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❛ pretty savage
Rhee Somi
Rhee Somi
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Jeu 5 Aoû - 21:11
Rhee Somi
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pretty savage

les manèges enfantins, à la comptine magicienne.
les mots désaccordés, pour mieux s’en romancer. ô, chaleur ! que le courage avait touché les idylles de deux gamins fuyant l’éternité. saleté, les vocales voleuses d’un bonheur paradisiaque, quand l’homme monstre avait abîmé les sonorités du calme café. qu’il en avait été désastreux, jusqu’à demander les étincelles d’un autre à la face d’une divine aux cassures enjolives. et, malédiction offrit la libération, les angéliques sous les stellaires chutées, s’avouant que plus de jours doivent être partager. sua, qu’elle ne pouvait y croire, les imageries contraires lui hantent l’esprit. rongée par ce déluge, cette pluie majestueusement nécrose. les traits catastrophiques, s’effaçant au fur et à mesure que les pensées se murmurent les mêmes détails d’une composition, l’être de chair à la belle passion.

les sortilèges comme esquisse.

dohun, pantin des sucreries aux punitions imparfaites. créateur des plus grandes douceurs, portant dans son cœur les éclats d’une gourmandise ((qu’elle s’était pourtant interdite d’avoir en trésor myocardique)). et, l’arraché des miroirs sans désert, où les plaisirs d’une rosé permettant les chérubins d’être de nature fantaisie.

et puis, dans le calvaire des hivers, les enveloppent se sont retrouvés à la voie lactée. serpents à l’interdiction, ne pouvant rentrer dans les sphères qu’ils ont métamorphosé d’équilibre. demoiselle aux épidermes dévoilés, se sent comme nouvelle, aux côtés d’un garçon pureté. puisqu’au fond, elle se sent vivante, à la présence de celui qui la fait oser e s p é r e r. nuance secrète, que les flocons de saison sont à la même direction, reliés par ce qu’on ne pourrait briser.

ô, tendresse des illusions !
dis-moi que mes yeux sont joyaux de ta raison.
et que, quand viennent les horizons, nous irons.

la journée à sa terminaison, à la lointain d’ailleurs destination. créatures, ils s’en sont abandonnés dans les armoiries paysages, au plus loin des cascades artificielles et réalisations des lucioles électriques. ((néant, qu’à la seule expression de leur poésie)). et tandis que les rayons commencent à devenir les souvenirs des renaissances, les ombrages se réveillent en mirage, à la danse des mortels. c'était vraiment sympa aujourd'hui, merci. j'aurais jamais imaginé que tu arrives à tenir une journée presque entière avec moi. que les bêtes s'amusent, dans les ruelles sans existence. ballade aux parcelles célestes viennent à la rencontre d'une finalité, alors que les nuages couvrent les derniers reflets solaires. bus jusqu'au retour dans la citadelle, endormie de cette réalité.

alors que le chaos vient à les avaler, majestés de leur ignorance du désordre. les faussetés ne sont plus, alors que les êtres de beauté admirent que leur banalité ne fonctionne guère. dohun, est-ce que c'est normal que j'ai pas de réseau ? je voulais demander à mon frère de revenir me récupérer, mais j'ai zéro barre. oh, mais quelle possibilité ? vérité ne peut, tout ne doit être qu'un problème des horlogeries.

t e m p o r a i r e.
(mensonge)

Yi Dohun
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Jeu 5 Aoû - 21:12
Yi Dohun
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préciosités des étoiles qui brillent dans les yeux entichés de leurs jumeaux. et l’espace reste suspendu lorsque les orbes se croisent et se défient d’une malice qu’eux seuls comprenaient. et les maux du monde n’en sont plus quand les contacts se rapprochent et que l’inévitable se dessine aux lèvres avides de leurs paires sacrées.
sans jamais se toucher enfin.

de ces mots magiques qui portent en eux l’espoir des chimères vaines, l’espoir des confessions tues et des heures contemplatrices.
i love you.
i love everything about you.

aujourd’hui encore dohun aime suha.
peut-être même plus qu’hier, sans doute moins que demain.
il aime passer du temps avec elle, il aime comme les minutes défilent à une vitesse infinie lorsqu’il croise les prunelles de l’amante destiné. et l’organe dans la poitrine bat plus vite à chaque fois, et les paroles incantatrices campent à tes lèvres aimantes de leurs âmes-sœurs.

