à lui-même, et les fantasmes éclosent, fleurissent,
et il se demande parfois comment tao réagirait s’il savait,
s’il pouvait lui dire.

i can’t help loving you.

il voudrait que tao puisse lire son cœur où lire sur ses lèvres les mots qu’il n’ose jamais prononcer. et si l’aîné pouvait voir les sentiments qui dansent et les papillons, s’il pouvait entendre le cœur qui bat, peut-être qu’il comprendrait.
peut-être que vous pourriez être ensemble.
et que les rêves se réaliseraient.
dumb babyboy.

et hyunjae tombe amoureux toujours,
à chaque fois,
un peu plus.
et c’était idiot, irréaliste et sans doute tellement exagéré.
dumb. dumb. dumb.

tu veux rester dehors et tao accepte, vous asseoir quelque part, quand les doigts se cherchent et se trouvent. main dans la main comme d’un naturel qui trahie les battements des cœurs miroirs.

et quand les mots échappent, l’organe battant trop vite laisse vaguer les envies interdites. il ne devrait pas, et il le sait hyunjae. et pourtant il cède toujours, il cède constamment,
et s’enfonce dans les abysses dont il ne pourra jamais sortir.
les mots buttent, les échos se perdent.

collision douce et savoureuse, envoutante.
les lèvres valsent les unes contre les autres dans cette harmonie particulière dont seuls les amants se trouvaient chefs d’orchestre. les pulpeuses amoureuses de leurs comparses et vierges de toutes les autres se laissent malmener avec joie quand tout l’être se fond contre le corps aimant. le baiser s’approfondi et s’éternise,
si seulement, pour toujours,

le temps suspendu et l’espace qui ne compte plus.

il en avait rêvé de ses baisers, effrayé à l’idée qu’il n’y en ait plus, qu’il avait déjà vécu ses derniers. et l’innocence volage qui s’éclipse à chaque fois que les douces sont abusées par les jumelles expertes.

respiration difficile quand le souffle manque et tu t’accroches à la manche et les minutes s’écoulent comme ça, s’enchantent. les plaintes presque silencieuses qui passent les lèvres et tu quémandes un peu plus, toujours plus. tu ne veux pas qu’il arrête, tu ne veux pas avoir besoin de respirer, tu t’approches un peu plus en te laissant faire par l’étreinte. et quand tao s’éloigne tu bouderais presque qu’il n’y campe pas pour toujours.
les joues rougies et sans doute que les prunelles sont vitreuses elles aussi. les orbes se font face alors que les fronts se touchent. et tu mords ta lèvre à ses mots avant qu’il ne revienne capturer ce qui lui revient de droit,

parce que tu lui donnais tout à tao,
tout, comme un idiot naïf,
tout, comme un idiot amoureux.

« hm, more… » que tu oses quand tu sais qu’il ne te regarde pas, les paupières closes comme les tiennes. il s’éloigne une nouvelle fois, mais les pulpeuses ne quittent leurs âmes-sœurs qu’un court instant seulement avant d’attaquer la peau pêche, les joues, le cou.
et l’idiot sourit.
parce qu’il est heureux,
dans l’illusion.
was it all real? and for how long?

et tu viens cacher ton visage, l’enfouir contre son cou pour te cacher des iris démones, célestes, ceux contre lesquels tu ne pouvais pas lutter, celles pour lesquelles tu abandonnais tout et même la raison. « what if people see us ? » tu voudrais pouvoir te justifier comme ça, timidité que tu n’arrivais pas à garder secrète avec celui qui connaissait déjà tes intimités les plus sensibles. et tu n’étais pas habitué à ça, embrasser quelqu’un en public, dehors, ça aussi c’était une première fois que tu ne réalisais qu’avec lui.  

because he was your only one,

les bras qui passent derrière le dos, tu sers tao contre toi. avide de contact physique depuis les heures infernales et seul dans cet appareil cauchemar. « don’t let me alone in an elevator ever again hyung, please. » tu souffles doucement, paroles sincères et douloureuses.

