shooting star

ft. @ahn hyunjae

et les empyrées divines.
et les mélancolies luxueuses.


et ce soir, les âmes se perdront dans des abysses célestes, tartare des dieux déchus de leur éden olympe. et ce soir, il se noiera dans les méandres de ces sensations impromptues. délicatesse agile contre un battant qui se meurt sous les phalanges. nécrose qui s'estompera pour laisser place à des constellations le long de l'épiderme. car ce soir le corps se nouera aux éclats des étoiles, il fuira les réalités dans les bras endormis de ces astres qui ne sont là que pour consoler le myocarde dénudé.

pourtant, ô quand l'esprit vacille,
il vient à repenser à ce jour spécial.


et les doigts qui pianotent sur le clavier du téléphone, message qu'il envoie à lui ( et sa jumelle ) pour souhaiter les festivités. et c'est qu'il y pense, étrangement, à l'inviter à venir fêter l'évènement chez lui. car il sait que l'appartement sera vide de toute vie ce soir, et au lieu de se détourner dans des corps célestes, peut-être qu'il pourra laisser le coeur vadrouiller vers des ailleurs. déjà un mois que le jeu s'est instauré entre eux, proposition indécente du garçon pour séduire le meilleur ami. et c'est que tao, il s'est dit que la jalousie serait le seul moyen de faire sombrer minho dans les bras du gamin. alors ils ont joué de ces rapprochements, de ces échanges quotidiens où les sourires perlés au creux des pulpeuses.

et peut-être qu'au fond des pensées,
les envies indésirables sont venues s'effriter.

car il pense, tao, constamment, dans ce sommeil qui ne vient presque jamais. insomnie qu'il passe à la belle étoile, l'esprit libre sur sa planche, valsant dans les ruelles désertes. il pense à lui. et cette sensation qu'il laisse après chaque passage, cette envie indélébile, que lui aussi, de le posséder entre ses draps. capturer de ses lippes, les jumelles si désirables. et il fuit chaque énumération qui vrille dans la tête alors qu'il laisse la journée passée en un coup de vent. le corps qui se laisse perdre sous les vapeurs de la douche alors qu'il se fera beau exprès pour lui. comme si ce jour qui lui est dédié serait un tournant dans cette relation faussée de mensonges instaurés juste pour un meilleur ami qui ne voit rien ( car il s'en moque hyunjae de minho ) mais comment tao pourrait y voir clair dans ce que veut réellement le gamin. tao qui laisse sur sa peau, le parfum venir s'y frôler. chemise blanche à moitié entrouverte sur le torse, pantalon noir déchiré qui colle à son style de mauvais garçon, car au fond c'est ce qui est accroché à son épiderme. cette étiquette de quand il trainait dans les rues sombres où les dealeurs vendaient leur bout de paradis.


et il soupire tao, car il sait pas ce que hyunjae peut bien lui trouver. à lui, celui qui n'a rien de ce que minho a, pourquoi vouloir prétendre à un jeu fait de faux semblants, quand il aurait pu l'approcher lui directement. le séduire de sa bouille d'étoile scintillante, de ses iris dans lesquels il plonge sans réaliser, de ce sourire dont il voudrait voir les constellations pour l'éternité. de ce rire qu'il souhaiterait entendre résonner dans les tympans chaque jour. et la tête se secoue, les pensées qui vacillent disparaissent alors qu'il sait tao. ce n'est pas de l'amour, mais une envie irrépressible de posséder. il le veut, c'est indéniable, mais que se passera-t-il une fois que le corps aura frôlé le sien, que les caresses se seront lassées de cette chair sensible. et il n'y pense plus quand la sonnette implose dans le silence de l'appartement. alors que le corps se lève du canapé pour rejoindre la porte, sourire figé sur le visage. hey hyunjae, happy birthday. et il le laisse rentrer là où les âmes vivent dans des états délabrés. car son chez lui n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est qu'il se demande comment il fait pour continuer à rester ici alors qu'il voudrait partir loin. i'm glad you came, i hope you had a good day. et il ne sait pas s'il joue un rôle ou si la sincérité est teintée sur son visage. car il n'arrive plus à déceler le vrai du faux, tao, à force de jouer avec le feu. hum, do you wanna drink something ? i have some alcohol. et il laisse la carcasse se rendre jusqu'à la cuisine où il déterre des bouteilles de bières et soju. i hope you're not a lightweight. et il rit, car il veut oublier que dans ses entrailles, grouille les envies de ses désirs cachés.

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ft. @rhee tao

how do i confess my feelings to a boy who thinks i'm in love with his best friend, knowing that i was the one who lied to him?

tell him the truth
keep lying, you'll think about it later.


et tu ne quittes pas ton téléphone des yeux, attendant le message particulier. et chaque fois que l’écran s’allume, ton cœur rate un battement.
et cette fois encore ce n’était pas tao.
et puis de toute façon, est-ce qu’il le savait ?
est-ce qu’il s’en souvenait ?

et les pensées virevoltent dans l’esprit candide. hyunjae il prend un an de plus, mais rien n’a changé. il est toujours l’enfant naïf et son sourire merveille rayonne quand le nom tant attendu s’affiche sur le téléphone. enfin. les lèvres qui s’étirent comme idiotes. tu réfléchis à quoi lui répondre, écrit, puis efface. cliché de l’amoureux stupide, et heureux pourtant.
he's that butterfly flying away,
the bird in the sky.

les jours se sont écoulés, puis les semaines. tu avais passé beaucoup de temps avec tao et n’avait jamais trouvé l’occasion de lui avouer tes sentiments, de lui dire la vérité. il croyait encore que tu aimais son minho, et bizarrement tu avais fini par ne plus regretter ton mensonge. parce qu’il te regardait comme ça, il passait du temps avec toi,
c’était ton excuse.
ton excuse pour te rapprocher de lui.

tu fêtais ton anniversaire aujourd’hui, tu avais eu cours dans la matinée, mais avais passé le reste de la journée avec des amis, et dès que tao avait proposé de vous retrouver chez lui plus tard, tu lui avais réservé ta soirée. la meilleure façon de passer ta fête, c’était avec lui. et pourtant les minutes, puis les pas qui te séparent de l’appartement sont de plus en plus nerveux. comme cette appréhension brûlante que tu ressentais à chaque fois qu’il était question de ton aîné.  


et si seulement il avait le courage de tout avouer, alors peut-être que l’autre garçon répondrait à ses sentiments.

et il espère un peu hyunjae, au fond. quand il se perd dans ses yeux, ou qu’il admire son sourire. il aimerait camper sur ses lèvres et qu’elles soient les premières auxquelles il goute. il aimerait perdre ses doigts dans ses cheveux et pouvoir s’endormir dans ses bras. mais il peut pas hyunjae, parce qu’il a peur,
il a peur qu’on lui dise que ce n’est pas sa place.

if you're lying it's for you
because until he knows,
there is hope.

tu sonnes. il ouvre la porte et ton cœur, il cogne.


« hi hyung! thank you! » le sourire arc-en-ciel et les yeux qui pétillent. tu entres essayant de ne pas regarder partout autour de toi, ne pas avoir l’air malpoli. et pourtant tout t’attire, tout t’interpelle. c’était ta première fois chez lui alors qu’il était déjà venu des centaines de fois chez toi. tu voulais t’attarder sur les photos de famille, y voir le garçon plus jeune et peut-être en prendre une en secret. « yes, i had class and i was with my friends all day. » une voix presqu’enfantine qui trahie ton enthousiasme un peu trop élevé. and now i am with you. que tu ne rajoutes pas, mais qu’il pouvait sans doute lire dans tes yeux doux. et tu ne sais pas trop comment te tenir dans la pièce, étrangement conscient du fait que vous ne soyez que tous les deux en ce moment. « of course not. » tu dis presque hautain, toujours à maquiller les vérités.
parce que hyunjae il ne tient pas l’alcool.  
« plus, i am older now, i can drink more. » tu dis fier, gamin.  
« i hope YOU are not a lightweight. » tu ajoutes tout sourire, insistant. tu t’approches de lui pour voir l’alcool qu’il avait choisi. « do you have something to eat too? » tu demandes avec cette innocence dans la voix et les prunelles vibrantes.

et il était censé n’être que l’ami de ta sœur, l’ex de ta jumelle. il était censé être tao, hyung. il n’était pas censé faire battre ton cœur comme il le faisait à chaque fois que les prunelles se rencontraient. tu n’étais pas censé tomber pour son sourire ou son regard, pour sa voix ou ses mots.
et pourtant,
aujourd’hui encore,
comme tous les prochains jours,


i dream of your face, i draw your body.
and then i imagine us living in my universe.
i would have so much to say to you, if only i had known how to tell you...
how do i get you read my mind?

