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you made me feel again (+18)
Invité
Invité
Jeu 5 Aoû - 23:04
Invité
you made me feel again

temps qui
s'é
g
r
a
i
n
e
et tao qui ne sait plus quoi penser, quoi faire, que dire. message envoyé qui reste vain, réponse qui ne vient jamais et il attend, indéfiniment. parce qu'il ne l'a pas revu depuis ce fameux jour où il pensait trouver seulement hyunah, meilleure amie qui avait voulu qu'il vienne lui aussi supporter le groupe de l'ex la petite soeur ahn. et les regards échangés avaient été si brefs, les mots partagés n'avaient rien de l'ampleur habituelle. et qu'était-il advenu de leur plan pour rendre jaloux minho, peut-être la timidité avait flingué hyunjae parce que l'amoureux été lui aussi présent. et il ne savait plus, pensait que les oublis étaient mieux pour ne pas continuer à espérer.

car il n'a jamais annihilé,
ces baisers affrontements,
ces caresses charnières sur la peau veloutée.

mémoire qui n'a su effacer les traces de ces méfaits orchestrés, pensées qui n'ont su rester sages car il s'est imaginé l'effronté, plusieurs fois, le retrouver comme cette nuit-là. le surprendre de ses pulpeuses capturant les siennes, l'envoûter de sa voix rogue pour l'entendre murmurer les charnelles mélodies louanges des anges. et il veut encore voir les étoiles dans ses onyx, sentir la chaleur de son épiderme contre le sien, les bras le serrant dans les étreintes éternelles. et il ne sait pas pourquoi tao, le myocarde s'active quand la vibration du téléphone se fait sentir, quand son nom s'affiche et que la déception est profonde quand il l'empêche d'entrevoir son visage.

ô et le soleil s'est éteint.

tao qui n'a jamais ressenti ça auparavant, tao qui est perdu dans ses propres désirs calomnieux, car il le sait, que le gamin n'est que son obsession du moment, qu'il finira par s'en lasser, par ne plus rien éprouver à son égard dans les empyrées voilées des sauvageries imperceptibles. si seulement il savait peut-être que la donne changerait, peut-être qu'il ouvrirait finalement les yeux. tao bien trop aveugle aux sentiments alentours, gamin qui se voile la face pour ne pas offrir son coeur, parce que la peur de souffrir est engoncée dans le myocarde battant.

almost two months without you,
why are you doing this to me.


et il voudrait comprendre tao, pourquoi hyunjae le fuit, pourquoi n'est-il donc jamais venu quand il lui a proposé que ce soit juste eux deux lors de son anniversaire. tant de questions qui restent sans aucune réponse, lui qui veut tout savoir, tout connaitre ( lui qui ne sait rien ) alors il n'a pas attendu qu'il lui réponde à son dernier texto, il n'a pas osé se dire que peut-être il le laisserait infiniment en vue sans jamais daigner lui offrir ce qu'il espère lire sur ce maudit téléphone. alors il est parti, tao, telle une furie voguant au travers des galaxies stellaires, sur sa planche la liberté s'engouffrant dans les tissus fins qu'il porte, car il se moque bien du froid glacial de janvier, il se fiche bien de s'il tombera malade après cette sortie imprévue.

il veut juste le voir.

comme un besoin indécent qui est venu crever l'abcès à l'intérieur de l'âme, car il ne supporte plus que ça fasse aussi longtemps. et l'adresse est vite trouvée, la main est vive à venir cogner contre la porte, à l'appeler en hurlant de son prénom pour que ce soit lui et pas quelqu'un d'autre qui vienne lui ouvrir, car il refusera quelconque autre présence. quand bien même il ignore tout tao, est-il seul ? hyunah et hyunae sont-elles donc ici et verront-elles ce qu'il s'apprête à faire. car il n'a pas le temps de réfléchir, il n'a plus le cerveau qui fonctionne clairement, car les pensées vadrouillent et font pulser le palpitant. tao complètement fou, peut-être bien, mais a-t-il choisi de le devenir par sa faute.

temps qui s'arrête.
alors que la porte s'ouvre enfin.

chute fatale

quand c'est lui qui se trouve derrière.

et tao ne réfléchit plus, car les mains viennent encercler son visage, les pulpeuses qui viennent se crasher contre les jumelles du gamin, les yeux qui se closent dans un automatisme alors qu'il mordille les lèvres pour pouvoir avoir l'accès. et la langue qui vient valser avec sa partenaire, le corps qui se rapproche, l'étreinte qui se resserre sur l'emprise qu'il a sur lui. et tout semble éphémère, tout ressemble à un rêve. et peut-être que c'en ai un, peut-être qu'il est juste entrain d'imaginer tout cela quand la réalité finira par le rattraper. mais pour l'instant, il se meurt contre ses lèvres alors qu'il s'interrompt pour reprendre son souffle coupé par l'intensité du baiser. front qui se glisse contre le sien, respiration courte qui reprend peu à peu son rythme. et enfin il plonge son regard dans celui de hyunjae, enfin il l'admire pleinement alors que les phalanges caressent les joues porcelaines. i've missed you babyboy. simple murmure pour lui.

what i've done ?
what have you done to me ?


question en suspens dans les airs.
car à présent, il le sait tao, qu'il est foutu.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:15
Ahn Hyunjae
you made me feel again


you and i,
we're like fireworks and symphonies exploding in the sky

et il y pense hyunjae, encore et encore. il pense à la douceur de ses lèvres, la tendresse de ses bras, de ses mots. il repense aux prunelles intenses et au monde qui ne tournait plus tout autour. il repense aux sourires complices, aux regards uniques. il ressent encore les papillons qui dansent, les voix qui s’élèvent et qui enchantent la pièce.
il y repense chaque seconde, chaque minute.
il y repense la journée, la nuit.

with you, i'm alive
like all the missing pieces of my heart, they finally collide.

et tout son être est marqué du toucher du prince des songes interdits, de son souffle sur la peau nue et sa langue intime contre l’épiderme brûlant.

cette nuit-là tu lui avais tout offert, tout cédé. ton premier baiser, tes premiers rapports. et tu savais qu’il ne savait pas qu’elles étaient tes précieuses,
parce que tu lui mentais.
tout n’était qu’un mensonge dans lequel vous vous étiez enlisés,
dans lequel tu vous avais laissé vous enliser.

so stop time right here in the moonlight,
cause i don't ever wanna close my eyes.

et il y avait ce poids dans ta poitrine, qui pesait tous les vices du candide dont les fantaisies étaient allées bien trop loin. qu’est-ce que tu pourrais lui dire maintenant ? comment est-ce que tu étais censé faire comme si rien ne comptait, comme s’il n’était pas le garçon auquel tu pensais à chaque instant ? comment est-ce que tu étais censé continuer à mentir après être allé aussi loin ? l’alcool ? foutaises. tu revois les images dans tes chimères les plus intimes et rêves d’y goûter encore, aux pulpeuses, aux caresses.

et tu l’aimais tellement,
tellement que c’en était douloureux.


tu avais revu tao lors du concert des venom où avec ta grande-sœur vous étiez venu voir ta jumelle performer sur scène. tu avais tenté de l’éviter le plus possible, incapable de poser tes yeux dans les siens après t’être littéralement enfui le lendemain de ton anniversaire. minho aussi était là et tout ne faisait que t’enfoncer encore plus dans ces mascarades idiotes que tu regrettais maintenant.
alors tu l’avais évité. éviter, éviter. encore et encore, chaque jour un peu plus. hyunjae lâche et enfant gâté. la fuite, le mensonge, qu’est-ce que tu savais faire d’autre ? qu’est-ce que tu pouvais faire d’autre ?

effrayé.

par l’idée qu’il puisse en rire, l’idée que tout ça n’ait été qu’un jeu pour lui et que tu ne sois qu’un de ses jouets parmi tant d’autre. effrayé à l’idée d’entendre les mots chaos, effrayé à l’idée qu’il te dise d’oublier, de passer à autre chose.

effrayé à l’idée qu’il regrette,
parce que toi tu ne regrettais pas.

submergé par la peur d’affronter les onyx et les paroles que tu ne saurais pas dire, pas avouer. pris au piège d’un labyrinthe sans fin des sentiments qui rayonnent un peu plus chaque jour et qu’il devient trop dur de cacher dans les ombres timides. et plus le temps passe et plus toutes tes pensées s’emmêlent, se compliquent. et tu n’as personne à qui en parler, parce qu’il y a hyunah qui est parti, hyunae à qui tu n’oses pas avouer ton secret.
et hyunjae il sombre.
parce qu’il a l’impression d’être tout seul,
d’être sans tao.

la pression des examens, de papa et de l’entreprise. la compétition avec l’aînée, les classements, les projets. entouré et tellement seul. et pourtant tu ne te résous pas à répondre aux appels ou aux messages du hyung.
tu cherches à perdre ton esprit dans les révisions et n’importe quelle activité qui pourrait te faire arrêter de penser. en vain.

tao,
tao,
tao.


without you, i feel broke
like i'm half of a whole
without you, i've got no hand to hold
without you, i feel torn
like a sail in a storm
without you, i'm just a sad song

esprit de contradiction d’un supplice de tantale qu’on s’inflige à soi-même. tiens-moi la main, délivre-moi, viens me chercher. la porte sonne et tu coupes ta musique, ferme ton ordinateur. les coups, la voix, depuis combien de temps avais-tu arrêté de respirer ?

et il est là.
et comme à chaque fois, le temps n’est plus et les astres ne brillent que pour les âmes miroirs. les cieux bénissent les rencontres divines dont les desseins sont écrits quelque part dans les étoiles. hyunjae et tao, lettres d’or dans l’espace étincelant.
lorsque les pulpeuses se rencontrent à nouveau, elles relient les chemins célestes des égarés des dieux, et les âmes ne font qu’une.

tu t’accroches. a la réalité, au rêve, à l’idéal, aux songes. tu t’accroches à tao comme s’il pouvait s’évaporer d’une seconde à l’autre, et que tu l’accompagnerais même vers l’inconnu. tu fonds contre ses lèvres, lui en laisse l’accès lorsque les langues valsent ensemble. et lorsqu’il recule, tu sens tes joues s’échauffer tandis que ta respiration est difficile. « i… » tu tentes, timide, avant que tu ne viennes mordiller ta lèvre.

tu recules en tentant de reprendre tes esprits. tu n’oses pas regarder tao dans les yeux. « hyung… » i missed you too. i missed you so much. comme un souffle. d’espoir. « hyunah’s not home. » tu continues en le laissant entrer, jouant avec tes doigts, nerveux.

ses lèvres sur les tiennes.
ses lèvres sur les tiennes.


« hm… » tu hésites, tu ne sais pas ce que tu es censé faire ou dire. tu t’approches à nouveau une fois que vous êtes à l’intérieur. « nobody’s home right now… » sans oser lever les yeux, tu tiens pourtant sa manche. « why are you here ? » est-ce qu’il était là pour toi ? il était venu pour toi, pas vrai ? orbes qui se croisent enfin. « it’s just me today… »
stellaris
Invité
Invité
Jeu 5 Aoû - 23:19
Invité
you made me feel again

combien de jours se sont écoulés ?
depuis que le coeur a implosé,
cage thoracique défoncée.

combien de minutes ont vacillé ?
( des centaines, des milliers )

ô mais combien de fois y a-t-il pensé ?
( beaucoup trop )

combien de nuits,
il est venu dans ses rêves,
le hanter, le tourmenter.

son rire emplissant l'air, son sourire illuminant l'obscurité. tao se sentait complet avec lui à ses côtés. comme s'il avait trouvé sa moitié, une partie de lui qui avait disparu dans les bras d'une mère qui ne l'aime pas, qui ne pense qu'à son égoïsme pur et simple. mais maintenant, que faire alors qu'il n'est plus auprès de lui, he's lost. vilain petit canard qui a perdu son chemin, abandonné à son désarroi, propre sort auquel il doit répondre ( car peut-être le mérite t-il finalement ) d'être en solitaire.

et comment ne pas y penser,
sans cesse, jour et nuit.
il ne peut pas.

his lips on your lips.
your lips on his lips.

