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éclat des étoiles
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Jeu 5 Aoû - 22:27
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forever you are my star

nuits épouvantes
insomnies exténuantes.
et le corps qui se meurt à petit feu,
et les diables qui dansent sur les tombes.

silhouettes floutées qui le pourchassent
dans les empyrées horrifiques.

ô le réveil est brutal,
la chute est fatale.

cauchemar qui se répète, boucle incessante qui hante l'esprit constamment, qui bousille le myocarde jusqu'à ce que tout s'évapore quand les yeux s'ouvrent en vitesse. y a le souffle qui se fait court, poumons submergés par la noyade étincelle, il ne sait plus où se camoufle la réalité du rêve ( car les songes le poursuivent même à la lumière éclatante ) et seul ses hurlements noircissent le silence.

et jamais il ne réfléchit longtemps quand le battant se fait oppressant, quand la respiration devient bouillonnante. car il a besoin de respirer l'air frais que l'hiver couvrira sur sa peau saccagée. il veut courir jusqu'à s'en époumoner et ne plus savoir où il est, qui il est. le corps se lève dans un automatisme presque inconscient, comme habitué à ce ballet dissonant qu'il ne calcule plus car il ne peut rester dans cette chambre, enfermé en cage tel un fauve qui tourne en rond. la sueur qui roule le long de son front alors qu'il se fait violence pour garder son calme ( rien n'y fait ) car tout sombre sous les onyx qui se frayent un chemin à travers l'obscurité jusqu'à ce que l'astre lunaire l'éclaire de sa tendresse émerveille. il s'est à peine vêtu le candide, le froid qui vient assaillir chaque parcelle de son épiderme est comme une renaissance, et les pas l'entrainent, le mènent vers des chemins abruptes qu'il ne prend pas le temps d'admirer, car les larmes brouillent sa vision, neige qui tombe sur la peau alors que le souffle n'est qu'illusoire.

il marche,
sans savoir combien de temps,
sans se rendre compte qu'il atteint le bout du monde.

c'est que la solitude l'oppresse, diables venant se jouer de lui alors que la chair tire, que le cruor reprend le devant de la scène. ô même les pupilles ouvertes, il ne voit plus qu'elle, et son corps lambeau, et son sang qui se vide. dans les tympans ne résonnent plus que les coups de feux tirés à deux reprises.

et il court,
comme un fou.
comme pour échapper cette vérité.

ô et les abimes se creusent sous le corps endolori d'avoir que trop pleuré, les songes évaporés et les cauchemars amoncelés. il n'y a plus que le cruor battant qui assombri l'esprit et possède la tête engourdie, les membres lourds et le palpitant fracassé d'un rythme qu'il ne peut tenir. tout est devenu bien trop sombre malgré la lumière qui est revenue s'inviter aux portes d'un paradis éphémère. jihyuk le lâche, jihyuk le faible. il le sait, le sent au plus profond des tripes, que les entrailles sont encore anesthésiés des actes passés. il ne reste plus qu'un fantôme gaspillant son énergie à trop vouloir respirer, car la lutte est sans fin, acharnée et décharnée. arrachée à la merveille qu'il aurait pu être, si on lui avait pas coupé les ailes. jihyuk qui se hait que d'avoir trop voulu exister, à présent que lui reste-t-il des flammes de sa vie d'avant, si ce n'est les cendres écorchées d'un paroxysme affranchi.

et tout fait mal dans la cage thoracique.
car les larmes percent sur le visage,
des poignards qui lacèrent l'épiderme.

et les cicatrices réveillent les vieilles douleurs assoupies, car il a recommencé à souffrir jusqu'à ce que les pensées ne soient plus gangrène amochée. il en a besoin pour calmer le souffle candide, il a cette impression de mort imminente chaque fois que la lame frôle la chair froide. et c'est qu'il se souvient de cette mère au regard pâle, teint cadavérique qui se peignait de ce rouge vermeille. et peut-être qu'au fond il veut juste être comme elle, lui ressemblait en tout point quand il possède seulement les mêmes yeux que son père. et les louanges se chantent aux aurores émérites, car la nuit devient son territoire galaxie et les pieds se trainent dans les ruelles abandonnées à la recherche d'un semblant d'oxygène. et il ne pense qu'à lui dans cette tête qui ne va pas bien, qui ne tourne pas rond. il n'y a que son nom qui se prononce sur les pulpeuses amochées et l'idée lui semble impossible que les doigts pianotent déjà sur le clavier du téléphone.

il n'a jamais supprimé son numéro.

parce qu'il n'y arrivait pas.
malgré les erreurs commises,
malgré l'accord passé avec son ancienne agence.

ô les mœurs ont demeuré pour ne jamais s'estomper. et les réponses qui tombent sont sanguinaires, mais peut-il le blâmer que de le détester, car lui-même à ce point n'a plus que rage sanglante envers sa propre personne. et la tyrannie le tiraille alors que les larmes reprennent le dessus, lui qui avait su les arrêter, lui qui avait compris comment oublier les ombres noircissants le tableau parfait. et il ne peut plus rien faire que l'attendre, le corps qui se laisse tomber dans la neige, l'amertume qui demeure, l'agonie qui se prolonge. oh et te revoir fais chavirer mon coeur. car un an a passé depuis la dernière fois où les onyx ont croisé les siens, emplis de détresse et d'incompréhension, rancoeur tenace qui a persévéré jusqu'alors.

pourtant, il l'a vu,
dans les journaux,
qu'il avait gardé son surnom.