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ft. @ahn hyunjae

tout tourne,
le monde est vaste.

ribambelle de plaisirs vagues qui se dessinent dans le creux des horizons étoiles.

tao, ô démon des cieux sauvages. il a embrasé les voûtes galactiques, il a enflammé les constellations mordorées. et de sa puissance éphémère, il a consumé le myocarde de ce gamin émerveille, hyunjae. sans jamais réussir à l'apercevoir, car il est aveugle à ces sentiments qu'il ne connait guère. et pourtant sur les pulpeuses se dessine le nom qui pulse dans le battant endormi, et dans les onyx naissent les comètes de ces joies morcelées. c'est qu'il brille de mille éclats l'enfant lorsqu'il lui tend les bras, c'est qu'il rayonne de cette étincelle dansante ; hyunjae cosmos parsemé. et il vient embellir de sa présence l'habitacle désertique, celui où ne reste plus que le chaos des âmes esseulées, parties à la dérive des flots nécrosés dans les rives du styx. ça le fait rire tao, quand il voit la curiosité suinté sur le visage du plus jeune alors qu'il l'observe en silence avant de laisser la voix venir le surprendre. you know, we can have a look at the pictures later. even if there's nothing really interesting to see. avant de reprendre sa marche pour dégoter le saint graal de cette fête anniversaire improvisée, car il n'a rien prévu réellement tao, pas de gâteaux, pas de cadeau non plus — pourtant il aurait aimé pouvoir lui en offrir un. oh that's cool, spending the day with your friends must have been more bearable since you had class all day. but look, tonight it's all about you ok ? et le son cristallin de sa voix ne peut l'empêcher de sourire, parce que hyunjae est un rayon de soleil venu s'apposer à la vie du gamin perdu.

comme une évidence.
âme-soeur décelée.

et les mots le font rire à tao, alors qu'il le regarde, le défi de ses onyx presque comme un miroir. repousser les limites, toujours plus loin, jusqu'à sombrer dans les éprouvantes limbes. ok ok, i trust you. défense impromptue de ses bras levés alors que le sourire malicieux glisse sur le visage rayonnant, et peut-être bien que les pensées reviendront hanter la tête quand elle sera enfoncée dans les abysses des effluves alcooliques. de ces baisers qu'il a imaginé maintes fois venir à lui voler au creux de ses lippes, de ces caresses qu'il a imagé dans sa tête désabusée sur son épiderme bien trop divin. ô et il aurait presque peur de le salir le gamin, s'il n'était pas déjà expérimenté comme il le laisse à entendre — oh si tu savais tao, à quel point il te mens. hum that's true, you're a man today. and who do you think am i ? of course i'm not a lightweight, alcohol is water for me. comme si son incandescence viendrait frapper de plein fouet pour qu'il avoue les vérités cachées, mais hyunjae ne dira rien et tao jouera le jeu comme si de rien n'était, car après tout, il n'est pas censé savoir. et il le sent, qui se rapproche, les corps qui se frôlent presque alors qu'il soupire un peu trop fort quand il réfléchit à la réponse qu'il peut lui offrir. oh huh, i think we might have some cookies somewhere. but i guess the best would be to take away. i can make a call for some pizzas if you want ? et le regard qui se pose sur lui, le souffle qui en revient à être coupé par la beauté dont il fait face. et il prend le temps de le détailler, de tracer ses traits — comme il le fait depuis un mois à présent ; mais il découvre toujours des nouveaux détails, des grains de beauté de ci et de là.

alors il s'éloigne, tao.
comme pour reprendre son souffle.


come, let's start drinking while waiting for the food. et il ne se fait pas attendre, à verser dans chaque verre le mélange infernal qui les perdra. mais il sait que le jeu n'en sera que des plus diaboliques, qu'ils se prendront tous deux dans des détours embourbés avant de mieux se retrouver. oh by the way, i'm really sorry but i didn't had time to buy you a gift. i hope you're not mad at me. et les orbes se font tendres quand elles se posent sur la silhouette de hyunjae, alors qu'un fin sourire s'étire sur les lèvres charnières. et la main qui l'invite à venir s'asseoir juste à ses côtés, alors que l'autre lui tend le verre pour qu'ils puissent trinquer. well, happy birthday to you. et les premières gorgées sont avalées en quelques secondes à peine alors que le verre est pratiquement à moitié plein désormais. so, since it's your night, what do you want to do ? et il ne réalise pas, l'électricité qui circule dans le bout de ses phalanges lorsque de sa paume il vient se glisser sur sa cuisse, comme une innocence clairsemée, qui n'a rien d'anodin.

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ft. @rhee tao

gamin heureux dans ces moments-là, dans les instants qui passent ou s’échappent, tant qu’il les passe à ses côtés. hyunjae il ment, mais c’est pour la bonne cause. c’est pour cette chose qu’il y a entre eux, cette ambiance particulière ou cette atmosphère agréable. c’est pour s’attacher aux sourires du plus grand, y camper, et sur ses mots aussi. c’est pour ne rien rater de tao, pouvoir lui parler et le voir comme tu avais tant envie de le faire depuis si longtemps.
et parfois, le temps d’un instant, tu oublies le mensonge qui vous lit, qui le fait s’attacher à celui qui dit aimer son meilleur ami.
le temps d’un instant minho n’est plus, la mascarade n’est plus,
les masques tombent et tu crois lire dans les yeux amandes la galaxie et toutes les étoiles les plus lointaines encore.
est-ce que c’était toi qu’il regardait comme ça ?
ou tes iris se jouaient de l'envie pour te faire miroiter ce que tu rêves de lui faire ressentir.

et hyunjae il veut espérer encore,
même s’il ne sait pas trop à quoi s’accrocher,
ni même s’il a le droit ou le courage de le faire.
les mots magiques qui toujours restent enfouie, et qui pourtant raisonne dans ton être toujours plus fort. chaque jour, chaque heure et bien même chaque minute.
est-ce que c’était réellement possible d’aimer quelqu’un comme ça ?


tu entres dans l’appartement et rapidement ton regard cherche le visage enfantin du garçon sur les murs. lorsqu’il le remarque, tu te racles timidement la gorge, faisant mine de rien et marmonnant que tu ne voyais pas de quoi il parlait.

tonight it’s all about you.

tu souris, l’enfant gâté. il y avait ton coeur qui battait à ses mots et ton corps qui chauffait, tes joues légèrement rosées. et avec cette même attitude tu prétends tenir l’alcool, de cet air faussement hautain tu rappelles l’année de plus que tu prends aujourd’hui pour justifier tes bêtises. et tao te croit, ne sachant pas encore dans quoi il s’embarque,
si seulement toi-même tu le savais.

« that’s what we will see, then. » tu réponds, audacieux. peut-être qu’en tentant d’y croire tes mots se réaliserait. après-tout, toutes ces fois où tu n’avais pas tenu l’alcool étaient peut-être les nombreuses exceptions qui confirmeraient la règle ce soir. tu t’approches ensuite jusqu’à son niveau, demandant s’il avait quelque chose à manger et ne faisant pas attention à la proximité entre vous. « oh yeah ! pizza ! » enjoué, avant de te reprendre plus simplement, « i mean, yeah cool. » les émotions qui valsent lorsque tu es à ses côtés, un tout qui t’enthousiasme et un rien qui te fait sourire.

et les yeux de tao ont cet effet étrange sur toi,
parce que tu as peur qu’il puisse tout lire de toi lorsque ses orbes te détaillent.
et pourtant tu aimerais être le seul à ses prunelles,
comme il est le seul aux tiennes.

les boissons avec lui, tao quitte la pièce tandis que tu le suis de près. toujours un peu mal à l’aise dans la maison où vous êtes seuls pour la première fois. il serre les premiers verres. « no, no, it’s okay hyung. i guess you offer me the alcohol. and.. » tu hésites un instant avant de prononcer les mots suivants « you are with me, so.. it’s cool. nevermind the gift. » tu t’assoies dans le canapé lorsqu’il t’invite à le rejoindre, le premier verre déjà en main.

« thank you, hyung. » sincère. et tu portes à tes lèvres la boisson liqueur démone,
celle qui fait céder les tentations. grimace que tu caches à peine, ayant avalé plus de la moitié de ton verre d’un seul coup.
c’est ce qu’on appelle l’idiotie des débutants,
ou la malice stupide.

« hm… » tu réfléchis, la chaleur déjà présente dans tout ton corps. et la main de tao se pose sur ta cuisse, et toi tu t’y accommodes, te rapprochant même un peu plus de lui déjà. « i dont really know. » sourire aux lèvres de toutes ces idées qui passent ton esprit sans que tu ne puisses choisir. tout. si c’était avec lui alors tout t’irait bien. « we can just talk about anything, drink, eat, and play games? » tu proposes les ficelles d’une soirée classique avant d’oser enfin ; « but, since it’s my birthday » tu commences, hésitant. tu prends une nouvelle gorgée, vidant ton verre désormais, et déjà prêt pour le second.
ô hyunjae, vitesse n’est que perdition plus grande encore.

« i guess you will have to respond every one of my wish? » de tes yeux étincelants qui trahissent peut-être l’innocence ivre d’amour. joueur au second verre déjà rempli, et dont les lèvres s’approchent dangereusement de la liqueur suivante. « but if you’re scared of what i can ask you… » provocations, le gamin cherche. « i would understand. everyone has their fears. » il s’amuse hyunjae. mine sarcastique en prenant une nouvelle gorgée.      

