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DANSER AVEC SATAN (+18)
Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 16:51
Wang Jiro
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nightmare

tu avais demandé ta belle, mais aujourd’hui elle ne pouvait pas. tes sourcils s’étaient froncés, entre incompréhension et frustration. ça n’avait jamais posé problème avant. hyunjin pouvait bien avoir autre chose de prévu, rien ne passait avant toi. qu’elle ait un autre client sur sa liste ne te concernait pas, qu’elle l’annule. qu’elle vienne à toi, et seulement à toi. tu avais demandé à monsieur kim de répéter et les mots avaient été les mêmes. la demoiselle était occupée, hyunjin se faisait désirer.
pour qui se prenait-elle ?

tu avais hésité à appeler toi-même pour exiger ce qui était à toi, mais l’idée de directement débarquer dans ses lieux t’avait semblé finalement meilleur. en forçant les renseignements, on avait fini par te faire savoir qu’elle se trouvait chez un autre client. l’idée qu’elle ne soit pas au the aviary t’avais réjouie car tu n’aimais pas devoir aller là-bas. entre ses murs sensuels et luxurieux, les amants d’un soir s’abandonnaient à des ébats interdits, parfois secrets. mais les yeux étaient partout, et même si la discrétion était maître mot, tu n’avais confiance en personne. alors lorsque tes envies et désirs te prenaient, tu faisais directement venir hyunjin chez toi.

tu avais pris une de tes voitures pour te rendre sur les lieux. encore en costume, une main ferme sur le volant, le regard assombri sur les routes noirs éliminées par les néons de la ville. tu étais agacé de devoir faire ça, énervé d’avoir à le faire.
mais ça devait être avec elle, avec personne d’autre.
le trajet n’est pourtant pas très long, mais les minutes s’éternisent. chaque seconde, chaque instant qui t’éloigne de hyunjin est une source de mécontentement pour toi. le temps et l’espace qui vous séparent ne fait que grandir ton envie de représailles.

tu t’étais garé un peu plus loin et étais sortis machinalement de la voiture, enfilant des gants et un masque avant de reprendre ta route à pied. tu avais réussi à avoir l’adresse exacte, alors une fois devant l’immeuble tu montas au bon étage et tu retrouvas rapidement devant la bonne porte. tu toquas une première fois, aucune réponse. puis une deuxième, plus vigoureusement, et encore et encore. une voix enragée te répondit de derrière les murs épais avant que la porte ne s’ouvre enfin sur un homme quelconque que tu ignoras totalement. tu sortis ton téléphone pour pianoter spontanément un numéro que tu connaissais bien, et en réponse une mélodie retentie d’une pièce où tu te dirigeas d’un pas ferme.

et tes points se resserrent, laissent tes veines saillantes maquiller tes membres et ton visage. la colère est ouragan, elle te prend dans tout ton être et recouvre ta raison peu à peu. la voix qui s’énerve derrière toi ne t’intéresse pas.

« alors c’est ici que tu te trouves ? » la diablesse et son corps à moitié dénudé pour un autre homme que toi. l’évidence. hyunjin est catin, fille de joie, offre ses services contre des billets précieux. elle n’était à toi que l’espace des quelques heures où tu la savourais sous toutes ses formes avant de la jeter, rassasié. elle était à toi,

mais à tellement d’autres.

elle était à n’importe qui. et cette pensée te torture la poitrine. ton organe se serre. il existait finalement.

elle avait fait passer un autre avant toi. elle savait que tu voulais la voir, mais elle avait décidé de ne pas obéir à ta requête.

« t’es qui putain de merde ? dégage de chez moi, j’vais te buter ! »
paroles en l’air qui ne font naître qu’un fin sourire sur tes lèvres. et tes doigts gantés tiennent fermement l’arme meurtrière dans ton dos comme si leur place était destinée. ton bras s’élève comme dans un instinct, une habitude ordinaire. ton regard ne quitte pas ta captive chérie des yeux tandis que la gâchette pointe sur son client malheureux, condamné. qu’il se taise. « son client de ce soir. » tu n’hésites pas une seule seconde. le bruit est cristallin, l’arme est silencieuse. elle ôte la vie d’une balle dans la tête en un instant extrêmement rapide.
c’était celle que tu préférais, de toutes celles que tu possédais. même si parfois selon ton humeur tu affectionnais les artilleries plus barbares. c’était une arme automatique sobre, d’un noir carnassier dont les petits détails faisaient toute la différence. elle était élégante, à ton image. tu l’équipais d’un silencieux pour qu’elle soit muette à l’usage, et utilisais des balles nacrées spécialement conçues pour elle.

tu tournes les talons à hyunjin pour te diriger vers l’homme à terre, propriétaire de l’appartement. la pression redescend enfin, comme si appuyer sur cette gâchette t’avait libéré d’un poids et de toute ta colère. tu enjambes le corps inerte, nonchalant, rangeant ton arme dans ton dos au passage. tu t’agenouilles légèrement pour ramasser l’objet du crime au sol, la balle destructrice recouverte du sang de sa victime. tu la récupères avant de la placer sereinement dans un mouchoir que tu ranges dans ta poche.
dans le plus grand des calmes.
« r’habille-toi. on s’en va. »

Invité
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Jeu 5 Aoû - 16:56
Invité
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no escape

danse étrangère.
elle plane.
décadence langoureuse.
elle dédale.
de ces bas fonds où la crasse s'empile. la poupée, elle se fait carmin sous l'habit. tenue de vestige où son âme vient perdurer. car ce soir, c'est encore lui qui l'a demandé. réclamé. tel son prestige qu'elle fera flamboyer sous les joutes circulaires de ses hanches. elle a toujours eu en horreur ce palais fait de diamants et d'indélicatesse. surtout de ses gestes à lui.
poupée valseuse.
baladeuse.
car entre ses doigts crochus, elle devenait sang d'encre et déchéance. là où les voluptés galactiques venaient s'étreindre. les ecchymoses s'amourachaient de la peau lactée. et les perles nacrées venaient repeindre le myocarde de mille couleurs effacées. la catin plus que chiffon entre les doigts de l'homme de fer. car lui seul, savait que la malmener. maltraiter. et hyunjin, chaque visite, elle craignait pour sa vie. que le cruor ne revienne à couler. et que les plaies béantes se rouvrent pour ne plus jamais disparaitre. pourtant elle y va. de ce pas décidé. de cette faiblesse illusoire. car elle ne peut cacher la peur tiraillant les entrailles.
et les portes s'ouvrent.
les ébats commencent.
et hyunjin, elle se laisse mourir à petit feu sous chaque coup de rein. hyunjin, elle devient de plus en faible fébrile. car l'angoisse se fait ressentir en son sein.
divine caresse qui ramène l'amertume sur le bout de la langue.
et la poupée n'a qu'une envie. fuir et recracher ses tripes.
car là, est le dégoût tout entier de son âme pour cet être qui la répugne au plus haut point. homme médiocre qui ne vit que pour dépenser son argent à tout va. et la poupée est sa favorite attraction. comme un jouet. que l'on peut manipuler à sa bonne guise entre les phalanges craquées. et elle se fait pantin dont les fils ne sont que usures. pourtant ce soir, il ne la frappe pas. il ne la jette pas contre le carrelage glacé de la chambre. non, ce soir il la prend dans les draps satinés. et il laisse les odeurs de l'alcool se répandre jusque sur le cou de la blonde. et les vapeurs ne s'estompent plus jamais sur l'épiderme de la poupée. elles viennent encercler tout l'ange déchu.
jusqu'à ce que les plaisirs soient carnassiers.
puis coupés dans leur élan dévastateur.
hyunjin y a un souffle qui lui retient la gorge. boule de crispation qui s'insinue.
et l'homme se retire. laissant la poupée écarlate nue de tout satin. et il peste. il râle. tout en allant ouvrir cette grande porte. et les cris se font entendre. parce que la jalousie est des plus explosantes. et puis c'est là que la doucereuse remarque.
tous les appels manqués.
tous les messages amoncelés.
c'est donc lui. venu jusqu'ici pour perturber sa merveille dans son travail.
et hyunjin elle déglutie. parce qu'elle n'avait pas vu. on lui avait dit que sa soirée était réservée à cet homme. pas le wang. alors elle ne s'est pas posée de questions. elle n'a pas cherché. parce qu'elle obéit aux ordres qu'on lui dépose. sans trop avoir le choix. quand bien même, hyunjin elle a déjà fait passer jiro avant les autres. par peur des représailles. par enivrement pour cet être qui n'apporte que le diable jusqu'à sa porte.
et le téléphone sonne. la mélodie retentit et elle le voit.
de sa silhouette imposante qui pénètre la pièce.
ses doigts frêles qui viennent saisir les draps pour se cacher. alors qu'il connait son corps par coeur. qu'il l'a déjà vu maintes fois et qu'il l'a déjà eu à sa merci. posséder dans son ensemble. mais elle se sent des plus chétives, là dans un environnement qui n'est sien.
et la voix résonne dans les tympans. ça cogne sous le battant. et la peur revient tirailler les entrailles. déchirement en deux. alors c’est ici que tu te trouves ? et ça lui fait mal de l'admettre. qu'elle n'est pas à lui. qu'elle ne lui appartient pas. mais elle n'a pas le temps de dire mot.
que le client revient et menace de tuer jiro. et tout s'enchaine trop vite sous les yeux de la poupée.
elle n'a pas le temps de réaliser ce qui se déroule sous ses onyx éclatés de mille feux. parce qu'elle entend juste l'organe qui accélère. et ça cogne dans ses oreilles. le bruit qui se fait silence tout autour d'elle. et le cri qui s'échappe dans la nuitée. alors que ne peut même pas l'entendre. elle recule d'un bond sur le lit, la poupée. parce qu'elle vient de voir jiro abattre un de ses clients juste sous son myocarde.
et l'épouvante l'assaille. elle se retrouve sous la spirale des émotions.
elle voudrait hurler.
elle voudrait pleurer.
elle voudrait fuir.
mais y a rien qui vient. rien qui ne sort de ses lippes. son corps qui n'ose à peine se mouvoir. pourquoi le wang se fait insistant. presque violent dans ses mots qui arrache l'épiderme de la blonde. r’habille-toi. on s’en va. elle a pas le temps de percuter.
et le cadavre gisant au sol, ça l'effraie. le cruor qui s'écoule, ça l'angoisse. parce que le seul sang qu'elle a vu couler jusqu'à présent. c'est le sien. celui qu'on lui a retiré en la violentant comme si elle n'était qu'un vulgaire objet. comme si sa vie n'avait aucun sens.
et jiro vient d'en faire de même.
mais avec un autre. balle visée en pleine tête.
et hyunjin, elle a des relent qui remontent jusqu'au dans l'oesophage. l'acidité qui vient brûler tout le long de son être. et elle court jusqu'au toilettes pour y déverser le peu de bile restant dans son pauvre estomac affamé. elle sait pas quoi faire. elle sait plus quoi dire.
car les entrailles se sont déversés. et satan a cogné jusqu'à sa porte. alors elle fait ce que jiro lui a demande. elle se rhabille. le souffle faible et le myocarde presque sanguin.
mais la rage l'époumone et elle n'a pas d'autre choix que d'élever la voix. furie douce qui vient éclore juste contre son pire démon. mais putain qu'est-ce que t'as foutu jiro ? et elle crie sa rage, hyunjin. elle se tue les organes parce que y a la haine qui vient la dévorer. et la terreur qui ne la lâche plus. parce qu'elle sait à présent, de quoi il est réellement capable. t'es complètement taré. faut te faire soigner. c'était mon client, putain. et y a ses mains qui saisissent sa tête. elle perd pied hyunjin. et tout devient flou. tout devient sombre. parce que y a le malaise qui s'installe. tout son corps qui devient limpide. et elle semble chavirer de plus belle. c'était mon client, putain. que sa voix muette laisse échouer. les onyx perçant qui observe le mort. et elle a envie de pleurer toutes les larmes de son être. et elle a envie de crever. elle aussi d'une balle dans la tête.
parce que tout serait plus simple.
putain jiro, pourquoi tu me pourris la vie ainsi ?
et elle voudrait lui balancer son venin en pleine figure. lui cracher sa cruauté et son aversion pour lui. mais elle ne peut guère. alors elle reste là. planté sans bouger. le regard fixant le vide et le corps se faisant violence pour ne pas se noyer dans les abysses du tartare.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 16:56
Wang Jiro
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nightmare

le liquide rougeâtre s’écoule sur le sol froid, il n’y a plus aucun bruit que celui de tes pas qui s’avance vers la victime et hyunjin, poupée apeurée. tu ramasses l’évidence et l’enferme dans un mouchoir sans hésiter une seule seconde. l’habitude. rien de bien nouveau. la balle a transpercé le crane innocent, tuant le propriétaire du premier coup. tu ne savais pas qui il était, et c’était le cadet de tes soucis.