Na Yijun
Na Yijun
Messages : 4
Jeu 5 Aoû - 22:44
Na Yijun
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forever you are my star

AND IT'S FALLING DOWN

prunelles rivées sur l’écran qui s’éteint tandis que le doute règne. et tu l’allumes à nouveau. relis les messages, relis le numéro. et il y a quelque chose qui cogne dans la poitrine.
parce que tu n’avais pas oublié cette suite de chiffres magiques.
tu avais supprimé son numéro, effacé vos conversations. et le temps était passé, les jours, les mois, presqu’une année. et c’est incroyable comme la mémoire est fascinante.

tu tapes rapidement, efface. tape à nouveau. comment lui répondre ? qu’est-ce qu’il faudrait lui dire ? et l’agacement qui te gagne en premier, les mots durs, les mots froids.
ceux que tu n’avais jamais eu pour le plus jeune.
mais c’était peut-être une bonne occasion. après tout ce temps. les mots gelés, les mots que la rancune avait enfui, gardé. les mots qui brûlaient tes lèvres et ta gorge, la colère qui embrasait tous tes sens.
tu n’avais pas oublié son numéro, tu n’avais rien oublié en réalité. sa voix, son sourire, ses orbes.


asteroid. dating scandal, mystic entertainment.  
tu n'avais pas oublié non plus.


et peut-être que tu devais y aller. et tu lui dirais. tu lui dirais que par sa faute les années d’entraînement avaient été gâchées, qu’il avait été égoïste, qu’il vous avait abandonné. qu’il avait agi comme un idiot, comme un connard. qu’il n’avait pensé qu’à lui et qu’il avait tout fait foirer pour les autres.

tu lui dirais à quel point il vous avait fait du mal.
à quel point il t’avait fait du mal.

que lorsque tu avais appris pour cette histoire tu étais convaincu que tout était faux. tu avais cru. en lui. en vous. est-ce que depuis tout ce temps il n’y avait eu que toi ? est-ce que tu t’étais fait des films ? entre les sourires, les regards complices. est-ce que tu avais été le seul à imaginer plus, plus que le groupe, plus que l’agence.
le seul à avoir voulu plus.

non, tu ne lui dirais pas.
parce que vous ne vous étiez rien promis en réalité. il n’avait brisé aucune promesse qu’il t’avait faite en particulier. tout était simplement comme écrit dans votre ciel, dans l’illusion que tu te faisais de votre relation.
comme si vous n’aviez pas besoin de mettre de mot dessus, une évidence.

et la colère monte,
parce qu’elle ne t’a jamais quitté depuis qu’il est parti.

les éclats qui blessent, les souvenirs qui restent. ces soirées folles, ces soirées d’allégresse. l’innocence des garçons à la conquête du monde, les confidences des rêves en grand et les ambitions des merveilles. asteroid. et le château qui s’effondre. les garçons qui se déchirent. trahison. traitrise. tu savais bien que tu l’aimais, tu ne lui avais dit, mais tu pensais que lui aussi. et tout ça pour ça.

il ne la connaissait pas.
il ne la connaissait même pas.


was it worth it ?
que tu voudrais lui crier. tu voudrais comprendre, tu voudrais lui demander. why ? et sans doute que tu étais le membre le plus lésé, le plus déçu. parce que tu pensais compter, pas comme tous les autres, pas comme la musique ou l’agence, pas comme les fans. tu pensais compter,
vraiment,
sincèrement,
TU PENSAIS COMPTER POUR LUI.

et tu te retrouvais bien idiot. à dévaler la ville, un masque sur le visage pour rejoindre celui qui disait avoir besoin de toi. et pourtant tu ne peux pas te résoudre à simplement l’ignorer, sinon tu ne lui aurais pas répondu. tu ne peux pas résoudre à le sortir de ta vie, tu devrais sans doute,
tu n’es qu’un idiot.
mais s’il était réellement mal ? s’il avait vraiment besoin d’aide ?
l’inquiétude qui monte et la colère contre toi-même aussi.
ô jihyuk you drive me insane.

et tu l’aperçois, assis dans la neige. et c’est étrange. parce qu’elle est toujours là,

cette étincelle.


« ok i’m here. i don’t have much time for you. » tu dis sèchement en t’approchant lentement, les mains dans les poches. et lorsque tu remarques les perles salées qui dévalent les joues, tes yeux s’écarquillent et tu t’agenouilles avec lui. « what’s going on ji? you’re crying? » et la colère se dissipe. idiot, idiot, idiot. est-ce qu’il lui suffisait de verser quelques larmes pour que tout soit effacé ? « hey, look at me. what happened? why can’t you breathe? » et peut-être que tu t’énerverais après. plus tard, quand il ira mieux. « breath for me, ok? »

tu n’étais pas comme lui après-tout, tu te convaincs.
tu n’étais pas égoïste, et tu te souciais des autres. de n’importe qui, donc de lui aussi.
parce que c’était ce qu’il était censé être depuis : n’importe qui.
foutaises, mensonges.
comment pouvait-il être n’importe qui alors que tu pensais à lui tout le temps.