« i like when i hug you like that... » tu avoues dans un murmure, rien que pour lui. « and your kisses... » tu dis sans lever les yeux vers les siens, embarrassé et ton visage contre son épaule. « i like your voice, and i didn’t know but i like listening to your heart. » tu ris doucement, réalisation que tu viens de faire à l’instant, ton oreille contre sa poitrine maintenant. « i like when you buy things for me, » tu continues, retrouvant ta place favorite au creux de son cou. « and you don’t want me to pay you back. » sourire que tu épouses sur sa peau, baiser humide que tu oses. « i like your smell too. » les yeux fermés, tu t’emportes. et rien de tout ça n’était prémédité, tes mots, tes pensées.

orbes soleil du candide,
tu t’éloignes pour que vos prunelles se croisent enfin, sourire aux lèvres. « thank you hyung, really. thank you for being with me right now. » et sans doute que tu ne te rends pas tout de suite compte de la portée de tes mots, quand les vérités passent simplement les lèvres pour être dites dans une innocence des plus vierges. « i know i said it already. » tu reviens cacher ton visage avec tes mains cette fois, ton cœur qui bat plus vite et les joues qui s’échauffent,

et tu pourrais presque lui dire comme ça,

maintenant, tout de suite.
lui dire ce que tu refusais de lui admettre depuis tellement de temps et ce sur quoi tu lui mentais depuis des mois. tu l’aimais. tu n’aimais pas que sa voix ou son odeur, pas que ces lèvres, ces baisers, ses bras et ses câlins. il n’y avait pas que tout ça, mais tout le reste aussi. tu l’aimais, tu l’aimais tellement. ce n’était personne d’autre, pas minho ou une fille de ta classe, c’était lui. c’était tao.

et il y avait cette impression étrange,
comme si tu n’aurais pas d’autres chances de le lui dire.

après avoir pensé ne jamais pouvoir la revoir et ne jamais sortir de cet ascenseur.
peut-être que c’était le bon moment.
peut-être que tu devrais le regarder droit dans les yeux et oser lui dire,

i love you hyung,
i love you so much.

 
« but i wanted to say it again. sorry, haha. » les excuses stupides et le sourire qui ne veut pas disparaître. « hm, i- i’m, hm… i said what i wanted to say, so i can be silent now. » courage qui s’évapore quand tu réalises tout ce que tu as déjà dit plus tôt, te trouvant encore plus idiot ensuite. « hm, i mean, no… hm, i’m just gonna eat, that’s better. »

and you got me going dumb.
   


stellaris
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Jeu 5 Aoû - 23:36
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make it right

éclosion des sensations,
symphonie des poèmes vadrouilleurs.
comme une tentative de s'échapper ailleurs, là où les contrées lointaines sont dociles aux abysses imperméables des tourments nocifs. écho éphémère des naïades éternelles, ô c'est qu'il projète de l'emmener là où les lendemains n'existent guère, là où les problèmes ne sont que dérisoires, car ils n'y prêteront pas attention, ne laisseront pas les érudits détruire ce qu'ils ont construit.

apostrophe enchantée
d'une parenthèse silencieuse,
là où le vacarme du monde n'existe plus, car seul compte leur âme éperdue dans une tourmente d'un amour désir incongru. louange d'un tout autre temps, où ils n'auraient pas besoin de se chercher autant, car il suffirait simplement de laisser perler sur les lippes sucrées les mots sacrés qu'ils pensent pourtant leur être interdit. pourtant c'est qu'il faudrait tout leur apprendre, leur faire comprendre comment aimer, leur enseigner à ne pas se mentir — car celui qui fait chavirer le coeur, mérite toutes les vérités cachées. ô mais comment faire, après avoir tant attendu, quand les étendues sont devenues surfaites car plus rien ne passe au travers des mailles dissimulées. parce que hyunjae prétend en avoir un autre dans le coeur, parce que tao n'a de cesse de se voiler la face ; et tout cela dure depuis bien trop longtemps.