elle devait déjà s’en douter, le monde entier devait déjà s’en douter.
et pourtant les astres se jouent de l’enfant naïf. l’enfant qui oublie trop vite ce que son monde cache aux regards étrangers. parce que tu n’étais pas quelqu’un de bien, ni toi, ni ta famille. et peut-être que tu ne méritais pas l’amour céleste de la belle, parce que tout semblait tellement compliqué quand la réalité rattrapait les rêves.  

et il lui offrirait le monde, pour ces beaux mots et ces gestes affection. il lui offrait le monde si elle en souriait éternellement,
et il y vivrait, s’y perdrait.

jardin d’éden, jardin secret où seuls les êtres se confondent pendant des heures loin du monde. retour qui s’amorce quand les rayons perdent leurs éclats sous un soleil couchant. « je suis content si ça t’a plu. » tu dis d’une sincérité fragile, « j’ai même pas vu le temps passer. » tu ajoutes, parce que tu serais bien resté plus longtemps avec elle et à aucun moment tu t’imaginais t’en lasser. tu lui avais montré un de tes endroits favoris et l’idée que cela ait pu lui plaire te confortait dans cette aura étrange que tu ne ressentais qu’avec elle.

marche des regrets vers le bus du retour qui vous arracherait pour un temps au paradis céleste auquel vous aviez goûté ensemble, et pourtant de loin tu t’étonnes d’en voir plusieurs les uns derrière les autres comme s’ils n’avaient pas pu partir à leurs heures habituelles. « ah bon ? » tu sors ton smartphone à ton tour et remarque que la brune avait raison. « j’en ai pas non plus, c’est bizarre… » tu te mets en mode avion avant de l’enlever, toujours rien. sourcils froncés, tu t’approches des panneaux intelligents qui présentaient normalement l’état du trafic et les horaires des bus électriques. « les écrans ne fonctionnent pas, c’est quoi ce délire. »

vous étiez au terminus de la ligne, et seuls des bus électriques circulaient jusqu’ici. ils avaient l’air totalement éteints, et dans ce coin paumé de la ville marine, vous aviez été visiblement les seuls à vous être égarés (amoureusement) jusqu’ici.

« tout à l’air down. » constat effrayant en réalité. tu appuies sur les boutons d’alerte qu’il y avait à chaque arrêt de ces bus nouvelles générations, et rien. « y’a vraiment plus rien qui marche. » tu appuies encore et encore, toujours rien. tu sors à nouveau ton téléphone, « toujours pas de réseau ? » tu demandes à sua.
en tout cas de ton côté,

toujours rien.

Rhee Somi
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Jeu 5 Aoû - 21:12
Rhee Somi
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y’a des énergies que l’univers n’arrive à comprendre. ce qu’on pourrait appeler différemment que composition, création qu’unique deviennent les êtres de chairs et de sanguins. les pensées, filant sous les épidermes et en chauffant les armuriers de leur existence.
divaguant, ils peuvent être de plusieurs natures et développement. mais tous sont chers où créatures, puisqu’ils sont eux. à la conscience de l'horizon, les enfants rient sans comprendre qu’ils ne sont qu’observations d’un monde bougeant plus rapidement qu'eux-mêmes. et ils se métamorphosent en lointain, poésie aux rimes contraires et pourtant, si proche de ce qui les rayonne de vitalité. les sentiments, enchanteresse se perd dans son chemin, route blizzard de ce passé où l’ancien n’a fait que déchirer les lyrismes de la demoiselle. qu’elle aurait pu croire que le cosmos l’avait condamné aux barreaux de cassures des pulsations. quand, finalement, les battements croisent les proches. évidemment qu’il y’a des énergies que l’univers n'arrive pas à comprendre, puisqu’eux-mêmes, visiteurs des nitides romances, ne peuvent croire à cette traduction. mais sua sait cette signification, le repos de son regard lui offre précieux trésor dans ses ardeurs carminées, et le chaos bouscule les peurs pour se laisser espérer que les bonheurs seront pour eux.

tandis que les comptines ont refrain, les enfants ne font plus que les murmurer,
quand la chute des astres sonnent la terminaison de la lumineuse chanson.