« easy… just like that, take long breaths. calm down. » et les images sont sensables à leurs jumelles, des mois auparavant. cette complicité particulière qui n’existait qu’entre vous. « i’m here now, it’s ok. you’re not alone. » mais tu n’oses pas l’enlacer, parce que même si les étincelles sont toujours là, les ressentiments n’ont pas disparu. « but i can’t help if you’re not talking. » tu lui dis d’un ton plus froid, mais qui laissait transparaître la crainte.  

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Jeu 5 Aoû - 22:49
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breathe
everything will be alright.

mais tout fait mal,
tout cogne dans la poitrine.

images allégories qui provoquent les larmes en rafale, douleur anthracite qui subjugue le battant et le souffle qui ne cesse d'étouffer, qui se réduit à néant, ô jihyuk il a les bras qui entourent ses jambes et le corps qui se berce pour tenter de calmer les flashbacks intrusifs. mais tout n'est que rouge sang dans la mémoire bafouée.

et il l'attend, qu'il vienne à son secours, qu'il l'entoure de ses bras rassurants, qu'il lui murmure à l'oreille des mots doux ( comme avant ) jusqu'à ce que le myocarde se calme dans la cage thoracique. and you're so fucked up de croire qu'il sera là pour lui, après cette année passée loin des projecteurs, loin de sa présence. et tout fait mal, car il se rappelle précisément de ses traits fins qu'il dessinait dans son sommeil, de ses éclats de rire teintant les nuitées obscurcies par les viles démons. i miss you so much jun et il voudrait pouvoir le lui dire en face, laisser les pulpeuses susurrer les vérités engoncées, car il a tant à lui apprendre.

mais plus rien ne va,
et tout devient noir.

divine mélodie abstraite ; de ton occulte pouvoir, tu éblouis dans les obsidiennes. ô étoiles des cieux ne brillent plus dans les cieux éphémères, lune miroir de l'astre céleste a cessé d'affronter les dieux. car la folie est venue gagner les songes, ronger les sangs ; et l'extrême abysse s'est affranchie.

depuis quand es-tu là jihyuk ?
à se lamenter de ce sort dérisoire.
à regarder les souvenirs s'éloigner.

tout perce au grès du myocarde battant, cadence qui se veut lasse alors que le souffle se fait vague, et les bombes cristallines s'amoindrissent alors qu'elles provoquent tempête sur les joues porcelaines. peut-être ne réfléchit-il plus, à vouloir renouer avec ce qu'il a cassé, fissure béante d'un néant gigantesque, car il a tout emporté sur son passage, déferlant tel l'ouragan qui a ravagé ce qu'il aimait le plus. car pour une fois, tu avais une famille. et pourquoi avoir tout ruiné alors que la gloire était émerveille, qu'il la touchait du bout des doigts, car tout était bien trop parfait pour s'arrêter sur ce chemin. et s'il lui avait tout dit ce jour-là ? pas de mensonges, pas d'inventions d'histoire qui n'ont jamais eu lieu. s'il avait dit qu'il ne s'était jamais rien passé entre eux, cette nuit-là, parce qu'il n'avait pas réussi ( car c'est lui qui hantait chacune de ses pensées ) à aller au-delà d'un simple baiser.

mais tout se trouble,
quand sa voix résonne.

coeur qui manque
un battement.

et les onyx qui se relèvent, la tête qui se déplie de sa cachette pour pouvoir l'admirer, car il est si beau. tu n'as pas changé que l'esprit commande un premier alors que les lèvres ne savent plus comment se mouvoir pour parler. il ne fait que l'écouter, alors qu'il se rapproche, s'agenouille à son niveau, et tout bat si fort ( si vite ) alors qu'il n'est qu'à quelques centimètres. et tout semble irréel, comme si le cauchemar avait laissé place à un songe fascinant pour mieux ronger le coeur déjà fissuré. hyung you're here. et les perles continuent leur chemin alors que la respiration n'est que saccade dans les soubresauts impromptus. i'm... i'm so sorry et il voudrait tant tout déverser, vider les milliers de pensées qui l'assaillent, mais rien ne le calme alors il s'accroche à lui, laisse sa tête s'effondrer contre son torse. i'm sorry et les pleures reviennent à l'assaut, pourtant il tente d'affronter son regard, de se laisser bercer par le flot de ses paroles qui s'émancipent des pulpeuses interdites.

deep breath
un. deux. trois.
la respiration qui se calme,
le pulsant qui se soulage.

et il reprend un semblant de réalité quand il le voit là, alors qu'il ne croit que rêver. et les mains le relâchent, alors que les paumes étaient serrées jusqu'à ce que les phalanges deviennent blanches. le corps s'éloigne difficilement alors qu'il déglutit, qu'il n'ose plus défier les iris. thank you for being here. et il le sait, qu'il ne le mérite pas, qu'il a été qu'un simple égoïste dans sa perdition pour ses sentiments, parce qu'il voulait faire taire les élucubrations de leurs fans, parce qu'il se refusait à ce fan service qu'on leur demandait. car tout était vrai. il n'a jamais eu besoin de jouer, de prétendre à faire semblant avec jun, car tout était naturel, jusqu'à ce qu'il se retrouve étranglé par ce coeur branlant.