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ft. @ahn hyunjae

ô poussière d'étoile, tu vrilles dans les empyrées célestes. de ta candeur sublime, tu habilles les astres, tu dessines les galaxies, et dans ce cosmos qui n'est que vagabond aux âmes joueuses, tu imprimes de ta bonté, les couleurs d'un univers frénétique.

est-ce que l'on écrit les histoires en incitant les enfants à mentir pour construire des fils rouges qui noueraient deux âmes ensembles, comme hyunjae et tao, comme ce secret qui les lient quand l'un est inconscient de toute une vérité qui submerge l'authenticité de la relation qui les unis. et si tao savait, que depuis le début, tout ceci n'est qu'un piège, n'est qu'un coup monté pour le faire sombrer entre les toiles de l'araignée, aurait-il accepté de se prêter au jeu ? car désormais, c'est de son propre regard qu'il se méfie lorsqu'il en croise le reflet, car il ne sait plus tao, ne se souvient plus, à quel moment, il a commencé à le désirer. bien plus que d'un simple jeu, bien plus que pour une histoire de jalousie créée de toutes pièces. combien de fois s'est-il perdu dans les songes émerveilles que de se laisser aller contre le flot du corps de hyunjae.


pourtant il sourit tao,
il rit à cette insouciance que porte le plus jeune,
à cette innocence qui l'habite et le porte encore aujourd'hui.

alors que hyunjae lance un défi, c'est à celui qui sombrera le premier dans les méandres de l'alcool, dans les abysses des effluves ambrées qui les porteront ce soir, car tao voulait fêter l'anniversaire du plus jeune dignement, impérialement. deal. mais est-ce la bonne idée que de se laisser porter par autant de facilité de cette désinvolture aussi simple. et la proximité est presque naturelle entre vous alors que tu entends la joie dans sa voix qui résonne avant qu'il fasse comme si de rien n'était. rire qui éclate dans les airs alors que le regard se pose sur lui. ô qu'il est beau et quels dieux ont permis à ce qu'il ressemble aussi aisément à un ange. car toi, tao, tu n'es que satan, diable qui danse les louanges offrandes. mais bien vite il fuit le gamin, car il a peur, de céder, de perdre cet équilibre qui le maintient sur le bout du fil. funambule bien trop étourdi quand il plonge ses onyx sur le visage envoûtant de hyunjae. et il a besoin de boire pour oublier, effacer les idées qui naissent au creux de la tête décharnée, car il ne peut se le permettre.

il ne peut le salir, lui aussi.
alors il change de sujet tao, comme il sait si bien le faire, excuse de ne pas avoir su trouver de quoi lui offrir un cadeau pour fêter dignement cet évènement qui n'arrive qu'une fois par an. et il voudrait pouvoir lui décrocher la lune, lui faire atteindre les étoiles des voies lactées, mais il n'est rien de plus qu'un grain de poussière. i try to do better next time. qu'il souffle tout de même, alors que le palpitant ne cesse de s'acharner à chaque nouvelles paroles prononcées, de ce hyung qu'il lui délivre et tao qui voudrait l'entendre le répéter en boucle. démon vile, traitre impuni, alors qu'il va laisser le gamin sombrer dans des abysses pernicieuses, il l'emportera au loin dans un tout autre univers. inconnu à ses yeux, mésaventure dans les prunelles de hyunjae alors que l'alcool commence à trouver son chemin entre les pulpeuses. et tao se fait malin, lui qui enchaine les verres, a fini par arrêter de les compter car il sait que demain, les souvenirs ne seront plus que de lointaines pensées ; comme un mirage. quand il rit à la grimace tirée par le plus jeune.

avant de le laisser parler,
et de se concentrer pleinement,
sur ses lèvres qui se meuvent patiemment.

hum that's all, drink, eat, play games ? i thought you'll be more bold. et les orbes se font malices alors que les phalanges servent un second verre pour que jamais il ne manque d'alcool dans ce dernier. oh here we are, tell me. et il l'écoute, attentif, ne laissant pas le regard vriller de son visage, quand bien même les iris vacillent de temps à autre sur les pulpeuses qui emprisonnent le poison. et il rit, tao, ô s'il s'attendait à ce que ce gamin soit aussi téméraire, peut-être aurait-il prévu de ne pas boire autant. mais il n'est pas de ceux qui recule. every one of your wish. well ok, i'll do it gladly. et la main toujours sur sa cuisse, le corps qui se rapproche encore plus jusqu'à ce que la distance ne soit plus qu'infime entre eux, car les épaules se touchent, les jambes se frôlent. et au creux de l'oreille, il vient susurrer i'm not scared at all, you can ask me anything, because like i said, it's your birthday. et le visage s'éloigne alors que le souffle chaud percute le cou de hyunjae, jusqu'à ce qu'il atterrisse contre les jumelles, les yeux se plongeant dans les siens. so, what's your command, my dear hyunjae. et il ne bouge plus, si proche, les lèvres à quelques centimètres des siennes, les onyx affrontant ceux du gamin. ô joue donc hyunjae, car il n'attend que ça, le diable.

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ft. @rhee tao

amoureux des yeux, amoureux des lèvres, du sourire, de la voix. amoureux des mots, amoureux de la peau, amoureux du souffle. de l’image aussi, des rêves, des chimères,
de toi et de lui, de vous,
ensemble.

idéal intouchable des âmes qui s’assemblent dans une danse amoureuse.
et si tu ne lui dis pas la vérité, les songes ne changeront jamais,
les songes resteront songes,
mais si tu lui disais, peut-être qu’il n’y aurait plus rien entre vous, plus rien à rêver ou espérer. le doute. l’espoir. les instants qui restent tant que tu ne dis rien, tant que tu mens
encore.

et combien de temps pensais-tu pouvoir garder le secret ?
le battant qui cogne dans la poitrine.
n’avait-il pas encore remarqué ? ne pouvait-il pas entendre ?
la vitesse à laquelle il faisait battre ton cœur.

candide fête son anniversaire, et candide ne veut rien de plus qu’être avec lui. idées banales qui te convenaient bien lorsqu’elles étaient partagées avec tao. mais tu sais comment profiter des occasions festives, et la malice naît dans les prunelles lorsque tu provoques le plus grand de tes défis fantasques. tu es le roi ce soir et tu voudrais qu’il exauce tous tes vœux. diable, tu tentes et te moques. il ne pourrait pas refuser le défi comme ça,
et ça marche.
et vous tombez toujours plus, toujours plus,
dans ce que vous redoutiez d’avouer.

les verres qui s’enchaînent et le corps qui chauffe déjà. le sourire aux lèvres, gamin fier de lui qui pourtant devrait être effrayé.


les distantes qui s’estompent, tao se rapproche et tu retiens ton souffle. comment est-ce qu’on fait pour respirer ? à l’oreille il murmure et un frisson te parcours lorsqu’il s’éloigne à nouveau, le souffle contre ta peau. lèvres qui s’affrontent, quelques centimètres seulement qui les séparent. les orbes harmonieux, tu restes silencieux un instant, captivé par les iris qui hypnotisent. et si tu étais courageux et rompais les interdits ? idée folle qui traverse ton esprit alors que les forces physiques te poussent et repoussent.
mais tu tournes les yeux, évites son regard et tes joues chauffent.
nouvelles gorgées que tu avales sans réfléchir, le verre qui t’emporte encore un peu plus, le suivant que tu remplis déjà.
la liqueur maudite dans le corps sensible, là où tout est décuplé.


et la petite voix se moque, te tente, les rôles inversés. peut-être que déjà plus rien n’a de sens. ose. le regard assuré, les prunelles confiantes. ose. sans te poser de question. dis-lui. haut et fort, sans hésiter. les réflexions pour plus tard.


truth.
fantasmes enfantins sans doute, des lèvres qui se rencontrent, des mots doux. caresses, sourires.

truth.
fantasmes osés. ceux qu’on cache, ceux qu’on tait. les mains baladeuses, les respirations lourdes. les corps qui s’échauffent.


c’était comme tomber dans le vide, ou tomber pour ne jamais remonter ensuite. chute vertigineuse dans laquelle on se plaît bizarrement, à se demander quand est-ce qu’on atteindra le fond, quand est-ce que l’impact surviendra. courage des mots hésitants « i would like you to tell me how it feels to… you know… » nervosité palpable, naturel timide. « hm, to be with a guy, like… romantically intimate. » les doigts qui se cherchent, et les prunelles toujours fuyantes. justifications, justifications, que tout ça n’est pas l’air étrange. « i’m not scared ok? it’s just that with a guy it would be different, right? » l’alcool qui parle « i don’t want minho to think that i... don't have any skills. »
« so, hm… »

what a bold guy.

tu relèves ton regard,
tao, tao, tao,
je voudrais te dire que je t’aime. je voudrais goutter tes lèvres et camper sur ton sourire. je voudrais tout de toi,
et je voudrais que tu me veuilles aussi.