l’ordre vint. tu ordonnes qu’elle se r’habille et qu’elle cache cette peau souillée par un autre homme que toi, cette peau que tu voudrais t’appartenir pour toujours. cette peau porcelaine pour laquelle tu venais d’abattre un homme de sang-froid. et hyunjin se lève brusquement et tu devines qu’elle se dirige à la hâte vers la salle de bain. tu te redresses, ne prenant pas la peine de la suivre.

la première fois aussi tu avais eu cette horrible envie de vomir.
tu te souviens de l’odeur du sang qui inondait la pièce, et tes doigts trempés, et les yeux révulsés de ta première victime. tu te souviens avoir eu des haut-le-cœur, être resté immobile un long moment, tétanisé par la peur. la peur de cet homme qui gisait là, sur le sol juste en face de toi. la peur de cette part d’ombre en toi, cette part d’enfer qui venait d’être libéré. tu te souviens aussi t’être demandé ce qui t’arriverait ensuite. est-ce que tu finirais derrière les barreaux pour cet acte ? est-ce que la police finirait par t’attraper ? est-ce que tu devais te rendre avant ? lorsque tu avais ôté la vie pour la première fois, tu n’avais pensé à rien sur le moment. mais lorsque ta conscience t’était revenue, tout un tas de question t’étaient passées par la tête.
et puis il y a eu une seconde fois.
cette fois-là était moins effrayante.
et la suivante aussi, encore moins.

tu ne comptais plus désormais.
tes méthodes étaient souvent différentes, tes armes aussi. les victimes n’avaient pas forcément des choses en commun, si ce n’est d’avoir eu le malheur de croiser ton chemin. tu tuais pour le plaisir, pour assouvir cette envie en toi, ce vice en toi. aucune vie n’avait d’importance à tes yeux, si ce n’était la tienne ou celle de ta sœur. la sienne peut-être. tu tuais pour les rhyou aussi, sur demande.
et le soleil levé, tu arborais ton plus beau sourire hypocrite, ton masque d’homme d’affaire parfait que tu avais assidument façonné pour les beaux yeux de la société que tu méprisais dans son ensemble. ton costume, costard cravate, était toujours impeccable, et tes mots enjoliveurs.

hyunjin revient, tes orbes la détaille. elle est pâle, terrifiée, mais se rhabille comme tu l’avais exigé. un sourire se dessine sur tes lèvres, mais il s’estompe rapidement lorsque la belle se met à crier des mots hargneux à ton encontre. elle ne contrôle plus rien, elle ne réfléchit pas, et tu le sais parce qu’elle n’aurait jamais osé sinon.
impassible.
toujours.
tu la regardes simplement déverser sa haine tandis que tu avances lentement vers elle. elle s’écrit que tu devais être totalement taré, qu’il fallait te faire soigner. elle continue. c’était son client, tu venais de tirer et d’abattre son client. elle le répète, comme si elle n’arrivait pas à y croire. elle tient sa tête de ses mains frêles, incapables de rien, à la merci du monde sombre dont elle venait de pousser les portes contre son gré.
et tu arrives à son niveau, relevant sa tête en te saisissant de son menton pâle. « ce n’est pas gentil ça, hyunjin… » tu murmures en faisant allusion à ses insultes précédentes.
et tu ressors ton arme rangée dans ton dos pour l’apporter au visage de ta poupée marionnette. l’arme sur sa tempe, tu joues avec ses émotions, tu t’amuses avec sa peur et sa colère pourtant justifiée. ton regard ne change pas, impassible. tes onyx taciturnes la toisent lentement et ton automatique s’échoue sur sa peau tremblante. « mais ce n’est plus ton client désormais. » tu joues avec ton silencieux, dessinant des formes aléatoires sur la peau blanche. « ne heurte pas mes sentiments bébé. » parce qu’elle risquerait de le regretter.

même si tu ne pourrais jamais rien lui faire à elle, au fond.
hyunjin était spéciale.
mais elle ne devait pas le savoir.

« et si tu ne veux pas qu’il ne soit que le premier de la liste, tu ferais mieux de répondre quand je te demande. » quand tu la voulais pour la nuit, elle se devait d’être disponible. c’était les conséquences de son erreur après-tout. rien de tout ça ne serait arrivé.
tu retires ton arme.

« calme-toi, chérie. » tes bras viennent entourer son corps meurtri, tes mots recouvrir sa respiration saccadée. « récupère toutes tes affaires. ne laisse rien. il faut qu’on parte. » paroles presque réconfortantes.

satan dans toute sa splendeur. génie du mal. incarnation du vice, du chaos. effrayant pour n’être que plus tendre après. manipulateur, destructeur, bourreau sans empathie.
tu relâches ta prise sur l’objet de tes désirs les plus fous, ranges définitivement ton automatique. « hyunjin ? » tu dis une nouvelle fois pour qu’elle se presse, mais surtout qu’elle se reprenne.  

Invité
Invité
Jeu 5 Aoû - 17:14
Invité
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no escape

ô satan est venu rompre l'échine.
il s'est abattu tel le fléau des plus grandes purges. plaie divine venue susurrer à l'oreille catin. et de son âme occulte, elle n'ose bouger la poupée. parce que tout est devenu fragile. porcelaine prête à imploser à tout moment. et c'est qu'elle se briserait en mille morceaux. les onyx troublés par la vue du cruor gisant à même le sol. par la silhouette défunte. et le souffle s'abat. parce que la peur s'est frayée le chemin le plus venimeux jusqu'à l'organe pulsant.
ô haine rageante, viens t'abattre sur son corps de pantin.
car dans déchéance éternelle, tu l'emporteras dans sa tombe.
hyunjin, elle ne quitte plus le cadavre. bien que l'acidité tremble sous sa langue ecchymose. et tout l'être, veut se mourir un peu. parce que le feu l'embrase et c'est celui de l'enfer qui vient la cueillir au creux des paumes. elle reste inerte. face au poids des mots. face à la haine vrombissante. parce qu'elle voudrait frapper du poing. qu'il disparaisse de sa vue. il la dégoûte. lui et ses pulsions incontrôlées. lui et sa jalousie morbide. elle aurait presque trouvé son talon d'achille.
mais c'est elle. dans toute sa splendeur et sa grandeur.
elle qui serait sa chute fatale.
pourtant, l'esprit ne tilt pas. pourtant les pensées meurtrières n'osent se taire.
alors elle laisse le venin claquer contre les dents. lippes qui viennent à se mouvoir pour y déverser toute la frénésie ardente.
ô elle se fait pécheresse de mille maux.
et que devrait-elle dire, si ce n'est qu'il est fou.
parce que devant elle, tout ce qu'elle voit. c'est le diable venu la bercer en personne. et elle ne peut y échapper. encore moins quand son corps se rapproche d'elle. tête emprisonnée de ses mains. mais lui, il vient la creuser au menton et l'oblige à affronter le myocarde sanguinaire. ce n’est pas gentil ça, hyunjin… et le souffle s'échoue contre sa peau porcelaine. et c'est qu'il fait gronder l'ouragan interne de la blonde. parce qu'elle voudrait pouvoir réagir. mais elle ne dit rien.
et l'arme vient se nicher au creux de la tempe.
et son souffle est retenu. parce qu'elle ne remarque même pas, la poupée.
que son rythme cardiaque s'est essoufflé d'un coup.
lorsque le froid du canon a rencontré l'épiderme brûlant.
mais ce n’est plus ton client désormais. ne heurte pas mes sentiments bébé. et les paroles viennent gicler contre la paroi des pensées. ce n'est plus ton client. et la réalité fait éclat plus que la blonde ne le voudrait. catin qui ne récupèrera pas son dû à cause d'un furieux qui ne souhaite que la posséder pour lui.
ô jiro, quels desseins sombres lui réserve tu encore ?
et la poupée ne daigne parler. car le silence est bien mieux que sa voix solitaire venant accroître la splendeur des murs. car le sang qui bouillonne intérieurement, n'est pas encore prêt à imploser. et elle attend, hyunjin. le moment où elle rejettera cet homme vil et funeste.
et la menace cinglante vient hacher l'épiderme un peu plus. premier d'une liste. et les onyx se closent. hyunjin elle pense à minki, hyeon, haru. tout ces noms qui hantent l'esprit et qu'elle veut épargner. et elle voudrait murmurer la douce, ne fais pas ça. mais la voix est si faible qu'elle ne peut se faire entendre. pourtant tout heurte la belle de nuit. car les bras viennent étreindre son corps. et elle ne ressent que souffrance et mortification. elle ne veut pas être sienne. elle se le refuse de lui appartenir. et quand il s'éloigne. met des distances et prononce son nom. la poupée revient à l'évidence.
et la voix vient cogner. détruire chaque barrière. je ne t'appartiens pas, jiro. ce n'est au début qu'un simple balbutiement. avant que les tripes viennent grogner. je ne suis pas à toi et je ne le serais jamais. elle laisse le tsunami déferler sur son être. et qu'importe si elle doit en subir les conséquences. elle les affrontera. car elle ne sera pas sa nymphe. ni ce soir. ni demain.
ni jamais.
je ne partirais pas avec toi, jiro. et la silhouette si frêle devient soudainement ange de torture. car elle frappe là où ça fait mal. navrée d'avoir d'autres clients que toi, mais je dois bien gagner ma vie. et la langue se fait plus douce. mais le myocarde perlé lui est incandescent et flamboyant. et si tu oses m'empêcher de faire ce pour quoi je suis payée, sache que les conséquences retomberont sur toi. elle marche sur un champ de mine, hyunjin. mais qu'importe, elle est prête à laisser la faucheuse venir la saisir. car aujourd'hui, le démon ne viendra pas la capturer. tu n'es personne, jiro. tu n'es qu'un client comme les autres. je ne te dois rien. mots tranchants. et ça gicle de toute part. parce que la pièce se rempli de l'animosité que l'ange retenait depuis bien trop longtemps.
et à son tour elle s'avance. le pas serein et silencieux. et c'est que de sa main elle vient saisir l'arme. pointant le canon contre sa tempe. plutôt crever que de t'appartenir, jiro. et les paroles sont prononcées comme une menace. comme un enjeu. car les onyx s'enfoncent dans ceux du wang. et hyunjin elle brave pour une fois les commandes de l'amant. alors que la dernière fois déjà, elle lui avait fait promettre de ne plus jamais désobéir à ces ordres. mais les règles ont changé. et elle ne ploiera pas genoux. pas ce soir.
alors fais-le si tu oses, jiro.
appuie sur la détente. tire. tue-moi.
et plus jamais tu ne me posséderas.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 17:49
Wang Jiro
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nightmare

l’homme complètement fou, rage déversée, jalousie dévastant absolument tout sur son passage. la première victime inerte au sol, et la deuxième encore apeurée.
et tu viens la prendre dans tes bras, lentement. des bras presque réconfortants, une étreinte presque amoureuse. ironie de la situation lorsque tu es le bourreau responsable de son état.
puis tu recules, la relâches. il fallait que vous vous en alliez avant que les choses deviennent plus compliquées. tu espérais que personne n’ait entendu ton coup de feu, bien que silencieux, tu pouvais avoir été remarqué. tu ordonnes à hyunjin toujours avec ce ton nonchalant de récupérer toutes ses affaires. elle ne devait rien laisser ici, et vous deviez partir tout de suite.
mais la blonde reste immobile, sans doute dans ses pensées. et toi tu vas commencer à perdre patience. tu l’appelles, tu veux qu’elle se ressaisisse, qu’elle redescende.
et tu t’attends à ce qu’elle ait compris, à ce que la belle t’obéisses.

je ne t’appartiens pas jiro.
tu te tournes complètement vers elle, croyant rêver les mots qu’elle balbutie. et elle répète, elle continue, elle s’enfonce, elle enfonce,
elle t’enfonce.

et tes lèvres s’entrouvrent, mais aucun son n’a le temps de se frayer un chemin. sourcils froncés, tu restes interdit. incompréhension face à ce corps faible qui te tient tête, à ses mots terribles, à ses paroles tueuses. elle ne partira pas avec toi, jiro. elle a d’autres clients. elle n’est pas qu’à toi. elle n’est pas à toi. elle ne veut pas l’être, elle ne le sera jamais. et elle menace la diablesse, elle te prévient. si tu oses l’empêcher de faire son travail, tu en subiras les conséquences.

et les mots déferlent, les syllabes tranchent.
et dans ta poitrine ça cogne devant l’évidence, devant la violence des sentences.
et tu sais que ton regard trahi ta surprise, tu sais que tu n’as plus ce visage impassible que tu tiens tant à faire tien.

et les paroles suivantes sont celles de trop, la colère monte, la surprise s’estompe. tu n’es rien ? toi ? depuis quand est-ce que les rôles s’inversaient ?
n’avaient-ils jamais été ceux que tu avais pensé ?