i think i'm ok now que la voix tente de prononcer en essuyant les perles nacrées sur le creux des yeux. thanks hyung et les doigts se faufilent entre eux alors qu'il garde la tête baissée, réfléchir à quoi dire, quoi faire. prétendre qu'il ne voulait pas simplement le voir, qu'il avait besoin de sa présence pour aller mieux. i... i don't know where to start. et il se fait petit, ton démuni qui ne sait comment se frayer un chemin jusqu'à la barrière des lippes. you probably have better to do than being with a boy like me. et il voudrait lui avouer, mais il ne peut se permettre de tout reprendre aujourd'hui, il n'en a pas le droit. but i needed you... langue qui glisse sur la pulpe des lèvres, le regard qui se relève pour se poser sur lui. the bad dreams have started again... and i don't know how to stop them, i can't find peace in my mind. parce qu'il n'y avait que lui pour savoir comment l'apaiser dans les insomnies démoniaques. so i thought that maybe seeing you could help. et il ne sait que dire de plus, parce qu'il ne mérite que sa rage et sa haine, sa colère et sa frénésie. i didn't know you would came after all the things i've done. i thought you hated me. et il ne pourrait même pas le blamer s'il venait à le haïr.

Na Yijun
Na Yijun
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Jeu 5 Aoû - 23:02
Na Yijun
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wise men say only fools rush in
but i can't help falling in love with you

éclipse des ressentiments qui brillent si forts dans le cœur endolori d’avoir trop espéré, trop attendu, trop aimé,
pour que les battements s’arrêtent lorsque les mots défilent, les paroles naissent et les sanctions tombent.

idylle idiote des garçons qui ne s’étaient jamais rien dit, stupide de celui qui pensait ne rien avoir à déclarer. parce que c’était comme une évidence, une de ces règles écrites dans les étoiles, une de ces forces indubitables et de ces attractions incroyables dont deux êtres se faisaient les victimes. dans les sourires, dans les mots, dans les gestes qu’ils avaient l’un pour l’autre,
yijun n’avait jamais rien dit, mais il savait.
et il pensait que jihyuk aussi.

colère d’un amour déchu dont les collisions avec la réalité ne font que du mal sur leur chemin. et pourtant il y avait ces restes d’éclats dont tu n’arrivais pas à te détacher, et lorsque tu croises le regard du plus jeune, ils scintillent et aveuglent le reste du monde. tu t’approches de lui, et tout disparaît lorsque l’inquiétude règne dans les prunelles miroirs. et tu voudrais tellement lui en vouloir, lui faire regretter, pouvoir te venger de la peine qu’il t’a fait subir et le laisser se débrouiller seul,
tu aimerais pouvoir lui tenir tête, lui dire toutes les choses que tu gardais bouillonnant dans la gorge.
et pourtant tu ne dis rien. quand tes bras l’enlacent, quand tu tentes de le calmer, de le rassurer, de lui dire qu’il n’était pas seul, que tu étais là maintenant.  

tu l’aimais,
et le constat était effrayant.
tu l’aimais malgré son égoïsme, malgré la facilité qu’il avait à tout gâcher, le groupe, vous. malgré qu’il soit revenu comme si de rien n’était, même s’il t’avait fait souffrir, qu’il avait occupé tes pensées si longtemps alors qu’il n’avait jamais tenté de te revoir, de t’expliquer, de se faire pardonner.
tu l’aimais,
et tu te détestais pour ça.

et les perles cristallines dévalent les joues rosées par le froid, et tes doigts viennent lentement caresser la peau humide. il s’excuse, mais tu ne sais pas vraiment pour quoi. tu rapproches vos deux corps comme si ta présence pouvait encore l’apaiser comme tu savais qu’elle le faisait avant,
quand rien ne semblait pouvoir se mettre en travers de votre chemin,
avant que tout ne s’effondre.

tu ne le lâches pas, jamais. tu attends qu’il se calme, qu’il revienne à la réalité et qu’il s’éloigne de sa propre initiative pour te parler. tu ne lui réponds pas vraiment, sourire doux sur ton visage pour remplacer les mots interdits. « you okay ? tell me, what happened ? » tu encourages, tu demandes d’une voix plus posée parce que tu ne voulais pas le brusquer, tu ne voulais pas revoir les pleures dévorer son sourire angélique pour lequel tu étais tombé mainte et mainte fois.  
tu fronces les sourcils quand il commence, parce que tu ne voulais pas te faire avoir et tu savais qu’il avait cet effet sur toi. de te faire douter de tout, des rancœurs et des peines. comme si le seul contact de ses iris pouvait tout remettre en question.
confessions démones des maux du monde, sans doute qu’il l’avait cherché ou que là-haut les divins s’amusaient à l’en rendre coupable. mauvaises habitudes des esprits torturés dont le chaos ne cesse d’atteindre dans les songes démunis lorsque les paupières sont closes. et les cauchemars s’apparentaient à la volonté céleste qui fait payer les péchés des hommes,

et audacieux étaient ceux qui pensaient s’en défaire.
et audacieux celui qui pensait l’en sauver.

« well, yeah… i hated you. when everything came up, i really hated you. » vérité que tu ne caches plus, dont tout le monde pouvait se douter, les mots qui blessent, les mots qui guérissent le mal qui ronge de les avoir tus si longtemps. tu l’avais détesté de toutes tes forces à t’en faire souffrir toi-même. tu l’avais détesté de t’avoir trahi, d’avoir rompu votre promesse silencieuse et d’avoir causé son propre départ.
d’être parti loin de toi.