môme qu’elle était redevenue dans ses prunelles, la chaleur de sa passion qu’elle se balade à s’imaginer dans ses songes. puisqu’elle est allégresse de mirage, celui que les candeurs de son nuage soit cadeau à l’invitation d’un ouvrage; deux plumes face à l’orage. qu’il a raison, le temps n’est que vilain face aux héros appréciant les instants nombreux, pas guère assez. qu’elle hoche de cette hauteur, les lippes remontées pour saluer les dires et approuver sa volonté. sua aurait fait danser des cieux pour qu’ils arrêtent les repères et qu’ils ne restent plus que leur présence à jamais.

mais divine rêve,
peut-être un peu trop même.

les voyages ivresses, elle en est transformée de son addiction à ses paroles caresses; mais les séjours touchent les infinités pour résultat néant. alors, réalité s’appelle, s’adresse à son devenir. mais les artifices sont cruels, tombant pour que les angéliques soient coupables de cette tendresse. oui, toujours rien. je comprends rien, c’est pas normal. malédiction dans cette merveille, programme s’éveille impossible, tandis que la détresse se mélange dans les cavités. on pourrait demander à quelqu’un s’il en sait plus sur la situation ? ce n’est peut-être que temporaire… prison de ses harmonies, courroux de ses délices. sentiments opposés, bien que les lunaires demandent que les phalanges soient occupés à la nuitée, d’autres sont paniqués à l’imagerie que le jeune homme disparaît dans les ombres en pensant qu’elle n’est que désaccord des sonorités. tu..tu sais, je peux essayer de rentrer toute seule maintenant, je voudrais pas te retenir plus longtemps, il est déjà assez tard et ton entourage doit se demander où tu dois être. les mélodies ne sont pas les mêmes pour sua. famille nombreuse des désastres de la maternelle, mais personne pour attendre l’éveil de sa renaissance dans les calvaires de la demeure.


Yi Dohun
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Jeu 5 Aoû - 21:13
Yi Dohun
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de ces signes des étoiles qui tracent dans le ciel des destins croisés par les astres et des relations dessinées dans les galaxies. et bien que tout semble opposer les êtres, il y a ces liens précieux, ces liens mystérieux qui ne cessent de se faire sans jamais se défaire.

et peut-être qu’elle comprendrait si tu lui disais,
parce que tu veux y croire, tu veux pouvoir en rêver,
d’une personne avec qui tu pourrais tout partager,
tes craintes, tes joies,
tes secrets,

et tu lui dirais ce que font tes parents, dans quoi a toujours baigné ta famille. la complicité que tu portes sur les épaules, et l’amour que tu voues néanmoins aux hors la loi qui t’ont rendu si heureux pourtant. tu lui dirais à quel point c’était difficile parfois, de ne jamais pouvoir être totalement soi-même, et de devoir mentir sur des choses essentiels.

et si elle savait,
est-ce qu’elle resterait à tes côtés ?


« ouais… » peu convaincu, essayant encore de comprendre ce qu’il se passait. « j’ai pas l’impression que y’ait grand monde. on est à une station totalement automatisée. » et pourtant tu cherches encore du regard quelqu’un qui pourrait vous renseigner. de plus en plus d’arrêts de transport était totalement robotisés, automatisés, et ça n’avait jamais posé problème avant : parce que tout marchait parfaitement bien grâce à l’intelligence artificielle. « mais on peut chercher. » en vain sans doute, tu le savais. mais tu pensais comme sua que ce serait temporaire et qu’en attendant quelques minutes, quelques heures au plus, tout reviendrait dans l’ordre. ce qui t’inquiétait plus en revanche c’était le réseau qui semblait avoir totalement disparu. c’était beaucoup plus étrange qu’une panne technique sur les bus électrique.    