ça le dévore, le démange, il flirte avec le danger à vouloir le posséder une nouvelle fois. alors il se perd entre les draps de satins en espérant qu'il disparaitra de ses pensées traitres. il passe les nuits sauvages entre les âmes frivoles qui ne valent rien, car il ne s'imagine que lui faire l'amour à lui. et quand les murmures se glissent au creux des lippes, c'est sa voix qu'il entend susurrer son prénom d'une voix mielleuse et fluette. ton rogue qui flamboie sous les sommets alors qu'il voudrait à son tour souffler le sien, le laisser danser sur le creux des pulpeuses. mais il ne peut se le permettre, car le coeur ne lui appartient pas, scellé dans sa cage de verre, enfermé sous les barreaux dorés ( prisonnier de cette malédiction ) car il n'aimera jamais, n'est pas de ce genre là tao.

mais les souvenirs reviennent sans cesse. de cette nuit céleste où les empyrées ont été témoins de la plus belle des unions. douceur branlante sur un myocarde qui n'a jamais autant chaviré, qui n'a jamais connu tel battement affolant contre la poitrine. mais qu'est-ce que cela signifie ? car il n'a jamais compris, même en laissant le temps se défaire de cette obsession proscrite, il y reste attaché, comme ancré à même sa peau, il ne peut s'en défaire. et les tourmentes n'ont jamais quitté l'esprit, nécrosé sous les doses d'alcool, sous les soirées en continue et la poudre blanche transpirant au travers les narines. what happened to rhee tao ? tombeur de ces épidermes morcelés, le voilà qui s'écroule le coeur branlant, pour un qu'il n'a le droit d'atteindre.

but i don't love you,
i just want to possess you.


comme une ombre au tableau. comme un trophée que l'on rajoute sur l'étagère déjà bien trop petite pour tous les accueillir. car c'est ainsi qu'il est, rhee tao sourire narquois sur le creux des commissures, et d'un claquement de doigts, il obtient ce qu'il souhaite plus que tout. génie de la lampe, répond à se trois uniques voeux.

alors pourquoi est-il ici ?
devant sa maison, à toquer à la porte.

alors pourquoi y pense-t-il ?
à cette idée foireuse.

his lips on your lips.
your lips on his lips.


and the dream become a reality.

palpitant fusionnant sous la cage thoracique, éclairci d'un soleil mort sous les nuages sombres. parce qu'il se noie enfin sous les joutes de sa douceur, goût sucré qui vient s'étaler sur la langue alors que le baiser s'intensifie, qu'il ne veut le lâcher, il s'y refuse à le laisser partir, comme s'il pouvait à nouveau disparaitre, n'être qu'une simple illusion de son esprit massacré. et pourtant, cette fois, il n'a pas bu, tao, il ne peut prétendre à l'alcool pour sa défense, il ne peut recourir à quelconque excuse pour expliquer son geste.

et les palabres qui se fondent dans le décor, parce que tao n'écoute qu'à moitié, les onyx rivés sur lui, son visage qui illumine la pièce, ses pulpeuses qu'il voudrait encore capturer sans jamais s'interrompre. et peut-être bien qu'il réalise, les accélérations qui ne réussissent à se taire dans la poitrine tambourinante. ombre qui pénètre dans l'habitacle alors que les tympans se font à la voix si délicate du gamin. et tao ne peut s'empêcher de sourire, à trop vouloir jouer avec le feu, voilà qu'il fini par s'y brûler. et sa main qui attrape sa manche, et lui qui esquive toute tentative de rentrer en connexion jusqu'à ce que leurs regards se croisent. et il ne sait pas d'où vient cette soudaine banalité, alors que le corps le pousse contre le mur, les bras venant le prendre au piège de chaque côté de sa tête. tao qui se fait bancal, tao qui veut tout, maintenant mais qui se fait patient. great, i'm not here to see hyunah. because it's you i'm looking for actually i wanted to have a little talk with you. et il se rapproche toujours plus, au point où leurs souffles se bouffent, se percutent contre leurs lèvres.

pulsion qu'il retient.
pulsation qui explosent.

i'm here because it's been a while since we've seen each other. et il esquisse un sourire, mesquin, narquois, presque bien trop pervers pour dessiner ses intentions. ô et s'il pouvait, il le prendrait sur le champ. hyung is mad to you baby boy. lèvres qui viennent s'avancer, percutant les joues de sa respiration, effleurement pour faire naitre des frissons le long de l'échine. you've been ignoring me lately. i'm sad you know. et peut-être qu'il le tease bien trop, peut-être qu'il s'enflamme lui-même vers des envolées qui ne devraient pas avoir lieu. mais il est trop tard pour faire marche arrière. i thought you wanted to learn more after last time. et il se laisse aller aux sensations éphémères, pulpeuses chastes qui ne le restent pas longtemps quand elles se glissent dans le creux du cou pour venir y marquer leur territoire. i came here to clame what's supposed to be mine. et les yeux se closent, jumelle savourant la pulpe de sa peau.

oh hyunjae,
you'll be the end of me.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:20
Ahn Hyunjae
you made me feel again


it’s all about you.

tu voulais y croire. à ces songes, à ces chimères. tu voulais penser quelque part dans l’infini des galaxies qu’il y ait un espoir auquel s’accrocher. un ciel sous lequel tes sentiments seraient réciproques et où les pulpeuses âmes-sœurs pourraient se retrouver et ne faire qu’une à chaque fois que l’amour et les désirs s’enchantent. tu voulais de cet infini-là, tu voulais de ces croyances futiles ou naïves qui te rendait le sourire lorsque tu n’allais pas bien.
une illusion, une tragédie.
des liens qui ne veulent pas se délier.

et lorsqu’il t’embrasse le temps est suspendu aux fils des destins miroirs. comme une évidence. une sensation que lui seul pouvait t’offrir, tes premiers baisers, et les seuls que tu voulais avoir. il recule et tu ne sais plus quoi faire ou quoi dire.
tu veux qu’il recommence.
tu veux qu’il s’arrête.
 

tu balbuties des mots qui t’échappent. qu’est-ce qu’il faisait ici ? déni, tu ne veux pas y croire. tu ne peux pas y croire. tu ne veux pas espérer encore plus pour devoir tomber à nouveau. contradictions amoureuses. pourtant tu oses demander. tu lui dis que hyunah n’est pas là, que personne n’est là, qu’il n’y a que toi. que vous n’êtes que tous les deux. « really… ? » tes yeux s’écarquillent un peu lorsque vos corps se rapprochent à nouveau. son souffle est tentant, tellement tentant,
et il te fait tourner la tête.

« i… » tu tentes en vain, « i’m sorry… » tu regrettes déjà tes mots.

babyboy

et les surnoms qu’il te choisis te plaise, te font perdre tes moyens. et tu frisonnes lorsqu’il te frôle, lorsque tu sens les centimètres fondre sensuellement. tu ne t’étais jamais senti comme ça et tu ne savais toujours pas comment réagir.
depuis combien de temps tu avais arrêté de respirer ?
l’organe qui bat si fort dans la poitrine, si fort qu’il pourrait l’entendre.

last time.

les joues qui s’enflamment et le corps entier en feu. lorsque les images reviennent dans l’esprit tourmenté tu as comme cette impression de perdre pied et de revivre ses sensations. de sa peau contre la tienne, de vos lèvres qui dansent et ton cœur qui chavire. tu repenses à ce que l’alcool t’avait fait dire, ce qu’il t’avait fait faire. de tes plaintes, tes supplications. et si le lendemain tu pouvais feindre l’ignorance et la soirée d’après feindre l’oubli,
la réalité c’était que tu te souvenais de chaque seconde.
de chaque sensation, de chaque baiser.
de chacun de ses soupirs qui se sont échoués contre tes lèvres ou dans le creux de ton cou.
tu te souviens de ses pulpeuses autour de ton intimité et du paradis dans lequel il t’avait emmené ces quelques minutes.
tu te souviens t’être endormi dans son lit, t’être réveillé dans ses bras.  

tao s’approche encore et l’impact est inévitable. il dévore la peau sensible de ton cou tandis que tes mains viennent se perdre dans sa chevelure un instant seulement.
avant que la réalité ne te rattrape. la réalité idiote et peureuse.  

« we can’t… no, wait. » tu tentes dans un murmure, et recommence en repoussant le garçon.
« tao hyung, wait. » les orbes qui se croisent, et le monde qui s’arrête de tourner. encore, comme à chaque fois.

à quoi tu jouais ? qu’est-ce que vous faisiez ?
tu en avais envie. tu en avais tellement envie. tu y pensais tous les jours. mais tu ne pouvais pas.
pas comme ça.
pas quand il pensait que tu aimais quelqu’un d’autre que qu’il t’embrassait quand même. pas quand tu n’étais qu’un garçon parmi tous les autres avec qui il s’amusait.
pas comme ça.

« what’s supposed to be yours ? me ? » tu répètes. pourquoi est-ce que ça ne sonnait pas comme tu le voulais ? oui, tu voulais être à lui, comme tu voulais qu’il soit à toi.
mais pas comme ça.
tu ne voulais pas que ce soit un jeu, tu ne voulais pas lui appartenir comme sans doute les nombreuses conquêtes qu’il avait déjà.

alors il était là pour ça, pas vrai ? pour aller plus loin, parce que tu ne lui avais pas répondu depuis. il ne te voulait pas toi, mais ce que tu étais prêt à lui offrir physiquement.
à quoi tu t’attendais ? pourquoi tu étais surpris ? pourquoi tu étais déçu ?

it was the game you wanted to play, the game you started. you got into all of this on your own, how could you blame him?
you lied to him, you asked him to do all that. he couldn't read your mind.


« is all this all a game for you… ? » 

un jeu.

« i mean, all you are doing is teaching me…? »
les prunelles qui implorent presque.

tu lui devais des explications, parce que comme toujours tu avais pris la fuite. tu t’étais défilé ce matin-là sans rien lui dire et tu n’avais répondu à aucun de ses messages. le méchant dans l’histoire c’était toi. « i had my exams… » tu expliques un peu incertain. ce n’était pas totalement vrai, mais ce n’était pas totalement faux non plus. « i couldn’t contact you… i’m sorry… » excuses sur excuses. c’était mieux que de lui dire la vérité pas vrai ?


tell me that it matters to you. tell me it's not just a game, that i'm not just a boy on your list. please. give me hope.
even if i don’t deserve it.

stellaris
Invité
Invité
Jeu 5 Aoû - 23:22
Invité
you made me feel again

et faut-il encore que les questions traversent l'esprit quand les lippes s'entremêlent, s'effondrent l'une contre l'autre. quand les âmes-soeurs dansent dans une valse décharnée, s'arrachant aux songes d'été, se délectant de cette sensation de satiété sans fin. let me in qui voudrait se murmurer de la pulpe des lèvres, comme l'espoir de ne plus se laisser perdre dans les fines entrailles d'une passion qui le consume, qui le noie dans une amertume qu'il n'a jamais connu. il veut tout de lui, il veut le posséder jusqu'à ce que l'épiderme se retrouve couvert de galaxies, jusqu'à ce que l'être soit enfin serein d'avoir tout eu, tout découvert. symphonie qu'il veut jouer sur sa peau céleste, mélodie qu'il veut créer en harmonie avec son souffle chaud. mais pour combien de temps encore avant qu'il ne s'en lasse ? qu'il disparaisse sans laisser de trace et trouve une nouvelle proie capable de répondre aux moindres de ses caprices désirs.