peut-être qu’en fait, tu n’avais que ce que tu méritais. tu n’étais qu’un client comme les autres. tu pouvais bien essayer de la soumettre lorsque vos corps s’emboitaient sous les draps de soie, tu pouvais bien réussir à lui faire jouir ton nom comme une douce mélodie sensuelle, tu pouvais bien faire d’elle ce que tu voulais les soirs de luxure.
mais ce n’était qu’un contrat. un contrat que vous passiez lorsque tu promettais des billets à ses services habituels.
et ce genre de contrat elle en avait bien d’autres.

jiro tu n’en étais qu’un parmi eux.
et elle, elle était la seule parmi toutes les autres.

et tu connaissais la vérité, tu savais tout ça. tu l’ignorais volontairement, tu l’ignorais parce que c’était mieux comme ça. mais hyunjin elle ne s’était jamais plainte, elle avait gardé les lèvres closes.
jusqu’à maintenant.

et la belle tient tête devant satan, elle refuse d’entrer en enfer.
elle se refuse à toi et à tes vices, à tes caprices et à ta perversité.


hyunjin avance dangereusement vers toi, tu la laisses faire. et elle s’empare de ton arme et pas une seconde tu ne la quittes des yeux. elle porte l’automatique à sa tempe, bravant toute l’horreur que tu étais capable de lui faire en retour.
elle préférait ça.
elle préférait tout, plutôt que d’être à toi.

et tes doigts saisissent l’arme comme un instinct. elle pointe toujours la courageuse qui ne sourcille pas. hyunjin est déterminé, hyunjin tu ne l’avais jamais vu comme ça.
et ça t’agaces.
ça t’excite.

tire jiro.
fais-lui regretter ses mots, fais-lui comprendre que c’est toi qui décides, que ta parole est évangile et qu’elle pêchait en n’y répondant pas correctement.
tire jiro.
prive-lui de cette langue fougueuse qui tirait des balles dans ton corps sanctuaire sans sentiments.

elle est à ta portée, juste devant toi. l’arme est déjà bien placée.
pourtant tu es incapable de tirer.

et t’avais perdu en quelque sorte.
elle n’avait pas gagné non plus, mais aucun de vous deux n’avaient gardé le contrôle.

hyunjin pantin, jouet, marionnette
et ses yeux qui te défient.
faisait-elle exprès ? savait-elle que tu n’oserais jamais ?
« je te trouve bien courageuse d’un coup. »


« il n’y aura plus rien après. une fois que j’aurais appuyé sur la détente. » et tes orbes toujours dans les siennes. « tu pourras peut-être aller rejoindre ton très cher client, s’il te manque tant que ça. » tu dis, amer.
peut-être que ses mots t’avaient piqué.

« tu crois au paradis ? tu penses que c’est là-bas que tu iras ? » ton visage se rapproche du sien, toujours sans lâcher la blonde du regard et ta prise sur le pistolet. « tu mourrais pour moi ? pour m’échapper, tu serais vraiment prête à en finir, là, tout de suite ? » tes lèvres s’étirent, presque arrogant. si elle pensait avoir tout vu de toi ce soir, elle avait tort. si elle pensait que tu ne pouvais pas être plus horrible, elle avait tort. « un client comme les autres ? tu mourrais pour eux aussi ? ta vie a donc si peu d’importance ? »

pour toi en tout cas, elle en avait.
et hyunjin n’était pas si innocente que tu croyais, elle n’était pas la poupée pantin que tu pensais.
elle était tellement plus.
et ça te plaisait.  

« ne dis pas n’importe quoi hyunjin… » tu chuchotes à ses lèvres en retirant l’arme de ses mains. « et prends tes putains d’affaires, ferme-la, qu’on s’en aille d’ici avant que des flics débarquent. »

la prochaine fois, tu lui montrerais.
si c’était ce qu’elle voulait voir, alors tu lui montrerais.
mais pas maintenant, pas ici.
et tu étais bien curieux de savoir lequel d’entre vous était capable d’aller le plus loin,
pour l’autre.  

Invité
Invité
Jeu 5 Aoû - 18:32
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no escape

et l'enchanteresse des nuits maudites devient diablesse des amants interdits.
et la poupée de chiffon, s'anime sous les vibrations. satin qui fait naitre satan.
la morsure n'est que plus dangereuse. venin qui se distille parce que les mots viennent rempiler comme des hachoirs. et elle proteste, hyunjin. elle dit non. elle hausse la voix et se laisse entendre. et les déboires qu'elle instaure sont plus destructeurs les uns que les autres. parce qu'entre ses doigts d'or, elle tient l'organe battant. prête à le faire imploser.
elle n'a plus rien à perdre, hyunjin.
elle se sait déjà vouer au feu des enfers.
alors elle joue. elle attaque. elle l'affecte là où le cruor vient se déverser. si encore il en existe en son sein. elle abuse. et pour une fois, elle n'est pas celle dont on abuse.
c'est elle qui pioche les cartes et les tiens en mains.
c'est elle qui tourne à la furie nocturne. parce qu'elle veut le faire plier genoux.
ô jiro tu perdras pieds,
parce que de mes mains d'argent je viendrais engloutir ton âme entière.

et la roue tourne. les personnages sont inversés. échangés. parce qu'elle lui crie à la figure, qu'il n'est rien. qu'il n'est qu'un parmi tant d'autres. hyunjin, elle en a plein. des clients prêt à lui offrir fortune juste pour une nuit entre ses bras satinés. et lui, il fait parti de sa liste. alors non, elle ne lui donnera pas satisfaction. pas quand il venait de lui retirer un butin précieux. là où les portes de sorties se referment sur son être frêle.
et elle se fait d'autant plus vile.
quand sa main porte à sa tempe l'arme qui a servit à abattre l'autre amant.
et elle a le sourire qui s'étire sur les lippes. ô tue-moi jiro. parce que je préfère la mort à tes soupirs. et ne lui laisse aucun répit. car elle lit dans ses onyx, qu'il a perdu son emprise sur la poupée.
et les mots s'échouent contre l'épiderme. et la blonde est encore plus mélodieuse catin. elle sévit sous les paroles du wang. et elle réplique. cinglante. mordante. c'est l'argent qui m'intéresse très cher. pas les clients. et toi aussi jiro, y a que les billets que tu lui donnes qu'elle aime. pas le reste. c'est si facile de prétendre qu'ils sont importants alors qu'ils ne valent rien. langue sulfureuse. ô c'est qu'elle pique de tout son dard. la vipère qui vient planter les crocs dans l'échine. et qu'importe si le mal s'étend après.
je sais que les portes de l'enfer m'attendent. mais je préfère mille fois leur clémence à ce que toi tu as à offrir. et le regard est toujours rouge sang. flammes qui dansent derrière les iris qui plutôt était perlées. à présent, elle se fait tentatrice. et elle affronte sauvagement l'assaillant de ses frayeurs. comme je t'ai dis. je préfère crever plutôt que d'être à toi. et tout claque.
tout tangue.
parce que hyunjin elle se refuse l'inavouable.
que jiro, il pourrait être le gardien de ses rêves.
là où il n'est que le pourfendeur de ses pires cauchemars.
de toute façon la mort ne m'effraie pas. et je préfère ça à cette vie de misère qui m'attend quand j'aurais quitté ces murs. parce qu'elle est pas aveugle hyunjin. elle n'est que catin. qu'un corps que l'on balance de mains en mains. alors oui, la mort lui semble bien plus douce que tout le reste. car personne ne peut lui ouvrir les portes de l'éden. pour t'échapper, je suis prête à tout jiro. surtout à y laisser ma vie. car vois-tu, elle n'a jamais eu la moindre importance, non. et le regard toujours confronté à celui du wang.
oh et l'arme toujours flancher sur sa tempe.
mais qu'attend t-il pour tirer ?
à quoi joue-t-il ? parce que la blonde, elle ne souhaite que ça.
que le silence vienne glacer son sang et que la fumée vienne transpercer son crâne.
pourtant sa voix se fait tendre et cinglante au wang. l'arme qui s'échappe de ses phalanges. et la poupée qui laisse jiro prendre les devants. elle l'observe. ne daignant toujours pas bouger. les bras venant se croiser sur sa poitrine.
ô la voilà l'ange de la mort.
éternelle provocatrice qui ne cherche plus sa perdition.
que des flics débarquent ? et y a son rire jaune qui vient s'échouer. oh elle se moque, la divine. parce qu'elle en a que faire que la police vienne la saisir. vienne lui trancher les veines. qu'elle se pointe jusqu'à elle. elle ne craint ni les cieux ni les dieux. qu'ils viennent. de toute façon, il y a des traces de moi partout ici. et elle susurre la vipère. parce que son corps a balayé les murs de cet appartement en long, large et travers. et elle n'est pas dupe. que de son adn, les marques se sont couchées. sur les draps. sur le canapé. sur les verres et les meubles. en revanche toi. ô tu devrais avoir peur, jiro. parce que tu n'as rien à faire ici et tu le sais. la voix elle pète, elle explose. elle tranche telle la lame. et tout ça est bien trop vive. mais elle s'en fou, hyunjin. parce que the aviary pourra confirmer pourquoi elle était là. et la belle, ne possède aucune arme. alors jiro sera le seul coupable.
coupable de ses péchés.
coupable de vouloir la blonde pour lui tout seul.
je t'ai déjà dis que je ne te suivrais pas. et les onyx se font noirs. sombre réalité qui vient essouffler la peau du wang. elle ne partira pas. pas avec lui. pas pour lui. tu es venu jusqu'ici pour moi, n'est-ce pas ? alors qu'attends-tu ? et elle cherche, toujours plus. à faire sortir le diable de son corps. à le faire venir vibrer contre l'échine endormie.
hum maintenant que je ne peux plus combler les désirs de mon client. elle se joue de lui. et le corps se rapproche à nouveau. les mains viennent tanguer contre le tissus sur l'abdomen. de cette langue aguicheuse qui vient rencontrer les lippes sans jamais les déguster. elle laisse son odeur s'enivrer. elle dépérit tout son être entier. qu'attends-tu pour réclamer ton dû ?
viens jiro.
ne résiste pas.

ô elle deviendra prêtresse gardienne de ses plus beaux incubes.
car entre ses doigts, harpie elle se fera. avant que la poupée ne redevienne plus que souillon sous le toucher mordu de l'amant.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 19:06
Wang Jiro
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nightmare

et le capricieux est blessé,
il a l’égo qui saigne.

tu ne veux pas tirer, et même si tu l’avais voulu, tu n’aurais pas pu. pas si c’était hyunjin de l’autre côté du revolver. et tu deviens plus bavard que d’habitude, elle plus courageuse. elle s’oppose, elle te confronte, elle te refuse. et son jeu devient le vôtre. si elle ne croit pas à tes menaces, alors tu la pousserais un peu plus loin.
tu refuserais de n’être qu’un client comme les autres.

et ton langage change de registre, tes mots deviennent plus vulgaires. mais toujours pas. la belle proteste, elle continue de te provoquer.

elle prétend, c’est son métier. elle prétend te donner de l’importance, elle prétend t’obéir. ce n’était qu’un jeu ? est-ce qu’elle s’était joué de toi depuis le début ?
et elle savoure son pouvoir, sa magie, hyunjin.
c’est elle qui contrôle, c’est elle qui décide. elle assène des vérités qui font mal, elle sait comment avoir de l’effet sur toi. ce n’était qu’avec elle, il n’y avait qu’elle qui pouvait te rendre vulnérable.

et elle mourrait pour ne pas être tienne, elle le ferait sans hésiter. sa vie n’a pas d’importance, elle le dit avec conviction. elle y croit. tu sais qu’elle y croit, là, tout de suite. et tu te surprends à vouloir savoir pourquoi. pendant un instant, une seconde, un moment d’égarement, un instant trop court, tu t’intéressais à elle.
ce que tu t’étais juré de ne jamais faire.

et tu abaisses ton arme. tu lui expliques avec des mots toujours durs que tu voulais que vous vous en alliez avant que la police n’ait le temps de débarquer, mais hyunjin avait décidé d’être tout sauf docile aujourd’hui.
et elle rit l’enchanteresse, elle se moque presque. tu la fusilles du regard. et sa rébellion ne prend pas fin. des flics aussi la belle n’en a que faire. elle souligne que toi par contre tu devrais t’en occuper, arrogante.

tu ne connaissais pas hyunjin.
tu ne savais que ce qu’elle acceptait de te montrer lorsque tu la prenais sauvagement sous tes draps. ses gémissements n’étaient que façades, ton nom sur ses lèvres que mascarades.
et ça te rendait fou,
fou d’elle.  
encore plus obnubilé par la blonde que tu ne l’étais déjà.

et hyunjin ne bougera pas d’ici. elle ne te suivra pas, elle le redit encore. et son corps s’approche du tien une nouvelle fois, elle tient tête.
et toi, tu étais pris au piège, par ses murs, par ces organes que tu voudrais faire taire
dans ta poitrine,
entre tes jambes.

et elle est maitresse, duchesse, reine des abysses.
elle t’ensorcèle comme à chaque fois, et tu tombes toujours plus.
elle n’en a que faire de tes ordres, elle n’en a que faire de tes mots.

tu réfléchis. il n’y avait pas de trace de toi ici. tu avais porté des gants tout du long, tu n’avais pas quitté ton masque depuis que tu avais quitté ta voiture, et tu avais pris soin de te garer assez loin de l’immeuble. tu avais évité les caméras, et même si certaines avaient pu t’apercevoir, ton visage n’aurait pas été reconnaissable.

hyunjin a les mains baladeuses, elle effleure ton torse, elle effleure tes lèvres. « à quoi tu joues ? » tu parviens à dire, presque déjà perdu sur ses pulpeuses que tu rêvais de dévorer ce soir.
et elle t’allume la diablesse ; elle joue, elle aime ça.
toi aussi.

qu’attends-tu pour réclamer ton dû ? sa voix te prend aux tripes, embrase lentement ton bas ventre. et tes lèvres viennent jouer avec leur semblable à ce jeu dangereux dont hyunjin avait le secret. elles viennent se blottir sans jamais s’écraser complètement.
et l’automatique reprend place entre tes doigts tandis que tu le poses délicatement sur la peau laiteuse des jambes fines de la blonde. et l’arme fait son chemin sensuellement sur la cuisse dénudée, remontant tout le long d’une lenteur tortueuse. le pistolet dessine, esquisse des formes aléatoires n’arrêtant jamais de remonter entre les cuisses où elle prend refuge. « c’est très tentant… » tu laisses échapper contre ses lèvres.