« you have experience right? teach me.. please hyung? » attention apogée, orbes miroirs que tu affrontes à nouveau. « i want to know how it feels.. »  
     

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ft. @ahn hyunjae

fête d'anniversaire, et il y a la malice qui née au creux des entrailles entre eux deux, parce que tao veut jouer mais visiblement il n'est pas le seul. hyunjae prêt à se brûler les ailes, hyunjae prêt à vendre son âme ( et son corps ) au diable, si ce n'est pas déjà fait. car tao, ô il y a les pensées nécrosées qui voltigent dans la tête pleine de vices, sombres et peu catholiques. parce qu'il n'est pas un saint, le gamin, effronté jusqu'au bout des lèvres, même quand le plus jeune s'aventure sur un terrain dangereux ( glissant ) qu'il ne maitrise pas, là où le rhee en est le maitre. roi qui a déjà tant entendu sonner sa love alarm alors que celles des autres n'ont jamais résonné dans les airs chevronnés. parce qu'il se sait, incapable d'amour, incapable de laisser quiconque capturer ce coeur volage, car il ne veut pas d'un myocarde captif. alors il oublie tout, tao, il se laisse porter par les tintements qui implosent, par les rires qui ne sont que douceurs au creux des tympans.

les verres qui s'accrochent aux lippes.
l'alcool qui ne cesse de descendre des bouteilles.


et il le sent bizarrement, réceptif à chaque approche qu'il exerce tao, hyunjae qui détourne le regarde, qui a les joues qui deviennent poudrées de rose. et il rit l'effronté, parce qu'il aime voir le plus jeune à sa merci, le plus jeune si déstabilisé alors que ça ne pourrait être que l'alcool. alors il provoque, tao, il cherche en récupérant la tête entre ses mains, l'autre qui vient capturer le verre pour l'empêcher de boire davantage. are you already drunk ? et y a le souffle qui s'accoste contre les lippes, mais jamais il ne viendra à les déposséder d'un baiser qui se veut voler. non, s'il doit y en avoir un ce soir, alors c'est qu'il aura été désiré, quémandé par le petit prince. i guess the pizza will be here soon, you should wait in the mean time. parce qu'il ne veut pas qu'il termine ivre sur son canapé, quand la soirée ne fait que commencer et qu'il sait, qu'elle sera drôle.

mais les mots déglutissent des pulpeuses,
et tao, il ne sait quoi répondre à toutes ces questions.

like wait to have sex with a guy ? car il n'est pas sur de ce que veut savoir le gamin, et tao, s'il doit ouvrir son coeur, il en sera tout bonnement incapable. car il ne l'a jamais fait, ne compte pas le faire, ne le fera probablement jamais. alors il ne s'y connait pas plus que hyunjae sur le sujet. if you're talking about sexual relation, well yeah sure i can help and tell you how it goes... even if it's better to experiment it yourself. because it's different for everyone. il fait mine de réfléchir dans sa mémoire, comme s'il ne détenait pas réponse à la question quand il l'a. jusqu'à ce que le prénom de minho soit prononcé et que étrangement, la jalousie naisse au creux des tripes. comme s'il ne voulait pas que minho puisse posséder hyunjae, parce qu'il le désire pour lui tout seul. of course it's different with a guy than with a girl... first of all, you have to know if you're the dominant or not, because being a top is not the same than being a bottom. et il parle avec aisance, assurance, parce qu'il a l'expérience tao, il sait presque tout. sauf si ce n'est que hyunjae est complètement vierge de toute relation, de toutes caresses sur son corps, de tout baisers possessifs sur ses lippes.

pourtant, ô il perd tout contrôle quand hyunjae lui couvre de délices par de simples mots. teach me hyung et il se recule d'un coup, main qui passe derrière la nuque et dans la chevelure, alors que l'autre possède le verre avant de le vider complètement. haha you're kidding right ? why do you want me to teach you something like that ? i mean you're in love with minho right ? et cette fois c'est lui qui est perdu, déstabilisé par une simple phrase qui est parvenue jusqu'à l'ouïe. parce qu'il n'est pas sur le dark vice ici mais dans la réalité, parce que vouloir posséder quelqu'un par la technologie est bien différent de vouloir posséder quelqu'un en vrai.

et la sonnette retentie.
oh yeah, pizzas are here. et il se précipite vers l'entrée pour récupérer la nourriture, laissant le pulsant souffler du coup de folie qui l'a mené à s'exciter dans la cage thoracique. et pourquoi soudainement a-t-il aussi chaud, pourquoi soudainement est-il emprunt à vouloir fuir ? hyunjae lui fait-il tant d'effet que ça sans que même il ne puisse le reconnaitre ? non, jamais.

shooting star

ft. @rhee tao

i saw and i knew,
how i see myself with you.

l’alcool qui monte à la tête et le sang qui chauffe, entraîne les joues et le corps en entier. hyunjae il n’a jamais bien tenu l’alcool, et s’efforcer de soutenir le contraire à voix haute ne l’avait jamais aidé non plus. les jours qui passent, les mois et les années n’y changeaient rien. peut-être était-ce une de ces dispositions individuelles dont il est difficile de se tirer.
les mots qui n’ont plus tellement de sens, les regards appuyés. les questions qu’on aurait dû taire et les gestes qu’on aurait dû éviter. le garçon qui fêtait son anniversaire n’était plus tellement candide lorsque la liqueur démone passait ses lèvres.
et les verres s’enchaînent, sans vraiment prendre de pause.

i don't say a word
but still, you take my breath and steal the things i know
there you go, saving me from out of the cold

et le regard en dit long sur ton état. les iris qui ne quittent pas le garçon qui tient ton cœur, et qui les fuient la seconde d’après. « no ! i’m not. » tu te défends très peu convaincant, moue boudeuse lorsque tao attrape ton énième verre pour le mettre à l’abris de tes envies stupides. tu ne tentes pourtant pas de le récupérer, suivant les décisions du plus grand. « okay… » tu dis en te résignant, mais jamais à court de questions que tu regretterais sans doute d’avoir posé demain matin.

les mots hésitants qui passent tes lèvres, tu ne sais pas comment demander ce que tu voudrais savoir. l’esprit quelque peu embrumé tu finis tout de même par enchaîner les phrases maladroites, gêné et à la fois curieux. de ces choses qu’on préfère lire sur internet plutôt que les demander de vive voix, surtout à la personne pour qui on avait des sentiments. et avec qui on aimerait expérimenter tout ça. et tu observes tao répondre à tes questions avec le sang-froid et le naturel que tu lui enviais tellement. les yeux qui pétillent sans t’en rendre compte, les iris qui s’enflamment, les prunelles qui dévorent. tu campes sur ses lèvres qui se meuvent avant de retomber sur ses orbes tandis que tu reprends. « and you ? i mean… which one do you prefer? » tu oses, what a bold little boy. innocence que tu n’arrives plus à dissimuler lorsque le breuvage des dieux coule dans le sang candide.

et peut-être qu’à cet instant, cet instant seulement, tu pouvais lui dire,
tu pouvais tout lui avouer.
inconscience de l’alcool.

you are perfection, my only direction

minho. non, pas aujourd’hui, pas comme ça, pas maintenant. ô gamin perdu dans l’océan de sentiments qui submerge. qu’il est beau et idiot, qu’il est innocent et carmin. mais pourrait-on tout pardonner par amour ? les mensonges, les mascarades. ne devrais-tu pas tout avouer et espérer rédemption, pardon,
le plus tôt possible.

et pourtant tu continues. tu lui demandes de t’apprendre, mais quoi au juste ? tout ce qu’il voudra, tout ce qui était possible de faire ensemble. tu voulais qu’il t’apprenne à être celui pour qui il pourrait avoir des sentiments tao, être celui qui ferait battre son cœur comme il fait battre le tien.

it's fire on fire

« i.. yes yes. i’m in love with him. » tu te reprends presque dans la panique d’avoir dit quelque chose qu’il ne fallait pas, d’avoir franchi une ligne qu’il ne voulait pas franchir avec toi. mais la naïveté qui te caractérise te fait tout de même admettre à voix basse une partie de toutes ces émotions qui brûlaient le creux de ton ventre. « i don't know if that makes sense, but... when i'm with you, i feel like... » aveux sincères. « i can do things that i can't when it's not with you...? » tu pinces tes lèvres. dans un dernier souffle. « so hm… i can't ask anyone else something like that... »

et la porte sonne comme le glas d’une fatalité que tu refusais d’accepter. parce qu’en vrai, tout ça c’était triste. pathétique même sans doute. mensonges sur mensonges dans lesquelles tu t’enlises. les prunelles éteintes alors que tao se lève pour aller ouvrir.

« but if you don’t want to… i understand. » tu ajoutes lorsqu’il revient. « i shouldn’t have asked you… sorry. » et tu voudrais remonter le temps, mais ce n’est pas possible. « you must think i’m stupid... »

et le cœur meurtri serre douloureusement dans la poitrine.
mais rien que tu ne connaisses pas assez bien déjà.
comme toutes ces fois où tao était dans les bras d’une autre.
parce que c’était avec eux qu’il préférait faire tout ça, parler de tout ça.
pas avec toi.


tu te reprends, aidé par l’alcool sans doute. les émotions qui s’intensifient. « nevermind. i’m angry ! » sourire que tu feins au début, mais qui devient naturelle à force. cet air gamin qui colle au visage,
et qui s’effrite à mesure que le destin s’acharne.
« yummy. » tu dis en prenant une première part de pizza, croquant les yeux fermés.
 