ô hyunjae n'est que victime,
tao prédateur roi.

parce qu'il le déstabilise ( sans le savoir ) et que le palpitant sous la cage thoracique est sur le point d'imploser, mais tao ne voit rien, tao n'entend rien, tao n'est là que pour ses propres envies déraisonnables. perfidie imbus et il sourit tendrement, l'arrogant, audacieux dans chaque geste qu'il entreprend, tentant de se montrer correct alors que tout est calculé, manipulateur qui veut le faire plier sous le poids de sa propre folie. of course, why would i lie to you ? alors que tu mens constamment tao. honnêteté qui suinte de ses pores alors qu'il bascule vers des regards bien trop appuyés, lèvres qui démangent, corps captif de son emprise et tout pourrait devenir vite illusion dérisoire. parce que hyunjae est désolé, hyunjae semble navré ( l'est-il ? ) d'avoir disparu, pris la fuite, pendant tout ce temps. shhh it's ok. comme pour rassurer, pour prétendre que l'égo n'a pas été blessé par cette soudaine ignorance. et peut-être que tao avait imaginé tout ça, qu'il comptait aux yeux du gamin, qu'il avait son importance dans sa vie. ô mais que crois-tu, tu n'es pas minho.

tao le moins que rien,
tao avide d'être l'étoile qui luit.

look me into the eyes
and tell me there's nothing between us.

parce qu'il a envie d'y croire ( étrangement ) à cette alchimie qui est née entre eux, à cette flamme folle qui valse depuis cette nuit, quand bien même l'alcool était au milieu de leur envie éphémère, quand bien même hyunjae s'est rendu faible par pure curiosité. alors pourquoi tao voulait plus ? à continuer ce jeu dangereux, à aller au-delà des frontières et des limites qu'il s'était imposé en acceptant d'être celui qui rendrait jaloux son meilleur ami, de prétendre à être un petit ami parfait quand il ne veut que sa propre liberté chétive.

et sa main dans ses cheveux.
il devient fou l'effronté.

and stop me if you can
because i will devour you.

pourtant tout bascule quand les pulpeuses se mettent à mouvoir, quand les mots transcendent l'air et qu'il le repousse. onyx luisants qui plongent dans les siens alors qu'il ne comprend pas ( frustration perlante ) why can't we ? we're alone after all qu'il voudrait rajouter mais qu'il tait sur le bout des lèvres, car tout se meurt quand les paroles percent à travers les jumelles, quand les orbes se détachent et que le sourire se transforme en rictus mauvais. of course, you. what could be mine if it's not about you ? et il voudrait croire que la question est sérieuse, qu'il n'y a pas les intentions tourmentées qui s'y cache derrière. mais tao ment, tao espère que hyunjae ne le verra pas, ne le décèlera pas dans son regard fuyant. alors il fini par laisser tomber ses bras et s'éloigner du gamin, le visage qui dévie de sa trajectoire, le soupir qui s'essouffle à travers les lippes. et il le laisse parler finalement, écoute chaque syllabe qui se prononce, chaque palabre qui transperce le coeur.

et le rire est narquois,
le croisant de lune transformé.

et enfin il l'affronte de nouveau, main se plaquant contre le mur, le laissant reculer encore une fois, le laissant rencontrer la surface plane dans son dos. a game huh ? et il voudrait se moquer tao, il voudrait revenir en arrière et refuser tout ce que le gamin lui avait alors demandé. are you fucking serious ? et la colère bouillonne dans les veines, la folie pure scintille dans les iris, et la tête se perd dans les méandres des ténèbres. do you remember that you were the first to ask me to play your boyfriend, to kiss you, to do things with you. et le timbre de la voix résonne comme un reproche, comme si c'était lui qui avait été pris au piège, à trop vouloir jouer avec le feu, à le désirer comme il n'avait jamais eu envie de personne. you're the one that tricks me on your birthday, being all nice and innocent. you made me go insane for you. and now, now you're asking me if all of this is a game to me ? et il fini par se reculer à nouveau, laissant le poing se serrer dans le vide, laissant le cruor frémir sous la chair. you ask me to teach you because you wanted to be prepared for minho. et tout tremble quand il parle, tout fait mal dans le myocarde. if all this is a game, it's mostly for you, right ? parce que c'était drôle de prétendre ne rien savoir pour le faire tomber dans ses filets.

tao victime de hyunjae.

i don't need your excuses, i had my exams too. but i still try to contact you, i still send tones of messages, i even left vocals on your phone. but you never answered. et les larmes de rage sont au bord du précipice. lui qui pensait retrouver le même hyunjae qui l'avait délaissé au petit matin, ô combien fut-il en tort sur cette décision que de venir le chercher jusqu'à chez lui. i shouldn't have come to see you. i don't know why i'm here. i don't know anymore hyunjae, i'm lost. because of you. because of what you makes me feel inside. et la main sur la poignée de la porte, ouverture qui coulisse et le corps prêt à s'en aller, prêt à disparaitre.

but don't let me go.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:22
Ahn Hyunjae
you made me feel again


ses pulpeuses t’ont manqué et même si tu n’avais rien connu d’autre, elles avaient le goût d’éternité et d’évidence qui faisaient d’elles les uniques que tu désirais. pourtant ton esprit s’emmêle comme à chaque fois,
and everything seems wrong.

tu voulais tout ça avec tao, cette complicité qu’il semblait y avoir entre vous, tu rêvais de tout ça. mais pas de cette façon. pas quand tout était basé sur un mensonge et que tu n’étais pour lui qu’une conquête parmi les autres.

et tu lui demandes, un brin hésitant. est-ce que tout ça n’était qu’un jeu pour lui ? est-ce qu’il te voulait comme il en voulait tant d’autres ? est-ce qu’il ne faisait que t’apprendre à être celui que tu prétendais vouloir être pour un autre ?
et tu aurais aimé qu’il te contredise, qu’il réponde que ce n’était pas le cas. qu’il te dise qu’il y a bien longtemps qu’il avait arrêté de jouer. qu’il te rassure, qu’il te prenne dans ses bras. romantisme idiot du gamin naïf. qu’il te dise qu’il voulait que ce soit sérieux, comme dans tes fictions, dans tes rêves, dans tous les univers parallèles dans lesquels tu aurais aimé vivre.

l’espoir qui naît, et qui s’envole.
are you fucking serious?

hyunjae espère,
et hyunjae déchante.
les rôles qui s’inversent.
et les mots sont cruels, chacune des syllabes blessent si fort et profondément.

et ça fait mal, tellement mal.
les mots assassins qui parviennent difficilement aux oreilles. les chants s’estompent, les chants disparaissent. lèvres entrouvertes, mais les mots qui manquent.
la douleur. la gorge qui brûle, les yeux qui piquent. tao bourreau des cœurs, bourreau du tien. et la souffrance anesthésie tout le reste. le temps, l’espace, les autres sens.

il a ce regard. celui que tu n’avais jamais vu sur lui.
colère, déception, amertume.
et tu restes cloué

tu n’étais pas quelqu’un de bien, ni quelqu’un d’honnête. tu n’étais qu’un lâche et tu avais fini par décevoir l’une des seules personnes que tu n’aurais jamais voulues blessé,
comme tu le faisais toujours.
il a ce regard, ce même regard que ton père pose sur toi souvent.

tout était de ta faute. si vous en étiez là aujourd’hui c’était de ta faute, tu ne pouvais rien lui reprocher, tu ne devais rien lui reprocher. et sans doute que tu blesserais aussi hyunae lorsqu’elle l’apprendrait. pourquoi est-ce que ce serait différent ? c’était toujours pareil.
peut-être que tu n’étais pas assez bien ?
sinon pourquoi avoir besoin de tous ces artifices pour te confesser à la personne que tu aimes. parce que sinon il ne te choisirait pas. si tu refusais ses baisers ou ses caresses, alors qu’est-ce qu’il resterait ?
rien.
rien du tout.
tu redeviendrais le petit-frère d’une amie, le jumeau d’une ex.

you're the one that tricks me on your birthday, being all nice and innocent.

et tu ne parviens pas à quitter ses yeux pourtant, peut-être que tu devrais. immobile, muet. il avait raison. tu ne l’avais repoussé, tu lui avais dit que tu en avais envie. tu l’avais embrassé, tu l’avais serré dans tes bras. tu avais passé la nuit dans son lit et tu étais simplement reparti le lendemain sans même lui laisser un message. tu l’avais ignoré ensuite. tu n’avais pas répondu à ses appels, pas répondu à ses textos.  
tu te jouais de lui depuis longtemps maintenant. lui mentir, l’ignorer, l’éviter.
tu lui faisais croire que tu étais quelqu’un d’autre, que tu aimais quelqu’un d’autre.

pourquoi tu ne lui disais tout simplement pas la vérité ?
est-ce que ça servait à quelque chose maintenant…

qu’il est la seule personne que tu aimes, que tu penses à lui constamment, que ton cœur bat si vite lorsqu’il est proche de toi, que tu rêves de nuit dans ses bras. que tu voudrais que vous fassiez toutes ces choses niaises que tu envies chez les autres. qu’il n’y a qu’à ses côtés que tu te sens bien, que ce n’est arrivé avec personne d’autre.
qu’il est ton premier baiser, tes premières caresses.


tao va partir. tao va s’en aller,
t’abandonner.
et tout était de ta faute.

« i’m sorry… » tu tentes, les mots qui sortent difficilement après ton long silence. la main sur la porte, tu parviens à avancer jusqu’à lui, tirant timidement sur son t-shirt pour ne pas qu’il s’en aille. « i- i know, you don’t care, i- i’m sorry, i- » les mains qui tremblent, les yeux rivés vers le sol et la voix faible. tu mords ta lèvre et ne ressent rien si ce n’est l’impact dans ta poitrine,
et elle serre, elle serre si fort.

et les perles finissent par rouler d’abord silencieusement.
pathétique. bon à rien.

« i don’t want you to leave, » tu te rapproches encore un peu, pose ton front sur son dos. « please stay with me… » tu l’implores presque.

et les larmes sont plus nombreuses, elles coulent douloureusement sur les joues porcelaines. tu l’avais blessé, et tu ne l'avais jamais vu comme ça.

tu bégayes presque, paniqué à l’idée qu’il s’en aille. et les pleures reprennent « i would never play with you i’m sorry… » tu resserres ta poigne sur son t-shirt, et ton poing tremble. « please don’t leave, please don’t leave me… » tu respires difficilement, mais tu reprends toujours dans son dos. « it w-was my first time… k-kissing and stuff. » tu avoues comme un enfant en faute. « i should have answered your texts. it’s all my fault… i’m sorry for lying to you, i thought that if i told you i didn’t have any experience you wouldn’t notice me… i thought if i lied it would be for the best… » et tu regrettes tellement maintenant,

d’avoir pu lui faire du mal en l’ignorant,
alors qu’il était tout ce à quoi tu pensais.
et pourtant il y avait un premier mensonge que tu oubliais presque. un mensonge plus gros encore qui planait sur toi et que tu regrettais d’avoir dit maintenant.