« i didn’t understand. really. i tried, but i couldn’t. » tu ajoutes toi-même perdu dans tes paroles et dans les souvenirs qui se bousculent. « were you this dumb before? how could you do something like that? you didnt' even know her. » et tu sais sans doute qu’il n’en a pas besoin tout de suite, des reproches, de tes mots durs et ton regard froid, mais toi tu en avais besoin.
tu avais besoin qu’il sache qu’il n’avait pas été n’importe qui pour toi,
et que c’est bien pour ça que tu lui en voulais autant.
même si tu ne le lui avouerais jamais.  

darling so it goes
some things are meant to be

« but i can’t help but thinking about you sometimes. » orbes qui l’affrontent sans fuir. et quand tu repenses aux textos échangés un peu plus tôt, tu ne peux pas t’empêcher de t’en vouloir d’avoir cédé si facilement et d'être venu. « maybe i’m the dumb one. i still hate to see you like this. i hate see you crying more than i hate you leaving the group, or leaving me... how could i even hate you, dumbass? of course, i would come. » parce que tu ne cherchais pas à lui mentir, tu ne cherchais plus à vous mentir.  

et d’un geste traitre aux pensées révolues, les lèvres dans une douceur angélique se pose sur le front du garçon carmin. et la nuit glaciale se réchauffe d’un naturel que les mois d’absence n’avaient pas réussi à évincer. i’m gonna fight the demons in your head.

« you did great calling me. you don’t have to be alone anymore. » tu finis par le rassurer en passant ta main dans ses cheveux avant qu’elle ne s’échoue sur sa joue. proximité particulière que tu lui offriras ce soir parce qu’il n’allait pas bien,
trève offerte des enfers.
éphémère seulement pourtant.

« can you stand ? » tu recules pour l’aider, préférant que vous vous posiez sur un banc juste à côté. tu lui prends la main sans même y réfléchir,
tu lui prends la main comme à chaque fois,
comme toutes ces fois où tu pensais que jamais il ne la lacherai,

jusqu’à ce qu’il le fasse.

take my hand, take my whole life too
for i can't help falling in love with you  

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Jeu 5 Aoû - 23:12
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cristal d'étoiles qui scintillent sous les aurores boréales, et le châtiment des divins a fini par succomber sous les précieuses proscrites. lui qui se pensait si fort, invincible face au monde et à ses aspérités, lui qui se croyait impérieux, tel un roi occupant son trône dans son palais en verre. pourtant, tu n'es que déception éternelle. et le coeur qui bourdonne sous les constellations comme une suffocation impuissante, car il n'y a que le souffle qui refuse de s'échapper de la cage thoracique.

le coeur malheureux,
battant malmené si longtemps.

parce qu'il refusait de faire face aux vérités étourdies, aux secrets renfermés au plus profond du pulsant qui ne voulait se battre que pour lui. et combien de fois c'était-il donc haït d'avoir agit de la sorte ? être égoïste qui voulait seulement fuir la réalité qui s'évertuait sous ses yeux déboussolés, car il refusait de croire en ce que cet organe si puissant voulait lui faire entendre raison. alors fauter c'était toujours plus simple qu'admettre les sentiments implantés dans le coeur délavé. because if you hate me, it'll be more easy for me to let you go seule pensée qui sommeillait dans l'esprit encrassé.

pourtant, ô il se refusait d'y croire.
que c'était vers lui qu'il se tournerait quand tout s'effondrerait.
parce qu'il n'admet pas jihyuk, qu'il a besoin de lui.
pour respirer, pour survivre dans ce vaste monde.

c'est plus simple de mentir, d'inventer des histoires qui pourtant ne tiennent pas la route ( car pourquoi tout détruire, quand on est sommet de sa gloire ? ) et personne n'a jamais cherché à comprendre, à se poser les bonnes questions. parce qu'il se désignait propre coupable de sa perte folle ; car au moins, il ne croiserait plus chaque jour son regard dans lequel il venait se noyer sans limite. et peut-être que tout redeviendrait comme avant, bien plus calme, bien plus serein dans cette tête décharnée de tout ressentiment. hate me, because i know i'll never deserved you. se mettant en boucle dans le cerveau pour qu'il n'oublie pas, la faute commise, l'erreur qui lui a fait perdre pieds dans cet univers qu'il pensait acquis. ô mais pourtant rien n'est souverain quand on n'est que roi déchu d'un monde en déclin. et la voix n'a eu de cesse de crier dans la tête ; comme pour que la haine se réveille et jamais ne s'éteigne.

mais comment peut-il faire,
quand c'est dans ses bras qu'il s'étreigne ;
quand c'est de sa voix qu'il se laisse bercer.

il n'y a qu'un pas entre ce qu'est l'amour et la haine, et le sien a été de fauter comme il ne lui était pas permis. pourtant, yijun est là, à murmurer au creux de son oreille, à l'enlacer comme s'il était la chose la plus précieuse ( et fragile ) qu'il soit compté d'exister. yijun est là, et il ne l'a pas oublié, il ne l'a pas abandonné. pas comme lui l'a fait, il y a des mois de cela ; fantôme dans la nuit noire il ne mérite pas son glas. pourtant, chaque démons qui hantent l'épiderme fracassé n'est que la triste revanche qui l'a emporté, car s'il n'avait pas cédé à ses propres caprices infinis, alors peut-être qu'il n'aurait jamais eu à quitter ses côtés. et surement, que tous les anges dansants, seraient eux aussi, restés auprès de lui toute la vie. but they're all gone now. et surement qu'il le sait le mériter, punition qui lui aura appris à ne plus faire de vagues jusqu'à ce que les abysses le ternissent.