refuse-t-il peut-être de se l'avouer,
de laisser derrière lui ce qu'il a maintenu si vaguement en vie.
i'm just a hoe for attention.
tao qui a constamment eu ce besoin qu'on le regarde, que les onyx se posent sur sa silhouette, lui qui voulait se sentir voulu, désirer, aimer. attirant l'attention de tout un chacun qui traversait son chemin. peut-être est-ce là son plus grand défaut, d'avoir cru un instant, qu'il était indispensable à leur vie, à leur bénéfice, qu'il leur apporterait ce que nul autre ne pourrait, alors qu'au fond, la vérité, c'était lui qui la recherchait.
poison nécrose d'un souvenir inhibé,
vulgaire offense d'un corps maltraité.
et les amours se tanguent, dansent dans les valses entrelacées de ces maux amourachés, comme un venin toxique que l'on ne peut plus supprimer de ces vices. il aura tout tenté tao, dans un ultime recours à ne pas chuter de sa tour, prince calamité qui n'aura été que banal effronté. supplice détenu entre les phalanges de jade, car s'il n'aurait jamais cru que ce jour puisse arriver, alors surement qu'il aurait été encore aveugle bien trop longtemps. à ne pas percevoir ce que le battant veut faire savoir, à ne pas entendre les cris décharnés dans les nuitées éclatées. et de ses pulpeuses qui se balancent alors plus rien ne fait sens ( ou tout prend enfin sens ) dans ce palpitant qui s'agite, qui s'effrite, à chaque pas souverain que le gamin mène sur le coeur — il tressaute. cloison d'une prison dorée qu'il veut faire exploser, parce qu'il ne supporte plus ces barreaux qui se tiennent devant lui, cette impunité soumise qui le force à devoir résister à ce glas qui se sonne.

pourtant il s'y refuse,
ne fuit pas lorsque les lèvres l'abusent,
lorsqu'elles se font clémentes avant de revenir à l'assaut.
et il ne sait plus comment s'en passer, de cette douceur inégalée, de cette tendresse qui l'achève. alors il mendie, de ce qu'il peut encore capturer du bout de ses lippes, sa bouche, ses joues, son cou ; chaque trace de peau visible à ses yeux, il veut les souiller toujours plus, y laisser sa trace jusqu'à ce que les autres comprennent — he's mine and no one else. mais a-t-il simplement le droit de vouloir le faire sien, quand il n'en fait aucun serment, aucune promesse où ils se vouent éternité sous les empyrées de cristal. pourtant hyunjae le lui demande, qu'il n'y ai que lui, que eux quand de ses pulpeuses glissent les mots qui en veulent encore. et tao n'est personne pour le lui refuser, lui qui vouerait presque ce battant impulsif à ce gamin qui mérite bien mieux ( tellement mieux ) que ce pauvre enfoiré qu'il représente. et il rit l'effronté, quand le gamin se montre timide, quand il se cache de la vue de tous et que tao de sa main, vient couvrir son visage. car il n'est qu'à lui et personne d'autre n'a le droit de le voir. what about it ? lui qui n'a peur de rien ni personne, pas même de laisser son amour éclater au grand jour. i don't care if people can see us, we do what we want. we love who we want. qu'il ne peut lui offrir de la sorte, bien trop incapable de laisser les illusions encore une fois, prendre le pas sur la réalité désastreuse.

and what if, you learn the truth.
who you still want to be with me ?

quand les paroles du passé refont surface, quand les souvenirs des heures infernales reviennent de plein fouet au visage. et il le laisse l'enlacer, serre l'étreinte davantage alors que les phalanges s'accrochent à sa taille, tentative de limiter les dégâts, de lui faire oublier ce chaos qui n'a fait qu'accroitre les minutes défilantes. hey it's okay, you're not in the elevator anymore. and i won't let you alone, never again. mensonge bafoué qu'il balaye d'un revers de la main, parce qu'il ne sait pas, les horreurs qui l'attendent, lui et hyunjae, les victimes d'une application qui n'aurait jamais du sonner.

pas ainsi, pas ici.