« te prendre là tout de suite, à même le sol d’abord, sur le matelas ensuite. t’entendre souffler mon nom dans une chambre qui n’est pas la mienne. » imaginer les mots te rend déjà animal, mordant ta lèvre inférieure pour freiner tes instincts. « je te ferai jouir plus fort qu’il ne l’a jamais fait. » référence subtile à celui dont le corps sans vie gisait encore sur le sol froid. victime malheureuse. « c’est tentant, je te jure… » elle ne savait pas à quel point.  

et l’arme remonte jusqu’au haut qu’elle soulève délicieusement pour le relâcher ensuite. elle passe sur la poitrine recouverte, remonte dans la nuque vulnérable, puis enfin s’échoue au creux des lèvres de la blonde. « mais hyunjin, ne m’oblige pas à devoir te faire du mal pour que tu me suives. » tu dis, presque trop sincèrement. « je n’ai pas envie d’en arriver là. » tu avoues, finalement.

« tu pourras continuer à te rebeller dans la voiture, d’accord ? » tu récupères les affaires que tu imaginais être les siennes, celles que tu reconnaissais de toutes les fois où la poupée était passée chez toi. tu attrapes son sac, elle ne te laisserait pas partir avec sans elle. et tu enjambes une dernière fois le propriétaire des lieux, tu pousses la poigné et sors de l’appartement les mains pleines.

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Jeu 5 Aoû - 19:13
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no escape

elle se fait enchanteresse de tous les maux de la terre.
parce que là est le démon qu'elle n'a jamais montré. satan qui danse sur les tombes éclaboussés. parce que hyunjin n'est pas tendre. loin d'être l'ange docile qu'elle montre habituellement. car jiro n'a aucune emprise sur la blonde. et elle le lui fait comprendre de la pire des manières.
mots qui s'écrasent.
qui vibrent sous l'échine.
et elle appuie là où le venin prendra effet. là où de son poison, elle offrira une morte lente et douloureuse. parce que la beauté n'attend que ça. que faucheuse ouvre ses bras et qu'elle en saisisse toute la splendeur.
alors elle joue.
vénéneuse amante au sourire d'or.
myocarde démoniaque qui prend de l'ampleur.
car elle se refuse au wang. à le suivre dans sa fuite. à assumer les actes qu'il vient de commettre. non elle ne partira pas. et la police peut bien venir menotter son âme toute entière. elle n'aura pas peur. car les entrailles sont déjà arrachées. car les enfers sont déjà cinglants. et la frayeur n'ose plus se créer un chemin jusqu'à elle. les onyx qui pleuraient, les ferveurs qui étaient retournées. hyunjin, elle a oublié tout ça. et maintenant, elle tient tête à jiro. jusqu'au bout de la nuit s'il le faut.
car désormais, c'est elle qui tient les clés de sa hantise.
et elle pourrait le dénoncer si ça lui plait.
elle pourrait l'accuser de tous les maux que la terre ai compté.
mais c'est plus amusant que de le chercher.
que de tenter de le faire sombrer.
là où sa faiblesse git sur le corps échoué de la blonde poupée. et la voix sensuelle résonne. les doigts langoureux parsème le corps du wang. et elle joue. ô à un jeu si dangereux. que les flammes du pandémonium n'en sont que plus splendides. magnifique étreinte à la subtilité mortelle. car elle empoisonne sans qu'on ne le remarque. et il est trop tard après pour faire demi-tour.
à quoi tu joues ? et l'ensorceleuse ne dit mots. parce qu'il sait à quoi elle joue. je joue à venir prêcher ta mort. à te noyer sous les décombres de nos ébats. parce qu'elle veut obtenir sa propre satisfaction la poupée. et sans résignation, c'est comme si ce n'était plus elle la catin. c'est comme si les rôles inversés se disposait d'une toute autre mesure. car elle mystifie le chaud et le froid. poupée éparse qui n'est plus si tendre. ô non, elle est venimeuse.
et quand il répond presque à ses attentes.
y a les lippes qui s'ouvre pour laisser échoir les soupirs.
l'arme gambadant sur sa peau nue.
le cruor valsant dans les veines pour y repeindre tout son corps.
et les pupilles se dilatent sous le plaisir qui s'intensifie.
et les joues viennent se poudrer de rouge abyssale.
car les mots de jiro s'échouent contre les lèvres là où les lippes sont venues se balader juste avant. et elle s'imagine la catin. jouir entre ces murs le nom du wang alors qu'il n'est point le propriétaire des lieux. elle s'imagine, leurs corps tanguant entre le sol et les draps. car le désir n'est que carmin sous ses paroles. et elle les dévorent toutes. une à une. elle les aspirent dans son esprit pour ne plus les laisser repartir.
et c'est que de ses fantaisies, elle pourrait presque en périr. car elle exhale sous le flingue poser sur les lippes. et si elle se faisait joueuse, c'est qu'elle pourrait le glisser sous la langue. mais les onyx ne quittent pas la proie. et jiro fini par détacher tous les avidités que la blonde a nourri.
et il quitte les lieux. les affaires de la poupée entre les doigts. et c'est que hyunjin, elle soupire presque à devoir le suivre. mais les idées qui perlent dans sa tête sont loin d'être celles qui plairont au wang. qu'importe, elle accroit son jeu alors que ses phalanges viennent fouiller les tiroirs à la recherche de son argent.
elle ne partira pas sans.
car le précieux travail a été effectué,
avant qu'un inconsolable vienne ruiner les déboires de la belle.
et elle arrive, manteau sur les épaules. myocarde dévastateur.
ô si tu savais ce qui t'attends jiro.
tu fuirais même avant de me laisser faire.

car ce soir, elle mène la danse de plus belle. et il ne pourra pas lui échapper. les corps qui pénètrent dans l'ascenseur alors qu'il entame sa route vers le rez-de-chaussée. mais hyunjin est perfide. vile démoniaque qui obtiendra ce qu'elle décide. alors le dos s'appuie contre les boutons. et l'habitacle se bloque dans sa course folle.
à présent, soumets-toi à moi jiro.
et elle est dangereuse dans son approche. car elle a laissé tombé le manteau. car elle vient attraper de ses phalanges ses affaires afin de les lancer sur le sol. et les lèvres viennent rencontrer l'épiderme du wang.
elle dévore.
elle aspire.
marque apposée dans le cou de jiro.
il ne pourra pas lui refuser. car ses plus plates excuses n'auront aucun effet sur la poupée. alors elle laisse les galaxies s'échouer sur les deux côtés. et les lèvres qui remontent à l'oreille. le souffle chaud qui se fait suave. à présent, c'est moi qui mène le jeu. et les onyx viennent réclamer ceux de l'amant. et les pulpeuses rencontrent enfin leurs jumelles. danse charnelle qui s'ensuit. où les langues viennent cogner l'une contre l'autre. car c'est qu'il a fait vrombir tout son désir éteint dans le cruor. et y a sa cuisse qui vient s'étreindre contre l'entre-jambe du wang. et elle appuie toujours plus sur la bosse qui se forme. tout ça pour le faire craquer. et elle n'a pas le temps, hyunjin. car c'est trop intense pour qu'elle ne fasse marche arrière. donc quand tu assassines les gens, tu laisses leur cadavre ainsi ? hum intéressant. qu'elle soupire contre les lippes. le myocarde qui affronte celui de jiro.
ose me faire plier le dos,
et tu subiras mes furies les plus affreuses.

tu as de la chance qu'il n'avait pas la moindre importance. sinon qu'aurais-tu fais, jiro ? et c'est là que le match va devenir intéressant. car il devra la faire taire. car il n'aura pas le choix que de l'empêcher de parler. si tu tiens à ce que je ne dise rien, il va falloir que tu y mettes du tiens, mon cher. et la langue vient se nicher contre les lèvres. ô elle est tortueuse la catin.
car elle sait que de son bassin, il voudrait achever tous les coups. entre ses reins, la faire jouir de toutes ses forces. mais hyunjin, elle a bien d'autre idée derrière la tête.
et c'est de son plaisir à elle,
qu'il n'aura pas le choix à faire naitre.
je te laisse une seule et unique chance. le corps se recule. l'épiderme rencontre la surface plane de l'ascenseur. désormais elle est séparée de lui. et le regard se fait des plus prétentieux. fais-moi jouir, jiro. mais pour de vrai cette fois. et elle n'attend qu'une seule chose. c'est qu'il se soumette à elle.
qu'il la prenne comme personne ne l'a jamais fait.
car hyunjin n'est plus qu'attente et appétit charnel à présent.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 19:13
Wang Jiro
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nightmare

et hyunjin est incontrôlable, elle te tient tête, te répond. tes ordres n’ont aucune importance pour elle, elle n’est plus la docile, elle n’est plus le pantin.
tu rentres dans son jeu, joue avec elle aussi. répond à ses avances en faisant languir la belle, glisser ton arme sur sa peau fine. et tes mots révèlent tes fantasmes, tes envies folles de la souiller dans cette pièce dont le sol est recouvert de sang. ta perversité n’a pas de limite, tes vices n’ont aucune frontière.
et hyunjin elle n’a pas peur de ça. dans ses yeux, elle te défie, elle te dévore. elle voudrait être cette fantaisie que tu malmènerais d’après tes songes, elle voudrait que les paroles laissent place aux actes.

mais ici tu ne peux pas. tu ne voudrais pas laisser des traces de vos ébats, tu ne voudrais pas qu’on puisse retrouver les empreintes de ta perfidie, de ton absence de morale. l’idée de la faire jouir dans la même pièce qu’un cadavre n’était pas assez tentante pour pouvoir y risquer ta peau. alors tu récupères les affaires de la blonde et sors le premier de l’appartement. tu sais qu’elle te suit, et que sa rébellion ne prendra pas fin si vite.

elle n’était plus la prostituée poupée de chiffon entre tes doigts fermes, elle n’était plus cette fille de joie dont tu aimais les services soumis et la langue cajoleuse lorsqu’elle se taisait, bruyante seulement pour gémir le plaisir. ses mots étaient tranchants, sa voix beaucoup plus dure. elle n’essayait pas de te conforter dans cette aise vicieuse dont tu aimais être le seul maître, elle ne tentait pas de faire de son mieux pour te plaire.

l’enfer l’avait corrompue,
le tien, ou seulement la vie.


et tu sens l’atmosphère crispante, la chaleur envahissante. vous entrez dans l’ascenseur toujours sans un mot, mais la belle est bien décidée à te faire plier sous elle. hyunjin se déhanche jusqu’aux boutons de l’appareil qu’elle s’amuse à soumettre à ses volontés. rien ne lui échappera ce soir. ni même toi. et l’ascenseur s’arrête entre deux étages dans un bruit trop calme, vous laissant captifs de ses murs,
de vos fantasmes,
et de vos désirs.  


c’est elle qui mène la danse, c’est elle qui édicte les règles,
tu n’as pas ton mot à dire, tu n’as pas le droit de te plaindre.