et il sait qu'il n'a pas changé, dans cette douceur qui cajole le coeur et apaise les larmes qui ont cessé leur course effrénée. paume de la main qui vient trouver sa joue alors qu'il s'empresse d'accentuer le contact, comme un besoin éphémère de le sentir près de soi, chaleur qui se transmet indirectement alors que le corps se refuse à se déloger de ses bras. et peut-être qu'il joue avec le feu dans cette conspiration décousue, surement qu'il se donne à coeur joie de laisser le palpitant invoquer les moments d'auparavant. car il accélère et ralenti à la cadence de leur rythme, sous les souffles indélébiles. et il se livre comme il l'a toujours fait, dévoilant chaque parcelle de faiblesse qui abrite les songes effrontés. i always thought my dad was the bad one, from taking my mom away from me... but now i don't know anymore. maybe it was all my fault already at this time... maybe that's why i'm still haunted by those nightmares. parce qu'il n'admettra jamais, qu'il n'y avait que frénésie passagère dans les veines ce soir là, à prétendre sortir auprès de cette fille, alors que dans ses pensées, n'y résidait que yijun en boucle infinie.

et qu'on lui chante les louanges,
de cet instant si paisible.

i... i understand and i guess i deserve your hatred. pour la souffrance provoquée, pour les frasques apportées. il se sait jihyuk, seul fautif de cette descente vers les enfers si précipitée, déchéance éloquente sur son corps prosterné. et il n'ose même pas lui en vouloir de tous ces mots durs qui s'échappe de ses lippes, car il ne fait que recevoir ce qu'il a toujours mérité. parce que yijun ne devrait pas lui donner de sa tendresse et de son affection, il devrait seulement vouloir le voir pourrir sous terre, dans les limbes des tartares. well i guess i was ? or maybe i'm still dumb like hell... i know i messed up, big time but it's too late to make things right... car rien ne redeviendra comme avant ( car il se sait ) incapable d'avouer ses péchés. et dans ses yeux, il peut y lire, tout ce que retranscrit ce coeur abusif, malade d'un amour qui fut réciproque autrefois, mais qui désormais n'est que fleur fanée. car la flamme étincelle ne peut survivre aux affronts éhontés. you... you do ? et les paroles balbutient, le coeur tambourine, tout cogne et tout s'enchaine trop vite. do you really think about me ? because you're always on my mind. mais comment pourrait-il lui dire ? qu'il n'a jamais une seule fois, quitté la moindre de ses pensées.

tenace et vivace,
il est resté là,
à jamais occuper tout l'espace.

i'm really sorry hyung, i know i made you suffer because of me... and i'm sorry. but still i'm glad you came tonight. you were the only person i could think of. et peut-être qu'entre les pulpeuses s'échappent un fond de vérité cachée, une manière de lui dire qu'il n'y a que lui constamment dans cette caboche esseulée. pourtant, il n'y a que dans le manquement du battement lorsque ses lèvres touchent son front, qu'il se sent manquer d'air, et qu'il pourrait tout avouer pour ne plus rien nier.

car il l'aime bien plus que de raison
mais la passion fini par se noyer sous la honte.

comment pourrait-il,
ici et maintenant,
tout délivrer sans humiliation.

i- thank you hyung seule prouesse qui s'échappe des lippes sèches, car le froid est venu jouer le traitre sur la pulpe des lèvres. et il l'écoute dans ses mots, le suit dans ses mouvements alors que le corps se redresse et que les jambes s'élèvent. la main qui vient capturer la sienne alors que les doigts s'entremêlent et peut-être bien qu'il ressert le contact, se rapproche au plus près pour ressentir la chaleur s'évader. i think i can walk now, i'm a bit better thanks to you. parce qu'il est son remède aux maux de tout un monde.

et les pas s'élancent à la poursuite de demain, alors que les bras se balancent et que le sourire fait offense. so, hum i- i heard you started as a soloist. i'm happy for you hyung et le sourire perle sur le visage, dégouline d'un soleil qui foudroie la nuitée noire. il voudrait pouvoir se faire pardonner, s'excuser d'avoir été si odieux dans ses actions démesurées. parce qu'il voulait simplement faire taire un coeur bien trop avide de cet amour, qui voulait pouvoir tout posséder sur l'instant. lui qui s'en savait privé contre raison. i'm glad that the agency decided to keep working with you even after the end of the group... et toute la peur s'accumule dans les entrailles car il ne veut pas ricocher sur les blessures à peine pansées. do you still have contact with the others by the way ? parce que la curiosité le ronge et il veut savoir, s'il n'a pas tout détruit sur son passage.

Na Yijun
Na Yijun
Messages : 4
Jeu 5 Aoû - 23:40
Na Yijun
bB4i03fI_o.png
forever you are my star

heartbeats fast
colors and promises
how to be brave
how can i love when i’m afraid to fall
but watching you stand alone
all of my doubt suddenly goes away somehow
one step closer

c’était peut-être ce que tu détestais le plus,
tu détestais de ne pas réussir à le détester.