pourtant, il se laisse emporter, par tout ce que le gamin lui délivre, comme des confidences que l'on ferait dans les moments les plus intimes, comme des aveux à demi avoués de ces sentiments qui attrapent le battant. et il ne sait pas hyunjae, que tao a la peau des joues qui rougit à chacun de ses mots, que le palpitant s'agite à chaque caresse qu'il exerce au creux de son cou. baiser qui vient le frôler et sourire qui se dessine sur les lippes. mais il tait tout cela, l'effronté, garde chaque sensation qu'il ressent pour lui — car tout est décuplé, maintenant qu'il sait la vérité vraie.
et quand les regards se croisent,
ô il se sentirait presque de détourner le sien.
juste pour que le gamin ne voit pas, à quel point tout cela l'affecte, à quel point il est chamboulé pour la première fois de sa triste vie. et surement qu'il ne posera pas encore de mots sur tout qu'il discerne dans la cage thoracique, sous la poitrine qui se soulève avec une ardeur nouvelle. il lui offrira simplement ce croisant de lune en guise de réponse, car jamais il ne dira que tout ce que hyunjae lui a dit, ça lui plait, ça le fait vaciller — il est en train de vriller. you shouldn't be thankful, i should be the one, because i'm happy to be with you right now, right here. i'm happy when i'm with you. seule vérité qu'il lui délivrera aujourd'hui, seul sentiment qu'il refusera de cacher et faire taire pour la première fois. surement parce qu'il se dit que hyunjae le mérite, de savoir, que lui aussi apprécie sa compagnie. et il ne peut s'empêcher de rire à sa timidité flagrante, à ses mains qui cachent ce si beau visage, tao qui pendant ce temps admire et apprend à calmer les battements de son coeur.

comme une valse,
d'un temps nouveau.

et il ne peut que continuer à sourire, à laisser éclore les cristallisations de sa voix quand hyunjae redevient celui qu'il est — timidité frappante qui revient le hanter. mais tao ne lui laisse pas de repos, car tao en veut plus, étrangement attiré par tous ces maux qui ne l'abritent plus, car il se sent apaisé, réconforté, comme pour la première fois ; enfin à sa place. don't be silent please, i like when you talk. et la taquinerie est presque niaise, bien trop surfaite, ô lui qui ne montre jamais rien, apprend-t-il enfin à ouvrir son coeur ? i like listening to your voice and all the things you say. and i- i guess i'm thankful for all the things you like about me. comme s'il lui fallait au moins ça, comme s'il possédait ne serais-ce que quelques qualités agréables à partager, quand il n'est pas le connard de service que tout le monde peut entrevoir, car il ne brise jamais sa carapace. hum, i don't know what time is it, but maybe we should start to get home ? i can take you home, if you want. pour ne pas le laisser s'en aller, pour toujours plus, profiter de lui. comme le coeur en émoi, qui ne veut plus le laisser s'échapper. oh by the way, you have something on your mouth. à le regarder faire, ne pas y arriver. et de ses phalanges qui viennent nettoyer la bordure de ses lèvres, le doigt mécaniquement qui vient se glisser sur sa langue à lui. et le regard qui dérive, les pensées qui chavirent, lui qui vient voler une énième fois un autre baiser. ah sorry, my bad, i should stop get used to it. à l'embrasser encore et encore, jusqu'à ce qu'à la fin, ne reste plus que les cendres d'un amour jamais né.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:37
Ahn Hyunjae
make it right

et les mots dessinent les sentiments battant dans la poitrine, ils esquissent les magies encore muettes et laissent deviner ce que l’esprit tout entier crie à l’âme-sœur sourde. est-ce qu’il avait vraiment besoin de le lui dire, hyunjae ? est-ce qu’il avait vraiment besoin d’expliquer à tao ce qu’il ressentait pour lui quand chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, chacun de ses regards,
signifiaient déjà tout ce qu’il y avait à dire.

il lui avait tout offert, et n’avait eu de yeux que pour le garçon depuis déjà des années. il avait pris sur lui, il avait encaissé. il avait tenté de cacher les battements de son cœur, à ses sœurs, à ses amis, au principal intéressé. hyunjae il avait tant souffert en réalité pour cet amour qu’il n’aurait jamais rêvé un jour partager.
et pourtant quand les lèvres se rencontrent, quand la collision délicieuse se fait, à chaque fois, il perçoit dans les orbes miroirs ce quelque chose particulier qu’il n’osait plus espérer. quand il se fait timide et se cache dans les bras du plus grand et qu’il sent l’étreinte se resserrer, il y a cet espoir qui naît.

et tu sais que tu ne devrais pas en demander trop, que c’était fragile, et tu ne voulais pas tout gâcher,
mais si seulement…
« but, hyung !! » tu réponds sans rien ajouter, t’enfonçant un peu plus dans le creux de son cou pour te cacher du regard des autres.  