« and th-then, when i woke up that morning… i just freaked out. i didn’t know what to do or what i should told you… i drank and even if i wanted what happened, i was so shy… i panicked. » tu voudrais lui expliquer, lui dire à quel point tu regrettais. c’était idiot, tellement stupide maintenant que tu y pensais. et tu pleures encore, et tu te détestais pour ça,

tu étais si faible,
« please don’t hate me… »


stellaris
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Jeu 5 Aoû - 23:26
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you made me feel again

et les portes du paradis se referment.
l'enfer qui s'ouvre sous les pieds, immensité.

vice de la colère qui scintille sur l'épiderme alors que les minutes d'avant la passion déchirait le myocarde battant. et il ne reste plus que des cendres de cette folie passagère, éphémère, car elle s'était envolée aussi vite qu'elle avait frôlé la peau porcelaine. haine à la rage menaçante qui butte contre les mots, car elle ressort à chaque palabre qui s'évacue des pulpeuses de l'effronté, diable dansant qui retrouve son vrai visage, et le masque est levé, l'égo est blessé ( atteint ) sauvagement.

but why are you so mad, tao ?
why loosing control over some boy that doesn't love you,
that you doesn't even love yourself.

et tout devient flou.

parce qu'il le sait parfaitement le rhee, qu'il n'a aucune raison à vider son mépris sur hyunjae, pauvre âme sereine qui n'a rien demandé, et qui ne répond pas aux accusations du plus âgé, qui baisse la tête quand les onyx tentent d'affronter le regard. car tout ce qui reste dans les iris, ce n'est que la fusion d'un volcan en irruption. tao violent dans chaque phrase qui se forme sur le bout des lippes, tao agressif parce qu'il a essuyé une ignorance qu'il ne connait guère. c'est lui qui se fait courir après, pas l'inverse. alors pourquoi, pour la première fois, il est atteint bien plus loin que sa simple fierté, car c'est le pulsant qui s'est fait shooté en plein dans le mille. amertume qu'il dégaine pour ne pas se l'avouer, que hyunjae est entré dans sa vie telle une tornade, qu'il a possédé une partie de lui qu'il n'offre à personne ( bien trop peureux ) par pur égoïsme.

and he's
f
a
l
l
i
n
g

et ça fait mal,
coeur chambardant, myocarde usé.

tao qui ne sait quoi faire, que dire, peut-être que partir ( disparaitre ) est la meilleure des solutions, lui qui n'a rien à lui offrir, lui qui ne lui apportera que misère et tristesse. ô tao, tu n'es personne. et peut-être qu'il le savait déjà, peut-être qu'il l'avait compris quand le gamin ne répondait pas, quand il laissait les messages en vue, peut-être avait-il trouvé un moyen plus radical de se rapprocher de minho, nom qui fracasse l'échine. car c'est lui le seul et unique, celui que le gamin aime, celui à qui il pense ( nuit et jour ) constamment. ô tao, toi tu n'es rien. qu'un blizzard, un grain de poussière que l'on balaye sur son passage. un néant que l'on oublie aisément, et surement que hyunjae avait tout oublié de son anniversaire, de leurs baisers, de ses caresses sur la peau tendre, de cette galaxie visitée ensemble.

se souvenait-il seulement ?
maintenant que l'alcool ne coulait plus dans les veines.

peut-être qu'il n'avait jamais voulu tout ça,
peut-être qu'il avait juste cédé à contre coeur.

ô et les questions s'enchainent mais les réponses restent vaines. alors il est prêt à s'en aller, à ne plus oser remettre les pieds ici pour le revoir, il est prêt à sortir de sa vie si c'est ce que le gamin réclame. jusqu'à ce que les lèvres timides se mettent à se mouvoir, et qu'au creux des tympans vacillent la fragilité qu'il porte en lui. tao qui se stoppe dans son élan, le corps qui frisonne quand il sent sa main s'agripper à son t-shirt. et le sourire perle sur les pulpeuses alors que l'amertume se dissipe, mais il disparait bien vite quand il comprend que le gamin pleure, quand il est responsable de ces larmes qui roulent le long des joues enfantines. et il ne bouge plus tao, le souffle court qui se coupe, myocarde violenté qui manque plusieurs battements. pourquoi ? pourquoi ressent-il tout ça aussi fortement dans la cage thoracique sur le point d'imploser. oh hyunjae, what are you doing to me ? il ne se reconnait plus, le laissant parler, l'écoutant avec cette respiration qui lutte pour ne pas craquer, qui se fait violence pour ne pas s'évanouir dans les airs ( car il la retient ) vers des lointains horizons.

et il le sent qui tremble tout en resserrant sa poigne, il le sait vulnérable et en proie à des peines bien trop immenses. et il voudrait se retourner, le serrer dans ses bras, s'excuser et lui dire que tout ira bien. mais tao ne réagit plus quand les aveux se glisse à l'ouïe alors que le souffle se coupe, et il ne sait pas combien de temps il retient sa respiration, il ne sait pas comment il fait pour ne pas se retourner et sortir de ses gonds, se mettre à lui crier dessus pour avoir osé lui mentir, pour avoir pris tant de risques alors qu'il était encore pur. car c'est qu'il ne réalise même pas tao, qu'il fut son premier baiser et qu'il a volé cela à celui que hyunjae aime.

et tout se mélange.
tout se bouscule dans les pensées proscrites.

mais enfin il lui fait face, le regard qui se pose sur sa tête baissée et les phalanges qui viennent en saisir le menton, pouces qui effacent les traces laissées par les bombes cristallines. shhh, hey please don't cry baby boy. et les lèvres viennent déposer un baiser sur le front alors que les bras s'empressent de l'étreindre au plus près de son torse, là où bat juste en dessous, le palpitant effronté.

oh tell me hyunjae,
was all this just a game ?

et il le garde près de lui plusieurs secondes, peut-être même que ce sont des minutes qui s'égrainent dans le fil du temps, mais qu'importe. il attend que les spasmes se calment, que les larmes soient entièrement séchées sur son visage tendre. et le souffle se dépose dans sa chevelure alors que tao l'embrasse à plusieurs reprises, laissant les mains s'y balader, traçant des dessins au grès de ses envies. why didn't you tell me i was your first kiss ? ton qui est redescendu et la voix se fait doucereuse alors qu'il s'éloigne légèrement pour entrevoir son regard rougi par les pleures. i wouldn't have judged you for still being a virgin you know. because we all started like this. et il s'en veut tao, d'avoir été aussi agressif dans ses paroles envers le gamin, d'avoir pu croire qu'il se jouait de lui, mais pourtant il y a toujours une question qui demeure dans la tête du rhee. why me ? mais il ne lui demanderait pas. par peur, de voir ses songes brisés. i won't leave if you want me to stay. qu'il fini par souffler en le relâchant et laissant le corps s'éloigner, la main refermant la porte avant de saisir celle de hyunjae pour le conduire jusqu'au salon. come here. alors que les corps s'installent dans le canapé et que les doigts s'entremêlent à ceux du plus jeune, regard rivé dans ses orbes assombries. why you were so scared i won't notice you if you have told me you had zero experience.

et tout redevient flou.

also why wanted something like that with me instead of minho ? i mean he's the one you love. et la voix se teinte d'une pointe de jalousie quand il se sait avoir été son premier baiser, quand il s'imagine l'avoir possédé bien plus que quiconque jusqu'à maintenant. mais la question rode et les interrogations continuent à tourmenter l'esprit fracassé. i mean, why choosing me instead of him ? quand bien même ils prétendaient être ensemble, malgré que tao avait tout accepté, s'était résilié à faire passer les envies du gamin avant les siennes. ô pourquoi tout semblait si faux aujourd'hui. i don't hate you hyunjae, there's just things i don't really understand.

but do i really wanna know the whole truth.

et les anges tomberont,
quand les mensonges se dissiperont.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:26
Ahn Hyunjae
you made me feel again


don’t leave me.

i'm sorry to make us go through all of this, sorry for hurting you and doing it again. sorry i didn't answer your messages, your calls, sorry i fled away when you were trying to catch me. sorry for being an idiot and a coward. sorry for not telling you that i loved you, i love you, when i know very well that i do.

les pièces tombent une à une,
tout s’écroule lentement et douloureusement.

vérités cruelles des astres moqueurs. paradis perdu derrière les nuages sombres, les portes s’entrouvrent pour se fermer inévitablement. celles qui te font espérer les desseins impossibles, les desseins interdits. naïveté angélique des bords de l’enfer qui t’emportent avec eux dans les fonds des abîmes. tu t’excuses et t’effondres devant les prunelles haineuses et froides.
et ton cœur s’éclipse.    

les perles océans qui dévalent les joues meurtries. tristesse infinie de n’être capable de rien si ce n’était de ça, pathétique. et hyunjae il suffoque dans cet univers où il ne trouve jamais sa place et cette impression qu’il ne la trouvera jamais. parce que rien de ce qu'il fait n’est assez bien, rien n’est à la hauteur des espérances.
ils finissent tous par partir, ils finissent tous par te laisser tomber.
pensées stupides et envoutantes, séduisantes pourtant pour l’esprit épris – torturé.

i  a m  s o  f u c k e d   u p
il pense si fort,
peut-être qu’il ne méritait pas d’être heureux.

et pourtant pour certains tout paraissait si simple, si naturelle. et il les enviait souvent. ces gens dont les sourires ne laissaient jamais trahir les inquiétudes profondes, ceux qui trouvaient leur place quelque part ou étaient assez forts pour se la faire seul. tu étais si faible.

alors il pleure, encore et encore. qu’est-ce qu’il pouvait bien faire d’autre ? pourquoi n’arrivait-il pas à lui dire tout simplement ce qu’il ressentait ? pourquoi est-ce que tout était si compliqué alors que les mots pouvaient être si faciles à prononcer. la peur qui tyrannise, la peur qui tétanise.

c’était plus fort que toi,
malgré toutes tes bonnes intentions,
tu restais bloqué, incapable, muet.

et dans son étreinte seulement le ciel brille un peu et les ombres s’estompent. dans son étreinte seulement ton cœur s’apaise et ta respiration reprend tandis que les larmes sèchent. une chaleur particulière et douce qui t’embrasse et fait s’envoler les inquiétudes et les angoisses.

don’t cry babyboy.

convaincu de ne pas le mériter.
et sans doute que l’on provoque seul ce qui nous arrive, qu’on l’appelle destin. quoi de plus simple quand on choisit un chemin tortueux que de prétendre y avoir été destiné ; fool.
convaincu que tout est de ta faute.  

l’instant de folie paradis céleste lorsque les paupières closes t’emmènent dans un univers paisible contre l’amour. et tu ne veux pas le lâcher, tu ne veux pas t’écarter. tu étais si bien comme ça. et tu sombrais un peu plus à chaque fois,
abysse ténèbres des sentiments amoureux,
en aimant trop on se fait du mal.

mais peut-être que pour un garçon comme lui tu pouvais tout donner, tout abandonner, tout sacrifier. il te donnait ces impressions parfois tao, cette impression d’être spécial, d’avoir une place quelque part dans ce monde,

à ses côtés.

l’impression de valoir quelque chose. dans ses iris tu voyais les lumières du monde, les galaxies des univers qui scintillent et qui éclatent par milliers, le plus beau des spectacles, la plus belle des fatalités. comme s’il avait inventé tout ça, inventé l’amour, les papillons qui dansent, les cœurs qui battent la chamade, les oiseaux qui chantent.
inventer le bonheur, inventer le paradis, inventer la passion, le rêve, le désir, le plaisir.
tu étais fou de lui. et c’était tellement fort, tellement grand.

et ma vie pour tes yeux lentement,
s’empoisonne.  
 
les secondes défilent, les minutes s’enlisent, l’horloge suspendu dans l’infini. il pleut les baisers tendres. addicted to you. et sa voix est plus douce, ses mots bienveillants. « i thought that if you knew, you wouldn’t do anything with me… » tu dis sincèrement, les dernières larmes dévalant la porcelaine. tu ne devais ressembler à rien comme ça. tu avais honte et ne cessais de te comparer aux bras dans lesquels l’aîné avait dû se perdre tant de fois alors que toi tu ne pensais qu’aux siens. tu avais pensé que s’il avait su que tu étais vierge, il perdrait son intérêt merveilleux pour toi. que la magie disparaîtrait. qu’il n’aurait pas voulu être ton premier, qu’il aurait préféré voir d’autres plus expérimentés et avec qui il prendrait davantage de plaisir. tu avais pensé que tu ne valais pas son temps parce que tu ne savais rien faire, tu n’avais jamais rien fait.

tu avais pensé qu’il partirait lui aussi.

lorsqu’il prend ta main, tu le suis sans opposer de résistance. tu t’installes à ses côtés dans ton salon, bien heureux que personne ne soit là aujourd’hui. et les questions sont nombreuses pour celui qui s’est fait avoir, et tu sais qu’il mérité des réponses. orbes jumelles qui osent enfin le regarder dans les yeux tandis que tu mords nerveusement ta lèvre, ta poitrine lourde. « i-i… because you… you could have everyone else, anybody with more experience is better than me. » tu tentes de t’expliquer sans vraiment savoir comment lui faire comprendre tes angoisses. tu t’approches un peu plus de lui, comme si tu avais besoin de sa proximité pour retrouver ton calme.

ses interrogations te font paniquer mais tu enfouies ton visage contre son épaule cherchant tes mots. tu passes timidement tes bras autour de son cou sans oser t’asseoir sur lui. « i don’t know. » parce que tu ne voulais plus parler de ça, tu ne voulais rien d’autre que le sentir proche de toi. « i don’t know anything anymore. » comme dans un état second dans lequel seul son contact comptait. « i don’t want to think about minho right now, or anything else, please… » tu resserres ton étreinte.

you need tao.
you need tao so bad.


et savoir qu’il ne te déteste pas te réconforte. tu sais qu’il a raison, tu sais que tu es incompréhensible et qu’il y a tellement de choses que tu devrais lui dire. mais pas maintenant. « i’m sorry… » tu lui souffles encore. « i missed you too ! » tu dis d’un coup en repensant aux premiers mots qu’il t’avait dits en arrivant et auxquels tu n’avais pas répondu. « i missed you so much hyung ! » tu répètes en le regardant cette fois avant de t’enfouir dans son cou.

et tu hésites un instant,
à prendre ses lèvres.
et te ravises, idiot.