     

shooting star

ft. @ahn hyunjae

oh and what have you done ?
to me ? to my heart ?
to this part that i hide

alors que l'alcool se perd peu à peu dans les effluves chimériques de son corps, venin qui se dilue dans le cruor battant, alors qu'il est nerveux étrangement de cette sensation qui prend possession de l'âme toute entière. pulsant qui se veut maudit, à cogner aussi fort contre cette cage thoracique, myocarde impuissant qui ne maitrise plus les vagues qu'il subit. pourtant, il n'est pas ivre tao, il sait tenir l'alcool et bien plus encore, il n'a bu à peine que quelques verres ; quand bien même il n'a pas pris la peine de les compter. alors pourquoi est-il ainsi face à hyunjae, ce gamin qui ne devrait pas réveiller des parties ensevelies, malgré le désir qu'il a pour lui, malgré cette envie lancinante que de le posséder et de s'enivrer de son parfum, de ses lèvres, de ce corps qu'il lui offre sur un plateau d'argent. et il secoue légèrement la tête alors qu'il réalise que son ami est déjà lui bel et bien parti dans les affres de l'alcool ; éloignant de lui le verre jusqu'à ce que la nourriture qui puisse combler le liquide arrive. et il sourit quand le cadet lui affirme ne pas être totalement sous l'emprise du nectar sacré, alors qu'il ne résiste pas et s'accorde à la demande du plus âgé. et les questions qui viennent s'égrainer sur les lippes sont quelques peu maladroites, non sures mais il ose hyunjae, il ose demander et tao lui répond, sans perdre pied alors qu'il aurait pu fuir ce genre de conversation. mais après tout, il a l'habitude, il s'y connaît et n'a pas honte d'en parler. ô quand bien même constellation se heurte au sensible de la question suivante. tao se surprend à s'étouffer avec son verre alors qu'il rigole aux éclats en observant le gamin. main qui vient ébouriffer la chevelure. wow, what a bold guy you are tonight. est-ce l'année supplémentaire qui lui permet d'aller aussi loin, ou alors est-ce l'alcool qui a déjà fait son chemin dans les veines putrides. i'm a switch actually, but i rather top the person that being top... et il termine son verre, le repose sur la table sans se servir une énième fois alors qu'il plonge ses iris dans le regard de son ami. i'm the dominant one, i don't like being told what to do you know. mostly in bed. et le clin d'oeil qui s'ensuit alors que la chaleur s'élève sur les joues qui se poudrent de rose. ô et il s'image tao, dans les bras du gamin alors qu'il pourrait prendre l'emprise sur sa personne, il se voit, rêve de ces moments de folie à deux avant de boire un nouveau verre servit pour oublier les imaginations construites.


et la poésie s'envole, car tao ne sait pas vraiment quoi lui répondre, quoi faire, quoi dire. a-t-il le droit de répondre aux attentes de celui qui prétend aimer le meilleur ami ? non, il ne pourrait trahir minho de la sorte en se laissant valser à ses propres envies fugaces, car il ne s'agirait de là que de passion volage venue combler le myocarde pour une seule nuitée. et il ne peut pas non plus offrir cela à hyunjae, si lui même avoue n'avoir jamais connu la compagnie des hommes dans les empyrées sauvages. alors pourquoi il te rend ainsi, à vouloir franchir des limites, sauter des barrières qui se sont mis en place au fur et à mesure. peut-être parce qu'il pense que c'est encore un jeu, comme cette histoire de faux couple pour rendre jaloux minho ? ô et tao ne fait rien qui prête à confusion. car qui sait ce que le gamin pourrait se mettre à penser après. alors il s'échappe quand les pizzas arrivent, écoutant les dires du gamin depuis la porte d'entrée avant de revenir au salon avec la précieuse nourriture.

alors il reprend ses esprits en mangeant,
seul moyen de ne pas perdre pieds face à hyunjae.

hum you said that you feel like you can do anything with me ? but what about minho ? et peut-être que la question brûlait bien trop les pulpeuses pour ne pas être posée, car il veut savoir jusqu'où le mensonge l'amour pour minho s'étend. because, i could do it, i mean i don't really care about helping you learning but minho is also my best friend so it could be weird if you become a couple afterwards, you see ? et le silence revient, car il ne sait quoi dire, il regarde avec tendresse le gamin manger alors que les pensées vadrouillent, vacillent. et il s'imagine, prendre ça comme une occasion pour l'embrasser, pour se laisser combler ses frustrations qui sont devenues soudaines quand il a évoqué le sujet. car il le veut, ô et pourquoi faut-il qu'il ai envie de posséder celui qui devrait appartenir au meilleur ami, au frère de coeur. tao se hait rien que de se le mettre dans la tête, mémoire qui lui joue des tours alors qu'il termine de manger avant de se servir une nouvelle fois un verre. et il n'attend pas pour trinquer, il boit tout d'une traite, alcool qui vient faire du bien à son corps, à sa trachée qui lui brûle et le pousse à vouloir déposséder le vice. alors il se laisse guider par ce corps traitre, il se laisse perdre dans ses envies égoïstes et qui n'appartiennent qu'à lui. verre qu'il repose sur la table avant de se plonger les yeux dans les yeux avec hyunjae. actually you're not stupid... et la voix se fait sensuelle, bien plus grave, bien plus doucereuse que jusqu'à maintenant. et tao s'approche, lentement, félin prêt à capturer sa proie. actually, i thought a lot about what you just told me... and et le corps qui vient saisir celui de hyunjae, le faisant basculer en arrière sur le canapé alors qu'il vient à le chevaucher à califourchon, poussant son dos pour qu'il rencontre le plat du divan.let's do it, i'll teach you everything you want. i mean, i told you at the beginning that i'll fulfill all your whishes. et le corps se penche, lèvres qui viennent à la rencontre de leur jumelles dans un baiser d'abord chaste, doux et peut-être bien plus sincère que tao ne le souhaiterait. open your mouth que le souffle frappe contre les lippes avant de venir les ressaisir. et il laisse sa langue allait tanguer avec sa voisine, il laisse le baiser devenir fiévreux, bien plus intense qu'au début alors qu'une de ses mains se presse contre son torse, l'autre se faufile sous sa chemise.

et il ne sait pas combien de temps ça dure
il perd tout sens de l'orientation durant ce baiser.

car le battant se fait rapide, cognant si fort qu'il pourrait se décocher de son emplacement. et il réalise, quand les lèvres se défont pour reprendre leur souffle ce qu'il vient de faire. alors il se recule et se confond en excuse. i'm... i'm sorry, maybe i've been too far. alors qu'il cache ses mains derrière son dos, chaleur moite au creux de la paume qui a caressé la délicate peau mordorée du gamin. i think i'm completely drunk too. et il rigole tao, feint l'innocence, plaide l'ignorance. car il n'est pas ivre, tao, si ce n'est de lui.

oh what have you done to me ?

shooting star

ft. @rhee tao

plus rien n’existe.

les joues qui rougissent lorsque tao te répond. l’audace de l’alcool qui le fait rire, il avait raison. tu n’aurais jamais osé poser cette question si tu avais été sobre. tu l’aurais simplement répété dans ta tête des centaines de fois, et imaginer des milliers toutes les possibilités de réponses.
« a switch? » tu demandes, l’information plus lente à monter au cerveau. et lorsque tu percutes, les joues rougissent de plus belle.

et il y a cette chaleur qui naît dans le bas ventre en écoutant les mots, fantasmes qui naissent ou reviennent parce qu’ils avaient toujours été là. hyunjae il voudrait vivre les paroles du plus grand, être à la place de tous ceux qui ont eu la chance de partager leur nuit avec lui, ou quelques heures, quelques minutes,
tu prendrais tout.
les idées perverses qui traversent l’esprit encore gamin. « hm.. » tu n’oses pas le regarder dans les yeux, et aucun mot ne passent tes lèvres interdites.
tu ne t’étais jamais senti comme ça.

tao i would like to be with you,
so i can experience by myself how dominant you can be.
and i will do anything with you.

les mots que tu regrettes d’avoir prononcé de peur qu’ils fassent fuir tao, de peur qu’il te rejette, qu’il veuille arrêter tout ça. cette relation sans nom dans laquelle vous vous étiez lancés. alors tu tentes de changer de sujet lorsque la pizza arrive. mais c’est maladroit, étrange. lorsque l’aîné demande ce qu’il en était de tao, tu as l’impression de t’embrouiller dans les mensonges. tu mords ta lèvre, nerveux. « i… it’s not the same. » tu dis pour gagner du temps sur ce que tu ne voulais pas avoir à expliquer.
et c’était comme si tu réalisais quelque chose ce soir.
une de tes erreurs sans doute.

« yes… you right. » tu ne sais pas quoi dire d’autre, regardant partout sauf dans les orbes jumelles. le gamin devient nerveux, cherche une excuse ou comment s’en sortir, mais le nectar des dieux empêche toute réflexion intelligente, si ce n’est que tu n’en avais jamais eu visiblement.
stupid boy.