et le garçon se confie des belles paroles, il voudrait que jamais l’aîné ne l’abandonne ni ne le laisse tomber. il ne voudrait plus jamais revivre le cauchemar des heures sinistres enfermé dans la machine d’où il avait cru un instant ne plus jamais pouvoir sortir.
et l’embarras le prend à la réalisation des déclarations ambitieuses. hyunjae il avait tout dit, il n’avait plus rien à cacher à tao, même si ce n’était pas les trois mots miracles qu’il lui avait avoué. mais l’enfant des cieux est timide et rien de ce que sa réputation fait croire n’est vrai devant la réalité des faits. le prince n’est pas des monarques hautains, ni froid, hyunjae n’est pas sûr de lui du haut de l’estrade sur lequel sa famille le fait couronner contre son gré. fragilité palpable entre les doigts de tao, quand le rouge monte aux joues et que les mots se confondent pour se taire finalement. et le sourire arc en ciel brille aux mots de l’aîné, parce qu’il a l’impression qu’il y a bien quelque chose que tao aime chez lui aussi. et les prunelles captives de leurs jumelles quand il se confit à son tour, comme hypnotisé par les mots qu’il pourrait lire aussi dans les iris.
le moment est presque solennel,
comme s’il sonnait la fin de quelque chose, le début d’une réalisation d’évidence que les âmes taisent depuis longtemps l’une à l’autre.

le temps n’existait plus depuis que tu étais resté l’éternité dans cet appareil, et il s’était suspendu une nouvelle fois quand tu avais retrouvé le garçon de ton cœur. tu ne savais pas quelle heure il était, et tu n’en avais pas grand-chose à faire, tu voudrais passer toutes les heures possibles à ses côtés. et toute la nuit si tu pouvais.
mais tu n’oserais jamais lui dire.
« yeah… » tu n’ajoutes rien, un peu hésitant. tu ne voulais pas le déranger et d’ordinaire tu aurais insisté pour qu’il le fasse seulement s’il avait du temps, qu’il pouvait rentrer, que tu te débrouillerais seul. mais aujourd’hui tu voulais être égoïste, tu voulais l’avoir encore quelques temps rien que pour toi. greedy boy. « please, i want to. » tu finis par trancher, jouant avec tes mains.

« oh ? what ? » soudainement embarrassé à nouveau, tu tentes à l’aveugle d’enlever ce qui tâchait ta bouche, en vain sans doute car tao s’y prend à ta place. et tu regardes chacun de ses gestes avec attention, l’organe battant dans la poitrine, lorsqu’il apporte son doigt contre sa langue et qu’il vient capturer tes lèvres ensuite. paupières closes instinctivement, avide de plus, accro aux pulpeuses. triste qu’il s’éloigne à nouveau. et quand il s’excuse, tu voudrais lui répondre que si,
you should. i want you to be as crazy for me as i am crazy for you.
i want you to think of me everytime, i want you to want to kiss me everytime,
i want you to love me hyung,
i want you so bad.

mais les mots gardent le silence dans lequel ils sont forcés. « i don’t mind if you are… » tu murmures en évitant son regard.


et sur le chemin du retour, tu refuses de lâcher sa main. sourire aux lèvres et comme le monde enchanté, tu voudrais vivre toute ta vie dans cet instant de bonheur presque chimérique. et tu ne penses plus aux cauchemars, à cet ascenseur, ni même à ce qu’il pouvait bien se passer dans la ville pour qu’elle soit plongée dans un noir total. rien n’a d’importance,
juste sa main dans la sienne,
vos doigts entrecroisés.
et les langues se délient pour parler de tout et de rien, tu lui racontes ce qu’il te passe par la tête, sans jamais penser qu’il te jugerait. c’était comme ça avec tao, ce n’était comme ça qu’avec lui. tu te sentais bien, en sécurité, tu te sentais comme tu ne te sentais avec personne d’autre. et c’était étrange, comme c’en était magique,
que tu puisses trouver un refuge en quelqu’un.

le destin se joue de vous, se joue de tout.
et jamais il ne t’épargne.

les minutes défilent,
dans votre bulle.