« qu’est-ce que tu fais… » tu commences sans avoir l’opportunité de continuer. la blonde vengeresse s’approche dangereusement, quittant son manteau au passage. et son corps volupté est un spectacle irrésistible pour tes iris perdues dans les flots sensuels dont elle contrôlait les courants.
elle n’avait jamais été aussi attirante que ce soir.
et tu ne pensais pas ça possible.

tout ce que tu avais rapporté se retrouve rapidement par terre, tandis que tu laisses hyunjin s’emparer de ta peau et rompre les centimètres qui vous séparaient encore. et elle te marque, douloureusement, presque sauvagement. elle suce la peau blanche de ton cou pour y peindre son désir charnel.
tes mains viennent rencontrer ses hanches comme dans un réflexe pour la tirer plus proche de toi encore, alors que les paroles tombent comme des ordres dont tu étais désormais le sujet.
et tes orbes retrouvent leur âmes-sœurs maudites avant que vos lèvres ne se rejoignent enfin. et les amants dévorent les jumelles gourmandes dans de mouvements désireux. tout chez la catin t’enflamme et tu n’es que boule de nerf sensible à sa merci. elle vient s’appuyer contre ton entre-jambe endoloris et ton souffle t’échappe. « hm… » tu respires difficilement en tentant de retrouver une certaine maîtrise. « je sais ce que je fais… » tu souffles pour lui répondre contre ses douces

tu ne toucheras pas au corps de son client car tu voulais pouvoir faire passer ce meurtre pour un règlement de compte peu travaillé. mais tu n’expliqueras pas tout ça à hyunjin. tu étais un habitué.
et elle te provoque de plus belle. ta victime n’était pas quelqu’un d’important, mais qu’aurais-tu fait si ça avait été le cas ? tu aurais trouvé un autre moyen sans doute. tu t’étais renseigné rapidement avant de débarquer chez lui, et s’il avait été question d’un haut dirigeant tu ne l’aurais sûrement pas abattu d’une balle dans la tête sans réfléchir.

si tu tiens à ce que je ne dise rien, il va falloir que tu y mettes du tiens, mon cher. et l’allumeuse fait son effet. tes yeux ne la quittent pas, et tout chez elle t’embrase. tu l’écoutes presque trop sagement et attend ses sentences avec impatience, ton membre pulsant sous ton pantalon.

elle s’écarte la tentatrice, quitte tes bras accros à sa peau laiteuse. et ses ordres sont paroles sacrées. et tu te trouves une tendance encore inconnue, mais savoureuse, à être dominé par elle et par elle seule.  

tu te jettes presque sur la blonde la plaquant contre le mur froid de l’appareil. tes mains s’emparent fermement de ses hanches et tu fais glisser tes doigts le long de l’épiderme légèrement. « tu ne me feras pas croire que tu as simulé toutes les autres fois hyunjin. » tu lui susurres dans l’oreille avant d’en mordiller le lobe. « ne me mens pas. »

soumission douce aux ordres de ta duchesse,
hyunjin est marquise du plaisir, envoutante.
et elle t’obsède la diablesse.

« mais pour cette fois, tes désirs sont des ordres. » et cette fois seulement. cette fois seulement tu te soumettrais à ses plaisirs, parce que le tien naîtrait du sien. parce que la voir perdre pied et trembler sous tes coups de reins te ferait jouir toi aussi.
tu viens remonter une de ses jambes le long de la tienne emportant sa jupe au passage avant de t’enfouir dans son cou pour y consumer sa peau chaude. et ta main baladeuse caresse sa jambe jusqu’à ses fesses, tandis que la deuxième s’attarde au creux du plaisir. et la belle a les jambes écartées. lentement tes doigts passent la barrière de son sous-vêtement pour y titiller son intimité et tes lèvres retrouvent l’oreille de la blonde.

l’excitation escaladait bien trop vite et tu ne tiendrais pas longtemps, tu le savais.
« hyunjin… »

et pour la première fois son nom t’échappe, les syllabes passent tes lèvres humides et malmenées.
tu lui avoues une plainte roque, offrande que tu n’avais encore jamais faite avant.

c’était différent.
tu ne saurais dire pourquoi, tu ne saurais dire comment,
mais c’était différent.
c’était vrai.

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Jeu 5 Aoû - 19:19
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ô et c'est qu'elle est diablesse.
créatrice de l'éden et du tartare.
car là est toute son ostentation.
de tout son être qui surplombe l'enfer. car les portes se sont ouvertes. fièvre destructrice qui vient heurter leur corps. et hyunjin, elle se fait tentatrice. incube aux onyx qui pourfendent tous les maux. car ce soir, dans ses bras, elle se laissera couler. et la blonde n'est pas prête à ce que le moment se termine.
alors que le jeu ne fait que commencer.
alors que la fourberie ne fait que geindre au creux de ses lippes.
car entre les murs de l'élévateur. ils attendront ce septième ciel tant promis.
parce que jiro il l'a fait convoité les plus belles étoiles. et elle a encore la sensation de l'arme glissant le long de sa peau nue. elle a encore les frissons contre l'échine des désirs soupirés du wang. et elle veut que tous se réalisent.
elle a oublié la balle.
la mort et le cruor pissant du cadavre.
elle a déserter les cauchemars sonnant.
pour mieux laisser place à la joute sensuelle.
hyunjin, y a plus que jiro que son esprit engrave à force de plaisirs décharnés. y a plus que jiro et leurs ébats érotiques qui viendront prendre toute la place. et y a les mots claquants de la blonde qui font désordre. parce qu'elle vient appuyer sur les contours désamorcés de la virilité de l'amant. parce qu'elle se fait maitresse des lieux et du corps de l'adorateur. et l'atmosphère devient étouffante. emplie de l'euphorie qui vient s'abattre tel un ouragan. déferlement par vagues de la passion bafouée. et la blonde, elle sait quels mouvements enchainés. comment faire scintiller les orbes pour mieux saisir sur les lèvres. le sourire carnassier.
car elle le dévorera de toute son âme.
et ils s'uniront pour ne plus laisser l'écume s'échouer contre les épidermes.
ô hyunjin, bacchante des lubricités éteintes.
ô hyunjin, carmin au régal paradisiaque.
car elle sait l'effet qu'elle lui procure. rien qu'en un battement de cils. et elle en joue davantage. la vile tentatrice. de ses lèvres qui percent la peau. qui mordent et sucent. qui laissent ecchymoses violacées sur la peau du wang. oh oui jiro. cette fois c'est toi qui est à moi. mais elle ne lui dira pas. fierté mal placée là où c'est lui qui se soumet. et elle laisse les pulpeuses tanguer avec les siennes. parce que la flamme s'est échafaudée et que la poupée veut remplir tout son être. du désir mielleux qui s'écoule d'entre ses lippes. alors que les onyx sont noirs du régal dont ils se nourrissent.
et elle aime l'entendre gronder.
elle l'aime le sentir vibrer sous son touché.
ô tout est si décuplé à présent.
et hyunjin pourrait se perdre dans les tréfonds dès cet instant.
pourtant elle se retient. parce qu'elle veut que ce soit lui. qui l'emporte dans les abysses. qui la fasse se noyer de mille et un hédonisme. là où elle viendra trouver satisfaction pleine. et le sourire n'est que des plus voraces quand il avoue savoir ce qu'il fait. alors elle ne risque rien la poupée. mais si on vient la trouver, peut-être qu'elle ne taira pas le nom.
sauf s'il lui obéit.
sauf s'il courbe l'échine à ses moindres désirs.
caprices que de se voir pour une fois reine des sévices.
alors elle accorde aucun répit à jiro. elle lui dit qu'elle veut jouir. sous ses phalanges. sous ses hanches. elle veut pouvoir se choyer de la tentation qu'il lui apporte. car elle n'est qu'érotisme attendant de se faire peindre de tous les feux colorés. alors elle s'éloigne. regard ravageur. sourire destructeur. ô qu'est-ce qu'elle aime cette puissance infinie. pouvoir nacré entre ses doigts. paumes recourbés qui retiennent le halo. et c'est que lui-même est assoiffé de cette rapacité. car rien au monde ne pourra combler le vide qu'il apporte. et il la plaque contre le mur et elle laisse un gémissement s'évader.
car la violence ne sera pas de rigueur.
elle veut qu'il la fasse venir de la plus fabuleuse des manières.
et elle ne lui laissera aucun choix sur la façon de faire les choses.
et c'est qu'elle frémit sous les doigts qui viennent longer la cuisse. frisson se nichant juste au creux de l'échine. et elle soupire. terriblement. parce que le plaisir ne fait que grimper jusqu'à l'apogée. et les mots susurrés contre son oreille ne sont que des plus délectables. ô s'il savait. alors elle rit à nouveau.
prétentieuse féroce.
elle se fait presque trop féline.
c'est que je suis bonne comédienne, mon tendre. qu'elle susurre. elle aussi juste au creux du tympan. et la langue se fait chatière en dévorant le lobe. après tout je suis payée pour faire plaisir aux gens. elle est langoureuse. si lente dans son articulation de chaque mot. parce qu'elle veut trancher l'épiderme. et faire mal au coeur du wang. bien sur que tout n'est que mensonge et simulation.
touché.
coulé.
elle appuie en plein où ça fait mal. parce que jamais elle n'avouera hyunjin. que bien sur jiro, il lui a déjà offert l'éden des centaines de fois. bien sur qu'elle ne s'avouera pas vaincu. là où quand entre ses lippes le nom s'échappe, c'est parce qu'il a fait plier l'échine pour lui donner son paroxysme.
pourquoi te mentirais-je, hum ? car elle n'en a aucune raison. pourtant tout n'est que mensonge. si avec les autres, le plaisir n'est que le leur. avec lui, il sait où se glisser pour la faire mourir sous l'épiderme. mais elle garde le secret bien enfermé. à double tour dans un coffret. car s'il apprenait qu'il lui offre tout le plaisir du monde. surement qu'il ne la laisserait plus jamais partir. alors elle ment. elle s'en coupe les veines pour ne pas s'enfoncer. car de ses dents, elle vient couvrir les lippes. et lorsque le wang s'exécute, elle ne fait plus semblant, la poupée. elle n'en a plus besoin. par les doigts se font beaucoup trop doués pour qu'elle ne succombe pas. et ses lèvres qui dévorent sa chair.
elle n'est qu'un chaos de soupirs effleurant le silence.
les mains qui viennent saisir la chevelure de jiro.
qui s'y glisse et y danse.
les jambes qui se resserrent dans l'étreinte tout en laissant place à la valse langoureuse qui se déroule à l'intérieur.
et elle se perd la poupée.
sous les effluves du plaisir tyrannique.
et quand son nom s'essouffle des lèvres du wang. elle ne peut retenir un soupir beaucoup trop satisfaisant. hum j'aime ça. qu'elle ôte des lippes. quand tu murmures mon nom. parce qu'il ne l'a jamais laissé entendre gémir de plaisir. et ce soir elle veut qu'il se donne à elle.
que les rôles s'inversent.
mais elle ne le laissera pas seul dans la perte des plaintes.
j'ai envie de toi jiro. et elle agrippe la chevelure pour pouvoir rejoindre les lèvres. les anéantir sous les gémissements qu'elle écrase contre les pulpeuses. parce que la magie ne fait que débuter. elle opère comme une ensorceleuse sur leurs corps épaves. fais-moi l'amour. et ça cogne contre les jumelles. ça résonne dans tout l'habitacle.
fais-moi tienne et ne m'abandonne pas.
parce que la réalité cette fois est si différente des autres. car jiro n'est pas son client. et hyunjin n'est plus catin de luxe. car elle ne demandera aucun argent à l'amant. parce que dans la clarté de l'esprit, elle veut que ce soit réel. que ce soit vrai. je veux que tu jouisses en moi. et le baiser se fait des plus tortueux. elle se fait indolente. pour moi. qu'elle fini par accoster contre la peau du wang.
ô de ses plaisirs infidèles, ne viendra que la fin violente.