ça avait été si facile pour lui. si facile de te laisser tomber, si facile d’aller en voir une autre. tu lui en voulais, tu lui en voulais tellement, et pourtant tu n’arrivais pas à te faire à l’idée. parce que tu lui pardonnerais, tu lui pardonnerais tout et n’importe quoi et c’était ce que tu détestais le plus.

et le prince vulnérable est au creux des doigts la pierre précieuse qui tient l’organe battant en vie. et si ton rêve s’était fissuré un moment, la douleur n’en avait été que plus forte encore de savoir que ce n’était pas à ses côtés que tu le réaliserais. il a cet air dans les yeux, cet air épris et abattue, comme si le monde s’écroulait sous ses pieds et qu’il ne pouvait s’accrocher qu’aux brides que tu lui permettais d’espérer atteindre.
non, tu ne le détestais pas.
comment est-ce que tu pouvais même une seconde le détester ?

et tu voudrais cueillir les perles qui roulent sur les joues abusées et ne plus jamais les laisser marquer la peau rosée de déjà tant d’épreuves. « it’s not your fault. » tu lui offres, sincère. « i don’t want you to say something like that. » tu ajoutes.

chasser les cauchemars pour que plus jamais ils ne reviennent,
et qu’il puisse rêver à nouveau, en grand,
de toi, de vous.  

et des cauchermars tu en avais toi aussi, dans les abysses de ces astres qui refusaient de s’en aller, qui te poursuivaient. les espoirs, les espérances, celles auxquelles tu ne réussissais jamais à répondre, parce que tu n’étais jamais à la hauteur. et tu voyais dans les orbes bourreaux la déception de ne pas avoir eu un fils à leur image, un fils qui avait décidé de gâcher sa vie pour un talent qu’il n’avait pas.
et si tu gagnais ta force dans les sourires que tu feignais très souvent, l’autodérision et les lances de mots durs, les échos étaient tout autre et le battant ne criait qu’à se libérer du fardeau invisible du manque de confiance en toi.

tu avais eu besoin de lui,
tu avais eu besoin de lui et il n’était pas là.
alors non, tu ne le détestais pas, mais tu lui en voulais tellement.

i have died everyday waiting for you

« yes i do. » résigné aux mensonges que tu n’arrivais même plus à prononcer. à quoi bon ? et tu aimerais que les paroles du maknae soient sincères, vraiment. tu voudrais prendre ses excuses, les accepter et passer à autre chose.
pourquoi est-ce que ça ne marchait pas avec toi ? le temps.
celui qui était censé arranger les choses, celui qui était censé tout guérir, tout faire oublier.
et peut-être que tu devais tout simplement céder.
because you are the only one i can think of.

main dans la main et les doigts qui s’entrelacent. « ok, great. » tu dis en vous avançant jusqu’un banc. et tu tomberais presque encore une fois pour ce sourire, ses lèvres qui s’étirent dans un arc en ciel de couleur et sentiment, ce sourire magique qui enchante autour de lui sans même qu’il ne s’en rende compte. « well yeah… » tu balayes les papillons et la poitrine qui cogne. « i will comeback soon. » tu balayes les mots magiques et terribles qui hurlent dans la gorge, « hm. it wasn’t easy. i looked for another agency, but our reputation wasn’t pretty good. » tu balayes les espoirs, les ressentiments. et tu sais pourtant qu’il essayait d’arranger les choses, de maquiller les peines, d’oublier les rancœurs.
pourquoi est-ce que toi tu n’y arrivais pas ?

time stands still
i will be brave
i will not let anything take away
what’s standing in front of me
every breath, every hour has come to this
one step closer


la question te surprend un peu, bizarrement. « yeah still. you interested? i wouldn’t bet. » tu lâches sa main au moment où tu t’assois plus confortablement sur le banc. « you used to didn’t care about us when you screwed up. glad to see that you remember them then. » tu lances, tu ne devrais pas. tu ne pensais pas tes mots et la colère parlait pourtant.

breathe.
« sorry, i’m being mean. » tu t’excuses, passes tes mains sur ton visage. « i know you don’t feel well. i shouldn’t worsen it. » tu murmures presque pour toi-même, ce même ton résigné dans la voix. pourquoi est-ce que tu étais venu yijun ? pourquoi te mentir encore ? tu fais la conversation, tu voudrais donner l’air d’être détaché, de ne pas en attendre tellement de ses réponses.

foutaises.
tu me manques. toi, ta voix quand tu chantes, tes mouvements quand tu danses.

« do they know why you leave mystic entertainment? » tu dis, idiot. « i mean yeah everyone knows, of course they will. » les mots qui s’échappent comme des lames acérés.
parce que tu ne voulais pas lui dire,
qu’il avait toujours été dans un coin de ta tête, que tes yeux ne le quittaient jamais bien longtemps et que tu avais suivi tout ce qu’il avait fait depuis qu’il avait quitté le groupe.


sometimes i start to wonder, was it just a lie? if what we had was real, how could you be fine?
i remember the day you told me you were leaving, i remember the makeup running down your face. and the dreams you left behind you didn’t need them like every single wish we ever made… i wish that i could wake up with amnesia and forget about the stupid little things, like the way it felt to fall asleep next to you and the memories i never can escape...
because i’m not fine at all.

