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be mine
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Jeu 5 Aoû - 20:07
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be mine

and i see you again in my dreams. silhouette flottante, corps en vrac. et elle les a compté les jours, la poupée, eux qui se sont écoulés si lentement jusqu'à ce que l'âme puisse enfin quitter ces lieux infernaux.
ô et c'est qu'elle n'attendait que ça.
la délivrance.
liberté qui est venue à suinter par les pores alors qu'elle se sentait prisonnière d'un univers nécrosé où tout paraissait bien trop putride dans les onyx morcelés. odeur de mort envahissant les cavités, alors que sur les bras trônent toujours les stigmates de ses actes passés. mais elle les a laissé derrière, la catin, car quand le corps s'est enfin échappé de la prison dorée, ô alors les peaux se sont retrouvées ; elles se sont embrasées dans des soupirs bien plus divins que ceux d'avant.
et elle ne pensait pas, hyunjin,
qu'elle pourrait, entre ses bras,
y trouver de la tendresse inconnue.
et c'est qu'elle voudrait ne jamais quitter ces lieux qui l'ont abrité après son départ de l'hôpital, loin des murs putréfiants de the aviary, loin des gangrènes succinctes de l'arcade. et pourtant, elle leur a fait la promesse de revenir, d'aller les voir régulièrement alors que le corps venait à quitter la demeure de l'amant. et en silence, elle exécutait des ordres venus d'en-haut, elle continuait son travail comme si de rien n'était.
comme si la mort n'avait pas vacillé.
et ce soir encore, le corps devrait se prendre au jeu, prétendre qu'elle n'est pas dégoûtée de ces touchés contre la chair massacrée. et les galaxies qui ont refait leur apparition sur l'épiderme nacré, mais elle continue de les cacher, de mentir, de jouer à faire semblant. même quand elle se perd entre ses bras à lui, elle ne peut se résoudre à le laisser savoir, qu'elle n'a pas tout écouté, qu'elle a maintes fois désobéit à ces soutenances. lui qui voudrait qu'elle reste ici pour l'éternité, éphémère dont elle ne peut malheureusement se passer alors que les obstacles sont nombreux. et elle hait devoir assurer des vérités entachées, ne pas lui dire où elle va dès que son être a quitté l'habitacle. et peut-être est-ce mieux ainsi, qu'il ignore tout de ce travail qu'elle continue malgré elle.
pantin entre les roses épineuses.
marionnette aux fils argentés.
et tout devient limpide quand pourtant, de sa présence, il la rassure, susurre au creux de l'oreille des mots délicieux. et elle voudrait passer ses nuits à l'attendre dans ces draps de soie. mais ce soir, elle ne peut échapper indéfiniment à ce client qui ne cesse de l'appeler sans fin. cercle vicieux qui ne se termine jamais alors qu'elle se prépare dans la salle de bain.
et le corps devient charme d'atout, les courbes mises en avant comme elle sait si bien le faire hyunjin. le rouge carmin qui lui sied au teint alors que la robe est courte, délicate et de satin vêtue. cheveux remontés en un chignon qui semblerait presque parfait s'il n'y avait pas des mèches volages pour s'éparpiller tout autour des joues. yeux cendrés et lèvres poudrées. prête à faire de la nuitée son empire, déesse des empyrées. et les talons qui claquent jusqu'à la porte d'entrée, la silhouette qui ne cesse de se mouvoir dans un déhanché des plus démoniaques.
aphrodite en action.
et la porte qui s'ouvre.
la vision qui se trouble.
et il lui apparait juste devant.
jiro dans son apparat qui l'empêchera de partir ce soir, car il ne la voudra que pour lui. et peut-être qu'elle restera à ses côtés, les désirs enfouis prêt à renouer avec le cruor battant. myocarde qui ne loupe qu'un battement avant d'y succomber pleinement. you're home early. ton surpris, voix étonnée. et hyunjin fait mine de rien, comme si tout cela n'est réservé qu'à lui, pour lui. ô mais il en est tout autrement, car ce soir, hyunjin doit appartenir à un autre.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 20:14
Wang Jiro
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be mine

la belle et la bête
prince et princesse d’un royaume sans couleur, ou nacré et sombre. palais chaotique, mais royale quand même. parce qu’ils ont cet amour froid qui brûle dans leurs veines, étincelles à chacun des contacts de leur peau.

les dieux ont tranché,
les âmes seront maudites, l’une à l’autre.  
vicieux.

comédie quotidienne, comédie romantique de ce sourire charmeur. monsieur wang lorsque les rideaux se lèvent et que les yeux de la société se braquent sur la silhouette assassine. et ils n’y voient que du feu tous ces gens, ils y croient à tes mots, à tes rictus et tes poignées de main. les contrats sont signés. homme de confiance, franc et droit. sans doute une partie fut vérité un jour, ou peut-être pas. parce qu’il y n’y a que tes valeurs qui comptent. et peut-être les siennes désormais aussi.
mais tout s’apprend, tout se joue. et jiro ne laisse jamais rien au hasard, jamais rien ne s’échapper de son échiquier. cavalier lui-même d’une partie plus grande pour laquelle il sait ne pas avoir les bonnes cartes.
alors il règne jiro, il règne sur les terres qu’il possède, mais ne rêve jamais trop grand.
parce que c’est comme ça qu’on se brûle les ails.
et le bourreau n’a aucune intention d’y laisser quoi que ce soit.

les journées s’éternisent parfois. tu passes plus de temps au bureau que chez toi, mais depuis quelques semaines, que les murs abritent ta reine, le temps paraît plus long. et parfois tu te surprends à regarder l’heure ou ton téléphone. ne sait-on jamais. hyunjin était à la maison, pas vrai ? inquiétude nouvelle, de celles que tu n’avais jamais ressenti avant.
c’était pour les autres. flots de sentiments, ressentiments. pour ceux qui périssaient sous ton joug. parce que s’inquiétait pour quelqu’un c’était avoir une faiblesse pour d’autres.
et jiro n’a pas de faiblesse.

et elle est toujours là lorsque tu passes le pas de la porte.

et pourtant ton pas se presse lorsque l’heure sonne. dernier rendez-vous prévu qui se finalise. le chemin jusqu’à l’appartement luxueux est fait en silence, prunelles sur le ciel qui ne s’est pas encore assombri. il était tôt. plus tôt que d’habitude.
et tu ouvres la porte.

et elle est toujours là lorsque tu passes le pas de la porte.

corps nymphe, déesse dans ses attirails. les iris qui passent sur la silhouette de haut en bas, qui s’attardent. spectacle diabolique des courbes tentatrices. les sourcils se froncent ensuite lorsque les pensées traversent l’esprit. les lèvres s’étirent dans une esquisse succube. « is that a bad thing ? » tu demandes sûr de toi, cet air presque hautain dans ta voix. hyunjin était surprise de te voir,
alors ce n’était pas pour toi qu’elle s’était préparée.

la main qui vient se loger sur la hanche fine tandis que les lèvres attaquent le cou. « did you make yourself pretty for me? » provocateur, joueur. puis tes doigts viennent accrocher le menton, orbes qui plongent dans leurs jumelles tandis que les lèvres se touchent presque.

« where were you going ? » réprobateur. tu n’étais pas dupe.
si la blonde pensait jouer à ce jeu-là avec toi, alors elle perdrait ce soir.

et elle est comme ça hyunjin, et tu le sais. la belle est colombe ensorceleuse et aucune cage ne peut restreindre les battements de ses ailes. et même si elle finissait toujours par te revenir, elle s’envolait hyunjin, toujours, avant même de t’avoir rencontré. elle en aimait d’autres dans leurs draps, ou simulait son affection.
avec toi c’était différent.

« i hope you're not going anywhere, sunshine. » et dans la douceur de ta voix, candide est terrible. venant cueillir les pulpeuses, « i’m home. »  

et ce soir, si la blonde pensait pouvoir s’éclipser dans les bras d’un autre,
elle se trompait.