Wang Jiro
Wang Jiro
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Jeu 5 Aoû - 19:20
Wang Jiro
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nightmare

et elle t’enrage de par ses mots vengeurs, ses mots malins. hyunjin prétend avoir feint ses orgasmes, mentis ses respirations saccadées. fille de joie actrice pour gonfler l’égo de ses clients, leur vendre un plaisir factice qu’elle fait paraitre réel.
même avec toi ?
tu en doutes, tu la défis. et elle tient bon. hyunjin fait semblant, elle joue la comédie, elle simule. et ton orgueil est touché là où la douleur est vive. et tes iris dansent dans les siennes comme pour y lire la vérité, mais la blonde ne change pas d’avis.

ses désirs sont des ordres, rôles inversés, jiro aux pieds de la catin. tu lui donnerais ce qu’elle voudrait de toi, tu lui accorderais ta personne dévouée le temps d’une étreinte interdite et perverse. et tes doigts dessinent ses courbes, voyagent jusqu’à sa jambe nue qu’ils relèvent sensuellement tandis que tes lèvres se perdent dans son cou. tes mains valsent, s’agrippent, caressent. et tu passes l’enceinte de son intimité, lui soufflant son nom pour la première fois.
elle tire sur tes cheveux et la douleur est douce, elle t’enflamme, détruit à petit feu les dernières barrières de contrôle que tu peinais à sauver.
et elle aime ça hyunjin, te voir succomber, te voir faillir. elle aime te voir comme jamais personne ne t’avait jamais vu.

tes doigts agitent sa chair secrète déjà excitée et l’idée d’être le coupable de son état ne fait qu’attiser tes envies vicieuses. les paroles de ta blonde sont des incantations qui embrasent cette partie intime de toi, elle la mène à la baguette et la fait se languir à sa volonté.
et jamais tu ne perds l’amante des yeux.

j’ai envie de toi jiro.
elle ne savait pas à quel point toi aussi.

tu retrouves ses lèvres contre lesquelles tu échoues tes plaintes silencieuses. et elle veut que tu lui fasses l’amour hyunjin. et jamais tu n’as eu envie de combler une femme à ce point.
elle prend tes lèvres esclaves des siennes, se perd dans ta chevelure malmenée, et tes doigts la comble encore entre ses jambes féminines.  

et la blonde joueuse t’attire dangereusement, elle t’étonne, elle te ravi.
tu pensais la connaître, mais ton erreur est grande et ta surprise n’en est que plus délicieuse.  

il n’était plus seulement question de ton seul plaisir pervers et égoïste. il n’était plus seulement question de toi. c’était différent cette fois. tu voulais la voir se sentir bien, tu voulais la voir se tordre du plaisir que tu lui offrirais volontiers. tu voulais qu’elle s’abandonne à ta chair comme toi tu le ferais à la sienne.
pour cette fois.
juste cette fois.

et l’étreinte s’accorde de plus bel, vos lèvres se disputent sauvagement, vos langues dansent. hyunjin ne tait pas ses paroles allumeuses. la poupée porcelaine se fait maline, se fait coquine, et tu lui accorderas tous ses vœux. elle voudrait que tu jouisses en elle, et tu grognes contre ses pulpeuses, tu réitères « putain hyunjin… », tu souffles douloureusement. elle te faisait tellement d’effet. et tu ne tenais plus.

sans quitter les lèvres chéries, tu viens défaire ta ceinture à la hâte et libérer ta virilité depuis si longtemps à l’étroit dans sa prison de tissus. tu reposes la jambe de hyunjin prenant plaisir à lui retirer son sous-vêtement avant de la porter dans un élan par ses cuisses, forçant leur écart et la plaquant davantage contre le mur de l’ascenseur.

et elle est là, ta muse. l’objet du désir le plus primaire, du plaisir le plus dévorant. elle est là, la pomme interdite, le serpent tentateur, ton paradis, l’enfer.
tu la regardes dans les yeux, tu l’affrontes, tu te soumets, tu abdiques.
ton corps prend la bonne position, tu soutiens ta blonde en tenant ses jambes, et te perd une dernière fois dans ses prunelles avant que vos corps ne s’emboitent parfaitement.

tu entres en elle lentement en te servant de tes reins pour la faire tienne. les yeux clos, tu soupires de plaisir à mesure que ton membre en entier se mêle en hyunjin. et tu soutiens ton amante, tes doigts s’enfoncent dans la peau laiteuse de ses hanches.
« accroche-toi bien à moi. » tu lui murmures. « ne me lâche pas. »    

un premier coup t’échappe dans un soupire roque et tu viens cueillir les lèvres presque tendrement. le deuxième est moins doux, plus assuré, plus profond. le baiser s’accentue lui aussi.

la passion.
entre plaisir et souffrance, entre rejet et manque de l’autre.
elle est perdition. elle est dévotion.


et aucun billet ne sera échangé ce soir, aucun contrat ne sera verbalement signé. hyunjin n’était pas ta catin, tu n’étais pas son client.
pour la première fois.
vous étiez tous les deux, sans titre, sans rôle.
vous étiez des amants, aimants, cédant à la tentation d’une chair irrésistible, à l’attraction d’un désir impérieux.
et tu ne savais pas ce que ça voulait dire, tu ne voulais pas savoir ce que ça voulait dire.


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Jeu 5 Aoû - 19:23
Invité
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no escape

et les complaintes sont si douces à ses oreilles.
et les mots acerbes deviennent presque une mélodie envoutante.
car hyunjin joue de sa catin au plaisir ardent. ô nymphe de tous les périls. la voilà reine des enfers. et jiro n'en est que le dieu naissant. car s'il se joue du rôle de hadès, alors la douce poupée n'est autre que perséphone.
et les méprises ne seront pas veines.
car la blonde sait parfaitement ce qu'elle fait. ou c'est ce qu'elle croit.
elle laisse le désir accroitre. elle laisse les coeurs battants venir pulser l'un contre l'autre. les peaux qui se nichent, se blottissent. car c'est qu'elles veulent pouvoir dévorer la chaleur qui en émane. et hyunjin, n'en est que plus perturbée. car elle réalise l'escalade des évènements. et soudainement, tout vrille trop vite dans le cerveau.
mort latente qui a franchi un nouveau cap.
là où les gémissements sont de plus en plus sourds au reste du monde.
car entre les murs de l'ascenseur, plus rien ne compte.
et l'extérieur s'est tue pour devenir muet aux murmures endoctrinés par la jouissance de l'être. et peut-être que tout cela n'a plus rien d'un jeu. que les âmes ont changé et s'en viennent valser en se liant. et hyunjin, y a l'organe qui ne cesse d'accélérer la cadence mais d'une manière différente que d'habitude. là où le cruor ne s'estompe pas, en venant pulser dans l'héritage des veines bleutées. et c'est qu'elle pourrait en mourir à petit feu sous les doigts du wang. car de ses mains il sait où malmener son être entier pour la faire succube.
et c'est que les phalanges ne lâche plus la chevelure. c'est que les lippes se scellent et ne veulent plus se défaire. car les langues tanguent et dansent. les souffles jaillissent contre la peau laiteuse et tous les soupirs se meurent contre les sourires carnassiers. et hyunjin savoure chaque respiration détruite que jiro procure dans les étreintes. car c'est qu'elle ne les a presque jamais perçu. putain hyunjin... et ça vient vibrer jusque sous l'échine.
frisson électrique.
sensibilité accrue.
ô la poupée ne meurt que davantage.
car c'est qu'elle le veut. le désir. et jamais elle ne sait senti aussi nue en ayant tout ses vêtements sur le corps. car l'épiderme est tâché des tracés du wang. rouge sang qui vient repeindre les galaxies bleutées qui disparaissent comme par magie. claquement de doigts éphémère. car c'est qu'il fait des merveilles en venant se perdre en elle.
mais la poupée veut beaucoup plus.
tellement plus.
qu'elle en perde totalement haleine.
car elle veut le sentir en elle.
pouvoir laisser cet amour mortel venir s'éteindre dans le brasier éperdu.
et c'est que jamais les lèvres ne se perdent. alors qu'elle sent son sous-vêtement disparaitre entre les doigts de l'amant. et le sourire n'en est que plus sauvage.
et c'est lorsque les corps se lient enfin, que hyunjin elle ne retient plus les mélodieuses s'extirpant des lippes. et peut-être que même lui, notera la différence dans les soupirs. car ceux-ci sont bel et bien réels. chantant sous les corps qui se fracassent en harmonie.
et les mots de jiro sont si doux à son oreille. que hyunjin obéit presque sans indignation. et c'est que ses ongles viennent se planter dans les omoplates. et elle embrase son souffle murmurant délicieusement je ne te lâche pas. et peut-être qu'elle en aurait presque des papillons volant dans le bas du ventre. et surement qu'elle se perd dans le baiser tendre qu'il lui offre. et de ses jambes enroulées autour du bassin de jiro, elle vient rencontrer chaque mouvement de reins. car elle ne cesse de sourire sous les baisers renforcés.
et elle se perd.
ne cachant plus les soupirs éparses.
car elle vient les éparpiller partout sur lui.
de ses lèvres qui franchissent les barrières. car elle se nourrit de la peau du wang. et c'est qu'elle laisse ses traces de ci et de là. satisfaite des torpeurs endormies. car elle ne veut plus jamais lâcher cette prise si ardente. jiro. et y a les lèvres qui susurrent. qui sont sensuelles et sensibles. car tout l'être tremble face aux étoiles.
et les astres sont jaloux.
de ce ciel lunaire qu'il lui offre.
c'est si bon. qu'elle souffle les yeux clos. alors que la tête rencontre la paroi froide de l'ascenseur. c'est qu'elle lui découvre son cou pour qu'il vienne la dévorer toute entière.
elle n'est plus que maitresse de ses folies lubriques à lui.
parce qu'elle veut qu'il reprenne le dessus dans leurs ébats à la vérité cinglante. et c'est qu'elle veut le laisser porter le poids de cet amour qui les enivrent. parce que hyunjin elle sait plus ce qu'elle ressent. y a tout son être qui vibre en harmonie à la passion effritée. et peut-être que les mots ne suffiront pas pour laisser la rage battante exprimer les maux. alors elle veut juste être sienne.
pour la nuit.
probablement plus.
mais les lippes tairont les désirs amorcés.
je veux que tu prennes les choses en mains, jiro. et le myocarde revient perlant sur celui de jiro. car les mots sont muets, mais les iris expriment tout ce que le corps ressent. de ses frissons échoués sur l'échine meurtrie. j'veux qu'on aille chez toi après. et c'est dans un ultime baiser qu'elle vient laisser les lippes fondre les obstacles. car elle ne veut pas aller chez lui telle une client.
non, elle veut franchir les portes du palace telle l'amante qu'elle est.
car ce soir hyunjin, y a le coeur qui s'est fendu en deux.
car jamais plus, elle ne pourra être avec lui de cette façon là.

Wang Jiro
Wang Jiro
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Jeu 5 Aoû - 19:24
Wang Jiro
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nightmare

et entre les quatre murs de l’appareil vous n’êtes que destins croisés, emmêlés, voués l’un à l’autre. attirance dévastatrice, féroce et bestiale. elle est le seul objet de ton désir à jamais entiché de son corps divin, elle est la galaxie tout entière, ton univers en entier. plus rien ne compte, plus rien n’existe si ce n’est sa voix couleur paradis et ses parois célestes. tu t’enfonces lentement dans l’eden en soutenant le corps de hyunjin, lui murmures des mots auxquels elle acquiesce et vient prendre ses lèvres. les coups sont lents, puis plus virulents et tu t’enfonces dans ses chairs comme dans les cieux du plaisir.  

les barrières tombaient lentement, les rôles changeaient, les rôles disparaissaient. il n’était plus question d’un jeu, d’artifices ou de contrat. il était question de cette chose qu’il y avait entre vous, cette chose que tu ne t’avouais pas et à laquelle tu finissais toujours par céder. cette chose qui t’avait toujours empêché d’aller trop loin, de lui faire trop mal, de ne plus la voir.

vos bassins se déhanchent en rythme, se cogne et se recogne dans des soupirs délicieux. et tu te surprends à fixer son visage maquillé des expressions du plaisir charnel. et ses yeux clos, ses lèvres douces et rouges, sa peau parfaite. et elle est magnifique hyunjin, elle est magnifique lorsqu’elle souffle ton prénom, lorsqu’elle se perd dans les abîmes de ses désirs, elle est magnifique tout le temps.
elle l’avait toujours été, mais tu ne lui avais jamais dit.  

tu viens savourer la peau offerte de sa joue jusqu’au creux de son cou, dessinant sur elle les marques que tu aimais tant lui laisser. et tu ne lui accordes aucun répit, aucune pause, tes lèvres dévorent et ton membre assène. les mots de la blonde t’excitent davantage, vos visages se font face et vos iris se perdent les unes dans les autres. tu écoutes ses volontés avec attention et un sourire naît sur tes pulpeuses à mesures qu’elle quémande. hyunjin en voulait plus, encore plus. elle ne se contenterait pas d’un ascenseur, elle voulait les draps de soie et les belles choses. elle ne voulait pas être ta catin, mais la femme a qui tu ferais l’amour ce soir. tu viens lui susurrer à l’oreille d’une voix suave avant de mordre son lobe sensuellement. « on ira où tu voudras. » faire tout ce qu’elle voudra, parce que ce soir tu ne lui refuserais rien.

le coup suivant est plus violent que les précédents, mais tellement bon. tu reviens capturer ses lèvres tandis qu’une de tes mains remonte le long du corps en feu pour s’emparer de la poitrine encore couverte de hyunjin. tu masses, agrippes, mais jamais ne libères. et tu te sens proche de ta fin, ta virilité de plus en plus à l’étroit, de plus en plus au bord du gouffre impérieux. le prénom de ta belle t’échappe encore dans un souffle que tu voudrais qu’elle entende, tes lèvres titillent les siennes avec gourmandise tandis que tu t’enfonces toujours plus loin.

et tu sais que ses mots tranchants plus tôt n’avaient été que des mensonges. tu n’étais pas comme les autres, tu ne pouvais pas être comme les autres, tu ne devais pas être comme les autres. hyunjin était spéciale avec toi, comme tu étais particulier avec elle. c’était ce qu’il y avait entre vous. cette chose qui étincelait de plus bel lorsque vous vous rapprochiez tous les deux du point culminant.
vous n’aviez pas besoin d’être client et prostituée pour le ressentir.

tes lèvres viennent reprendre son cou et tu mordilles chaque parcelle à ton passage. « t’es tellement bonne hyunjin. » finesse mise de côté comme presqu’à chaque fois avec elle, mais premiers et seuls compliments que tu lui accordais jusqu’ici. « si tu savais à quel point… » tu souffles contre son oreille sans même y réfléchir, commençant à te perdre toujours plus dans les bermudes du plaisir.

et tu te souviens de ses mots plus tôt alors que tu sens le contrôle t’échapper. je veux que tu jouisses en moi, pour moi. les coups sont plus rapides, moins espacés, et tes doigts s’enfoncent plus durement dans sa peau nue. vos respirations se font échos et tu grognes une dernière fois avant de te déverser en ta belle par à-coup. ta tête se repose sur son épaule, mais tu ne la lâches toujours pas ni te retire.
encore épris des sensations exquises avant qu’elles ne redescendent petit à petit et que ta respiration retrouve une cadence normale, tu viens cueillir ses lèvres presqu’inhabituellement. lentement, tendrement. différemment de ces autres fois où tu n’avais pensé qu’à la baiser, n’ayant plus aucun compte à lui rendre une fois que tu t’étais soulagé. non, cette fois-ci était singulière et tu en oublierais presque ses remarques diables, ce corps inerte du client malheureux, ta frustration et la colère qui t’avait animé sur tout le trajet. cette fois-ci était singulière, mais comme toutes les autres fois hyunjin était parvenue à calmer tes pulsions comme un médicament auquel tu étais devenu accro.

