blooming heart

soupir qui s'extirpe des pulpeuses décharnées, subite envie de fuir loin d'ici, de ne plus jamais revenir comme si le battant ne pouvait plus rien supporter. avait-il eu la bonne idée de se joindre à cette soirée, se ramener sur cette plage où pulluler ces idoles dont il n'arrivait plus à se considérer entièrement partie. il avait espéré, que le pulsant ne soit défaillant, que la poitrine soit bien accrochée à ce qu'il l'y attendait même quand la conscience ne savait rien. de cette maudite activité où on l'avait accroché à un autre, alors que les onyx le cherchaient en vain ( ô mais c'est qu'il l'avait vu ) lui aussi relié à un poignet de ce jeune homme. et la douleur l'avait assailli, il avait tressailli sans jamais vouloir savoir pourquoi, quand dans le fond de la mémoire les souvenirs éparses avaient refait surface.

alors c'était ça,
qu'il avait ressenti ?

le jour où tout s'est cassé la figure, où jihyuk a dévalé une pente sans fin, il ne pouvait que s'en vouloir, d'avoir joué de la sorte, de l'avoir trompé au point où le coeur ne soit plus que lambeaux de chair. et il avait voulu le retrouver une fois la liberté récupérée, mais la soirée n'était qu'à son commencement, quand les messages ont retenti sur tous les téléphones. ô maudit soit cet oiseau de malheur. et il avait du attendre, encore et encore, que les heures défilent, que le jeu se termine avant de daigner se pointer devant lui, capturer sa main sans un mot pour l'emmener un peu plus loin, là où les regards ne se bousculeraient pas pour les admirer. il voulait de cette tranquillité qu'on ne leur accordait plus. hey, sorry to come to you so late quand l'organe criait à ses retrouvailles distendues. il avait besoin de l'avoir au plus près de lui, d'autant plus depuis que les sentiments inconnus avaient été avoués à la meilleure amie. so, are you having fun? simple question étrange dans cette atmosphère inhabituelle.

blooming heart

Il y avait ces fois où bizarrement tout te paraissait si insignifiant, comme si le monde autour de toi perdait de ses couleurs et que tu ne ressentais plus rien. Abysse des pensées éparses qu’on ne contrôle plus, qui divaguent et se moquent de l’esprit. Le doute, les questions, l’envie qui se dissipe. Et s’ils avaient raison ? Papa, maman, certains critiques, ces gens sur les réseaux. Peut-être que tu devrais tout arrêter, peut-être que tu n’étais pas fait pour ça et que le destin te rappelait sans cesse où était ta place.

Et même là, autour de tous ces visages familiers de l’industrie musicale ou de l’entertainment en général, tu sentais comme un inconfort qui te suivait constamment.

Il y avait des jours comme ça, ça irait mieux demain, ça finissait toujours par aller mieux. Après son départ, après le disband, après toutes les épreuves qu’ils avaient mis sur ton chemin là-haut,
ça finirait par aller.

Triste habitude,
Qui disparaît devant son regard, c’est magique. Presque dérangeant, presque détestable. Tu ne l’avais pas croisé avant, mais tu savais qu’il était là, il avait dit qu’il viendrait. Tu ne l’avais pas cherché non plus, essayant de te convaincre une énième fois que tu ne devais plus lui donner ce pouvoir qu’il avait eu sur toi pendant toutes ces années.
Avant de s’en aller, et te laisser derrière.

Why do you do this to me ? Quand il vient et te prend la main, tu sais que tu devrais lui refuser, mais tu le suis simplement. Why are you so late ? Where were you all this time ? Quand il s’arrête, « well, yeah it’s okay I don’t mind. » Tu réponds, ne laissant rien paraître sur ton visage. « Not really… » tu souffles sincèrement, mais tu n’avais pas tellement envie de devoir t’expliquer, de devoir lui montrer cette partie de toi que tu voulais cacher « I mean, yes it’s cool. I’m just exhausted. » Justifications hasardeuses. « and you ? I guess you were busy. »