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Jeu 5 Aoû - 20:18
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be mine

de ce corps affriolant,
de ces onyx séducteurs,
de ces lèvres charnières.
ô poupée, tendre poupée,
ils y succombent, un par un.
abysses succubes, tourments inconscients. ô et de ce sépulcre où les anges divins viendront faire renaitre de leurs cendres les êtres désabusés. de ce mausolée où les âmes, abritaient par les louanges célestes, disparaitront.
ô jolie poupée,
douce poupée,
le monde s'ouvrira sur ses portes paradisiaques d'un éden émerveille, et enfin, elle deviendra candide entre des phalanges constellées.
et peut-être, hyunjin, qu'elle rêve à ces instants, où les cieux s'offriront à elle, pour combler ce battant sali de tant de ferveur décharnée. et peut-être, hyunjin, qu'elle s'imagine que c'est lui qui comblera ce myocarde abattu par tant de balles décousues. jiro qui habite les songes, pensées nécrosées qui ne se veulent plus qu'à ses côtés, comme un conte de fées faussé par tant de réalité monstrueuse. car le corps n'oublie pas, car l'esprit n'efface pas, le cruor qui s'est écoulé, par bien plus de rage que de tendresse. et de ses galaxies qui recouvrent l'épiderme céleste, et de ses étoiles qui maquillent la chair du bout des doigts.
car tout est si fragile.
tout vacille si aisément,
claquement de doigts,
et tout vient à s'écrouler.
pourtant ce soir, elle disparaitra de la demeure, corps pantin d'un autre, où les paumes viendront se loger sur la peau sacrée, où les soupirs s'efforceront de siffler un nom autre que le sien. et elle fera semblant, la catin, comme elle a appris à le faire après toutes ses années où l'expérience s'est faite acquis. mensonge, marque de fabrique de la jeune colombe, prisonnière de cette rose vénéneuse. jusqu'à ce qu'on la sorte de ce tartare inconscient, jusqu'à ce que toutes traces s'éclipsent de l'épiderme frêle et délicat.
comme un simple rêve,
songe fiévreux qui s'annihile.
ô et pourtant, à l'instant, elle n'est que marionnette de leur luxure impériale, jouet qui se glisse sous les draps satinés pour répondre au moindre désir, ardent et désordonné, comme chaque fois que le corps se retrouve à dépasser le pas de la porte. mais pas ce soir. pas cette fois. car il se tient devant elle, de toute sa magnificence qui éblouie les ombres, de sa grandeur qui surplombe la prétentieuse, ô elle qui croyait pouvoir lui échapper dans un silence mortel, voilà qu'elle se retrouve captive de sa présence bien en avance. et le soupir s'évade d'entre ses lippes, alors qu'un sourire carnassier vient s'afficher sur les pulpeuses. mensonge qu'elle lui offre, dans ses plus belles paroles. huh, no. not at all. et elle voudrait faire marche arrière, qu'il ne soit pas encore arrivé à la demeure et qu'elle s'esquive sans qu'il ne puisse avoir mot à dire sur son absence.
pourtant, quand sa main se glisse le long de sa hanche,
quand les lèvres viennent mordiller et embrasser la peau.
ô les soupirs s'entrechoquent pour sortir des lippes.
why ? can't i be pretty for myself ? et elle joue la catin, elle se moque de s'il peut bien la trouver sublime ou trop dénudée, il n'a mot à dire sur sa tenue. mais le ton de sa voix est bien plus enjoliveur alors qu'elle se refuse à céder à ses avances. menton maintenu fermement par les doigts de jiro, et les onyx qui plongent dans ses orbes sombres, les lèvres qui se frôlent ; les souffles qui s'accostent. et la salive qui déglutit, le jeu qui prend fin, trop rapidement alors qu'elle sait pourtant, hyunjin, que le wang n'est pas si crédule. oh i don't know, i just wanted to go out tonight with some friends. et elle ment, elle joue, elle se brûle les ailes aux flammes d'un enfer foudroyant. car elle ne peut lui échapper, elle ne peut se défaire de cette emprise maladive qu'il a sur elle.
le corps qui se tend,
les lèvres qui se laissent embrasser.
et les entrailles qui en quémandent plus.
pourtant, elle se défait de ses mains, de ses lippes qu'elle pourrait venir faire siennes, encore et encore. i'm sorry, but i have a job do to, my dear. et le regard devient plus sombre, moins attendri, et elle affronte ses iris alors que le sourire s'est éteint sur le visage doucereux. you can't keep me in here forever, i need to earn money. and i can't stay by your side knowing that i have others clients to satisfied. et elle sait que ses mots sont tranchants, elle le pique au vif, le cherche jusqu'à ce qu'il se refuse à la laisser partir.
car ce soir,
elle ne veut pas appartenir à tant d'autres.
non, elle veut juste être à lui, pour l'éternité.
alors ose jiro, si tu en es capable.
fais-la ta prisonnière.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 20:19
Wang Jiro
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be mine

esthétique majestueuse des corps diables dont hyunjin était l’égérie. de sa tenue tous les feux s’enflamment et toi tu brûles encore plus pour elle. sourcils levés à l’idée qu’elle ne s’est pas faite telle pour toi et seulement toi, et tu esquisses ton sourire lentement presque diabolique toi aussi. tu rapproches l’amante, la tient par la hanche avant d’attaquer le cou offert et lui murmurer des mots enchanteurs,

« just for yourself, hm ? » rictus amusé enfoui dans son cou, reculant ensuite pour annoncer ton retour et souligner qu’elle n’irait nulle part ce soir,
si ce n’était dans les cieux avec toi,
toi et toi seul.

jiro le possessif.

et elle se joue encore du maître des lieux, de cette voix mélodieuse que tu aimais tant faire chanter. hyunjin provoque et tu aimes ça. tu feins de l’écouter, mais n’est pas dupe. « don’t lie to me. » plus tellement joueur un instant, transperçant ses iris. contrarié et ça se voit, tu lâches lentement ta prise sur la belle et elle se justifie, elle s’explique. jamais tu ne la lâches des yeux. « other clients? » tu répètes, touché dans l’égo.
et pourtant cette fois-là c’était toi qui étais resté à son chevet, toi qui t’étais occupé de l’amante,
ô hyunjin tu es injuste.
parce que toi tu ne voulais satisfaire personne d’autre,

qu’elle.


une main que tu passes dans la chevelure longue et bien coiffée, et les prunelles hautaines. « well, you’re just a prostitute after all.. » tu provoques à ton tour, presque vengeur des mots qu’elle savait tranchants. si tu n’étais qu’un client parmi tous les autres, alors qu’est-ce qu’elle était de plus qu’une catin ? « yeah, you have to earn money like that. » faussement d’accord avec elle.
paroles contraires à celles que tu penses réellement, mais si hyunjin voulait jouer ce jeu-là avec toi, alors tu participerais volontiers.

tu retires ton manteau, l’accroches à l’entrée et en même temps que tu desserres ta cravate, le sourire renait sur tes lèvres. « how much will they pay you? » tu t’approches à nouveau de hyunjin pour feindre chercher ses lèvres alors que tu viens lui murmurer à l’oreille. « i offer you twice the price. » parfaitement sérieux,
si c’était le prix à payer pour ne l’avoir rien qu’à toi ce soir.
et elle te manipule la démone, elle te tient à sa merci jiro, et toi ô que tu tombes sans même t’en rendre compte.
ou bien fais-tu exprès.

« stay tonight. » tu quémandes le premier, retrouvant les orbes miroirs, et campant à ses pulpeuses. « i will make it worth it, sunshine. » tu dis doucement, presque de cette voix que tu n’offrais jamais à personne.
plus violent ensuite, cette fois tu l’a fait reculer jusqu’au mur, retrouvant pour tes précieuses leur place préférée, mains sur ses hanches, une jambe entre les siennes. « if you are healthy enough to go back to work, let me be your first client tonight. » tu insistes.    

et peut-être qu’elle aime ça aussi hyunjin, quand c’était toxique,
les regards appuyés que tu poses sur elle sans tenter un seul instant de cacher tes intentions,
peut-être qu’elle aime ça hyunjin,
se faire belle et désirer, te tenir tête et te laisser languir pour elle,
tu cèdes toujours, sans même te battre vraiment,
peut-être qu’elle aime ça hyunjin, te rendre fou et admirer les caprices qu’elle n’a pas besoin de dire pour que tu réalises,
depuis quand tu ne contrôlais plus rien ? depuis quand est-ce que tu lui offrais tout volontiers ? âmes entichés, longtemps vagabondes,
depuis quand est-ce que tu n’étais plus seul ?

peut-être qu’elle t’aime toi hyunjin.
et peut-être que tu l’aimes aussi.

et que ce n’est pas juste les corps à corps,
peut-être que c’est plus que ça, tellement plus que ça,

you are making me crazy.