« quoi ? non t’inquiète pas. c’est moi qui t’aie emmené jusqu’ici en plus. je vais te laisser rentrer à pied et toute seule. » tu réponds directement, sûr de toi. elle ne te retenait en rien, et si tu pouvais rester avec elle encore quelques temps ce n’était que bénédictions aux louanges faites au ciel. « je suis désolé, on est dans cette galère à cause de moi. » mea culpa face à une situation sans trente milles solutions. tu tentais une dernière fois d’appuyer sur les boutons, de faire passer ton téléphone en mode avion, et puis toujours pas de réseau.

et le ciel perdait son soleil sous les tons orangés du coucher.
« tu veux qu’on y aille à pied ? je te raccompagne. peut-être qu’on croisera à une voiture ou un bus en chemin au pire. » vous étiez loin alors s’il y avait la moindre possibilité de ne pas faire l’ensemble du trajet à pied, tu prenais. et avec le coucher du soleil, l’air frisquet arborait l’ambiance des brises marines de la ville colorée. « tiens. » tu enlèves ta veste pour la passer sur ses épaules avant de la rapprocher de toi en passant ton bras autour. « pas question qu’en plus de tout ça, tu attrapes froid par ma faute. » et tu lui souris sincèrement, naturelle de chacun de tes gestes pour elle,
et pour l’affection que tu lui portais.

« tu devais faire quelque chose ce soir ? je sais pas trop combien de temps ça nous prendra de rentrer à pied. » tu demandes en espérant ne pas trop influencer ses plans du coup. « moi j’ai rien de spécial, je comptais passer toute la journée avec toi… »

Rhee Somi
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Jeu 5 Aoû - 21:13
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celui qui se glisse dans ces malices, à atteindre supplice. à croire que les comètes veulent s’écraser sur leurs divinités, façonnant les romances sans définition. fuyantes créatures, dont la soirée demande les réponses aux idylles illustrations qui pourraient être leur continuation. oui, on a rien à perdre en tout cas. puisqu’ils ne font que gagner des astres ensemble, au hippocampe usant d'amygdale pour se graver des belles rosées. prunelles, à l’enquête face au mystère. chérubins se jouent d’eux, à les pousser dans les marées pour s’éclater les déclarées. et qu’il se présente à l’accompagnement de la nymphe, dernière ayant proposé d’arrêter les tendresses problématiques de la situation pour que les âmes se séparent jusqu’aux demeures, lointaines de chacun. ne t’excuse pas, tu n’avais aucune idée qu’une panne puisse tomber. puis… c’est pas si mal en soit, on peut passer un peu plus de temps ensemble, et ça me va complètement… vérité s’écroule dans ses vocabulaires, à finir ses termes en souffle léger. notion qu’il pourrait entendre, sans qu’elle ne s’en rende compte. oui, c’est sans doute la seule solution qu’on a de toute façon. j’habite dans un quartier plutôt mal relié aux restes déjà, alors ça doit être encore plus compliqué dans ce cadre là. les déluges vitalité, des murs vides à trouver ou les hurlements de ceux qu’elle ne fait que déranger.

et l'allégresse de ses parcelles, épiderme dont elle s’est appréciée l’allégorie.

lettres qui se mélangent, ne réussissent guère à former sa pensée ; merci silencieux qu’elle lui offre par ses visions scellées. puisqu’elle se voit angélique. tandis que la cage renaît dans ses songes, agonie ! il y’a des regards qui lui font peur, qui l’envole dans ce passage où les voix ne faisaient que se moquer d’elle, dessiner négativement ses silhouettes dans une esquisse condamnation. elle en est encore marquée, les sonorités lumineuses des autres ne faisant que naufrage des siennes. car, elle avait connu les moments où l’on finit par possiblement s’éteindre dans les chambres nocturnes ; les destins balafrés aux écumes bouleversantes. des instants lui répètent qu’elle ne peut être apprécier pour autre chose que son expression, que ses courbures seront toujours les fantaisies de sa chute, à tomber dans les jugements quand les rayonnements historiques viennent sur ce récit ténébreux. et pourtant, c’est bien elle qui souffre de ce qu’elle n’a jamais eu la maîtrise. le cœur serré, à l’ode de vouloir s’exploser contre les différentes cavités. et qu’elle pourrait s’abandonner, devenir parallèle de tout ce qu’elle a rêvé de s’embraser de tout ce qu’ils lui ont rimé. muse des pièces, à passer d’univers en univers jusqu’au monde où la tombé est terminée. et, ce sont dans ses bras qu’elle voudrait s’imaginer. délice qu’elle ne pouvait s’accorder, bien après les sacrifices à s’en détester. les pulsations étranges, remplies de mystère, de ses interdits qu’elle n’a pu s’esquiver. ô sua, devenue prisonnière de ses reflets. à ne plus pouvoir s’en passer. addiction, n’en se liant de la malédiction.

dohun, es-tu remède à ce poison ?

je n’avais rien d’autre de prévu. et je pensais pas que j’aurais pu trouver quelque chose de mieux que des instants avec toi, donc je suis plutôt contente de la situation, en réalité. lippes éternité, à valser dans ses écarlates ; honnêteté.