et comme les transports ne fonctionnent pas, vous faites l’ensemble du trajet à pied. dans votre monde que personne ne pouvait déranger. et peut-être qu’il n’y avait pas besoin de mettre un mot sur ça.
et quand vous arrivez presque chez toi, tu te tournes vers l’aîné, empourpré. « i don’t want you to leave…. » tu avoues, te rapprochant dans une étreinte particulière. tu recules ensuite, moue boudeuse sur le visage. « can we meet again tomorow ? » les prunelles implorent presque. « we couldn’t really do it today because of all that happened, but i can go out tomorrow again? i mean, if you have time of course… » tu plaides ta cause, tu voulais le revoir et dans de meilleures conditions cette fois. sans passer ton temps à pleurer dans ses bras comme tu avais l’impression de l’avoir fait aujourd’hui. « and if you want to see me… » tu ajoutes.  
because i want to see you.

les minutes défilent, défilent,
et la bulle éclate.
quand la ville s’éclaire à nouveau, que les réseaux fonctionnent d’un coup,
et quand les alarmes sonnent.

you rang a love alarm.
   


stellaris
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Jeu 5 Aoû - 23:37
Invité
make it right

et les pluies d'étoiles luiront sur le battant, cajoleront les hérésies toutes entières jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, jusqu'à ce que tout ne soit que tempête désordre qui grogne dans les fonds. de ces jeux qui se feront ignominie quand il faudra revenir à la réalité haletante ; vie capricieuse qui se veut injure sur l'organe détraqué — à en corrompre les cieux, à en exaucer les dieux. de cette chute qui sera des plus douloureuses, cicatrices profondes qui s'ouvriront d'un fil, à venir cisailler les entrailles de ce coeur putride. et tout se démantèlera, destruction retentissante dans la décadence de ces âmes choyées par les empyrées sauvages, cataclysme qui implosera dans les tympans pour n'y laisser que le bruit sourd des agonies d'antan. jusqu'à ce que tout redevienne poussière, comme avant, là où les silhouettes n'étaient qu'étrangères aux prémices de pulsants intouchables. dévastation chaos de ce monde qui ne fait que se jouer d'eux, de cet univers qui prétend tout connaitre, quand il n'y a que les louanges qui se font offenses.

et il s'en mordra les doigts l'effronté,
que d'avoir trop voulu chercher les incorrigibilités.

d'avoir oser croire pouvoir défier les dieux,
d'avoir voulu calomnier les cieux.

et il ne restera que du vide de ces présages insolents qui guettent le pulsant. louanges d'un autre temps qui finiront par s'estomper, par disparaitre les unes après les autres, calmement, doucement, mais surement. à faire imploser les battants, à faire dérailler les sentiments, à noyer les patiences car il ne restera plus que des débris malmenés. mais tao n'y pense pas, car il ne peut voir les augures divines qui arrivent sous le couvert d'une excursion audacieuse. alors que les onyx se perdent sur sa peau dorée, que les lippes cherchent les conjointes dans une danse endiablée, et il pourrait rester là pour toujours, à le voir se contempler contre son torse de cette timidité attendrissante. à l'écouter débiter tout un flot de paroles qui font chavirer d'autant plus l'organe, fatalité indéniable que pourtant il préfère nier pour ne pas s'effondrer ; car l'amour n'est que lucifer. et hyunjae, mérite bien mieux que tout ce qu'il serait incapable de lui offrir.

cependant,
jamais il ne le lâche.

toujours à le garder auprès de lui, à le tenir comme s'il pouvait s'échapper, disparaitre d'entre ses phalanges nécrosées. il ne veut pas, égoïsme perlant sur le creux de ses lippes, quand il ne lui donnera jamais ce coeur sur un plateau d'argent, parce qu'il est noirci de la gangrène enflammée. et il ne comprend même pas, pourquoi il cherche sa compagnie, pourquoi hyunjae aime ce temps passer à ses côtés quand tao n'est qu'un autre parmi tant d'autres, qu'une simple déchéance sur cette vague planète. busan regorge de personnes tellement mieux que lui, il le sait, l'a toujours su, parce qu'on n'a eu de cesse à le lui répéter — you're nothing more than a shit et il l'a cru, avidement, impassiblement, comme si ça ne l'atteignait pas, quand le myocarde saignait de vive voix. alors pourquoi hyunjae préfère être à ses côtés, quand les sentiments sont tournés vers minho, le meilleur ami, l'ombre de tao ( ou est-ce tao qui se tient dans l'ombre de minho ? )