« on y va. » tu finis par dire en te retirant non sans une pointe de contrariété, mais l’idée de continuer à combler tes vices et tes envies dans un lieu plus confortable était définitivement attirante.
tu appuyas sur le bouton de l’ascenseur permettant à l’appareil de reprendre son fonctionnement normal.    


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Jeu 5 Aoû - 19:26
Invité
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no escape

c'est que les souffles ont entamé les danses latentes des plaisirs égarés. c'est que les onyx ont mis à nu les sentiments arrachés à la volée. c'est que les corps ont succombé au plus obscur des désirs enjôleurs. c'est que chaque mot où le venin venait cracher entre les lippes. est devenu prouesse d'un avenir aux affres différentes. et c'est que hyunjin, elle laisse tout l'être se perdre entre les desseins sensuels. c'est qu'elle voudrait pouvoir avoir plus, sans jamais avoir à le dire.
car les pulpeuses sont closes.
trop attirées par les jumelles qu'elles refusent de lâcher.
car les bassins se mettent à mouvoir.
comme si plus rien ne pourrait les empêcher. rien ne pouvait les atteindre.
et les complaintes sont mélodie au creux des oreilles. car les mains de jiro sont sylphides sur l'épiderme rongé. et hyunjin, elle ne voit que les astres éparses. car c'est qu'elle vient à se délecter de chaque rencontre des silhouettes. instrument qui se joue contre la chair.
c'est que la luxure suinte par tous les pores.
c'est que la jouissance dégouline de toutes les fissures.
c'est que l'âme n'est plus contraignante. c'est qu'elle cède si aisément sous tout ce que jiro inflige. car là est l'amour que la blonde était venue chercher. là était son envie florissante de le voir la guider. c'est que les reins se cherchent. et les coups sont somptueux. de la violence à la tendresse. c'est que tout se mêle et s'entrechoque. c'est que hyunjin, elle laisse la lubricité s'agripper à la carnation. car ça fait saccage dans sa tête. et les ravages des instants d'avant semblent loin oubliés. car les lippes capturent la peau. et la poupée elle frémit sous les gestes. sous cette avidité de la dévorer toute entière. ô ne t'arrête pas jiro. que le coeur murmure. mais les lèvres n'en délivrent mots.
mais c'est que les onyx s'affrontent. myocarde cinglant qui sous le battant, pulse au grand désarroi de la poupée. car c'est que les frissons s'évadent sur l'échine quand il murmure à l'oreille. et le corps se plie automatiquement sous la sensibilité accrue. c'est que le bassin veut épouser encore plus les formes du wang. et c'est que les rugissements deviennent presque trop indécent. plaisir jubilatoire. hyunjin elle ne peut plus mentir. elle ne peut plus le tromper. car il n'y aucune simulation dans ses émois contradictoires. c'est qu'il la pousse à en désirer toujours plus. à vouloir le posséder dans son ensemble.
ô jiro, tu seras ma perdition.
et c'est qu'elle ne peut faire taire le supplice entre ses lèvres. car quand jiro assène un coup, hyunjin ne laisse plus place aux pensées virevoltantes. non juste le nom du wang gravite autour des lippes. et les pulpeuses se font ravages. et la peau sous les mains de jiro, frissonnent sans arrêt. c'est qu'il éveille chaque parcelle de l'être. et c'est que les onyx se font mesquin quand il capture de ses mains la poitrine recouverte par le tissus. c'est que lui aussi veut jouer. mais la poupée cède aisément. c'est qu'elle ne peut plus mentir. et les tympans captent son nom qui s'essouffle. et c'est presque triomphante qu'elle orne sur le visage, un sourire carnassier. et les compliments tombent en cascade. ô c'est qu'elle sait se faire délicieuse la catin pour obtenir l'aveu tant attendu. car maintenant, lui non plus ne pourra plus se cacher. car hyunjin sait à présent. que jiro est accroché à la chair de la poupée. et c'est que le paroxysme se fait offense. c'est que les saccades des souffles sont plus étroits. car c'est qu'elle se sent venir, la catin sous les coups affublés.
fais-moi tienne jiro. toute entière. sans hésiter.
c'est que l'organe battant cri sous les pulsations énervées. c'est que le myocarde est excité par la puissance qui s'anime. et tout devient presque trop beau quand leur voix jouis en communion. et les corps épuisés restent pourtant collés. et elle ne veut plus jamais s'en défaire, la catin. de ce délice qui circule partout dans le cruor. c'est qu'il bat bien trop fort contre les tempes. et c'est que la surprise est telle qu'il vient saisir les pulpeuses lentement. tout en douceur. et hyunjin se perd dans le baiser. elle ne le provoque pourtant pas. elle ne l'embrase pas davantage. car c'est la tendresse qu'elle garde captive sur les jumelles.
et les sensations éparses disparaissent. car la chaleur provoquée s'évade quand il s'échappe. et elle aurait presque envie de rester ici. mais il faut qu'ils s'en aillent des lieux. avant que malheur ne puisse arriver. et la catin se rhabille. remet le sous-vêtement envolé. rabaisse la tenue pour que tout soit parfait. ramasse manteau et sac. et glisse vers le wang alors que l'ascenseur reprend sa route. tu devrais sortir avant. mieux vaut qu'on ne soit pas vu ensemble. je te rejoins dans quinze minutes. le temps que les soupçons ne puissent naitre. car elle ne veut plus, la poupée. que l'on puisse deviner ce que le cruel a bien pu faire dans cette chambre. j'arrive. qu'elle lui dit quand l'ascenseur s'ouvre et qu'il disparait sous les effluves de la silhouette.
et la poupée reste devant la glace. admirant le reflet du corps épave. car les lippes sont rougies de tout l'amour qui s'est additionné entre les quatre murs.
car le corps est encore fiévreux des pulsions flambantes.
c'est qu'elle voudrait que l'exaltation ne cesse jamais, hyunjin.
c'est que son corps tremble encore. proie aux délices qu'il a laissé en elle. sur elle.
et elle fini par s'évader la catin. quittant l'immeuble. quittant les lieux. surement que les caméras l'auront repéré. mais sa présence était là des heures avant que jiro ne débarque. et personne ne pourra savoir. personne ne viendra faire le lien.
et c'est qu'elle voit au loin, la voiture qui abrite l'amant de minuit. et elle se glisse dans l'habitacle. prête à ne plus le laisser lui glisser entre les doigts.
car ce soir elle est sienne.
et il sera sien.
et les déboires s'effriteront au petit matin. quand il prendra probablement conscience de ce qui lui a laissé infliger. mais qu'importe. elle ne veut pas y penser la poupée. allons chez toi. et que le destin vienne se percuter à nos corps épaves.

Wang Jiro
Wang Jiro
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Jeu 5 Aoû - 19:27
Wang Jiro
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nightmare

dans les abysses du plaisir divin tu sombres lentement, luttant à peine contre tes volontés. les chairs t’attirent, les désirs te submergent et tu te confonds dans les affres brulantes d’une passion exceptionnellement délicieuse. hyunjin et ses merveilles. et dans un sourire d’aise encore un brin béat tu reprends ton souffle avant de voler un dernier baiser dont les couleurs n’étaient pas de tes habitudes. la belle se laisse attendrir sans se plaindre et redescend à son tour du ciel où vous étiez tous les deux perchés.

l’ascenseur reprend sa route après que tu l’ais débloqué. tu remets ton pantalon correctement et remonte ta braguette. tu devrais sortir avant. ton regard qui se pose à nouveau sur ton amante et sa réflexion te fait hocher la tête. c’était sans doute la meilleure option que vous aviez, au cas où. personne ne vous avait vu ensemble, alors vous deviez continuer dans cette lancée et ne pas donner bêtement une opportunité de vous faire coincer. tu ne quittes pas hyunjin du regard, comme si l’idée de vous séparer même quinze minutes te dérangeait un peu au fond. mais finalement tu ne dis rien, parce qu’il n’y avait rien à dire.
« je t’attends devant. »

et tu fais le chemin inverse, dans un tout autre état d’esprit que plus tôt guidés par tes envies meurtrières. tu quittes le bâtiment en ayant l’air le plus naturel possible et ne manquant pas de cacher ton visage des caméras tout comme tu avais pris le soin de le faire en arrivant. tu t’étais garé un peu plus loin, alors tu marchas rapidement pour rejoindre ta voiture et pouvoir récupérer hyunjin au passage. tu ranges ton arme dans la boite à gants et démarre rapidement pour venir te ranger proche de l’immeuble d’où quelques minutes plus tard la blonde sort à son tour.  

et la belle ensorceleuse monte dans son carrosse joliment apprêté pour elle. « je suis ton taxi maintenant ? » tu piques. et les discussions sont plus simples avec elle, plus que d’habitude. ce ne sont pas des insultes ni des mots cruels que vous échangez, mais des paroles ordinaires. tu ne lui montrais pas la violence et la perversité de tes vices habituels, pas tout de suite en tout cas. peut-être que ces viles récréations attendraient de la voir soumise et pourtant consentante sur ton lit. tu te hâtais de l’avoir sous tes draps pour pouvoir l’avoir et la prendre tout le reste de la nuit. tu imaginais déjà les délices auxquels vous gouteriez, dans lesquels vous sombreriez et quel plaisir tu prendrais à lui faire crier ton nom.

hyunjin, ô hyunjin.
pourquoi te rendait-elle comme ça.

ta main vient sensuellement caresser la cuisse nue de la blonde, sans quitter la route des yeux. et ton pouce dessine au hasard sensuellement sur sa peau de porcelaine tandis que ta deuxième main guide le volant. « et donc tu faisais semblant cette fois aussi ? » dans l’ascenseur. sourire en coin alors qu’un feu rouge t’oblige à t’arrêter et que tu en profites pour la perdre dans tes yeux. gamin plein d’égo et narcissique piqué par les mots d’une femme tentatrice qui le tenait entre ses doigts. tu soutiens son regard parce que tu voudrais qu’elle le dise, que les mots passent ses lèvres, qu’elle le reconnaisse. tu ne croirais de toute façon pas le contraire, mais peut-être que sans te l’avouer tu voulais qu’elle te rassure. qu’elle rassure cette partie de toi qui tenait à elle bien plus que tu ne voulais l’admettre.

« moi je ne faisais pas semblant. »
tu avoues. jamais. un brin joueur dans ton intonation, provocateur dans tes yeux. toi tu ne faisais pas semblant lorsque tu lui assenais tes coups profonds. tu ne mentais pas sur ton plaisir, sur ta respiration saccadée, sur tes soupirs. tu n’avais pas feint tes jouissances, mentis sur tes plaisirs. tu n’avais jamais dévoré et sa peau et ses lèvres contre tes envies les plus primaires et véritables.
et elle le savait sûrement. parce que tu finissais toujours par la revoir, par la rappeler. tu ne comptais plus les billets que tu flambais pour elle, les heures que tu lui consacrais. tu n’avais aucune obligation à son égard, tu avais toujours été le client. et tu en redemandais sans cesse.
et elle la catin. elle devait te faire plaisir, te contenter, répondre à tes attentes. elle avait un contrat à respecter, alors elle pouvait faire semblant. pour elle c’était différent.

et tu te perdrais cette nuit encore,
pour te retrouver demain matin.
parce que tu finissais toujours par te retrouver.

« dis-le et tu auras ce que tu voudras ce soir. » c’était le prix à payer pour t’avoir. pour qu’elle puisse jouir de toi comme tu jouissais d’elle. pour qu’elle entre dans tes lieux en amante, pas en tant que la fille de joie que pourtant elle était. tu avais cédé tout à l’heure, à ses caprices, à ses envies. c’était son tour.         