Invité
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Jeu 5 Aoû - 20:20
Invité
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be mine

ô les dieux sont fourbes, ils se jouent de ces âmes mortelles sur cette terre nécrosée de tant de cruor empoisonné. hyunjin, sylphide de ces diables dansants, nymphe de ces démons valsants, perséphone dans l'antre de hadès alors qu'elle ne veut que feindre la fuite pour mieux le faire succomber au charme illusoire. car il n'y a qu'ainsi qu'elle se joue de lui, la catin, en prétextant qu'il n'est qu'un autre parmi tous les autres, qu'il n'a pas sa place à ses côtés comme roi du tartare, mais juste comme cerbère qui maintient la porte des enfers fermée à double tour.
ô et tu es si cruelle hyunjin.
de jouer de la sorte, de prétendre qu'il n'est pas essentiel à ta vie.
ta survie.
parce que tu aimes ce souffle qui n'appartient qu'à lui contre la volupté de ta peau. car tu aimes ses phalanges glissant le long de ton épiderme, cuisses dénudées qui n'attendent que les paumes de ses mains pour venir entourer son bassin. et qu'il soulève son corps, qu'il la fasse sienne. mais elle joue hyunjin, elle rit des paroles qui s'échappent de ses lippes pour battre dans les tympans. what ? you don't believe me ? bien sur que non, hyunjin, il n'est pas si aveugle, et tu n'es pas si maline. et tu le ressens dans sa voix qui perce le silence, de ce ton qui est celui de l'homme qui domine sur la frêle silhouette. ô encore une fois, la voilà à sa merci, poupée de chiffon qui se fera jeter contre le sol froissé car elle a voulu se moquer des perditions interdites. pourtant c'est qu'elle ne dit rien, quand elle lit dans les onyx la colère, la froideur, la jalousie.
le voici donc,
celui qu'elle attendait d'entrevoir.
celui qu'elle espérait apercevoir ce soir.
le wang jiro qui ne veut qu'elle, qui se moque bien de toutes ces autres.
son jiro rien qu'à elle.
et il vient la chercher, caresser cette chevelure de feu tout en affirmant la position qu'elle possède, simple catin voilà ce que tu es, hyunjin. alors elle retire cette main, le repousse, le regard sombre, les iris tranchants alors que le visage se ferme, elle n'est plus que froideur et hypnotise latente. mais jamais elle ne daigne répondre la putain, jamais elle ne se rabaisse à ce jeu-là, car elle sait que jiro cherche à la provoquer ( toujours plus ) comme elle l'a fait dès le départ.
mais ça ne prend pas.
elle ne cédera pas aussi aisément.
et elle l'observes faire, quitter son manteau, dénouer cette cravate qu'elle voudrait arracher en même temps que la chemise qui recouvre ce corps d'apollon. ô et elle le hait de la faire endurer de tels supplices, martyr d'un monde qu'elle ne connait que trop bien, alors que lui, elle le connait par coeur. livre ouvert face à elle, car il ne sait lui résister, et il suffirait d'un mot, pour qu'il se fasse esclave de ses prodiges. et voilà ce rire mesquin de retour, qui résonne au fond des entrailles, qui teinte l'air d'un poison alambiqué. et elle pourrait capturer ses lèvres quand il vient juste les déposer au creux de son oreille.
oh ne me cherche pas jiro,
tu ne me trouveras pas ce soir.

car le rire s'accentue, et elle s'éloigne de lui, feignant s'asseoir dans le canapé, jambes croisées avant de soupirer un grand coup et de relever son corps. de venir le chercher, un doigt pointé contre sa poitrine. how much do you think i'm worthing ? et elle continue à enfoncer son ongle dans le tissus protecteur. how much they pay me don't concern you. it's my business not yours. et la voix est féline, vipère qui distille son venin petit à petit. do you really think you can afford me ? you'll pay me twice just for what, to sleep with you ? et le bras retombe, le corps recule, le visage qui ose affronter les orbes dans un instant de défi alors qu'elle retient ses larmes salées. déception qui s'invite dans la cage thoracique, là où en-dessous, le myocarde s'étouffe. so after all, i'm just a toy to you, huh ? you're ready to give me twice the price they offer me just to keep me for yourself. just for being able to fuck me like a beast. et la voix en tremblerait presque si la colère n'était pas si déchirante alors qu'elle pourrait hurler ses mots, mais elle garde sa sérénité hyunjin. ne laissant pas un instant ses yeux quitter le regard du wang. elle l'affronte telle une lionne, telle la féroce qui sommeille en elle.
car elle est fatiguée, la poupée,
de n'être qu'un morceau de chair,
dont on use et abuse encore et encore.
mais le voilà que la douceur revient aux abords de son corps, alors que la voix se fait mielleuse et que la demande est presque douloureuse. car il te veut toi. et le surnom qui revient à l'assaut, le coeur qui manque un battement alors que le corps se retrouve piégé dos contre le mur, ses mains s'arrêtant sur ses cuisses, sa jambe la bloquant au passage. et elle continue d'affronter ses iris, elle continue de chercher à cracher le venin prétentieux à son visage. car elle se refuse à lui donner l'accès si facilement, il rampera, se noiera avant de pouvoir respirer à nouveau. and what if i don't want to ? elle le nargue, le provoque de sa plus sensuelle voix, le ton qui se bouscule contre les lippes car son souffle cogne et elle pourrait là encore, veni les déposséder de sa personne. are you going to force me to have sex with you ? are you going to rap... et soudainement elle se stoppe, soudainement les flashs reviennent en mémoire et la panique circule dans son corps tout entier. stay away from me. et les mains le poussent dans une violence encore inconnue.
alors que le corps s'affaisse.
que les jambes se recourbent contre la poitrine.
la respiration qui peine à s'évader des poumons.
et les bombes cristallines qui s'échappent des paupières.
elle qui se pensait prête, peut-être que tout fut trop soudain.

ô mais bienvenue en enfer, hyunjin.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 20:20
Wang Jiro
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be mine

abysse de provocations, dans les regards, dans les mots, et même dans les gestes.
les enfants désastres se moquent du créateur lorsqu’ils flirtent avec les vices.
et l’une frappe, l’autre riposte. les paroles font mal, mais ô candide sera celui qui avouera la défaite le premier. alors jiro il prend sur lui, encaisse dans l’égo meurtri par cette femme dualité.
et son tour vient. les syllabes écorchent, elles tiraillent et percent dans le paradis qu’ils s’étaient créés. les âmes damnées qui s’affrontent pour ne se blesser que plus encore.
la vérité était-elle si dure à prononcer ?
les sentiments, les ressentiments.
la vitesse à laquelle l’organe bat dans la poitrine.

jiro ne veut qu’elle. jiro ne pense qu’à elle.
et jiro il y a bien longtemps maintenant qu’il ne veut plus simplement la posséder, comme toutes les autres, il veut plus.
plus de la blonde, plus de son corps, de sa voix, de son être tout entier.
il veut ce qu’on ne possède pas, il veut ce qu’on n’achète pas.

mais le jeu continue et si jiro n’est qu’un client, alors hyunjin n’est qu’une catin. après-tout, leurs rôles étaient bien définis depuis le début. chacun avait un personnage à incarner. il insiste. là où ça fait mal, là où les harpies cris les déluges et que le choas silencieux gronde dans les poitrines. visage imperturbable. tu nargues la diablesse en venant caresser ses cheveux.
et hyunjin te repousse une première fois.
et devant ses mots absents, le bourreau continue. combien allait-elle toucher pour cette nuit dans les bras d’inconnus ? tu lui offriras le double. le triple même s’il fallait. tout n’est qu’une question d’argent pour les plaisirs de la chair, n’est-ce pas ? tu retires ton manteau, dénoue ta cravate. sourire démon.