« hey ! » tu t’offusque en retrouvant la moue boudeuse. tao venait de prendre un autre verre alors qu’il avait refusé que tu en fasses de même. « that’s not fair hyung ! » tu lui fais remarquer avant de te taire à nouveau en l’écoutant parler. ton cœur s’arrête lorsque les yeux se croisent.


tu écarquilles les tiens lorsque tao te fait basculer contre le canapé.
« re-really… ? » tu bafouilles maladroit comme depuis le début de cette discussion. depuis combien de temps est-ce que tu avais arrêté de respirer ?

plus rien n’a d’importance.
les questions, les angoisses, la gêne ou l’embarras.


les paupières qui se ferment instinctivement lorsque les lèvres se rencontrent. hyunjae il a les papillons qui dansent dans son ventre, son cœur qui bat plus vite. le premier baiser est chaste, doux, tendre. et pourtant le plus jeune brûle tout entier,
il brûle pour lui.

hyunjae il ne réfléchis plus à rien, et la seule chose qui compte est devant lui, au-dessus de lui. la seule chose qui compte ce sont ses yeux, ses lèvres, son corps. ce sont les instants présents, les centimètres qui s’estompent.
son toucher est électrique et tout de son être t’hypnotise.
alors il suit les directives, ouvre la bouche sans se faire prier, la paume qui se referme sur les épaules de tao. et la peau est brûlante partout où les doigts magiques s’attardent même un court instant.

il s’accroche hyunjae, à tout ce qu’il peut alors que le monde valse autour de lui. perdu dans un paradis particulier, un éden à eux.
toute sa galaxie qui le surplombe alors que le garçon devient avide.
il devient ce qu’il n’avait jamais été auparavant. le garçon naïf dont le sourire candide rendait amusant, hyunjae il laisse tomber les codes, les apparences.
avide de lui.

you make a mess of me.
qu’il pense très fort, les langues qui valsent entre elles. il n’avait jamais embrassé comme ça, il n’avait jamais embrassé tout court. et pourtant il en veut plus, plus, plus, plus. il veut camper sur les lèvres, passer une éternité contre la langue chaude. les ongles qui s’enfoncent dans l’épaule qu’il malmène. l’innocence qui n’en est plus vraiment une.
tu as perdu toute notion du temps, et de l’espace. lorsque tao rompt votre baiser, tu restes allongé presque dans les vapes, dans cet état particulier dans lequel il était le seul à pouvoir te faire plonger.

et tu entends le plus grand s’excuser, mais ses lèvres te manquent déjà. âmes-sœurs que tu ne voudrais jamais devoir séparer. tu tires timidement sur son t-shirt. « hyung… » les mots qui manquent au garçon submergé par tellement de sensations, tellement d’émotions. les fantasmes qui se réalisent et tout ce que tu avais imaginé tellement de fois. « please… » voix basse, tu quémandes, tu supplierais presque. « want to feel it again… » tu avoues ne tentant même pas de faire des phrases correctes. « want your kisses, please » tu tires un peu plus fort sur le vêtement. « it’s my birthday. » comme si tu pouvais bien tout avoir ce soir.

et tu trouves l’audace de te redresser pour venir entourer tao de tes bras passés autour de son cou. et tu sais que c’est sans doute une de tes énièmes mauvaises idées, une de celles dont tu voudras te cacher le lendemain. tu sais que l’alcool ne pourrait pas tout excuser ni tout expliquer. tu savais que cette nuit changerait probablement tout,
que tu pourrais tout perdre,
que tu pourrais tout gâcher.
mais est-ce qu’on pouvait vraiment t’en vouloir d’être amoureux ?
 
« hyung… » tu chuchotes encore, contre son oreille cette fois. et mordilles ta lèvre après le mot que tu prononces. tu ne regardes pas tao, tu n’affrontes pas ses iris. tu espérais juste que ce moment dure encore un peu,
qu’il te fasse flotter encore un peu,
juste encore un peu.

« you don’t want to? » moue qu’on entend dans ta voix. et tu oses reculer juste assez pour que les visages se fassent face, quelques centimètres entre eux. et il pourrait voir, voir l’effet qu’il avait sur toi, voir l’état dans lequel il pouvait te mettre avec un simple baiser.
et tu étais ivre, c’est vrai,
mais l’alcool n’en était pas le seul maux.
     

shooting star

ft. @ahn hyunjae

et peut-être que ce soir les constellations ont pris une toute autre couleur, teinture vermeille qui sied aux enluminures d'un amour naissant, des sentiments nuancés qui n'avaient alors encore jamais affolé le battant. ô car ce soir, tao a perdu complètement pied face au jeune ahn. il s'est laissé enivré par les effluves des liqueurs divines, éthanol qui est venu saccagé le cruor déjà bien trop nécrosé. oh well, a switch it's when you give but you also take. you can be both, the dominant or the dominated... et ça le fait encore plus rire tao, quand il voit hyunjae rougir de ses paroles de chaque mot qu'il évoque, quand il le voit qui évite son regard pour il ne sait quelle raison. car pour lui, la gène n'a pas lieu d'être, après tout, pourquoi le devrait-il alors que c'est un sujet loin d'être tabou ?

ô et le mauvais garçon ne sait pas,
que hyunjae est un ange pur et innocent.

malgré chaque pensée qui traverse
son esprit perverti.

pourtant, il essaye d'être raisonnable, de penser à ce meilleur ami dont le jeune garçon prétend être amoureux, peut-il le trahir de la sorte en voulant céder à chaque plaisir illusoire. veut-il réellement craquer aux allusions et aux péripéties enfantines d'un caprice juvénile. ô et ce soir le cosmos se pare de ses plus belles étoiles, car la galaxie est sur le point d'entrer en collision, de fabriquer de nouvelles planètes cosmiques. voie lactée qui viendra à se détruire pour mieux se reconstruire. hum i see... et il pense savoir, comprendre, il croit pouvoir prétendre qu'il n'a pas envie de fuir, pourtant il voudrait être partout sauf ici, en sa compagnie, là où les lèvres se meurent à l'idée de venir posséder celles de hyunjae. où le corps s'image les folles caresses qui pourraient s'étendre sur la peau étoilée. alors il se laisse emporter par l'ivresse du soju et de la bière dans un nouveau verre qu'il se sert alors que le gamin râle et tao ne répond pas, ne dit rien. avant de venir céder à ses plus faibles envies, ses pensées les plus impensables. car il le laisse basculer et s'empresse de venir lui glisser mots tendres au creux des tympans endormis.

et enfin il l'embrasse,
comme s'il avait toujours rêvé de cet instant.

il se déloge de sa folie nocturne pour venir capturer les pulpeuses du plus jeune, pour laisser la langue tanguer avec la jumelle. et peut-être bien qu'il a perdu l'esprit, peut-être bien qu'il commet l'irréparable, erreur qu'il devra assumer par la suite. face à cette jumelle, face à cette ainée qui est sa meilleure amie. mais il n'y pense pas sur l'instant, il n'y a que hyunjae dans sa tête, les pensées, l'esprit. tout est gangréné par le ahn qui s'impose, se prône comme maitre d'un coeur frivole car il ressent des sensations inconnues, des divins poèmes étrangers. et il le sent qui s'accroche alors que lui parcoure de ses phalanges la peau doucereuse contre laquelle il se meurt. mais il doit couper court, reprendre son souffle, retrouver une respiration normale alors qu'il réalise que peut-être il est allé trop loin.

le corps qui se recule,
l'esprit qui se veut embrouiller par l'alcool.


exécutant à la perfection ce que sa tête lui confirmait de tenter, céder à ses plus vils caprices, désir que de posséder le plus jeune comme un nouveau trophée. pourtant ce baiser fut différent de tous les autres, il y avait une intensité bien plus forte que ce qu'il n'avait connu par le passé. comme si l'amour venait à s'affranchir, et lui aussi se sentait libéré, délivré comme d'un poids sur la poitrine. pourtant, il y avait cette honte rougissante sur les joues du plus âgé, quand bien même les paroles de hyunjae voulait symboliser le contraire, de ses doigts s'agrippant à son t-shirt alors qu'il l'écoutait qu'à moitié. encore perdu dans ce qu'il venait de faire, comme si le froid l'avait quitté pour laisser la chaleur prendre possession de son être tout entier ; l'igloo devenu neige fondue au soleil. et il n'est plus sur de rien tao, quand hyunjae le supplie, lui quémande d'autres baisers, d'autres folies, car il le sait l'effronté, qu'il se laissera faire sans résistance, car quand il veut, il obtient et si on le veut aussi, alors il ne peut s'empêcher de s'y opposer. et la force lui manque quand il tire sur son t-shirt davantage, alors que tao bascule presque à nouveau sur hyunjae, mais il se maintient en équilibre. et il se pose milles et une questions, tout passe dans sa tête, car pourquoi voudrait-il autant, s'il en aime un autre, qui n'est pas lui ? ô tao cesse donc de réfléchir, tu t'y perdras lamentablement. et il se souvient, de ces voeux qu'il est prêt à exaucer. tao qui ne sait comment réagir quand le gamin se redresse et l'encadre dans ses bras. souffle qui se perd alors que la respiration est courte, que le myocarde est bien trop rapide par rapport à l'habitude.

et le voilà perdu à nouveau.