mais qu'importe, il s'en moque bien si le gamin reste en sa compagnie, parce qu'il ne l'avouera jamais, que dans le coeur brûlant c'est son nom qui y sommeille, que depuis le premier jour où il a accepté de jouer son jeu, il est tombé dans son propre piège vénéneux. alors il ne peut laisser le temps les séparer, le voir filer à vive allure comme si de rien n'était, quand il n'a aucune envie de le quitter, pas tout suite, encore un peu de sa présence pour égayer le battant meurtri. ok, don't worry, i'll go with you. comme une promesse étreinte d'un amour proscrit, car pourquoi aurait-il le droit de l'aimer ? de laisser les sentiments s'imposaient quand tout n'est que fiction créée de toutes pièces par eux, de cette relation qui n'a aucun sens, que chaque moment passé ensemble qui n'aurait pas du être si intimes. pourtant, tout cela s'est produit et il n'en porte aucun regret, aucun remord. même quand de ses lèvres il en vole un énième baiser, telle une caresse pour venir s'ajouter aux précédentes, à toutes celles qu'il aurait souhaité faire durer, voir perdurer. en vain car il doit mettre fin à ce mensonge fatiguant ; parce que le coeur ne tient plus, ne supporte pas chaque nouveau écart. pourtant les mots font sourire, renforce le pulsant dans la cage thoracique comme s'il voudrait en imploser, s'en décrocher. haha, don't be too greedy baby boy. à venir décoiffer la chevelure, avant de capturer dans le creux de sa paume la main vacante, entrelaçant les phalanges comme si c'était presque trop naturel, à force de le vouloir rien que pour lui.

conversations éparpillées,
vie nocturne qui s'anime quand le noir domine encore.

de ces derniers pas qui les guident jusqu'à chez hyunjae, le moment de se dire au revoir qui approche bien trop rapidement, à ne pas vouloir laisser la place aux autres, à cette famille qu'il chérit tant ( étrangement ) quand bien même la haine domine aux côtés de la jumelle du gamin. et tao ne peut que retenir un sourire quand il se stoppe dans leur course, quand il s'interrompt pour lui parler ( une dernière fois ) alors que les iris se croisent. ah i don't want to neither, but we don't really have a choice. à soupirer faiblement avant de le serrer tout fort contre lui, laisser les lèvres déposer un baiser sur son front, laisser les doigts caresser la joue. sure, i don't have anything to do and i'll make sure that nobody needs me to be fully available for you. à faire une promesse tout bas que cette fois il ne s'évadera pas ( mais nouveau mensonge écorché ) de ce rendez-vous organisé. of course i wanna see you sourire charmeur plus i need to make amends for today. so let's go out, together. just the two of us. et peut-être qu'il prendre son courage à deux mains, peut-être qu'il laissera finalement le coeur parler.

alors il reste encore un peu,
à le tenir dans le creux de ses bras.

sans réaliser qu'autour d'eux, les lumières se rallument, la technologie revient à la vie. et dans l'indiscrétion des prouesses techniques, c'est la musique de leur téléphone qui se met à chanter, c'est tout qui explose quand les yeux s'écarquillent, que la question se pose sur le visage. de quoi cela vient-il ? avant qu'il capture entre ses doigts l'objet du délit, que l'application s'anime dans le fond de l'écran. et il comprend, tout s'éclaire, tout devient limpide dans les pensées calomniées.

tout fait enfin sens.

et il se sent trahit,
humilié, maudit.

car celle du gamin chante aussi,
de cette mélodie effroyable, de cet aveux inconcevable.
pas ici, pas comme ça.

alors c'est sans un regard pour lui,
qu'il se détourne finalement,
partant sans un mot, sans un bruit.

il ne fuit même pas dans une course effrénée,
il ne répond juste pas aux appels lancés dans le vide.

les onyx qui dévient à nouveau sur l'écran ;
you rang my love alarm.

et sous leurs pas calfeutrés,
ne ploient que les échines déchirées.
stellaris
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