les flammes dansent et se déhanchent,
narguer cerbère et subtiliser les clés de l’enfer.

et hyunjin s’éloigne à nouveau.
tu la laisses faire. mains dans les poches tu la rejoins en face du canapé où la blonde devient plus agressive. yeux dans les yeux, aucune menace ne t’effraie,
et pourtant tu crois lire autre chose dans les iris.
les mots s’enchaînent et la tension monte tandis que tu perds petit à petit le sourire qui arquait tes lèvres. « wh- » tu commences avant d’être coupé. « hyunjin- » tu tentes à nouveau, puis renonces devant les yeux colère et les perles qui naissent. et hyunjin continue.

i’m just a toy for you?
bien sûr que non. tu fronces les sourcils.
mais ne dis rien, la laisse parler.
s’effondrer.

les paroles sont violentes. un peu trop. pas comme d’habitude. mais jamais la blonde n’évite ton regard. jamais hyunjin ne flanche. et toi non plus. tu reviens à la charge. lui demande de rester. jiro dominant à nouveau. reprenant ses sens. tu viens lui murmurer au creux de l’oreille, la tient par la hanche contre le mur.

et hyunjin te repousse encore.
pas comme toutes les autres, pas pour jouer. « but you want to, right? » tu réponds sans hésiter, mais la réaction de la belle n’est pas celle à laquelle tu t’attendais. hyunjin elle a dans ses yeux l’horreur et la panique des victimes que tu as souvent rencontré.
hyunjin se fait violente, elle te pousse et tu recules surpris.

et elle tombe en morceau poupée porcelaine, brisée par les mots ou les actions. par toi ?
tout semble flou, tout se mélange.
tout s’écroule au royaume des cieux.
tu la regardes quelques secondes, et tu ne sais pas ce qu’il s’est passé. jiro qui contemple le monde sans savoir pourquoi les galaxies s’affolent sur l’être désemparé à ses pieds.

qu’avais-tu fait de différent de toutes ces fois ?
est-ce que la blonde ne jouait plus ?
est-ce que vous ne jouiez plus ?
est-ce que tu étais allé trop loin ?
tout.

et tu la rejoins à genoux, hésitant aux mots et gestes que tu devais ou ne devais pas faire. lorsqu’ils pleuraient, tu ne faisais jamais rien. de ton visage imperturbable tu les laissais se confronter à leurs peines tandis que ton cœur ne ressentait rien.
jamais rien.
mais pas avec hyunjin.
cette fois-là à l’hôpital, et aujourd’hui dans le salon de ta demeure.
« hey baby, what’s going on? » tu demandes sans la toucher, sentant étrangement qu’elle ne voulait pas de contact. « why are you crying? did i scare you? » tu t’interroges. lequel de tes mots, lequel de tes gestes.

« i’m not gonna tie you up in my apartment. you know you can go out whenever you want. » tu tentes. tes provocations n’étaient pas sérieuses, mais tu ne pensais pas avoir un jour besoin de le lui avouer. tout était pourtant si simple, si naturel.
et les ailes brûlent tandis qu’icare tombe.
« i… i thought we were ok? that you wanted this too. » passer la nuit avec toi. parce qu’elle ne s’était jamais refusée et que ton prénom qu’elle chantait de ses pulpeuses et sa voix aiguë était la plus belle des mélodies.

« talk to me babydoll. » murmure comme si vous partagiez un secret. tendresse des mots et des surnoms. et lentement ta main approche son visage que tu relèves pour venir sécher les larmes qui dévalent les joues. « i’m not gonna touch you if you don’t want to. » tu lui dis, sincère. « nobody will. » tu ajoutes en essayant de la rassurer.

et dieu sait que tu n’as jamais tenté de rassurer personne si ce n’était ta belle.
« i’m here hyunjin. calm down. » tu la prends dans tes bras.


« i hate when you cry… » tu souffles contre son oreille les mots que tu ne devais pourtant jamais prononcer.


et peut-être que ce soir le jeu était terminé.

Invité
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Jeu 5 Aoû - 20:22
Invité
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what do you feel ?
is everything real ?
et les sentiments sont-ils devenus si ternes qu'ils n'ont plus aucunes couleurs à se jouir dans les onyx scintillants, et les faire valoir restent-ils aux portes d'un enfer sans nom qui ne devient que jubilatoire lorsqu'on exauce ses voeux. nymphe désabusée de ce pouvoir qu'exerce les hommes sur sa personne, car c'est qu'ils en abusent jusqu'à n'en plus pouvoir, ô maudite prodige qui de ce corps emprisonne entre les cuisses les silhouettes qui se meuvent jusqu'à l'épanouissement. mais où est le sien de plaisir qui s'échappe quand les noms se susurrent au creux des tympans alors qu'il ne s'agit là que de fabulations infinies, mensonges tissés afin de mieux les manoeuvrer jusqu'à leur summum pour qu'enfin ils puissent la laisser ivre de paix. ô divine sylphide, c'est qu'elle ne vaut de l'or aux yeux des autres seulement par son corps, par ses atouts qu'elle sait mettre en avant lorsqu'elle veut que le charme opère, car c'est la seule chose qui à une véritable valeur, car sa propre personne, tout le monde s'en moque bien.
sauf jiro.
parce que c'est ce qu'elle a cru comprendre.
quand il l'a sauvé, lorsqu'il a faillit la perdre.
et même bien avant cela, lorsque la jalousie l'a poussé à tuer pour elle. serait-il capable de recommencer à nouveau ? peut-être bien, qu'il pourrait remuer ciel et terre pour retrouver les responsables de sa chute vers le tartare d'hadès, la plongeant dans les bras de styx le temps d'une nuit.
agonie lente,
ruine douloureuse,
elle est tombée la poupée.
dans un piège sans issue de sortie, sans aide, sans secours pour venir la ramener à la surface. alors peut-être est-ce pour cela, qu'elle est devenue bien plus rude la princesse, dans les syllabes qui vacillent entre les pulpeuses, dans les mots qui tranchent comme des lames de rasoir. parce qu'elle est épuisée de prétendre n'être rien ni personne, juste une simple prostituée. une pute sans droit ni loi, sans nom car on ne murmure jamais le sien, on prononce celui des autres, celui de celles que l'on voudrait posséder, enivrer de toute essence. mais jamais le sien. sauf lui, quand il est perdu dans une incompréhension des plus totales, quand le regard continue d'affronter le sien alors qu'elles sont là, les bombes perlées au bord des iris, prêtes à s'acharner comme des affronts à tout ce qu'elle voudrait pouvoir construire hyunjin. ô elle se croyait si forte, si invincible, et voilà que la réalité la rattrape, et voilà qu'on la ramène sur cette terre ferme où elle n'est rien ni personne, juste une poupée de cire, juste un chiffon.
papier mâché.
papier froissé.
alors elle le repousse, encore et encore.
elle laisse le venin empoisonner chacun de ses maux qui ne viennent plus que cabosser la muraille de ses pulpeuses. elle ne répond pas à la question qu'il lui pose. parce qu'elle n'en sait rien. de ce qu'elle veut, de ce qu'elle ne veut pas. le désire-t-elle seulement comme une catin que l'on paye pour s'offrir des plaisirs d'une nuit sauvage, volage. ou le désire-t-elle parce qu'il y a plus derrière, plus dans ce myocarde battant mais qui pourtant, ô souffre encore bien plus quand il dégurgite chaque parole nécrosée.
car elle ne veut plus jouer hyunjin,
elle ne veut plus être qu'une simple marionnette.
épuisée d'être leur pantin, ficelles que l'on manipule à sa guise. et elle, qui ne contrôle plus rien, comme les mots empoisonnés qui s'enfoncent en dehors des lippes prisonnières d'un chaos qui est devenu terrain de jeu. jusqu'à la phrase qui fait tout vaciller, qui l'a fait vriller et elle ne lui laisse pas le temps alors qu'elle le repousse au loin, elle y met toute sa force, sa rage, sa haine, sa peur tremblante qui l'étouffe jusqu'aux tripes. car elle ne veut pas revivre la même situation hyunjin, elle ne veut pas qu'on redonne son corps en pâture à ces fauves qui la dévorerait toute crue.
et elle se met à pleurer, hyunjin.
chaudes larmes qui glissent
le long des joues porcelaines,
avant qu'elle ne perde pieds.
avant qu'elle ne s'effondre contre le sol glacial.
et les pleures ne cessent jamais, les horreurs continuent de hanter la douce alors qu'elle voudrait avoir à ne plus jamais les revivre, mais c'est toujours là, présent, ancré, à jamais gravé dans la mémoire, sur le corps, dans la souillure de ses entrailles. et les mots du wang viennent se glisser jusqu'aux tympans endormis, endoloris par toutes ses perles salées qui ont coulé, qui roule encore contre la peau mordillée par cette rancoeur tenace. et lui n'est pas responsable, lui est innocent de tous ces crimes commis sur ta propre personne. mais lui ne sait pas ce qu'elle a vécu la poupée pour se retrouver dans cet état là. i don't wanna go... parce qu'elle n'a jamais voulu quitter cette demeure pour aller se retrouver dans les draps d'un autre, dans les bras d'un client qui l'étouffe, l'emprisonne. et elle le laisse parler, l'écoute attentivement alors que la douceur s'échappe de ses lèvres ( elle ne comprend pas ) pourquoi il est ainsi avec elle, pourquoi change-t-il soudainement parce qu'elle pleure au lieu de l'envoyer piètre comme il l'aurait fait auparavant. mais tout était différent aujourd'hui, tout avait changé entre eux. et quand il la prend dans ses bras.
ô elle serre fort,
emprisonne de ses phalanges le tissus,
laisse le visage s'enfouir dans le creux du cou.
et le souffle s'y explose, et les mots viennent se nouer dans la gorge. don't let me go, please don't. never. et le corps qui se détache peu à peu, le regard qui se perd dans le sien alors qu'il a séché les larmes qui ont coulé. i'm sorry, i shouldn't have act like this. i don't know what have taken on me. parce qu'elle n'est rien hyunjin, qu'une simple catin et elle doit rester à sa place. you can be my first client if you want, i send a message to a girl to be my replacement. et elle cède la place comme si c'était normal, comme si après tout elle n'avait pas pleuré, comme si elle ne s'était pas écroulé en pensant à ces flashbacks douloureux. et le corps qui se relève, la main qui agrippe la sienne et la voix qui se veut maitresse de ces lieux. let's go to the room, i'll do whatever you want. car elle ne doit pas oublier,