guidé par des envies pernicieuses et des désirs précieux. peut-il être comme la reine des neiges et se persuader qu'il a le droit de fuir ses devoirs ? alors qu'importe il y faiblira avec joie, car il ne peut résister à cette moue que lui offre hyunjae. à ce souffle qui vient percuter ses lèvres encore chaudes de leur baiser précédent. i do want to, but are you... are you sure ? you're drunk maybe it's a bad idea... maybe we should wait you're sober. se rend t-il simplement compte de la proposition émise ? ô probablement qu'il ne sait pas tao, qu'il ne voit pas, l'effet qu'il lui procure, celui qu'il lui donne, vibration intense au sein d'une cage thoracique putride. car il est aveugle tao, à ce que peut bien ressentir le gamin pour lui, sinon il ne perdrait pas de temps à prétendre qu'il y a minho dans l'équation. oh and well fuck nevermind, we're both drunk anyway. mensonge qu'il lui offre pour se dédouaner de ses actes futurs à venir. alors que ses mains glissent sous son t-shirt pour le retirer alors qu'il se libère de l'emprise des bras de hyunjae pour quelques minutes avant d'y revenir. you can touch me if you want. et les phalanges viennent enrouler les poignets alors qu'il laisse les doigts du gamin venir frôler la peau tiède de son corps, abdominaux dessinés qui se montrent aux iris du ahn. et il vient libérer ses poignets pour laisser ses propres mains à lui venir glisser dans le dos de hyunjae, come here, simple murmure alors que les pulpeuses se saisissent à nouveau des siennes, et cette fois il n'y a aucune chasteté dans le baiser qui est directement enjoliveur. car les langues reviennent à tanguer l'une contre l'autre, les yeux qui se closent dans un automatisme alors que des râles de plaisir s'échappe d'entre les lippes du plus vieux.

you've made a mess of me.

et il se rend compte tao, lorsqu'il fait basculer à nouveau le corps du plus jeune, qu'il le domine de tout son être. alors que les mains se font joueuses et défont petit à petit les boutons de sa chemise afin de venir laisser le corps s'y coller. et le souffle se perd alors qu'il tente de le reprendre, prenant appui de ses deux mains positionnées de chaque côté de la tête de hyunjae. you tell me, just how far you wanna go ? car il ne saurait se contrôler, bien trop imbus de tout ce qu'il pourrait lui prendre, lui donner, lui offrir. mais il sait que l'alcool s'est glissé dans le sang du plus jeune, et il ne veut pas pousser le vice bien trop loin malgré les demandes du gamin. i don't want to do everything with you being drunk. so how much do you want to learn for tonight ? et il laisse des baisers dans la naissance de sa mâchoire, le creux de son cou, sur sa pomme d'adam. i'll do whatever you ask me hyunjae. et la voix grave se perd dans la pénombre.

oh you made a mess of me too.

shooting star

ft. @rhee tao

fantaisies fantasques d’un corps amoureux dont tout bouleverse, chaque contact, chaque regard. il rêve éveillé, l’enfant. l’innocence glisse et s’échappe lorsque les lèvres sont attaquées et malmenées de cette façon délicieuse dont se font et défont les amoureux. c’était la passion, l’affection, l’ivresse. les pulpeuses qui dansent, se découvrent, tombent l’une pour l’autre. et lorsqu’elles se rencontrent les galaxies naissent et les étoiles scintillent dans un ciel particulier.
hyunjae il avait toute sa voie lactée au-dessus de lui.


et lorsque le garçon l’embrasse et lui offre son premier baiser, hyunjae il comprend pourquoi. il comprend les raisons pour lesquelles son cœur bat si vite quand il est question du garçon, il comprend pourquoi les mots et la voix ont cet effet particulier sur lui. c’était comme une évidence. c’était une évidence. il n’y avait pas besoin de raison et sans doute que les sentiments ne pouvaient pas s’expliquer aisément, ni s’expliquer tout court.

si c’était aussi fort, si c’était si grand, ça ne pouvait pas être mauvais, pas vrai ?
c’était réel. c’était vrai.

est-ce qu’il n’y avait que toi ? il n’y avait pas que toi. l’atmosphère singulière qui régnait entre vous deux, tu ne pouvais pas l’avoir inventé, tu ne pouvais pas te tromper. et il aurait suffi d’un baiser pour comprendre,
que pour un garçon comme lui, peut-être que tu devais tout risquer.
tout donner, tout céder,
capituler contre tes peurs et angoisses.


et lorsque l’aîné se redresse et s’excuse, tu te fais plus insistant. tu quémandes, tu supplies. encore. tu tires sur son t-shirt avant de venir le prendre dans tes bras. et il n’y a plus aucune raison qui fonctionne dans l’esprit fou d’amour. les visages miroirs et les prunelles qui se perdent l’une dans l’autre,
« don’t want to wait… » et tao avait sans doute raison. parce que tu ne réfléchissais plus, guidés par les actes égoïstes d’un garçon qui pour une fois voudrait agir comme son cœur lui dit, son corps aussi. capricieux. chacun de tes mots est un secret que tu livres, une part de toi que tu lui offres. et jamais personne ne t’avait vu comme ça, et pour toi aussi cette partie de ta personnalité était encore inconnue.
et tao il cède lui aussi. l’alcool sera votre excuse. et il recule, mais pour revenir encore. il retire son t-shirt et tes yeux dévorent le torse dénudé. mais il ne sait pas quoi dire, il ne sait pas quoi faire. et comme si l’aîné lisait dans les pensées éparses, tao lui donne la permission de le toucher. et hyunjae il en a toujours eu envie, il a en toujours fantasmé. tu te laisses faire lorsqu’il prend tes poignets pour que tu puisses frôler sa peau.
le battant dans la poitrine cogne d’une agonie délicieuse, tout est décuplé.

tu touches timidement les abdos avant que tes paumes ne soient plus franches lorsque tao te rapproche de lui. et les pulpeuses se rencontrent à nouveau dans une mascarade sensuelle dans laquelle tu te perds encore une fois. comme toujours. respiration saccadée et gémissements que tu laisses échapper. tes doigts caressent la peau nue et les émotions sont braises enflammées. hyunjae n’est plus rien de présentable lorsque le plaisir naît là où il n’a jamais rien connu. et lorsque tao te renverse une fois de plus sur le canapé tu gémis encore avant de capturer ses lèvres, avide. elles se quittent un instant et tu trembles presque du trop-plein d’émotion qui te parcours.  

tao défait un à un les boutons de ta chemise et tu ne le quittes pas des yeux, lueur de désir qu’on pouvait y lire. les corps se rencontrent, l’un collé à l’autre. et lorsque l’aîné te demande ce que tu veux, où tu veux aller, jusqu’où tu es prêt à aller. le naturel timide que l’alcool n’a pas totalement effacé reprend le dessus et tu viens enfouir ton visage contre son épaule, les joues qui chauffent. « i… » tu ne savais pas ce que tu voulais, tu ne savais pas ce qu’il serait correct de faire maintenant ou pas.
tu n’avais jamais rien fait avec personne d’autre.
tu te laisses bercer par ses mots, reconnaissant en réalité de cette habitude qu’il semblait avoir de toujours attendre ton consentement avant de prendre une décision. « kisses. » que tu murmures alors que le brun fait pleuvoir sur toi les lèvres magiques. étreinte que tu voudrais plus proche, tes mains qui viennent se poser dans le dos, les ongles qui griffe légèrement. « i wan to feel you… » tu oses finalement, croisant les orbes.

et les mains viennent encadrer les joues de tao. cette fois tu l’embrasses en premier et met à exécution ce que tu venais déjà d’apprendre, approfondissant le baiser en lui demandant l’accès. langues qui se tentent encore alors que tu sens votre position devenir inconfortable. tu te redresses d’abord légèrement pour retirer entièrement ta chemise, mais vous redresse tous les deux pour cette fois te mettre à califourchon sur lui. bras autour de son cou « hyung, » tu répètes à nouveau « i am not sober… but i know what i’m doing… » tu lui dis comme pour le rassurer, pour ne pas qu’il ait l’impression qu’il n’avait pas ton consentement.  