Yi Dohun
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Jeu 5 Aoû - 21:13
Yi Dohun
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âmes désastres que les liens attirent et confondent, pleins de secrets et d’idéaux, de rêves et de désillusions. elles s’aiment dans un attirail particulier où elles n’ont besoin de rien dire si ce n’est de se regarder pour comprendre. les mots magiques non prononcés, les iris miroirs qui sous-entendent pourtant ce que l’univers entier crie si haut et si fort.

tu n’avais jamais voulu le cacher à sua, les papillons dans le ventre, l’idylle idiote. mais la poupée précieuse ne méritait sans doute pas le genre de vie que tu pourrais lui offrir, complice, hors-la-loi, une vie d’instants dérobés sous les couleurs des billets volés, blanchis, des années durant,
combien de crime avaient-ils tous à leur actif, et pour combien d’année pourraient-ils tomber,

toi avec eux.

parce que tu n’avais jamais été innocent de rien, et que tu les aidais même parfois.

alors les formules magiques sont effrayantes, désolantes. si tu lui disais, est-ce qu’elle resterait à tes côtés ?
tu ne la méritais pas, c’était ça le plus triste.
et pourtant ça cogne dans la poitrine.

les excuses qu’elle rassure, ce n’était pas ta faute, tu ne pouvais pas le prévoir. un black-out, ou du moins quelque chose qui y ressemble fortement. et elle a raison, mais tu ne pouvais pas t’empêcher de t’en vouloir de l’avoir emmené avec toi dans cette galère, ne sachant pas vraiment ce qu’il se passait aujourd’hui, si ce n’était que dans vos environs ou si toute la ville, la région, le pays était touché. bénédiction des dieux peut-être, de là-haut, ils ont décidé de vous offrir ce moment d’exception où plus rien ne peut vous déranger, que deux astres à l’unissons dans un même chaos qui leur plaît en réalité. et vous iriez à pied, des heures durant,
mais des heures ensemble.

« tant mieux alors, ça me rassure. » et tu lui offres encore un sourire, croisant les prunelles précieuses et y plongeant de longues secondes, l’éternité déchue. et tu ne sais pas vraiment ce que tu y cherches, ni même ce que tu espérais y trouver, mais elle était là, à tes côtés,
et dans l’instant présent c’était tout ce qui comptait.  

« on croirait à la fin du monde… » constat presque effrayant dans les rues désertes et sans aucun réseau. « ah, attend. » tu dis d’un coup, te souvenant de ces routes désormais silencieuses, « viens. », et tu prends sa main cette fois, entrelaçant vos doigts d’une harmonie paradis presque trop naturelle. et tu la guides, en passant devant pour retrouver le chemin. « je crois qu’en passant par là à pied ça devrait être un raccourci. » et tu connais les lieux pour y venir très souvent, ton havre de paix. tu n’avais jamais fait le chemin totalement à pied, mais tu connaissais certains passages qui pourraient quand même vous rapprocher de la grande ville, vous faire gagner quelques minutes en tout cas. « enfin je te dis ça, mais peut-être que t’as pas envie de prendre de raccourcis ? » tu rigoles, taquine la brune. « pour passer encore plus de temps avec moi. » idiot heureux. « ce que je comprendrais parfaitement. »  