Invité
Invité
Jeu 5 Aoû - 23:41
Invité
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forever you are my star

à caresser les louanges sans offenses,
à s'ébruiter sans failles jusqu'à ce que le myocarde implose,
à détourner les regards de sa carcasse empoisonnée ;
jihyuk n'a jamais cru qu'il pourrait être un ange salvateur de tant de maux engoncés, parce qu'il l'a vu dans les onyx de ce père meurtrier — tu ne seras qu'un lâche, mon fils qui s'est cogné tant de fois dans les iris sans jamais passer la porte des lippes.

et peut-être que la fuite paraissait être le plus facile, à ne plus affronter les vérités misérables, à ne plus se confronter face à ce coeur de glace. pourtant, il aurait aimé qu'on le rattrape, qu'on s'accroche aux phalanges et qu'on l'empêche de commettre l'irréparable, de cette erreur enchanteresse qui a signé son arrêt instantané. à refouler les pensées nécrosées, à se prétendre n'être qu'un monstre que le monde s'est mis à haïr de toutes ses forces ( that's what i deserved ) car il ne lui a suffit que d'une seconde pour faire effondrer le château de cartes. venin incolore qui circule dans les veines, de ce poison indolore qui pourtant a fait tant de ravages sur son passage. jihyuk pantin de sa propre calamiteuse existence, vie déformée sous les yeux effrontés, car on le juge coupable de tant de fracas.

but you're the only one i trust,
the only one that care about me.

à faire vaciller l'armature qui protège le battant compulsif, à entreprendre des excuses pour obtenir un pardon bafoué — car il aurait pu, le contacter bien avant, mais il s'y était résolu, à accepter sa sentence. observation gardée éloignée, à ne pas le lui avouer qu'il serait toujours à ses côtés même en tenant ses distances, à suivre ses avancées et à le soutenir dans un silence absolu. car il ne lui dirait jamais, que des tonnes de commentaires étaient de son propre chef à maculer l'identité sous des aspérités calomnieuses.
à maquiller les larmes sous de tendres sourires,
à capturer les doigts du bout de ses phalanges.
but... à vouloir faire objection face aux paroles de yijun, à tenter de contrôler ce palpitant insolent, mais à se résigner avant que les mots ne déraillent. fine, i won't say something like this again. à ne pas réellement le penser, car il se sait miséreux à ne pas épargner les dieux, à ne pas se dédouaner de ce père abusif, car coule dans son sang, le poison latent.

et surement qu'à deux, ils auraient pu camoufler les cieux, de ces constellations amoureuses au-delà des étoiles bienveillantes. à faire taire les songes ardents pour que ne reste que les plaisirs doucereux, de ces cauchemars qui se transforment en un rêve mélodieux — surement qu'ils auraient pu tout abattre, tout vaincre à eux deux mais l'égoïsme perfide est venu tout réduire en cendres calcinées sous le vent des marées.

à sourire bêtement aux palabres enchanteresses,
à sentir le battant s'égosiller lamentablement — well, that makes two of us à délivrer soudainement la vérité cachée, i can't stop thinking about you. regard éperdu dans les iris noisettes, paume réchauffée contre la sienne, à se relever doucement et marcher tendrement, en enchantant les tympans, de ce sourire qui parsème les lèvres, de ce plaisir qui dessine les poèmes, de cette curiosité qui habite la cage thoracique. i can't wait to see what you're going to do. à laisser l'excitation teinté le son de sa voix, à parfaire les louanges de cette orchestration pretty sure it'll be lit. car il connait son talent, sait ce qu'il vaut et ne doute pas un instant de la merveille qui l'attend.
à mordre les lèvres sauvagement,
à baisser le regard fébrilement — huh i'm so sorry, it's my fault if you guys lost everything. à ne plus pouvoir réellement se morfondre, de sa propre bêtise acculée. à tenter une approche pour en savoir plus sur les autres, à essayer de masquer la frustration imposée, à ne pas laisser paraitre la crainte décharnée. puis à finalement sentir sa main quitter la sienne avant que les corps ne trouvent place sur ce banc où l'horizon s'éveille à eux. i... ne jamais trouver les bons mots, vouloir parler mais finir par se résigner, lâcheté fracassée qui vient à s'ébranler. à laisser le soupir s'évader des jumelles, pincées entre les dents, massacrées jusqu'à sang. no, you're right. it's not mean to tell the truth... à se rappeler son départ, les mots violents se balançant sur leur visage.

i ruined everything.

à venir poser sa tête contre le dossier, clore les yeux un instant comme pour échapper à la réalité, il voudrait fuir ( encore une fois ) se demandant pourquoi il l'a forcé à venir jusqu'à lui. i really messed up everything. the group, them, their carrier, our friendship, us... à laisser le dernier mot se souffler comme un murmure, à prier pour qu'il ne l'entende pas quand bien même il souhaite le lui délivrer. à voir les gloires éphémères se noyer, alors que lui n'a fait que sortir par la grande porte — son nom sur toutes les lèvres. well, i guess even if they didn't know the truth, they probably found out about it... pretty sure they all hate me now. à regarder les choses en face, bien sur qu'ils ne doivent pas le porter dans leur coeur, il a tout gâché, tout ruiné, pourquoi auraient-ils encore la moindre compassion pour sa part. at least, you've succeed even after our fall... à tenter de récupérer le positif, à ne pas complètement se ternir de cette situation vagabonde. à relever le regard pour se poser sur lui, à essayer de déceler chacune de ses réactions déguisées. do you think we'll be able to start again ? repartir de zéro, laisser le passé derrière eux. i mean be friends again, try to catch up on our own life, be like we used to. même s'il n'y croit pas, même s'il doute que yijun le pardonne entièrement un jour. il l'espère, secrètement.

because i don't want to lose you.

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