qu'elle est sa place.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 20:22
Wang Jiro
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be mine

poussière artifice des chaos qui s’affrontent. et les lames acérées confrontent les idéaux de leurs mots durs, controverse des mots tus -what are we doing ?. hyunjin rebelle et les flammes la brûlent, vous consument dans ce que vous évitiez de défier.  
et la belle n’avait jamais réagi comme ça avant,
like something is different, something happened
que tu voudrais tenter, que tu voudrais demander.

et les perles en cascade scellent comme la fin d’une symphonie veine, symbolique de ce que tu avais toujours provoqué chez les autres, mais que tu te refusais de provoquer chez ton amante. et lorsque tu la rejoins à genoux, l’ignorance des battements dans la poitrine s’effrite tant ils sont forts. like you’re living. et la douleur est incessante pour les âmes qui partagent le secret des paumes et des mains liées par de terribles desseins. victime et bourreau à la fois,
de ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre.
et de ce qu’ils ne veulent pas s’avouer.


et de tes mots tu voudrais la rassurer étrangement. de ces paroles que tu ne pensais pas avoir à dire un jour, à lui signifier toujours, de ce que tu croyais l’évidence entre vous. du jeu qui était allé trop loin, du jeu auquel il y avait bien longtemps que vous ne jouiez plus.  

et les cieux terrorisent les âmes pècheresses dont les louanges n’atteignent pas ceux qui s’en moquent. destins liés par une tragédie romantique dont les lignes sacrées ne traduisent que le funeste qui les attend. quand les mots seront dits, magiques, horribles, effrayants. tu cherches son regard, ses orbes divins. et l’ange déchu est blessé d’une cicatrice dont pour une fois tu ne semblais pas en être l’auteur.

nobody will.
nobody’s gonna touch you.
because i’m here. and i won’t let them.
never.

autel des sacrifices où la belle est esseulée par les cauchemars hérétiques dont morphée lui refuse la rédemption. et dans tes pensées, l’idée horrible traverse que la femme ait connu l’enfer d’une captive. « don’t go, then. » jiro qui tient le monde entre ses doigts et se fait marionnette quand il faut, manipule, triche, ment.
entièrement démunie devant la vénus.

« it’s ok. » qu’il lui dit. et quand la belle resserre l’étreinte, il en fait de même.
et la partition se lit à merveille lorsque satan tient les baguettes, chef d’orchestre des rencontres maudites et des prunelles désastreuses.

et pourtant les chemins se croisent et les âmes s’entichent,
prophétie libératrice des êtres que la terre rejette et qui trouvent dans les bras l’un de l’autre le réconfort de ces nuitées aimantes, amantes.
l’un à l’autre,
l’un pour l’autre.  


jiro n’aime pas, jiro possède. les mots en échos qui ravissent l’organe d’être trop dits ou trop pensés. et la vérité serait sans doute toute autre si les curieux s’en amusaient à vérifier. il avait perdu le contrôle jiro. depuis bien longtemps, depuis trop longtemps. jiro aime. et ne possède rien du tout.
et c’en est désolant comme c’est beau, comme c’est pur, comme c’est innocent dans cette cage démone. il ne méritait pas ça. parce qu’il avait fait tant de mal autour de lui, il ne méritait pas d’être heureux. ironie du sort, hasard des étoiles, dans la folie destructrice des contacts interdits, des sentiments.
when i lay my eyes on you, hyunjin.

et les maux s’estompent d’une nature insolente quand hyunjin voudrait faire comme si ce n’était pas important. et tu doutes un instant, te laisserais tenter par la fuite et la facilité. te laisserais tenter par ses bras et ton nom chanté sur ses lèvres. tu ne devrais pas en vouloir plus, pas en savoir plus.
you don’t care.
you shouldn’t care.


et pourtant quand elle te tient par la main pour vous emmener dans la chambre, tu résistes avant d’atteindre la pièce évocatrice. « are you seriously gonna act like that ? » de ton naturel calme et presque provocateur. tu fronces les sourcils devant la performance impressionnante, mais vaine. « like you didn't just collapse crying in front of me? » et c’était sans doute trop dur, trop autoritaire. mais tu cachais derrière les mots, l’inquiétude nouvelle que tu n’offrais à personne d’autre qu’à ta belle.

et cette fois tu ne voulais pas lâcher, parce que vous étiez allé trop loin, parce que tu ne pouvais plus faire comme si tu n’étais pas concerné. parce que tu voulais savoir ce qui la mettait dans cet état.

« i let go the last time at the hospital. » tu murmures contre ses lèvres sans jamais la lâcher des yeux. « i won’t again. » tu ordonnes presque, tu insistes. « what’s going on? what are you afraid of, baby? » prunelles qui se perdent sur les joues humides et ta main qui vient caresser doucement.

« talk to me. »

et tes doigts se baladent sur la peau nue des jambes porcelaine. tu remontes jusque ses hanches et la rapproches de toi. et tu embrasses lentement son cou, et à son oreille tu murmures encore, « i really wanna have sex with you hyunjin. and i will, if that’s what you want me to. » délicate attention que tu lui consédais toujours. quand la question ne se posait jamais entre vous. « but you’re not gonna use me to forget about whatever you want to forget, not this time. » et tu ne te voulais pas méchant, pas ce soir, pas cette fois. mais tu savais ce que tu veux, et tu voulais l’obtenir.  
 
« i will listen. i won’t judge you. » sincérité qu’elle pouvait lire dans les iris perdues dans les siennes. et chacun de tes mots est chuchoté rien que pour elle, « i will not get angry at you. » tu picores les lèvres d’une affection étrangère à la relation que vous clamiez avoir. « ok? i just want to know. »    

et tu ne savais pas tellement comment lui demander, parce que tu ne pourrais entendre les maux que par ses douces à elle, et de personne d’autre.