« want you to teach me how to give pleasure to a guy. » les mots qui filent mais que tu ne dis que pour lui. toujours embarrassé, mais teinté de cette audace particulière que tu avais parfois aussi, et que l’alcool amplifiait. « wanna make you feel good… » et il n’ose pas le garçon lui avouer qu’il voudrait qu’il le touche aussi,
lui avouer qu’un peu plus bas il se sentait déjà étroit,
« but i don’t know how to… »
tu ne finis pas, pinces tes lèvres.
     

shooting star

ft. @ahn hyunjae

ô étoile juvénile, tu tournes en rond
jusqu'à l'apogée des firmaments.
but what are you doing tao ? le cerveau qui oppresse, le cerveau qui réalise l'erreur qu'il est en train de commettre. la tête vide, les pensées qui déraillent, car tout dérape quand il s'élance pour le faire prisonnier de cette nuit éternelle. et c'est si doux, si délicat, si agréable, d'avoir ses lèvres contre les jumelles, d'enfin les posséder après les avoir tant désirer, tant voulu, tant rêvé. et il se plait dans son égoïsme où il le fait enfin sien, où la chaleur s'agite dans le battant céleste et ne cesse de grimper dans les entrailles ; chaos infernal qui vient subjuguer le myocarde. car il n'aurait jamais cru, l'enfant terrible, qu'on puisse lui faire ressentir pareil émotions rien qu'en embrassant des lippes sucrées. et il s'en mord les doigts d'avoir oser agir de la sorte, d'avoir franchit ce point de non-retour dans une relation qui n'est sienne, car c'est juste du faux semblant, prétendre être ensemble pour mieux trahir la confiance du meilleur ami, le rendre jaloux et lui faire éprouver les sentiments souhaités. parce que hyunjae aime minho et il ne doit pas l'oublier tao dans son avarice de sensations, dans son indifférence au reste du monde mais juste à ceux qui lui porte un tant soit peu d'amour. alors il s'excuse, se force à ne pas pécher à nouveau, car maintenant qu'il y a goûté, il ne peut plus s'en passer, il en veut encore, toujours plus, beaucoup plus. bien plus que ce qu'il n'a le droit de lui demander, bien plus encore que ce que hyunjae devrait être dans la possibilité de lui offrir. parce qu'il aime minho et le gamin ne doit pas l'oublier dans sa fatalité hardiesse, dans son incommensurable envie que de faire hyunjae complètement sien, de voir le corps prendre plaisir contre son épiderme, de sentir sous la chaleur de ses doigts la moiteur de sa peau. mais il peut bien s'en moquer quand les bras entourent le cou et qu'il n'y a plus rien autour qui compte, si ce n'est les onyx du gamin dans lesquels il vient se perdre, laissant le souffle chaud se coller tout contre lui.

et hyunjae ne veut pas attendre.
et ça rend encore plus fou tao, de voir le gamin se laisser faire, alors qu'il prétend en aimer un autre, et il ne comprend pas pourquoi lui, tao. pourquoi le choisir parmi tant d'autres qui auraient pu venir cajoler le ahn dans leurs bras sans jamais avoir envie de plus qu'une simple nuit émérite. car maintenant qu'il connait la saveur de ses lèvres, ô il ne veut plus jamais avoir à s'en passer ; et l'a-t-il déjà vécu autrefois ? quand les pulpeuses se faisaient charnières tout contre le creux de la peau, non, jamais. première fois où le battant s'expulse de sa cage thoracique, où le pulsant est vulnérable aux caresses qui se font bien plus effervescentes.


sans concession.
pleinement.

le t-shirt qui se retire, et les phalanges qui viennent guider les doigts purs du gamin sur le corps sculpté, et il le laissera toucher, venir s'enfoncer contre la peau nacrée alors qu'il le poussera à l'embrasser à nouveau, encore et toujours plus. les positions qui reprennent leur place d'avant et tao qui se fait joueur, qui déboutonne la chemise, qui s'empresse de sentir à nouveau la peau chaude et doucereuse contre les paumes. le corps qui se presse contre le sien pour l'exhaler, et ça fait naufrage entre les jambes, car ça commence à devenir plus serrer entre les bouts de tissus, et il le sent autant chez lui que chez hyunjae. les envies pernicieuses qui prennent place, qui se font plus sauvages, et encore plus volages que ces simples baisers qu'ils ont pu échanger jusqu'alors. et les maux deviennent incompréhensibles parce que ça chahute bien trop à l'intérieur du corps qui veut se perdre encore plus loin, dans les avarices qui se dessinent et dans les désirs qui se prolongent. car les paroles du jeune ahn ne sont alors plus des jeux mais des actions pleines, des moments qu'il ne pensait pas qu'on puisse encore lui offrir. alors il se laisse faire, tao, première fois où il ne maitrise plus rien et où la cadence change, car c'est lui qui l'embrasse, de ses mains qui saisissent les joues, et de cette langue qui vient tanguer avec sa jumelle. ô plus rien ne pourra les stopper si ce n'est cette folie à deux et le lendemain qui risque d'être bien plus dur à assumer que l'instant présent.

mais il s'en moque tao,
il ne veut pas y penser dans l'immédiat.

il le laisse faire quand les positions changent, le plus jeune désormais à califourchon sur lui, le torse dénudé de cette chemise qu'il aurait souhaité lui retirer mais que hyunjae a fait de lui-même ( et peut-être est-ce mieux ainsi ? ) qu'il ne se doute pas de tout ce qui passe par la tête du plus âgé. pourtant les mains qui descendent le long de son torse ne se retiennent pas, plaisir futile, désir coupable, car ce soir il n’y a plus de limites et quand bien même il devrait s’en imposer, il soulève toutes barrières se dressant sur sa route. ô hyunjae tu seras maître de sa destinée car il a perdu le nord et la seule boussole qu’il possède se glisse entre les phalanges faites d’or.

shooting star

ft. @rhee tao

     

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ft. @ahn hyunjae

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ft. @rhee tao

     

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ft. @ahn hyunjae

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ft. @rhee tao

     

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ft. @ahn hyunjae

and i'll give you my world,
from the touch of my lips.

poussière d'étoiles qui dégoulinent le long de la peau satinée, résidus des astres qui brillent dans la nuit noire sur l'épiderme voilé des galaxies violacées. ô et les chants sont louanges des anges au creux des tympans insolents. c'est qu'il sait tao, que ce qu'il fait c'est mal, que hyunjae n'est qu'un parmi tant d'autres, qu'il aurait pu en posséder plus d'un s'il le souhaitait, pourtant ce soir tout disparait, tout se dissipe. il n'y a plus que lui qui compte. lui et ses soupirs essoufflés qui frôlent la barrière des lippes, lui et ses jouissances fractionnées alors qu'il murmure son nom quand les cries se font offense pour ne pas s'évider des pulpeuses. et tao il aime ça, quand il lui conte ses éloges, quand d'une main de maitre il le fait fondre entre les paumes calcinées.

car tout est chef d'oeuvre
sous son corps fracassé.
perfection ébahie qu'il cherche à atteindre du bout de la pulpe des lèvres, mélodie qui s'harmonie à son souffle chaud qui bat la cadence entre les entrailles divines, car il le mènera au sommet, jusqu'à son comble où les noirceurs deviendront blancheurs louables de ces dieux prétentieux. ô car tao sait, qu'il le domine d'une force douce, qu'il le maitrise d'une tendresse inouïe, car jamais il n'a été aussi attendri à l'idée de faire basculer son autre dans les plaisirs coupables. let me hear you que les pensées échoue dans la tête qui ne sait plus que faire car il le sent sur sa fin, proche du supplice des précieux. et la passion n'est que frivolité jusqu'à ce qu'il s'empare du nectar et que le sourire intangible se fraye un chemin sur son visage. et les baisers envolés, et les sensations dissipées, pourtant il continue à le dévorer, à laisser les onyx gambader le long de la silhouette fine. what am i doing ? parce qu'il est pas affectueux tao, pas après avoir obtenu les glorifications vertueuses, pas quand il a beau prétendre être intéressé mais qu'il s'en moque.


et il ne sait pourquoi l'effronté, avec hyunjae tout change, tout se transforme. pourquoi il le laisse se glisser au creux de son cou, où les frissons s'affrontent sur l'échine recouverte. et la voix est mielleuse et doucereuse, de ce corps sensible qui bat encore la chamade dans la cage thoracique, essoufflement qu'il doit à la performance, car il ignore tout tao, de la vérité engoncée qui se tait sur le creux des lèvres quand elle voudrait pouvoir en sortir. mais qu'importe, parce que la fierté prend place quand le gamin avoue qu'il a aimé, quand l'ego se retrouve booster par les paroles liquoreuses. i'm glad then d'un simple trait soufflé, croisant de lune tendu sur les jumelles alors qu'elles se retrouvent prisonnières des siennes. et les yeux n'ont pas le temps de se clore, onyx fixent qui se retrouve sous le poids des conséquences. don't fell in love with me qu'il voudrait lui dire, lui laisser aucun espoir pourtant il ne s'en sent pas capable, bien trop punissable de l'acte qu'il vient de commettre.

et le rire implose dans les airs,
rougeurs qui éclosent sur les joues.

de ses bras qui viennent entourer son cou, de cet accord qui danse dans l'ouïe endormie, tout est si doux qu'il ne veut pas rompre le moment. instant comme suspendu hors du temps, l'horloge a cessé de tourner de ses aiguilles, et rien ne peut interrompre la beauté de cette minute qui s'égraine. huh you sounds like a baby. cute. qu'il murmure plus pour lui-même que pour hyunjae, pourtant il se trahit lui-même dans ses pensées colorées qui ne peuvent s'empêcher d'imaginer cette nuit dans ses bras, corps contre corps, sa chaleur envahissant son espace. come on qu'il dit en le soulevant, l'emmenant jusqu'à sa chambre où il le dépose sur son lit, regard attendri qui se pose sur lui alors qu'il repart au salon récupérer ses affaires trainant par terre. et il le force au moins à enfiler son caleçon, qu'importe s'il refuse le haut, tao le couvrira de son aura bouillonnant. et il se laisse glisser sous les draps, l'emportant avec lui, laissant son dos venir se plaquer contre son torse, l'enfermant dans son étreinte alors qu'il laisse des baisers parcourir le long de sa nuque. i hope you had a great birthday. good night babyboy.

et les paupières se fermeront.
et les souffles se calmeront.

pourtant au matin, quand il ouvrira les yeux, hyunjae ne sera plus là.
disparu.
envolé.