Rhee Somi
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Jeu 5 Aoû - 21:14
Rhee Somi
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mais qui lui avait permis d’à nouveau croire en la naissance des papillons dans son corps ? oh, divinité naïve ! tandis qu’elle voulait s’enfuir des belles romances pour ne plus jamais souffrir, celle qu’elle n’aurait jamais imaginé est tombée sous ses yeux comme un morceau de paradis sur lequel elle pouvait se libérer. cocon de leurs présences, résumé à leurs jolies existences. elle aime être voyageuse de son propre empyrée, paysage aux contrées soyeuses et délicieuses à admirer s’il est à ses côtés. invitation pour l’irréel ; songerie qu’elle s’invente dans ses pensées dans l’espoir de combler les fractures présentes depuis d’ores et déjà quelques temps. et pourtant, sa chaleur est supplémentaire, harmonisation des pulsations comme s’il était maître de son contrôle. et, sans se mentir, il faudrait s’avouer de cela. puisqu’elle n’a pas réussi à tenir, à ne pas s’envoler de belles ailes dans la chair. elle s’est vue amoureuse de cet être, prisonnière à fois nouvelle ; d’un autre qui semble si doux. et au fond, elle n’a pas réellement peur de lui. ô, dryade des sagesses ! si elle devrait s’en choisir aux supplices, elle s’accorderait à se laisser le cœur brisé par cet individu ; car la promesse de fuir les arabesques fantaisie n’auront guère été respecté.

mais, quelle importance !
quand tout semble si beau entre eux, innocence clémente dans leur relation.

et faudrait-il redouter l’orage ? pendant cette merveilleuse saison, les nuances sont monstrueuses. à s’attendre de ravir, quand les rayons du solaire finiront par n’être que farceuse poésie et que les cieux seront hantés de nacre ténébreux ; à la nuit éternelle, seront-ils heureux ? seront-ils encore si silencieux sur les mordants passés ?

et s’il apprend la misère dont s’est couvert son corps, sans qu’elle en soit d’accord
s’évadera-t-il de votre illusion perfection ?


idées maladives qui lui passent quelques fois par l’esprit, insécurité qu’elle voudrait laisser de côté mais qu’elle n’arrive pas à détacher de sa conscience. sua, qu’elle aurait être abandonnée encore une fois, qu’est-ce que ça changera. qu’elle est devenue joyau de lumières, et pourtant elle en restera toujours ombre, corps opaque qui intercepte les précieux rayons. « j’avoue que... » elle n’a pas le temps de finir ce qu’elle voulait dire que le jeune homme s’accentue autour d’elle. à la notion d’une attente, épiderme sensible faisant naufrage de ses phalanges. elle se laisse amener, à en oublier les déchirures de ses événements pour finalement croire en eux, à la valse des florales et papillons. « oh... peut-être... je te fais confiance après tout... » prunelles a la démonstration de la ruelle, les battements qui s’écoulent dans sa chair en même temps que sa curiosité découvre les bouts de localisation qu’elle n’a jamais osé observer d’elle-même. et qu’il lui fait apparaître les beautés d’éclats sur son visages, les remarques éloges et comiques pour décrocher les formations lunaires sur ses lèvres. tandis qu’elle se met à hocher fortement la tête, accord juste, en même temps qu’elle resserre leur contact délicate. « mmh, je vais prendre le risque de devoir supporter tout cela... » d’un air faussement accabler, se terminant par un sourire quand elle promène sa main libre dans la chevelure du gamin. « je compte sur toi pour bien connaître le chemin... ou ça se trouve, tu vas faire exprès de nous perdre peut-être !  »

et elle ne lui en voudrait guère.


Yi Dohun
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Jeu 5 Aoû - 21:15
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Il y avait dans le regard de Sua quelque chose que tu n’arrivais pas à expliquer, quelque chose qui te faisait tomber un peu plus à chaque fois que tu croisais les prunelles.

Ce n’était jamais arrivé avant, et en réalité tu avais longtemps pensé secrètement que ça ne t’arriverait jamais. Mais peut-être que finalement tu avais pris de tes parents leur goût de romance et d’histoires interdites, d’histoires compliquées et pourtant si belles. Celle que l’on ne connait qu’une fois dans la vie, pour les plus chanceux. Le danger ou l’amour, les deux à la fois, sans avoir à choisir, et espérer simplement et pourtant si fort que les astres s’alignent, que les étoiles brillent dans le ciel pour les deux âmes qu’elles choisissent d’enticher.