« who hurt you, princess ? »

Invité
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Jeu 5 Aoû - 20:23
Invité
[ TW ] mention of rape

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be mine

valse des anges
démons pantomimes
ardeur des divins, diable adulation.
violence égoïste qui provoque méfiance au battant pourtant devenu crédule, car il s'est fait candide avec le temps à force de côtoyer les étoiles à ses côtés, à force de patience étrangement docile qu'il n'avait jamais eu auparavant. et pourtant, hyunjin n'est plus la même, plus depuis ce soir où tout a dérapé, où les songes ont été empaillés sur le goudron sale de séoul. la haine est venue vaincre toute capacité à ne plus laisser la peur dicter chaque pas qui se cache, et la douleur infaillible qui n'a eu de cesse de vrombir, ne disparaitra probablement jamais — pas aussi aisément après toute la rage accumulée.
voilà qu'elle est face à un supplice,
qu'on lui offre de grâce le chaos des malices ;
car elle a peur d'y croire, encore une fois.
terreur abyssale qui a fini par prendre le dessus, nécrosant la chair porcelaine, abimant le battant chancelant, dévorant l'âme encore abusée des sentiments. et combien de temps encore peut-elle prétendre que tout va bien, quand son monde n'a eu de cesse de s'écrouler sous les jambes flagellantes, quand la vie n'a fait que misère de ce qu'elle croyait être bon mais qui ne venait en réalité que saccager toujours plus le peu d'humanité restante. and for what ? nothing, in the end. parce que tout n'a fait que s'anéantir davantage, créant un fossé dans sa propre cage thoracique, où le souffle perlé ne voulait plus se laisser éventrer.
à force de vouloir fuir la réalité,
elle a fini par la faire revenir à ses pieds,
et c'est jiro qui en subit les désastres insolents qu'elle ne peut plus dérober à présent. mais elle se musèle la catin, de ces mots qui ne devraient franchir les portes de ses lèvres, de ces horreurs qui n'ont le droit d'être révélées sous le grand jour. elle doit se taire hyunjin, de cette anarchie qui fait pagaille dans sa tête depuis des semaines, des mois entiers passés sous la corruption de son être malmené, parce qu'elle se demande — doit-elle avouer ? ou doit-elle tout nier ? comme une évidence qui pourtant n'y ressemble, car elle est perdue dans les vagues des tréfonds, angoissée à l'idée de laisser les furies s'évader car qui sait de quoi seront-elles capables.
ô hyunjin,
elle n'est que constellation défaillante sous les astrales insolentes, de ces repères qui ont fini par se perdre dans le néant d'un chaos infernal. gorge nouée, pression accentuée, elle a les perles de sueur qui glisse le long de son front, échine qui frisonne sous les évidences qu'elle se sent de lui donner aujourd'hui, car il mérite chaque bout de la vérité. lui qui a sauvé sa misérable vie, elle le lui doit plus qu'elle n'a envie de réellement lui susurrer au creux des tympans. parce que ce n'est là que réminiscence des souvenirs passés, souffrance accrue qui bousille les entrailles et elle ne sait que faire la catin, dire la vérité ou la taire à jamais. peut-être qu'elle a besoin de tout révéler, de lâcher ce poids si lourd qui pèse sur ses frêles épaules, mémoire souillée qui terni ce sourire pourtant si doux. et il ne reste rien, de la joyeuse demoiselle qui brillait auparavant dans les firmaments, car elle est morte ce soir-là, sous les coups démoniaques et les idylles cadavériques. elle a succombé lorsque la lame s'est échouée sur la peau fine, lorsque le cruor s'est écoulé de ce corps noyé sous les flots tortueux.
elle est morte, hyunjin.
au creux de ses bras, cette nuitée-là.
le soupir qui se glisse de ses lèvres, le regard qui n'ose guère venir l'affronter. et comment faire ? elle ne sait pas, est perdue, de ses pensées qui chavirent et de ce coeur qui palpite. peut-elle seulement lui confronter sur ce qu'elle lui a caché tout ce temps, ce sur quoi elle n'a osé poser mot pour ne pas mourir davantage, à petit feu, de cet épiderme qu'il a choyé mais qui pourtant a subit le pire. et comment lui avouer. que si elle souffre, ce n'est en rien lui le responsable, mais ces autres dont elle ne se souvient de leur visage, car seul leur voix résonne dans les catacombes poussières.
because i don't want to be hurt anymore,
but what can i do when all i've got so far,
is my heart breaking into a thousand pieces.

et que de grâce on l’excuse que d’avoir cru encore une fois de plus pouvoir s’échapper d’entre les griffes du diable, que les souvenirs ne soient pas ravagés mais bien destructeurs, car voilà qu’on lui impose de quémander pardon quand elle n’ose plus laisser la voix se porter. et que peut-elle bien dire, bien faire, pour que tout s’estompe, que les blessures disparaissent et que les cassures s’amoindrissent. il n’y a que le vide qui cherche rédemption dans ce cœur béton. like what ? ton affaibli, car elle prétend ne pas savoir, agit comme si de rien n'était — parce que c'est plus simple ainsi. i'm sorry ok, but i swear it's nothing. à vouloir forcer le destin, ne pas laisser les mots ébouillanter les lèvres capricieuses. pourtant il est si proche, de ses pulpeuses qu'elle pourrait rendre captive, de ses onyx qu'elle ne cesse de chercher pour le faire sombrer, qu'il craque face aux déchéances et n'en demandent pas plus sur les actes passés. it's nothing, ok, just let it go jiro, please. à supplier les dieux, à ne réussir à céder aussi aisément face à l'ordre reçu.
pourtant les actes parlent pour eux-mêmes,
de ce jeu passager qui s'est transformé en mouvement agacé.
lueur de ces espoirs envolés pour ne jamais revenir.
et peut-être que sa vie a toujours été amplement méritée.
mais ce n'est pas ce que sa main sur son visage dessine, à clore les yeux et rêver à monde meilleur, vie plus simple où tout n'est pas régit par une rose épineuse caressant l'épiderme. i wish i could say it all, but i just can't. parce que rien ne s'évade de la gorge, tout reste bloqué ici-bas et ça ne fait qu'accentuer la douleur qu'elle ressent. astre sensuel des abstraites, comète effrontée qui se dessine. car de ses mains il la caresse, la rapproche toujours plus près de son corps, baiser chaste qui vient dévorer la peau tendue du cou — soupir qui se glisse d'entre les lippes. so let's just have sex, please jiro. just sleep with me, it's all i ask. car la peur l’abrite quand pourtant elle se sait en sécurité à ses côtés ( dans ses bras ) comme s’il pouvait toujours la protéger des maux qui l’entourent, qui rongent son être jusqu’à la moelle. dissonance discordante qui fait frémir l’épiderme, fébrile pour sa voix, fiévreuse pour son toucher. pourtant ce soir, c’est simplement la vérité qu’il réclame, la fin du suspens de ce secret qu’elle possède depuis tout ce temps. et elle voudrait lui livrer les moindres détails, retracer les souvenirs éhontés de cette nuit fracassée. mais elle n’a pas la force hyunjin, de livrer bataille, offrir aux démons le supplice une nouvelle fois.
it's not i want to forget. mensonge ;
you'll get angry, i know you will. offense.
à le regarder jusqu'à ce que les iris se teintent une nouvelle fois de larmes. à soupirer quand le battant se resserre sous la poitrine volatile. just let it go, please. à ne plus avoir la voix rassurée car elle tremble sous les soubresauts maladroits. ô et candide est mort des abstraites violentes qui dans l’offense se résument qu’à l’ardeur des pagailles où chaos se dépose et ombre se repose. elle n’est rien de plus que silhouette flagrante d’une dystopie que l’on tue car chaque jour un peu plus on macule sur sa peau mordorée les cicatrices indélébiles. de cet épiderme massacré qui n’a de joyaux plus que le bijoux empoisonné car elle n’a plus rien à offrir si ce n’est ce sourire terni. huh, you really wanna know right ? à s'éloigner de lui, lâcher vaguement sa main et retourner s'asseoir sur le canapé, car le corps ne tiendra pas une fois la vérité rétablie. fine, you win. i'll tell you everything, but you must promise me you won't do anything stupid, you won't react at what i'll said. ok ? car elle doit s'assurer, qu'il ne tentera pas de le retrouver. i wasn't working that night so i just decided to enjoy my day off by going to a club. i was alone, i didn't really pay attention to people until a group of guys offered me a drink. who i was to say no for a bit of alcohol... à détourner le regard pour ne plus croiser le sien, à jouer avec ses doigts quand le pulsant s'agite infernale ment.
le souffle qui se coupe,
la respiration qui tangue.
mais elle doit rester forte hyunjin, pour faire sortir l'angoisse engoncée.
i didn't know they would put drug in it. i didn't know they will wait i'm completely wasted to bring me outside... à laisser les larmes couler, à avoir tout qui se fissure à l'intérieur d'elle-même, car chaque souvenir se retrace, elle revit à nouveau cette nuitée-là. i don't even know their name, i don't even know if i'll be able to recognize their faces... à tenter de garder son calme, à vouloir briser la glace sans savoir que tout lui fait offense mille fois. all i know is that they abused me after they drugged me. à ne pas affronter son regard pour ne pas percevoir surement toute la rage qui bouillonne dans ses orbes sombres. i just wanted to die so badly after that, they left me like this, in the street, half naked and totally ruined... they ra... à pleurer à ne plus savoir comment s'arrêter, à souffrir bien trop de ce coeur qui s'éclate à chaque nouveau mot. they rape me jiro... they took everything from me. à se haïr encore plus fort qu'auparavant maintenant qu'il sait tout.
and you should leave me,
because i'm nothing more than a whore.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 20:25
Wang Jiro
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be mine