« hm, you wanna come to my room ? » tu proposes doucement en reprenant rapidement ensuite, embarrassé à l’idée de comment est-ce qu’il pourrait l’interpréter. « i mean, not like… hm, just… » tu commences, avant de prendre ton courage à deux mains « in case someone come in. and i think it would be more confortable? and you never really come in my room i think? » tu expliques comme pour te justifier en évitant son regard. « or we can stay here. it’s okay. » tu te frappais mentalement pour être à ce point irrécupérable.

pourquoi tu perdais tellement tes moyens avec lui.  


stellaris
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Jeu 5 Aoû - 23:28
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you made me feel again

et tout se dissipe.
( fracas sublime )
tout s'envole quand les anges tombent.
mirage des louanges au chaos prétendu.

misère des candides.

parce que tout saigne sous la cage thoracique.
parce que l'anarchie est ouragan dans la poitrine.

ô c'est que les larmes de hyunjae sont des dagues se plantant dans le myocarde pourfendu, poignard venant rompre le battant de coups assénés en boucle. car c'est lui le créateur de ses perles nacrées roulant le long des joues porcelaines, car c'est lui qui a laissé le poison acharné se déverser des lippes sacrées. ( erreur fatale ) à vouloir calomnier ses propres vérités engoncées, parce qu'il se refuse à accepter ce que le pulsant fait ressentir à chaque battement ; tao qui étouffe. et tout n'est que faux semblant prétexté pour jouer à un jeu dangereux, flamme d'un enfer dansant qui est venue égosiller des palabres amoureuses détachées. il ne sait plus l'effronté, est perdu dans une fierté qui n'a jamais su autant ressortir dans les moments fatalistes. comme si le coeur écorché vibrait pour le gamin.

et peut-être que tout le touche,
que la sensibilité amoindrie l'animosité.

car la colère s'estompe, la rage s'amoindrit alors que le corps se retourne pour lui faire face, mais seul les bras trouvent refuge contre la silhouette frêle et ébranlée. ( and forgive me for being me ) il voudrait tant lui murmurer, laisser au creux des oreilles des mots doux et tendres, mais rien ne sort alors que l'étreinte se prolonge et que le silence les enveloppe. il n'y a que les soupirs qui s'échappent des pulpeuses qui comble le vide, et tao s'emploie à ne pas laisser les palpitations de ce coeur venir rompre l'intimité établie.

my heart is beating so fast,
so much that it hurts so bad.

ô et c'est qu'il sait tao, que peut-être il a laissé la violence prendre possession de son être tout entier, agressivité bouffant les illusions secrètes, et tout parait souillure de médisance sur le visage profané. and i'm so sorry for hurting you baby boy. l'égo blessé, l'impétuosité au ventre qui prend toute la place, incendie qui ne cesse de submerger les flots qui étaient si calme. c'est que hyunjae le rend fou, et il ne comprend pas pourquoi, ne sait plus quoi faire pour que se taisent les pensées nécrosées qui ne cessent de hanter l'esprit éveillé.

and why i want you so bad ?
why i need you by my side ?
why you're haunting me
'til the sun rise ?

et il ne veut pas avoir à se poser la question tao, il veut effacer chaque trace de son épiderme sous ses lèvres, chaque souffle percutant sa peau nue, chaque bouffée de chaleur grandissante au creux des entrailles. il veut oublier son nom susurré au bord de l'oreille, la sucrosité de ses pulpeuses contre les siennes, le goût de leur langue valsant toutes les deux. il veut que tout ça devienne rêve illusoire qu'il n'a fait qu'imaginer pendant tout ce temps. et pourtant là tangue la réalité éhontée. et il cherche à comprendre pourquoi tao, quand les phrases du gamin sont prononcées ; you wouldn't do anything with me et qu'est-ce que cela signifie ? qu'entend-il dans ses mots prononcés alors que le rhee ne sait plus, ne voit plus pas où il veut en venir. mais les secondes filent et il ne peut s'empêcher de sentir son souffle suffoqué de plus en plus ( proximité échauffée ) comme si l'air venait à lui manquer. parce que ne le sait-il pas, à quel point il a pu le vouloir ( combien il le désire encore ) dans ses bras cette nuit là. mais la salive ravalée, il taira les mots vérités alors qu'il l'emmènera jusqu'au salon.

parce qu'il a besoin de réponse, tant de questions qui circulent dans la tête. et le rire chante à tue tête quand tao écoute hyunjae, quand il se rend compte que c'est sa réputation qui le précède, qu'il a créé cette image de garçon pouvant obtenir qui il voulait bien mettre dans son lit. oh if only they all know the truth qu'ils ne sont là que pour emballer le coeur qui a besoin de se sentir aimé, qu'ils sont de simples remplaçants d'une faille glissée dans le coeur depuis la naissance. ils n'ont aucune valeur, aucune importance. et c'est peut-être pour ça, qu'il ne leur court jamais après, qu'il s'interrompt après la première nuit et ne reprend jamais contact avec eux, car ils ne sont que conquête d'une nuitée folle qui ne mènera à rien, qui ne rime à rien. mais pas lui, pas hyunjae. et il ne comprend toujours pas pourquoi tao, quand les orbes se plongent dans les siennes à la recherche d'une réponse. why are you driving me crazy ? ô c'est qu'il voudrait tant le savoir.

alors ne reste que le souffle qui s'estompe,
la chaleur qu'il provoque contre sa peau.

et il voudrait le garder ainsi
pour toujours.

la main qui s'enfouie dans la chevelure alors que les lèvres s'y déposent encore une fois, car l'addiction est bien plus que présente, car il veut pouvoir s'enivrer de son odeur jusqu'à ce que ses sens soient comblés par sa seule présence. et les bras de hyunjae qui viennent faire son cou prisonnier, il est à sa merci et pourrait se laisser prendre au piège si aisément, mais il le laisse faire, l'écoute parler, se noie dans cette étreinte qu'il serre de toutes ses forces. you're doomed à ressentir toutes ces sensations inconnues dans les boyaux, à se laisser asphyxier par ces caresses qui annihilent tout. comme si l'ignorance n'avait jamais été, comme si les paroles n'avaient jamais blessé.

it's only you and i
the world doesn't exist anymore.
i could look into your eyes
and make it disappear.

people with experience doesn't mean they're better than you, you know. respiration qui se pause alors qu'il réfléchit aux bonnes paroles. because you are you and the others are different. it doesn't count who's the most experienced, i don't choose my muses because of that. et les palabres sont délicates contre la peau bercée par les baisers, les caresses amoncelées alors que le sourire se dessine tendrement sur le visage faussé. i don't really wanna think either, i mean i'm good like this. mensonge qu'il lui offre pour ne pas se bercer de chimères aveuglément, mélopée qui camoufle les impressions internes, car la question demeure why me ? en boucle mais il n'y répondra pas aujourd'hui. don't be sorry, it's ok. i promised you, it's ok. qui se veut rassurant, consolateur des maux causés avant. i missed you so much et les pupilles qui brillent, le coeur qui accélère sa cadence alors qu'il loupe des battements. saloperie d'organe qui ne sait jamais ce qu'il veut réellement, si ce n'est cette fois, où la conscience prend le pas et connait le moindre de ses désirs.

rire qui fanfaronne,
quand sa tête revient dans le creux du cou.

and i want to kiss you,
until our breath knock out.

rire qui implose, alors qu'il se perd dans ses paroles, dans ses explications, ses propositions. et les doigts qui viennent se saisir du menton pour que les onyx s'affrontent, iris qui se plongent dans les siennes avant de venir chatouiller le bout du nez de la pulpe des lèvres. yeah let's go, i guess it'll be better if none of yours sisters catch us here. car il ne sait comment hyunae réagirait à le voir si proche de ce jumeau dont elle a explicitement demandé qu'il se tienne éloigner. et hyunah, ô que pourrait-il bien dire à la meilleure amie sur cette relation ambigüe, non prononcée, car il ne sait quel étrange lien les relient. and you're right, i've never seen your room before, it'll be the opportunity. et peut-être que dans ses bras il se perdra, peut-être que sur ses lèvres il glissera, et les soupirs lui reviennent en mémoire, les sons émerveilles suintant des lippes mordorées. ô il veut les entendre à nouveau, il le sait, le ressent, au plus profond de ses tripes, qu'il y a bien plus qu'une simple tentation éphémère immortelle. so huh, i let you lead the way.

et le regard qui dévore.
la passion qui enflamme.

i want you to be mine.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:29
Ahn Hyunjae
you made me feel again


i don't know how to tell you,
and i'm afraid to ruin everything.

inquiétudes dévoilées et vérités demi-mots, parce que tu n’avais plus la force de garder tout ça plus longtemps, plus la force de le laisser s’éloigner alors que tout ce que tu voulais c’était qu’il reste. tu avais peur qu’il perde cet intérêt étrange qu’il semblait avoir pour toi sans vraiment que tu ne parviennes à le comprendre. tu avais peur qu’en lui avouant l’innocence de tous tes gestes il perdrait cette fascination particulière que tu croyais lire dans ses yeux parfois quand il te regardait.
convaincu à tort qu’il te trouverait moins intéressant,
et que tu redeviendrais celui que tu avais sans doute toujours été à ses yeux. le jumeau de hyunae, le petit-frère de hyunah.
et rien d’autre.
et toi tu voulais plus. tu voulais être plus. tu voulais être à lui, qu’il soit à toi. tu voulais être son refuge, son réconfort, son plaisir, le centre de ses désirs. tu voulais lui donner le sourire comme il le faisait pour toi, tu voulais être dans son cœur,
comme il régnait sur le tien.

les mots qui apaisent, qui réconfortent. et les larmes qui veulent à nouveau couler, les perles qui menacent quand le cœur se serre des regrets idiots. peut-être que tu aurais dû lui confier tout ça bien avant, que tu ne l’aurais pas blessé comme tu l’avais fait. peut-être que si tu avais été un peu plus courageux, vous n’en seriez pas là. et tu regrettes ses nuits à te lamenter, tous les messages sans réponses et les appels rejetés.
why were you so dumb?

et tu ne savais pas comment lui dire.

and whatever i do, and wherever i am,
nothing erases you, i only think of you.

mais dans l’instant présent, dans ses bras et alors que personne d’autre n’était là, tu n’avais plus envie de parler. tu n’avais pas envie de lui avouer, pas envie de vous prendre la tête. il t’avait manqué, il t’avait tellement manqué. que tu voudrais simplement t’étendre dans son étreinte et camper à ses pulpeuses.
et tu n’oses pas.
tu repenses au goût sucré de ses lèvres, au goût d’amour, au goût d’éternité. tu repenses à la chaleur de son torse, la douceur de ses bras. tu repenses à ses mots aussi, cette nuit-là. et tu voudrais y retourner, revivre les quelques minutes, les quelques heures où tout semblait avoir disparu,
tes mensonges, les jeux, le monde entier,
quand vous étiez les seuls être dans cet univers à compter.

tu proposes à tao d’aller dans ta chambre, et lorsque les paroles sonnent étrangement évocatrices, tu te rattrapes en tentant de te justifier. et l’aîné picore les morceaux célestes, les morceaux d’amour et d’affection. tu le laisses prendre ton menton et tu fermes les yeux, les joues rougissantes alors qu’il embrasse d’un frôlement ton nez. et tes lèvres s’étirent dans un sourire attendrissant,
et tu tombes amoureux encore un peu plus.