Tu prends sa main quand tu crois reconnaître un raccourci, heureux qu’elle te suive simplement sans lâcher l’étreinte des doigts entrecroisés. Et tu ne peux pas t’empêcher de taquiner la belle, chercher le sourire sur ses lèvres à chacun des mots que tu lui offres taquin. « J’espère que tu regretteras pas d’avoir pris ce risque. » Tu plaisantes encore, l’attention sur le chemin mais un arc visible sur ton visage à toi aussi. « Moi ? Faire exprès de nous perdre ? » Tu t’arrêtes pour la regarder, faussement blessé. « C’est donc ça l’image que tu as de moi, Sua ? » Dans les yeux, paradis perdu. « Eh bah t’as parfaitement raison, c’est totalement mon genre. » Tu ris avant de reprendre le chemin, toujours main dans la main. « Si ça me permet de passer plus de temps avec toi. » Tu finis par dire, sans la regarder cette fois, même si tu voudrais voir l’expression qu’elle a à ce moment.

Tu reconnaissais les chemins, approximativement. Les routes étaient désertes, c’était étrange, tu n’avais jamais vu ça auparavant et peut-être que c’était un brin déconcertant pour s’y retrouver. « T’inquiète j’ai l’air silencieux là, mais on n’est pas perdus. » Tu dis pour rassurer Sua. « Enfin, je crois pas. » Très rassurant.

Rhee Somi
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Jeu 5 Aoû - 21:15
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nouvelle impératrice, couronnée de cette terrifiante innocence qui pourrait lui causer la perte à nouveau ; à trop croire en autrui, elle perd ses morceaux d’elle même à travers les phalanges déchaînées. elle est poupée de cire, si jolie et mignonne à regarder, tandis qu’elle pourrait se métamorphoser en cauchemar si les rêveries se changent et qu’ils en décident de monter de ténèbres. et pourtant, elle ose penser qu’il est différent de ceux qu’elle a rencontré avant, et surtout de lui ; créature qui a créé tous ses malheurs et qui s’en sort victorieux dans un univers où il devrait être puni. sua, elle ne sait pas si elle doit y songer, à de possibles merveilles à ses côtés. son esprit est d’ores et déjà prisonnier, tandis qu’il n’est pas le seul accordé aux vices romantiques qu’elle s’était imposée.

mais s’il faut qu’on me détruise une nouvelle fois, autant que ce soit par toi.

prince charmant, on pourrait dire qu’il vient directement d’un conte de fée destinée à ses augures. belle parure de ses dires, il enchante chacun des mouvements de la demoiselle. « on verra bien, pour l’instant... je crois que j’en suis plutôt convaincue. » candide lueur, celle des premières épopées dans les ruelles. bêtises enfantines, elle se meurt dans les parages de ses éclats pour renaître de bonheur [ n’est-ce pas trop demander ? ] et qu’elle en roule des prunelles, montant aux cieux comme s’il n’y avait de plus grandes hauteurs. jugement précieux, à l’ironie de ses paroles. elle veut rire, mais ne pas lui offrir cette confiance qui pourrait trahir ses états d’âmes ; comprendre qu’elle devient ivre de lui. mais les discours qu’il tisse lui piquer ses actes ! et les pommettes s’enivrent de couleur écarlate avant même qu’elle puisse le comprendre. posant sa libre dextre sur la douce surface pour ressentir cette chaleur divine.
et qu’elle est bien captive de sa parade. « tu essayes de m’embêter depuis tout à l’heure... tu as de la chance que je te fasse confiance, et que mon téléphone ne marche pas. sinon je t’aurais déjà trompé avec maps. » et l’aube de son vocabulaire relationnelle, elle s’envole dès lors dans les sagesses d’un plus ; sans se l’avouer, puisqu’elle se sent incapable de cela.


Yi Dohun
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Jeu 5 Aoû - 21:16
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Gamin aux éclats cristallins, innocence des rires et des sourires, des mots à voix haute et aussi ceux qui ne sont pas prononcés. Il joue les Candide dans le jardin en fleur qu’ils appellent le paradis, artificiel seulement, éden des songes là où personne ne peut les extirper. Parallélisme d’un monde où les rôles funestes ne sont plus, et où les paroles de l’organe battant seules comptent réellement.
Et il crie, s’écrie, plus fort qu’à son habitude. Il cogne dans la poitrine dans une harmonie céleste, et dessine de ses échos la pluie d’étoiles brillantes, filantes dans le ciel. Make a wish.

Que cet instant dure pour toujours.
Et que rien ne vienne jamais le briser.