éclats d’espoir, désespoir,
la lumière au bout du tunnel auquel tu pensais à jamais appartenir. celui qui ne tient à rien, à personne, celui qui ne vit que pour lui, n’existe que pour lui, dont la vie des autres n’a aucune importance. et il marchait dans ce couloir des abysses jiro, depuis toujours, il avait été façonné comme ça, toxicité de ceux qu’on voulait des anges face aux prunelles naïves de la société, dans le royaume de marbre glacé le petit garçon n’avait que rarement connu les joies colorées.
et il avait grandi comme ça, convaincu d’être à sa place et qu’il s’agissait du bon modèle à perpétuer. quand les coups pleuvaient sur le corps innocent comme la pluie s’abat sur le monde embrumé, l’enfant prenait sur lui et apprenait à supporter.
parce qu’il n’avait rien connu d’autre.

jusqu’à ce que les sentiments disparaissent, que l’habitude prenne le dessus sur le reste,
et que rien d’autre ne compte ici-bas que les ambitions personnelles,
comme tous ceux avant lui.
et ses propriétés étaient bien gardées, à l’homme dont les cieux maudissaient les actions, les enfers avaient offert un talent particulier pour la tromperie et les vices. et le bien, et le mal, qu’était-ils en réalité ? qu’une abstraite interprétation de ce que les plus forts décideraient d’être la norme dans nos sociétés.

jiro n’avait pas de cœur,
on le lui avait pris. à chaque coup un peu plus, à chaque coup un peu plus fort.
on lui avait pris ses larmes, ses sourires aussi. on lui avait pris sa compassion et ses sentiments.
et il ne restait rien à aimer, s’il fût capable d’aimer et d’être aimé un jour.
jiro n’avait pas de cœur,
et pourtant il y a cet organe dans la poitrine qui bat un peu plus fort quand sur les joues rougies de la belle, dévalent en cascade les perles salées. quand il la regarde hyunjin, il y a cette sensation particulière qui règne dans le corps et l’esprit.  
et ce n’est pas comme avec les autres, ce n’est comme avec personne d’autre en vérité.

alors il veut savoir. il a besoin de savoir. pourquoi est-ce qu’elle est dans cet état, qui a bien pu le provoquer et surtout,
qui oserait toucher à ce qui lui appartient ?
et tu ne la laisserais pas se dédouaner, mentir, s’enfuir, se cacher derrière des excuses que tu avais laissé passer les dernières fois. autoritaire et effrayant, dans cette voix singulière tu ordonnes sinon demande, prêt à tout entendre. parce que plus rien ne pourrait t’atteindre, ô l’homme aux mille flagrances désastres et monstrueuses.
elle voudrait nier, faire comme si de rien n’était, mais jamais ton étreinte ne la quitte. elle supplie, elle t’implore, et le battant se resserre encore de ne pas savoir, d’ignorer à quel point elle était blessée. « of course, you can. » tu encourages dans le creux de l’oreille. « you’re strong baby, you can say it. » tu murmures encore, échos presque silencieux d’une tendresse démone. « i will not. » tu confirmes, pensant sincèrement en réalité contrôler ta colère. qu’elle te croit, qu’elle te fasse confiance. « i won’t let it go. » tu ajoutes encore, carnassier, têtu. « we can sleep together after you talk. »

tu caresses sa peau nue et lui offrirait volontiers ton corps si ses lèvres se font coopératives, si les mots que tu attends sont délivrés. douceur étrange aussi, promesse aimante, amante, d’être là et de n’aller nulle part, peu importe ce que ses paroles signifieraient. tu ne te mettrais pas en colère, tu ne la jugerais pas.
qui étais-tu après-tout ?
prêt à tout entendre, ou pas.
aux lèvres tu picores les mots muets.

et elle s’éloigne, se résigne. tu as gagné, et elle se confesse. « i promise. » trop rapide, convaincu de pouvoir le supporter. et tu ne savais pas vraiment à quoi tu t’attendais, ayant déjà été témoin du pire, avoir toi-même déjà torturé au plaisir des âmes rebelles pour le nom des plus grands, pour les billets colorés dont tu n’avais en réalité même pas besoin. tu n’étais pas quelqu’un de bien, alors tu pouvais tout entendre. tu ne cautionnais pas tout, mais connaissais bien de façons d’être cruels, et tu avais déjà assisté à d’horribles desseins.

et pourtant quand la belle raconte son histoire,
l’estrade sur laquelle tu es depuis toujours se fissure à mesure que les mots chaos tranchent le silence de leur dureté acérée, de leur signification terrible. et aux premières paroles tu connais déjà la suite, tu t’y attends, elle n’avait pas besoin de continuer. mais tu restes sans un bruit, à l’écouter se confier sur le cauchemar de sa vie, regrettant presque de le lui avoir demandé. tu sens qu’elle vacille, qu’elle serait prête à flancher aux mots suivants, mais elle reste forte hyunjin, digne malgré les souvenirs mortels.
et elle pleure,
et que tu aimerais pleurer avec elle si le ciel ne t’avait pas privé des larmes lucides. et tu lui avais promis de ne pas t’énerver, de garder ton calme et de ne rien faire,

mais sans doute que de toute ta vie tu n’avais jamais eu d’instinct aussi meurtrier. iris sombres et pleines de colère, elle les évite hyunjin, et elle avait raison. mais il ne la jugeait pas sa belle, il ne la jugerait jamais. alors il s’approche un peu, un peu plus encore, et tente de respirer à nouveau.

« you’re ok hyunjin, it’ ok… » douloureuse constatation que ça ne l’était pas, mais que pouvais-tu dire d’autre, « what they did don’t define who you are. you’re not what they made you feel like. » que tu lui offres étrangement trop naturellement. et vous n’aviez rien d’une prostituée et d’un client, cette fois encore.
depuis longtemps maintenant.
« you’re so much more. »
et vous l’êtes devenu aussi.

tu essuies ses larmes doucement, à genoux devant elle assise sur le canapé. louant ton amante comme on louerait une déesse. prêtant fidélité à un serment certain qu’elle pourrait lire dans les orbes taciturnes. « i promise you something princess, i will find them and make them pay for what they did to you. » tu la regardes dans les yeux, prunelles miroirs sans jamais rompre les liens qui vous unissaient dans cet instant particulier. « i will find a way, i swear. trust me, i won’t let this go, never. you can count on me, you can rely on me. » tu ajoutes, serrant des dents pour pouvoir garder toute cette colère en toi. tu ne voulais pas lui faire plus peur encore, mais tu ne savais pas vraiment lui mentir. « i will make them suffer how much you suffered, no, ten times more. » et les mots sont cruels, sombres, froids. et tu n’avais peut-être jamais été aussi déterminé à retrouver quelqu’un et à te venger.
même si ce n’était pas pour toi.

jiro ne possède plus dans ce monde ce qu’il pensait être à lui, quand les pièces sont brisées d’une peine qu’il ne pourrait pas imaginer et sans doute qu’il ne pourrait jamais guérir non plus. et peut-être que les cieux se sont montrés cléments après toutes ces années, pour redonner à l’homme ce qu’il pensait perdu à jamais.
jiro aime.
et il n’avait jamais aimé.  
puis hyunjin est arrivé dans sa vie.