« yeah, i don’t want to picture it… » tu grimaces en pensant à ce scénario cauchemar. et c’était pourtant quelque chose dont tu devrais t’occuper à un moment. « here we go! » en te levant, et dans un geste enfantin tu lui prends la main sans plus y réfléchir.
tu passes les couloirs rapidement, enjoué à l’idée de faire découvrir à tao une nouvelle partie de toi. parce que tu voulais qu’il sache tout, n’avoir pour lui aucun secret. et quand bien même le plus gros était encore tût par tes lèvres, tu voulais lui offrir tous les autres en attendant.  

en passant la porte, tu yeux s’agrandissent. avec des affaires un peu partout, ta chambre ne ressemblait à rien. pris par tes révisions et avec un moral au plus bas, tu ne l’avais pas rangé depuis plusieurs jours comme tu avais l’habitude de le faire. « wait, don’t look. » tu te retournes vers tao, et porte tes mains à ses yeux. « you can’t look before i tell you hyung, ok ? » tu dis avant de retirer tes mains.

tu te mets à ranger à la hâte les vêtements un peu partout, les livres, les feuilles. tu remets en ordre ton lit et reviens vers tao, reprenant sa main, te racles la gorge et déclares enfin. « you can open your eyes. » tu souris fier de toi comme un gamin. « i didn’t expect you to come, sorry… » tu t’expliques le rose qui peint tes joues, embarrassé. « hm, you can sit wherever you want. » tu dis en te posant sur ton lit.

et tu ne sais plus trop où te mettre bizarrement, nerveux à l’idée d’être seul avec tao dans ta chambre. seuls, comme le soir de ton anniversaire chez lui. et soudain l’info remonte et les remords s’inscrivent à nouveau dans les orbes. « it was your birthday the 24th… i wasn’t there, i’m sorry… i didn’t even tell you happy birthday. » parce que tu n’avais pas répondu à ses messages non plus ce jour-là. et tu te mords ta lèvre, te sentant terriblement coupable. pour ton anniversaire tao avait été là, et tu avais passé l’une des meilleures soirées de ta vie avec lui. « i feel bad… you were there for my birthday and it was so cool. » tu dis sans penser à tes mots avant qu’ils se glissent sur tes pulpeuses. « you made it like it was the best night of the year, and me, i just… »« i mean, hm, not the best night… i- what i mean is that it’s was cool. not only the night, or like… hm, » tout ce qui s’était passé ce soir-là. tu pouvais déjà voir le sourire qu’il aurait en te voyant patauger comme tu le faisais. « forget it. it’s hot, isn’t it ? i will open the windows. » tu abandonnes.      


stellaris
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Jeu 5 Aoû - 23:30
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you made me feel again

all along it was a fever
a cold sweat, hot headed believer.

et la chaleur de l'étreinte vient faire basculer le coeur, parce que les larmes ont cessé de couler, parce que les poignards ne s'enfoncent plus sous l'épiderme. et tao est rassuré d'avoir su apaiser le gamin en détresse, d'avoir trouver le moyen pour ne pas raviver la douleur profondément enfouie. ô et peut-être que l'ambiance a changé, que les myocardes sont enfin en accord l'un avec l'autre alors que le sourire perce sur les lippes quand les paroles s'embrouillent, quand hyunjae devient timide et que sur son visage se teinte le rose poudré, c'est qu'il ne peut s'empêcher de le taquiner. de venir le frôler alors qu'il s'empêche de posséder les pulpeuses joueuses.

mais les corps se lèvent et tao est prêt à découvrir l'univers du gamin, à pénétrer dans son monde pour mieux le comprendre ( et peut-être percevoir d'où viennent ses papillons dans le bas ventre ) et sa main qui saisit la sienne, c'est presque trop naturel, alors qu'il s'y accroche, qu'il le suit sans se poser de questions. parce qu'il les connait par coeur ces couloirs, pour les avoir de nombreuses fois traversés ; pourtant, c'est différent car cette fois, c'est dans sa chambre à lui qu'il posera le pied, qu'il franchira toute barrière. et il ne sait pourquoi, à cette idée fracassante, le pulsant loupe un battement ( encore ) dans sa cadence effrénée.

et puis le noir se fait,
alors que ses paumes frôlent ses yeux.

et le sourire qui se dessine,
le hochement de tête pour accepter.

peut-être que des secrets sont renfermés entre ces précieux murs, peut-être que hyunjae tait bien plus que ce que les lèvres laissent défiler. mais il ne poserait pas de questions, attendant sagement comme si pour une fois, il était devenu obéissant, lui le vilain garçon brisant les règles habituellement. et quand sa main rencontre à nouveau la sienne, l'électricité se délecte le long de l'échine. frisson qui s'empresse à parcourir chaque parcelle de la chair, alors que les onyx s'ouvrent pour apprendre de nouveaux lieux inconnus aux iris. et le corps s'empresse de rentrer refermant la porte derrière lui, comme un mécanisme pour ne pas être surpris par quiconque ( pourtant, est-ce là une bonne idée ) si les épidermes venaient à se toucher.

haha don't worry, i'm the one to be sorry. i mean, you wasn't expecting me... mais il ne pouvait plus attendre indéfiniment après une réponse de sa part, il fallait qu'il le confronte, qu'il comprenne pourquoi ce silence, cette ignorance. car le coeur saignait bien trop de cette séparation, angoisse latente s'étant étendue dans un myocarde qui pourtant prétendait ne pas s'attacher, ne pas être capable d'amour. alors pourquoi tout avait changé si soudainement, pourquoi hyunjae lui faisait l'effet d'une bombe sur l'organe battant. pourquoi avait-il cette emprise sur ses pensées, sur ses songes qu'il venait hanter à tout va, comme si une seule nuit avait suffit à l'empoisonner. et tao ne savait plus, s'il aimait ou détestait ça, alors il avait besoin de savoir, si ce qu'il avait ressenti était vrai ou si ce n'était qu'un coup tordu de son esprit en manque d'affection. alors il s'assoit à ses côtés sur le lit, le regard qui se plonge sur la silhouette alors que le sourire ne cesse de repeindre le visage enjoué du rhee.

not really sure how to feel about it
something in the way you move
makes me feel like i can't live without you
and i want you to stay

et les paroles s'envolent dans les airs, c'est qu'il aurait presque oublié ce jour détestable où il est venu au monde. cette date maudite qu'il voudrait effacé définitivement et faire en sorte qu'elle n'existe plus, parce qu'elle n'avait aucune importance à ses yeux. d'autant plus quand hyunjae n'avait daigné lui répondre, ne lui avait souhaité et n'avait pu être là pour le fêter dignement. it's okay, i mean i was a bit hurt at first but i've never really liked my birthday, so don't worry about it. et les doigts qui jouent entre eux, l'intérieur des joues qui se fait mordre pour retenir le flot de larmes qui viendraient à couler s'il lui disait pourquoi. il ne veut pas tout gâcher, tout détruire à son tour, que le gamin le prenne en pitié. non, il se le refuse, se fait violence pour ne pas laisser le passé prendre le dessus, pour enfouir les souvenirs qui flirtent avec la surface. et heureusement hyunjae sait comment le distraire, alors que les pupilles l'observent se mordre les lèvres ( ô et il meurt d'envie de les mordre à son tour ) alors que les joues transpirent de rougeur.

pourtant les mots se perdent.
et tout se mélange alors qu'il l'écoute parler.

et le rire s'échoue sur les pulpeuses. le sourire transperce le visage qui quelques secondes auparavant était prêt à se noyer sous les bombes cristallines. et il le trouve mignon dans sa maladresse, dans ce flot de palabres qui se déversent alors qu'il s'emmêlent les pinceaux. hum i'm happy if it was the best night for you. et le rictus est taquin, alors qu'il l'observe aller ouvrir les fenêtres. i mean if your birthday was good for you. et il se joue des mêmes mots que le gamin a laissé éclore contre les lèvres. alors que le corps se lève pour le rejoindre, que le regard se fixe dans le sien et que les mains s'empressent de le faire prisonnier entre ses paumes. you're sure you doesn't have a fever. et la main qui se glisse sur le front pour vérifier, avant que la pulpe de ses lèvres en fasse de même. hum no, you don't. et il ne lâche pas l'étreinte sur ses hanches alors que le souffle s'explose contre lui, et les jumelles pourraient être capturer si aisément, mais tao se retient, ne cède pas à ses envies primaires. maybe i can help you to cool down, if you're too hot. et il s'éloigne, faisant demi-tour pour aller vers la porte alors que la silhouette disparait derrière l'embrasure quand il l'ouvre. et il revient quelques minutes après, un saladier d'eau fraiche à la main et une serviette dans l'autre. et peut-être que ce n'est pas la bonne idée.

am i crazy for you.

alors il laisse la serviette se tremper dans l'eau avant qu'il ne l'essore, come here qu'il murmure tout en observant le gamin qui ne bronche pas. alors il retourne auprès de lui, sans prévenir gare alors que la main se glisse sous le t-shirt pour laisser la froideur couvrir l'abdomen. i hope it's not too cold for you. i would feel bad if you get sick. et la passion ne cesse de naitre dans le creux de son ventre, et la folie traverse l'esprit, il voudrait le faire sien, céder à ses plus sombres desseins, mais il n'ose affronter ce schéma qui l'a déjà mené vers des obscurités sans répit.

i really am crazy for you.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:31
Ahn Hyunjae
you made me feel again


aren't you somethin' to admire, cause your shine is somethin' like a mirror
and i can't help but notice, you reflect in this heart of mine
if you ever feel alone and the glare makes me hard to find
just know that i'm always parallel on the other side

taquineries viles pour le garçon qui ne peut plus douter de l’effet qu’il a sur toi. et bizarrement tu te sens rougir à chacun des mots, conscience qui te rappelle sans cesse ces images de ta soirée d’anniversaire. et maintenant que tu avais avoué à tao qu’il avait été ton premier à te faire vivre tout ça, tu ne pouvais t’empêcher d’être encore plus gêné à ses côtés.

tu te lèves pour ouvrir les fenêtres lorsque les mots s’emmêlent et que ta nervosité enflamme ton bas ventre. tu avais chaud, pas à cause de la température qui en réalité n’était pas si élevée que ça, mais à cause de lui.
i’ll go crazy.

tu tentes de reprendre tes esprits, mais rapidement tao te suit et la proximité entre vos deux corps te fait sombrer un peu plus dans cet abysse inconnu où candide est avide du toucher du bourreau des cœurs. tu le laisses vous rapprocher, béni par sa main sur ta hanche fine. et tu cesses de respirer devant les orbes tentateurs lorsque dans un murmure tu réponds « no, i don’t have one… », que lui seul pourrait entendre. et tu restes sans voix quand les gestes s’enchaînent, hypnotisé par les prunelles sombres et si belles. tu ne manques aucun des mouvements et pourtant aucun mot ne l’arrête. lorsque sa main se glisse sur ton front, que ses lèvres la suivent tu fermes les yeux, fébrile, et rêvant en réalité que jamais il ne s’écarte.

kiss me.
qu’il voudrait dire.
et sans doute que les iris le crient à leurs âmes-sœurs, qui pourtant restes sourdes aux désirs muets. et hyunjae il n’oserait pas, il n’oserait pas faire le premier pas et demander ce qu’il voulait vraiment. kiss me hyung, i long for your lips. qu’il se contenterait d’espérer.

quand il s’éloigne, tu es presque déçu et tu demandes curieux « where are y… » sans finir ta phrase tu le suis des yeux. tu savais qu’il connaissait bien les lieux alors lorsqu’il sort de ta chambre tu ne t’inquiètes pas. tu ne savais pas à quoi t’attendre, mais tu profites de ses quelques instants d’absence pour prendre de grandes respirations et répéter pour toi-même. calm down hyunjae, calm down. stop thinking about weird stuff, you’re not obsessed, stop thinking about him like that. tu tentes de chasser les images et les envies, ne te reconnaissant pas dans ces nouvelles facettes.  

lorsque tao revient, il amène avec lui un saladier d’eau et une serviette. tu restes un moment surpris avant que tes lèvres ne s’étirent dans un sourire en pensant qu’il avait préparé tout ça pour toi. tu n’avais pas de fièvre et tu n’avais sans doute pas besoin de tout ça, mais l’attention te faisait étrangement plaisir.
innocence, l’enfant crédule.

tu t’approches lorsqu’il t’appelle sans même te faire prier. un battement. puis un autre. frénésie des sens, des sentiments qui s’embrasent. frissons qui attaquent tout l’épiderme au contact indirect du plus grand. comme si le corps se souvenait des baisers qui tombe comme la pluie céleste, des doigts qui naviguent et dansent sur la porcelaine sensible. et de toutes ces sensations nouvelles et délicieuses que tu avais ressenti entre ses bras et sur ton corps nue. tu gémis doucement lorsque le tissu froid passe sur ta peau chaude, et tu te sens trembler légèrement. « you don’t have to… » tu tentes sans pourtant t’écarter. et ta main vient se poser sur la sienne, sous ton t-shirt, comme pour l’arrêter, ou l'accompagner.      