Et elle se retient de rire plus encore, tu ne demandes que ça. Voir l’allégresse dans les iris enivrantes, l’arc sur les lèvres tentatrices. Alors tu provoques à nouveau, toujours à la recherche de cette complicité tant agréable des orbes miroir lorsqu’ils se croisent. Sans qu’ils n’aient besoin de se signifier pour se comprendre. Est-ce qu’elle pensait aussi à toi comme tu pensais à elle ? Idylle. « J’essaie pas de t’embêter ! » Tu réponds pour ta défense, sur un ton faussement vexé encore une fois, qu’elle pourrait traduire sans effort. « Enfin si peut-être un peu. » Tu reconnais dans un rire d’enfant. « Tu m’aurais trompé avec maps? » Tu rebondis, « Alors que je n’ai d’yeux que pour toi ? » Plaisanterie joviale, vérité déguisée. Etreinte qui se ressert entre les doigts entrecroisés.

« Je pense que de toute façon on peut pas vraiment se perdre… En avançant tout droit on tombera forcément sur quelque chose. » Tu lui dis, à nouveau concentré sur le chemin. Et la situation avait son lot d’ironie, mais tu faisais tout de même confiance à ton sens de l’orientation en réalité. « Non, en vrai je pense que c’est par là. » Tu prends la bonne direction, « Tu peux me faire confiance, je te ramènerai chez toi. » Tu souris sincèrement.

Un brin amère à l’idée de la quitter au bout du chemin,
Mais impatient à l’idée de pouvoir la revoir encore et encore et que le baiser sur ses lèvres serait peut-être le premier de la lignée. Make a wish.

Rhee Somi
Rhee Somi
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Jeu 5 Aoû - 21:17
Rhee Somi
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pretty savage

mythe, personnages aux maux des cieux ! ils possèdent les métaphores de leur effort, à croire qu’ils peuvent s’enfuir des croisées, les fils d’ores et déjà tissés pour mieux les décrocher dans leur voie lactée. et qu’ils sont curiosités, innocence des récits, à se dire que les pages passées se sont effacées [ bien qu’elles ne font qu’hanter les pensées, si fortement. ] mais elle sent ses pulsations se mordent d’addiction, elle en veut plus ; toujours plus des beaux mots qu’il ose lancer pour l’embêter. s’il savait tout l’effet qu’il lui crée, pouvoir qu’il prise sur ses songeries ; le regard pureté quand il s’envole à raconter les ivresses prunelles qu’elle pourrait poser seulement sur e l l e.

s’il te plaît, ne me mens pas.
s’il te plaît, dis-le une nouvelle fois.

« oui c’est vrai, on tombera bien quelque part. peut-être chez moi, peut-être chez toi… qui sait si ce n’est pas un plan pour m’y amener d’ailleurs… »angélique veut suivre les mouvements, valse aux arômes joueurs ; amusement d’une situation où les creux dans son cœur se remplissent diaboliquement de sa présence, devenant prison pour sa corrélation. ô, ciguë sanguin ! qu’il faut croire que la malédiction familiale finira par la poursuivre dans sa nouvelle relation, bien qu’elle rêvait de devenir douceur princesse ; à l’éveil des ardeurs secrets, demoiselle aux liqueurs célestes bien trop poussées vers les mauvais augures. « enfin, je rigole bien sûr ! haha, bref. ça devrait être… ah ! je reconnais ! par là ! » et oxymore, elle vit entre deux oppositions dans sa nation. l’univers complexe, à lui chanter les dires mystérieux avant de changer pour les malicieuses lumières qu’elle voudrait garder à jamais. et d’un hasard, les cartographies mémorielles lui ont attiré les imageries visuelles tandis que les échos de leurs pas se dessinent pour cette destination ; maison des démons. elle capture son existence, les phalanges tremblantes face à la demeure, mais qu’elle tente de lui sourire tel une illumination. encore, encore, et encore plus. ô, sua. elle en devient traîtresse de sa mission, disparaître dans les imaginations pour ne plus vivre de démolition. et elle y pense, s’i l commence à savoir qu’elle recommence les romances ; yejin ne sera pas content. et môme ne veut guère de déluges, sortilège de vengeance qu’il a juré de jeter sur chacune des âmes pouvant arracher les épidermes de son aînée car sagesse malheureuse est tombée dans ses connaissances ; et qu’il s’est donné aux harpies pour glorifier les esprits de l’absolution ! « pas très loin encore, est-ce… »

à se divaguer,
veux-tu continuer.


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