ô bien malheureux sont ceux qui croiseraient son chemin.

Invité
Invité
Jeu 5 Aoû - 20:26
Invité
[ TW ] mention of rape

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be mine

ouragan cannibal,
cataclysme sauvage,
ô et les voilà, les terreurs nocturnes qui reviennent à l'assaut du corps éperdu, esprit châtier qui subit les chocs volubiles de ce soir où tout a disparu, où tout s'est envolé vers de nouveaux cieux — ceux de sa propre mort. à vouloir calomnier les dieux, à vouloir contester les impérieux, elle veut faire marche arrière, revenir sur ses pas et empêcher le massacre. elle veut retirer de la mémoire les images agressives, les moments indélébiles, ancrés à sa peau, tatoué sur son corps ;
de ces marques qui sont restées,
quelques jours, quelques semaines,
avant de s'effacer — et pourtant, elles s'imposent pour l'éternité.
elle voudrait taire les pensées, celles qui sont nécrosées. elle voudrait défaire le battant, celui qui est gangréné. de toutes ces infinités qui n'existent plus, de toutes ces possibilités qui lui sont déchues, elle n'est que l'écho d'un fantôme emprisonné, poison dégoulinant le long des veines saccagées, car elle ne souffle que le massacre de sa propre âme. invincibilité qui lui a été retirée, en même temps que sa dignité, que sa sensibilité et cette fragilité qui déguisait le pulsant, car elle s'est transformée en une soif terrifiante de ce sang qui attise la violence. hyunjin n'est plus qu'une ombre tressaillante, que l'on anime de ces pantins de fils, car elle se joue marionnette de leur desseins, sans jamais savoir ce que lui réserve son destin. elle n'est plus maîtresse des paroles, allégresse qui lui échappe, qu'on lui dénigre, et en lui faisant offense, on l'attire vers le bord des précipices, dans le confins des abysses.
et c'est son monde qui s'effondre,
le poids d'un pardon qui s'écroule,
elle voudrait oublier les confessions ;
et terrasser le chaos que porte ce monde nauséabond. outrance à foison et passion exubérante, il n'y a que de fines lignes qui se dessinent entre les aspérités des étoiles soulignées, constellations flamboyantes qui se portent en lumière chatoyante quand elles ne sont que les reflets des astéroïdes qui viennent déglinguer la planète. il n'y a qu'un pas de cette haine à l'amour et de cet amour à la haine, une mince continuité qui à tout instant pourrait s'arrêter, s'interrompre de cette chaîne qui les maintient encore éveillés.
i'm not that strong. que la voix offre, alors que le corps fuit les reproches, s'attend à ce que la foudre vienne s'abattre sur l'épiderme déjà bien trop souillé, sali de toute cette usure désabusée sur l'échine fragmentée. i hope you won't, but i know you well too much malheureusement pour elle. à prévoir la moindre réaction, à envisager qu'il démarre au quart de tour et qu'après les dialogues diffusés dans l'air lourd et tendu, il s'en aille dans la nuitée noire chercher les carcasses démoniaques. like i thought, of course you won't let go. you're not wang jiro for nothing. à savoir de quoi il est capable, connaitre son passé sur le bout des doigts, souffle qui ébranle le battant quand elle n'a d'autre choix que de rompre le silence. like you will do it after knowing the truth. à partir loin de lui, s'agacer intérieurement de cette puissance qu'il possède, de sa faiblesse face à lui, quand elle ne devrait pas lui céder si aisément.
who are you, after all ?
if not just a client like the others.

mensonge qui ébruite les pensées, elle le sait hyunjin ;
— qu'il n'a rien de tous ces autres qui viennent juste pour le plaisir supplice.
alors elle ouvre les portes des vérités, discussion qui s'entame dans le silence pesant qu'elle ne supporte pas, elle essaye de ne pas pleurer, de garder sa respiration calme pour ne pas craquer, mais tout est bien trop quand tout résonne dans la tête, les mots tortures de ces maux engoncés. elle voudrait partir, fuir, ne plus avoir à affronter son regard qui doit abriter les plus sombres tartares, mais elle reste là, muette de ces larmes qui suintent des iris, tremblements de ce corps qui se veut maudit. mais jiro est là, à parler doucement, à combler les fissures et sécher les bombes cristallines, il est là mais elle le sait, que dans les pensées c'est la guerre qui fait rage.
saccage les ravages,
de cette haine carnage.
et les palabres n'aident pas, car elle les sait mensongères, de tout ce qu'il pourra lui délivrer jusqu'à ce que les réalités implosent, elle s'en doutait, le savait pertinemment le moment où elle a entrevu la discussion. il tenterait de la venger, de reprendre sa dignité et de combler les brisures qui ne pourront jamais réellement l'être. et le soupir est latent, intense, presque trop perceptible quand le regard se relève et que les mains capturent ses poignets. i'm nothing jiro, i'm just a fucking whore, someone they can just screw with when they want to because i can't do anything against who i am. à effleurer la rose épineuse qui trône dans la nuque, à laisser les larmes se transformer en fureur frénétique. of course it doesn't define who i am, but that doesn't change a thing. i am and will be forever a whore for them. jusqu'à ce que le corps s'épuise, jusqu'à ce qu'on la traine dans la boue, la jette à la rue, car elle ne sera de plus aucune utilité. elle n'est que cette catin qu'ils dévisagent, qu'ils imaginent dans leurs sombres pensées. elle n'est qu'une pute dont on se moque bien de ce qui peut lui arriver. they don't give a fuck about me. they don't care what happened to me. like i've deserved it.
de ces poings qui se serrent,
de cette gorge qui s'assèche,
il n'y a plus que les démons qui émanent de son âme.
no, no you can't. please jiro, you promised me. à avoir peur des répercussions, qu'on la retrouve et la bousille, la dévore. on pourrait l'assassiner que le monde s'en moquerait. parce qu'elle n'est personne. you have to, i beg you. don't do anything stupid, don't try to ruin their life, don't make them pay, don't kill them. alors qu'ils le méritent surement, qu'elle voudrait les voir souffrir, à leur tour, sous ses yeux ébahis, entendre leurs cris de douleur comme les siens qu'ils n'ont cessé d'étouffer entre leurs mains. don't, please. i'm asking you, don't do this for me. à se mettre à genoux devant, glissant du canapé pour se retrouver à sa hauteur, à laisser la tête se baisser et le souffle s'éventrer. elle ne veut pas le perdre à son tour, ne veut pas prendre le moindre risque de le voir disparaitre de sa vie.
elle lui fait confiance,
mais elle a peur pour sa vie.
i can't lose you jiro, i wouldn't stand it. à avouer indirectement les sentiments qui englobent le battant, à ne pas laisser souffler ces je t'aime qu'elle ne veut maintenant, mais à craindre pour sa propre existence, bien plus que la sienne qui n'a nulle importance. swear to me, you won't try to go after them. like i said, it wouldn't even be worth it because i can't remember how they looked, who they are. i know nothing about them. à prier pour qu'il l'écoute, pour qu'il reste là, à ne pas la lâcher, à ne pas la quitter. simplement à la serrer dans ses bras et lui murmurer que oui, un jour tout ira bien, tout ira mieux. mais pour l'instant elle ne peut y croire, ne veut s'y résoudre. car la blessure est bien trop grande, trop vive dans la cage thoracique. just hold me tight in your arms and don't let go. à se rapprocher doucement, de sa tête dans le creux de son cou, les mains s'agrippant à son dos, le souffle se perdant sur la peau mélodieuse.
vie décharnée qui n'a plus de sens,
seulement à ses côtés tout prend sens.

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