« tao hyung, » alors que ton vêtement remonte encore un peu plus, « it tickles » tu dis en riant un peu sans pouvoir le contrôler. « and it’s too cold. » tu ajoutes en prenant plus fermement son bras pour stopper ses mouvements.

your heart.

et quand les iris se croisent à cet instant-là, que la distance s’estompe lentement et le sourire se fane pour y laisser la fascination des traits idylliques. hyunjae il ne pense plus. la galaxie entière devant les yeux, son ciel et tout son univers. le reflet de toutes ses envies les plus profondes, de tous ses secrets les plus fous.

cause i don't wanna lose you now
i'm lookin' right at the other half of me
the vacancy that sat in my heart
is a space that now you hold

comme une évidence, ce genre de courage qu’il nous arrive d’avoir sans qu’on ne sache d’où il provient. c’était toujours ça avec lui,

c’était toujours comme ça entre eux.

hyunjae ne pouvait tout simplement pas s’empêcher d’aimer tao, s’empêcher de le vouloir proche de lui, s’empêcher de le vouloir rien qu’à lui.
ce genre de courage quand les mots s’échappent,
« i… i think we… » quand la distance n’existe plus. « we don’t need the towel… »

et tes lèvres se posent gentiment sur les siennes dans un baiser chaste et hésitant.
et quelques secondes seulement sont nécessaires pour que les papillons valsent et que le monde s’arrête de tourner. c’était doux, comme une berceuse, presque comme un rêve. tu t’éloignes un peu pour affronter les prunelles, comme pour demander la permission de faire plus. encore. la permission de reprendre ses douces, un peu moins calmement, un peu moins doucement. tu voulais qu’il t’embrasse comme cette fois-là, qu’il t’embrasse comme si tu étais l’unique à ses yeux et que rien d’autre ne comptait.
« hyung, i’m cold now… » tu oses, les joues qui chauffent pourtant. « can you warm me up ? » tu oses, tu oses, tu oses. et tu ne sais pas quelle audace te fait dire ça, mais lorsque tu voudrais retirer tes mots, timide, il est trop tard et tu sais qu’il les a entendus. alors les orbes ne fuient pas, pas cette fois. elles provoquent leurs jumelles, désireuses, envieuses,
de se faire dévorer.
« please ? » tu chuchotes contre les pulpeuses.  


stellaris
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Jeu 5 Aoû - 23:32
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you made me feel again

et tout virevolte, tout bouillonne, sous les onyx perlés qui ne peuvent quitter sa silhouette, qui n'arrivent à s'en défaire quand bien même hyunjae s'éloigne et lui tourne le dos. tao qui a le sourire immense qui fuse sur les lèvres charnières lorsque le gamin se perd dans les palabres, que tout s'embrouille et devient brouillon succinct. et c'est qu'il voudrait pouvoir s'en rapprocher ( comme si c'était nécessaire à sa survie, qu'il reste à ses côtés ) refusant qu'il ne fuit loin de lui.

et les idées vacillent quand il tente un contact, cherchant des excuses pour laisser les mains se balader le long de son corps, sur son visage, pour que les pulpeuses se glissent sur le front. et c'est que tout semble désuet en sa présence, comme si le monde entier n'avait plus d'importance, que plus rien ne compte si ce n'est lui.

ô caresse éternelle,
ô toucher des étoiles,
voilà que le monde disparait.

et peut-être qu'il ne sait plus tao, peut-être que sous la cage thoracique se cache les doutes ensevelis, les secrets enfouis, et cet amour qu'il ne pense pas mériter, cette affection qu'il cherche sans fin, qu'il croit trouver mais dont il se lasse constamment. rien n'est simple et lui n'est qu'un effronté de plus dans cet univers gangréné par les prouesses d'un corps noyé sous les draps de soie.

but when i look at you
there's something happening,
inside of me i feel weird.

passion ( nom féminin )
état affectif et intellectuel assez puissant pour dominer la vie mentale.

parce que ça cogne dans la poitrine, quand le battant se met à vibrer sous la chair nécrosée, ô les hérésies sont bien plus délicieuses, évasions volages, liberté affranchie, et le corps qui réagit comme un aimant. et quelle est donc cette sensation qui prend place dans les entrailles alors que les iris ne savent comment se détacher de ses pupilles étoilés.

partition d'un coeur emprunt aux plus belles mélodies.

pléiade des âmes vagabondes.
ô et dans les coeurs solitaires,
dort au plus profond les sentiments solaires.

illusion obscure
couvre les songes mystères.

danse nocturne des êtres célestes, comme un voile abyssal se formant sur les obsidiennes, sourire se tarissant d'éloge sur les pulpeuses enjouées. et il ne sait plus réellement tao, depuis quand le palpitant vrillait à ce point dans la cage thoracique, depuis quand il semblait ne plus être insensible devant les onyx perçants du gamin. ( comme une évidence ) alors il s'enfuit pour pouvoir respirer à nouveau, pour calmer ce myocarde qui se joue de lui alors que l'eau froide git sur son visage avant qu'il ne remplit un saladier. et peut-être que l'idée est bien trop mauvaise pour qu'il l'exécute, mais il ne recule pas devant cet affront qu'il fait à ses pensées noircies, à ces succubes qui le font peu à peu succomber.

et il joue,
de ce froid qui s'endort sur son corps.

hyunjae réceptif au toucher glacial qui s'enfuit sur l'épiderme, et tao ne peut s'empêcher de rire alors que la chaleur grimpe et que l'atmosphère est des plus étouffantes. il pourrait sombrer à l'instant, se laisser emporter par les commissures retroussées et par cette main qui maintient la sienne alors que tout va trop vite. tout bat trop fort. parce que le poignet est enfermé dans sa paume, parce que le regard est fixe dans le sien, et tout semble s'écrouler alors que la salive a du mal à déglutir.

and i can't resist.

et peut-être que sa bouche le prend par surprise quand elle se pose en délicatesse sur la sienne, mais les paupières se closent pour savourer la douceur de l'instant. et la main lâche la serviette, les phalanges se retrouvent sur la peau mordorée alors qu'elles se retiennent encore de la posséder, de la couvrir de caresses immorales. car il le sait tao, que les pensées ne sont plus saines, que le gamin n'est plus sauf entre ses bras, car il le fera sien une nouvelle fois, peut-être bien plus que cette nuitée-là.

you make me go insane.

ô et le regard n'est plus le même, il a changé, parce qu'il le dévore en tout point, l'emporte dans les abimes nécrosées des tartares somptueux. you're right, we don't need the towel. et il voudrait rajouter tellement plus alors que les mains glissent dans son dos et sa chevelure, le rapproche toujours au plus près de son corps. tao qui se perd contre le souffle de ses lèvres, qui se noie dans les profondeurs de ses iris. et les mots le rendent fou, la provocation que le gamin exerce ne fait qu'appuyer les envies voraces qui dévorent les entrailles de l'effronté. et il n'est pas prêt pour ce qui est à venir hyunjae, car désormais tao le sait vierge de tout éclat d'âmes sur l'épiderme tacheté. pourtant il ne se gêne plus, vient l'embrasser d'une puissance inouïe, car les lippes se cognent et s'entrechoquent, les dents mordent pour prendre pleinement possession, et l'accès lui est offert quand les langues valsent toutes deux jusqu'à ce que leur souffle ne soit plus qu'écho dans cette chambre.

et il n'a pas besoin de beaucoup d'effort alors qu'il cale ses mains sous son fessier pour venir le soulever et le porter jusqu'à son lit où il le laisse tomber en douceur. et ses jambes qui le coince, les plaisirs volages qui se morfondent sur la peau céleste. et les baisers sont déposés comme on parsème le ciel d'étoiles émerveilles, alors qu'il remonte peu à peu le t-shirt du gamin. il se perd dans des méandres infinies, se laisse guider par ses pulsions premières qui entrave les entrailles. pourquoi tout est si différent avec lui. pourquoi tout est bien plus intense qu'avec ces autres qui ne comptent guère.

so then, shall we start
our little game ?
unfastening the buttons
one by one,
drowning in sweet kisses.

et il n'y a plus que la chair qui soupire sous les caresses des phalanges enchanteresses. car il le possèdera de bien plus de manière qu'il n'en a jamais goûté. et le t-shirt valse rapidement à l'autre bout de la pièce alors que les lippes s'empressent de marquer leur territoire partout sur son torse, dans le cou, sur ses lèvres aussi. il ne peut s'empêcher de venir les souiller encore et encore, jusqu'à ce que respiration ne soit plus. mais la conscience est ramenée à bonne escient quand elle lui murmure de ne pas céder. alors le corps s'effondre sur le côté, bras cachant les onyx de la vue désirable alors que le soupir s'extirpe des pulpeuses. huh i'm sorry hyunjae. et peut-être que le coeur se serre pour la première fois dans son habitacle. i shouldn't have done that again... parce qu'il joue à un jeu bien trop dangereux pour lui-même. you told me it was your first time with me, you said you were a virgin and i try to take advantage of you. et il ne sait plus pourquoi ce soudain abus de conscience le prend aux tripes. peut-être parce qu'il s'agit de lui, celui qui fait résonner bien plus d'astre dans la poitrine engoncée. i'm really sorry for being like that with you. you deserve better. you deserve to be loved, you deserve to be with the one you truly love. not me.
stellaris
Ahn Hyunjae
Ahn Hyunjae
Messages : 30
Jeu 5 Aoû - 23:33
Ahn Hyunjae
you made me feel again


loving and fighting, accusing, denying
i can't imagine a world with you gone

the joy and the chaos, the demons we're made of
i'd be so lost if you left me alone


passion qui virevolte, et les sens, et les sentiments, et les plaisirs. les battements qui se manquent et s’effilent lentement quand tout sonne si fort et si silencieux à la fois. quand le temps s’arrête et les orbes se croisent. et les mots passent les lèvres timides,
puis elles rejoignent leurs jumelles dans un baiser tendre et naïf.

et l’enfant contradiction dans l’univers qui croise et recroise, quand les gestes ne collent pas avec les mots, avec les révélations, les mensonges. quand c’est le cœur qui parle, qui crie, qui s’écrie, et la raison qui lui cède ses désirs les plus fous. audace vermeille qu’on ne connaissait pas au gamin qui ose enfin réclamer ce dont il rêve depuis si longtemps.

tao. tao. tao. tao. tao.
les syllabes à la volée qui s’éclatent et dansent dans l’esprit, le bas ventre, partout. les joues rosées, les prunelles qui brillent. les mots tentateurs, viles en réalité couvés par l’innocence des premières fois.

le plus grand se prend au jeu des furies qui chantent la fin des mascarades et réveillent les envies voraces. lorsque les lèvres s’égalent à nouveau, c’est plus fort, plus gourmand. les langues valsent ensemble dans une de ces danses étrangères à la plus jeune. tu te débats, mais succombes volontiers contre le torse en tentant de ne pas perdre pied, de ne pas te perde dans cette galaxie dont lui seul connaissait le chemin.  

et les peaux qui se rencontrent et s’effleurent des instants trop courts où l’éternité ne tient qu’au fil du destin qui se joue des amants maudits par les mensonges et les non-dits, par les réalités inavouables et les secrets muets. et les épidermes s’embrasent quand les pulpeuses se consument l’une contre l’autre pour ne laisser que les cendres des hésitations incendiées. l’écho des respirations qui enchantent la pièce au contact fébrile de ceux qui veulent plus, toujours plus, à s’en mordre les doigts.

tu te sens soulevé par tao alors que tes bras passent dans un instinct vierge autour de son cou pour t’y agripper sans rompre la course aux baisers magiques. prunelles plaisantes que tu poses dans celle de celui que tu aimes alors que des larmes perleraient presqu’aux coin des yeux. allongé sur ton lit, tao au-dessus de toi et la voie-lactée qui ne brillent que pour vous. les astres célestes qui s’émerveillent lorsque ta peau est prise d’assaut des lèvres mouillées. tu ne sens pas ton t-shirt qui s’éclipse quelque part dans la pièce bien comptant d’offrir toutes les parties nues de ton corps à l’âme-sœur merveille.

ciels en cacophonie lorsque les clochent sonnent les desseins passionnels. et hyunjae brûle tout entier quand tout passe et repassent sans qu’aucune frontière ne tienne encore. ça crépité, ça se tord, et il ferme les yeux quand les étincelles gravitent, les étoiles filent et les pensées s’entremêlent. maquille-moi de ton amour et marque la porcelaine de tes teintes violacées.

il l’aimait comme ça tao,
il l’aimait plus que tout. plus que les peurs, les angoisses, les préjugés et les mensonges. il l’aimait de tout son cœur meurtri et apeuré. il l’aimait bien qu’il n’arrive pas à le lui dire, il l’aimait même si tao ne l’aimait pas en retour. il l’aimait, il l’aimait, il l’aimait tellement. il l’avait dans la peau, dans les tréfonds de son âme, sans savoir comment lui dire, sans savoir comment le signifier.

il l’aimait tellement qu’il le laissait dans les bras d’autres, parce qu’il ne voulait pas risquer de perdre les perles d’attention qu’il lui laissait quelque fois, celles qui roulaient le long des joues quand il pensait à lui le soir. il ne voulait pas perdre les feux dans les iris qui miroitaient parfois un espoir de faire briller à lui seul chaque parcelle du corps entraîné. il l’aimait tellement et il ne savait même pas comment exprimer tout ce que tao lui faisait ressentir.

et il voudrait pleurer, lui dire de revenir, lui dire de ne pas s’excuser. il voudrait ne faire qu’un avec le brun, lui avouer tout ce qui lui passe par la tête. lui dire qu’il n’avait jamais ressenti tout ça, mais qu’il savait ce qu’il voulait maintenant. il voulait tao, il avait besoin de tao.

et c’était sans doute toi qui devrais t’excuser encore une fois, parce que tu étais désolé de tellement de choses ; mais pas d’être avec lui à cet instant. « no… » tu souffles de cette audace particulière dont tu t’étais fait prince. et tu ne voulais rien d’autre si ce n’était pas lui, ce que tu méritais ou ce que tu ne méritais pas. tout avait si peu d’importance lorsque tu te perdais dans les bras de tao. et tu prends son visage entre tes mains, les iris miroirs. « don’t stop. » que les lèvres murmurent. « i don’t want you to stop. » qu’elles avouent silencieusement. tu picores encore les lèvres quand les idées défilent, et tu rougies toujours dans les onyx qui hypnotisent. « i don’t want you to be sorry either.. » tu dis dans cette incompréhension que tes sentiments devaient être pour celui qui croient t’aider à en séduire un autre.

malice inconnue qui se niche dans les fantasmes esseulés par les jours et les semaines d’absence, tu regardes ton aîné avec les yeux teint de bienveillance. « hm, i… last time… » tu commences, et les mots s’échappent, paraissant soudainement bien plus compliqués à prononcer que dans tête. et tu chuchotes pour lui seulement ce que tu savais pourtant inaudible aux autres s’ils eussent été là. « last time you didn’t… i mean, i was the only one to… » tu livres tes secrets et tes envies, les pensées qui traversent l’innocence et la laisse béante. tu ne finis pas ta phrase, priant intérieurement pour que tu n’aies pas à le faire et qu’il comprendrait où tu voudrais en venir. « this time, i would like to be good for hyung… » tu cherches encore, « i would like to try. » tu ajoutes en tentant d’aborder tout ça normalement, en vain. alors tu viens enfouir ta tête dans son cou comme si tu pouvais y trouver un réconfort ou le courage qu’il te manquait encore.    

et sans lever le visage vers lui, tes mains passent sur son torse et s’y attardent un moment avant de faire remonter son t-shirt sans le lui retirer pour autant. elles ne s’arrêtent pas là. elles voguent encore un peu plus bas, là où elles devraient sans doute s’interdire l’accès. braguette entre les doigts. « will you let me try hyung.. ? »  

et cette fois il n’y avait pas d’alcool et tu ne pourrais pas maudire le breuvage divin de te faire perdre la tête,
tu n’étais qu’ivre de lui.
et tu n’imaginais pas, pas même une seconde,
pouvoir t’en sevrer un jour.

i don't wanna let go
i know i'm not that strong

i just wanna hear you
saying baby, let's go home
yeah, i just wanna take you home


stellaris
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Jeu 5 Aoû - 23:34
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you made me feel again

et il y aura des jours sans lendemains.
et il y aura des nuits sans souvenirs.

but you and i
it'll last forever.

et peut-être que tout va trop vite quand les lèvres se rencontrent, quand les corps se bousculent et basculent dans les limbes d'un néant sans fin, quand les astres luttent pour ne pas imploser dans des cieux bien trop obscurcis. pourtant, les regards ne trompent pas, les soupirs qui se susurrent au creux des pulpeuses, c'est que tout détone en son intérieur, l'être au bord du précipice ( et il pourrait plonger s'il ne venait pas à sombrer ) près à tomber. et peut-être qu'il se rend finalement compte, tao, que le gamin le rend dingue, le rend fou, car plus rien ne va dans cette cervelle fracassée. tout est intensifié. et il ne sait plus quoi faire pour stopper ses actions, car la peau délicate sous ses baisers en demande encore plus, les caresses se font chatières alors que les galaxies se dépeignent sur l'épiderme lacté.

and i'll go to hell
for making you mine.


et tout s'enchaine quand les lippes jouent de la cadence que même les dieux ne peuvent pas suivre, tout s'écroule quand les corps se font offense alors que lui voudrait pouvoir conquérir l'âme esseulée enfermée à l'intérieur de l'être de lumière. mais il ne se sait pas assez fort pour céder à ses pulsions premières, à ses prémices voraces qui ne veulent que le dévorer jusqu'à ce qu'il n'existe plus, jusqu'à ce que la peau porcelaine soit recouverte de sa magie violacée.

et la beauté s'effondre,
tout dégringole.

parce qu'il prend
peu à peu conscience.
et que le sort s'acharne.

il ne peut se résoudre à faiblir face à lui, hyunjae qui détient entre les paumes angéliques le myocarde nécrosé, les souillures ébranlées, l'esprit perverti. et tout est contradictoire alors que la tête se force à ne pas penser, pendant que la cage thoracique est sur le point de tonner, car tout fulmine sous la poitrine qui ne sait plus comment respirer. tao se sait éperdument nécessiteux du moindre geste d'affection qu'on lui donne, pauvre âme misérable à la recherche d'un marchandage pour qu'on lui offre de l'amour, de l'attention. ô et tu n'es que calamité miroir. car ce monde n'est rien de plus qu'un déboire géant. mais peut-être pourrait-il lui avouer, qu'il n'a que ça pour le faire exister, qu'il n'est que poussière lorsque les regards ne se posent pas sur lui. tao qui n'a pas de but précis à cette existence étriquée, car tout l'étouffe et il chavire dans les ténèbres qui ne cessent de l'engloutir. disgrâce qu'il porte en chaine autour d'un cou trop serré, et tout ce qui l'entoure n'est que proie de velours pour qu'il puisse enfin se sentir vivant.

and you keep running
away from what you love
from the people who
make you feel something.


pourtant, hyunjae ne le laissera pas s'échapper aussi facilement, alors que le coeur retrouve un rythme normal, que le souffle s'estompe peu à peu. le visage se retrouve prisonnier de mains douces, peau laiteuse qui vient empoisonner un battant qui implose soudainement. et les mots qui font échos, les paroles qui semblent résonner faussement aux tympans alors que la vérité est criante entre les lippes du gamin ( mais quand le verras-tu, tao ) amoureux. et il ne s'attend pas, à ce que les lèvres se fassent joueuses, à venir frôler les siennes, à venir les saisir comme si leur vie en dépendait. et peut-être est-ce le cas, peut-être ont-ils tout deux développer une forme d'indépendance à ces baisers volés. mais la conscience prend le pas sur les envies volages. but you shouldn't want it, hyunjae... because what we're doing isn't right. et il ne peut se permettre de laisser les derniers mots s'échapper, car lui-même meurt d'envie de le faire sien. et peut-être qu'au fond, il n'est pas désolé d'avoir voler son innocence, de l'avoir souiller de bien des façons et de vouloir le noircir encore plus de cette obscurité latente.

et les onyx qui se posent sur la silhouette du plus jeune, alors que le coeur ne cesse de s'égrainer dans la poitrine, et tout est sur le point de rompre le battant. et il y voit, toute l'insouciance qui y passe, l'espièglerie qui s'y recèle alors qu'il voudrait le stopper de commettre une erreur. because you like an other one. qui s'essouffle sur les pulpeuses, incapable de prononcer les mots sacrés. les pensées qui se tournent vers minho, le myocarde qui ne cesse de se battre pour corrompre les absurdités qui naissent dans l'esprit.

i'm begging you to
keep on haunting me.


et que peut-il faire contre cette faiblesse qui séjourne dans son corps tout entier, car hyunjae l'a fait otage de cette sensation de bien être, de cette envie d'être aimer en toute circonstance. and why i won't deserve it too ? alors au diable les idéaux préconçus où il se leurrait de l'innocence de ces enfants de lumière, car hyunjae n'est plus un ange qui s'abreuve des étoiles mystiques. huh, how can i resist you when you act like this. sa tête nichée dans le creux de son cou, son souffle pulvérisant l'épiderme alors que les frissons viennent envahir l'échine. et il voudrait l'embrasser, le rassurer, lui dire que tout se passera bien et qu'il n'y a aucune honte à avoir quand les envies prennent le dessus, quand les désirs sont bien plus avides que tout le reste. you know you're already good enough for me. mais il sait ce que voulait signifier le gamin, il sait les attentes que hyunjae avait mis à l'épreuve en laissant gire au creux des lippes les paroles saccagées. but i won't stop you if you want to give it a try. et peut-être qu'il ne devrait pas se confesser de la sorte, peut-être qu'il ne devrait pas lui permettre d'accéder au gouffre d'un éden massacré. mais tao ne peut s'empêcher face à ses véritables démons de faire opposition.

et les étoiles luisent
sous les empyrées de cristal.

tout est limpide, comme de l'eau de roche, tout est fusionnel, ardent, distendu. ô et le monde a arrêté de tourner parce qu'il est maintenu en éveil alors que les mains du plus jeune glisse sur son torse, tissus relevé alors qu'elles s'apprêtent à commettre un délit. et surement qu'il se doute de l'anxiété qui nait dans la cage thoracique de hyunjae, alors une main vient se glisser dans ses cheveux, caresse se voulant rassurante, s'efforçant à ne pas paraitre indélicate là où il manque cruellement de douceur dans le domaine. car la fougue est sauvage entre les phalanges salies.

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