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Jeu 5 Aoû - 19:28
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no escape

ô délice des anges divins. c'est que les nuitées ont été perlées des désirs illusoires. c'est que les épidermes fastueux ont été pris en déboires. c'est que les corps épaves des plaisirs, ont eux, subit les fantaisies. duperies fantômes, mirages fumés. c'est que tous les faux semblant ont fini par imploser. ô jouissance des démons providentiels. ce soir, la poupée, elle a eu la preuve. que les mots n'étaient que mensonges sur le bord des lippes. que les sensations internes n'étaient pas que des papillons volages. c'est qu'il a toujours eu cet effet sur elle. l'a encore et l'aura probablement jusqu'à sa mort. c'est que la catin ne veut plus être présente juste sous ce titre. et peut-être que l'organe sanglant regrettera les choix futurs. mais dans l'instant d'euphorie, elle s'en moque hyunjin.
rien ne peut l'atteindre.
pas même les étoiles éteintes.
et c'est que dans cet ascenseur, les souffles se sont perdus.
les corps se sont envolés vers des cieux bien plus célestes qu'à l'habitude. c'est que la poupée, a dominé de toute sa stature pour faire du wang, le sien. et lorsque l'air frais vient se joindre à la peau froissée. alors elle le prend avec plaisir. car le froid glacial la réveille des douleurs endormies. c'est que les images ravivent l'esprit endolori. mais elle les effacent d'un revers de la main. d'un claquement de doigts. si subtil. car ce soir, l'esprit ne sera porté que vers jiro. et c'est qu'elle ne se fait plus attendre, l'enchanteresse. c'est qu'elle se faufile dans le cocon de la voiture de luxe. c'est qu'elle se fait paradisiaque de sa voix presque trop suave. et elle rit aux paroles de l'amant. et elle en joue bien plus encore. hum, oui, tu es mon chauffeur pour la nuit. qu'elle laisse éclater en mille perles de sensualité.
avant que le corps se rapproche.
que les pulpeuses viennent susurrer au creux de l'oreille.
emmènez-moi jusqu'aux étoiles, monsieur wang.
et les onyx sont pétillants. scintillants. c'est que les flammes de l'enfer y viennent tanguer, mais c'est des feux luisants qui sont synonyme de tout le désir qu'elle lui porte. et tout semble comme si le temps s'est arrêté dans l'habitacle. comme si les mots pouvaient valser sur le bord des lèvres. et les maux parsemés sur l'épiderme, eux s'effacent lentement. pourtant, elle ne sait pas ce qui l'attendra dans l'antre du diable. s'il osera profiter de sa faiblesse ou si au contraire, il jouera de sa plus belle mélodie sur le corps de la nymphe. et c'est qu'elle frisonne de toute part. quand la main vient glisser le long de la peau porcelaine dénudée. c'est qu'elle est électrifiée par un simple geste pourtant anodin. et c'est qu'elle affronte le regard de jiro. c'est qu'elle a un rictus sublime qui séjourne sur le visage rayonnant. mais elle ne lui offre aucune réponse.
parce qu'elle attend.
et savoure ses paroles à lui.
c'est qu'elle les avalent dans sa mémoire. qu'elle les cueillent dans le cruor. car elle ne veut pas oublier. que lui, ne fait pas semblant. probablement jamais.
mais elle se laisse désirer. malgré ce qu'il sous-entend. que si elle lui dit la vérité, alors elle aura tout ce qu'elle désire. peut-être même plus encore. mais si les mots donnés ne sont pas ceux que lui attendent ? elle veut jouer avec ses nerfs. le titiller encore un peu plus, avant de s'offrir pleinement.
c'est qu'elle a envie de profiter de sa propre faiblesse.
et si je te dis que je faisais semblant cette fois aussi ? les onyx ne le quittent pas, le myocarde pulsant entre ses doigts. alors que les phalanges viennent caresser la jambe du wang. je suppose que la réponse escomptée ne sera pas celle voulue ? c'est qu'elle brûle la chandelle par les deux bouts. ô démoniaque séductrice, c'est qu'elle est presque trop aguicheuse. et elle sait, que jiro pourrait s'énerver. juste de cette patience qu'elle ose mettre à rude épreuve. pourtant, c'est parce qu'elle veut se faire encore plus sylphide. déesse qui se colle à la peau du wang, collant les pulpeuses dans le cou, au creux du lobe de l'oreille. c'est qu'elle laisse son souffle chaud venir exploser contre les parties sensibles. alors que la main toujours sur la cuisse, glisse vers l'anatomie. peut-être que je n'ai jamais fais semblant. qu'elle laisse suspendre contre les tympans. ô elle est terrible, la naïade. peut-être que tout a toujours été vrai avec toi. et c'est qu'elle insiste sur ce dernier mot. c'est qu'elle est appuie dessus. l'accroche sur le creux de la langue. pour qu'il aille résonner en lui, jusqu'au plus profond de son âme. c'est qu'elle n'a plus envie de mentir, la poupée. elle ne veut plus avoir à se cacher de cette passion ardente qu'il réveille au tréfonds de ses entrailles. elle ne veut plus prétendre qu'elle jouis pour combler l'égo du mâle alpha qu'il est.
non, elle veut tout lui donner.
tout lui offrir, comme si elle n'était que marionnette entre ses doigts.
tout lui accorder, car ce soir, peut-être qu'un autre cap a été franchi.
et qu'importe si demain, au réveil, les remords viendront se nicher sur l'âme souillée. qu'importe si demain, les regrets auront le goût de l'amertume tâchée. parce qu'au moins, elle aura été honnête envers l'amant dont les songes ont souvent été bercés. malgré les tortures douloureuses. malgré les ecchymoses accrochés à l'épiderme. c'est qu'elle veut vendre son âme à satan, et qu'importe si elle doit se damner dans le pandémonium.
peut-être qu'au fond, il lui ouvrir les portes de l'éden.
peut-être qu'ô grand jamais, il ne la dégradera plus comme avant.
elle veut l'espérer. y croire. bêtement. aveuglément.
mais qu'a-t-elle donc à perdre de ce jeu dangereux qui s'est créé entre leurs deux âmes amochées ? qu'a-t-elle donc à craindre, de cette tentation si folle qui ne cesse de grandir chaque jour passant. ô elle est succube délicate entre ses doigts. et elle veut pouvoir s'y noyer de la tête aux pieds. ô c'est qu'elle perdra tout son bon sens à force, la catin. mais qu'importe. parce que ce soir, elle prend le risque. et elle s'en amuse pleinement. alors que les doigts jouent contre l'organe battant. alors que les lèvres ne cessent de s'accorder à la peau miraculeuse du wang. mais c'est qu'elle fini par se reculer, la poupée. se remettant droite dans son siège. le regard posé sur la route. et peut-être qu'elle fait exprès. de s'aventurer en terrain glissant. d'onduler ses onyx sous ses battements de cils.
ô elle est la torture même de l'esprit agile.
ô digne descente des rives du styx.
tu veux savoir la vérité, jiro ? qu'elle fini par souffler entre les lippes toujours aussi rouges des affronts passés. je sais pas si je te l'accorde maintenant ou si j'attend d'être chez toi ? c'est qu'elle continue la catin. à abuser de lui. à le berner en rigolant gaiement. parce que les pulpeuses sont retroussés en un divin rictus. si malin. si mesquin.
ô mais à quoi joues-tu petite catin ?
n'as-tu donc pas encore compris, qui est le roi ici.

en vrai, j'ai envie de jouer. et les doigts retrouvent la cuisse. c'est qu'elle joue en touchant petit à petit. jusqu'à remonter toujours entre les jambes. puis glissant sur le torse, jusqu'au cou. en passant son pouce sur ses lèvres. elle s'en mord déjà les siennes. de ce qu'elle compte lui offrir ce soir. et surement qu'il pourra prendre l'ascendant sur elle. surement qu'il deviendra le maitre des cartes. et hyunjin ne sera que pantin qu'il manipulera à sa guise. ce soir, je suis ton génie et je t'accorde trois souhaits. qu'elle dévoile en laissant sa langue claquer contre le palais. et parmi ces trois voeux, je t'accorderais toutes les vérités que tu désires. je te dirais tout ce que tu veux savoir. je serais tienne jusqu'au petit matin. peut-être même plus, si tu en fais la demande. et les jumelles reviennent trouver le cou, la mâchoire. c'est qu'elle dévore de toutes pièces, la catin. ô elle se brûle contre la peau enchantée. ce soir, je suis tienne et si tu le souhaites, je pourrais être tienne bien plus encore que juste cette nuit. et la proposition est lancée. le couperet vient de tomber.
ô hyunjin,
ne sait-elle pas,
dans quel tartare elle s'enfonce.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 19:29
Wang Jiro
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nightmare

aveu révélateur d’une faiblesse que tu lui accordes ce soir volontiers. tu n’avais pas fait semblant avec elle, et tu voulais qu’elle admette que ce n’était pas son cas non plus. mais la belle aphrodite en décide autrement. tes promesses ne lui suffisent pas, elle veut jouer, se jouer de toi, jouer au risque de s’en mordre les doigts.
et jamais vos regards ne se quittent.
elle se fait désirer comme elle sait si bien le faire. et ses doigts tentateurs caressent ta jambe dans une danse sensuelle dont elle seule connaît les secrets. hyunjin ne veut pas te donner la réponse que tu attends, et la frustration est douloureusement exquise comme si tu te plaisais à être malléable entre ses mots, au crochet de ses lèvres. mais la vénus abuse de ta patience, et tes onyx la foudroie pour lui faire comprendre. « hyunjin. » dominant. et son corps se rapproche dangereusement pour ne faire fondre la distance jusqu’à quelques centimètres seulement. ses lèvres frôlent la peau sensible de ton cou et ses mouvements se font plus explorateurs.  
les mots attendus sont finalement prononcés, mais pas comme tu le voudrais. hyunjin y met les formes, les incertitudes, pour ne te faire que plus languir encore de l’évidence qu’elle ne pourrait plus cacher bien longtemps.
le feu toujours rouge te laisse le temps de te perdre encore dans ses prunelles et des ondes brulantes traversent le creux de tes reins tandis que tu voudrais que ses doigts s’attardent plus encore sur ta virilité ne pulsant plus que pour cette même nymphe démoniaque. lenteur désespérément frustrante avant qu’elle ne s’amuse à te faire miroiter tous ses talents que tu connaissais si bien.
avant qu’elle ne recule pour s’asseoir correctement sur son siège. ô diablesse. au même moment tu reprends la route priant silencieusement pour que le trajet ne s’éternise pas et que vous puissiez arriver le plus vite possible. pour pouvoir combler vos désirs impérieux, pour pouvoir louer les plaisirs de la chaire qu’avec elle seule tu t’offrais.  
et finalement ses yeux sombres brillent d’envie et de luxure tandis que ses mots te laissent esclave de leur son. la vérité. tu voulais savoir la vérité, sa vérité et ce qu’elle voulait vraiment. curiosité que tu ne te connaissais pas et sincérité accablante que tu voudrais faire taire. mais jamais la belle ne s’arrête de jouer, te donnant une esquisse avant de retourner sur ses pas. et avant même que tu ne puisses la rappeler à l’ordre, elle te devance.

j’ai envie de jouer.

et tu voudrais t’énerver contre elle, lui faire regretter cette distraction dont tu étais l’objet spectacle. ton regard s’assombri alors que ses doigts reprennent la direction de ton membre imposant encore difficilement sage, pour remonter tout le long de ton corps. « à quoi tu veux jouer ? » tu demandes suspicieusement non sans une tinte de défi dans tes yeux. elle énonce les règles du jeu, te laissant accroché à ses lèvres alors que les tiennes s’étirent dans un sourire amusé et lubrique. vénus sera génie ce soir, elle t’offrirait ce que tu lui demanderas à condition de respecter le nombre de vœux imposés. et jiro redevient gamin enjoué par la magie des promesses. tes onyx plongés dans les siens, second feu rouge que tu salues volontiers. et ses pulpeuses se perdent encore sur ta peau malmenée.

je serais tienne jusqu'au petit matin. peut-être même plus, si tu en fais la demande.
ce soir, je suis tienne et si tu le souhaites, je pourrais être tienne bien plus encore que juste cette nuit.


« c’est ce que toi tu souhaites ? » amusé et analysant les mots qu’elle venait de répéter. tu soutiens son regard pour y lire quelque chose sans vraiment savoir ce que tu voulais vraiment y trouver. et le feu passe au vert, reconcentrant ton attention sur la route. tu continues, regard droit devant. « ne pas être mienne qu’une nuit ? quelques heures ne te suffisent pas ? » vil tentateur, sourire satisfait qui maquille tes lèvres désireuses.
était-ce un aveu inconscient que la belle venait de te faire ? et ton égo gonfle comme si l’idée que cela puisse être vrai te faisait plaisir. ce n’était pas le cas pas vrai ? tu ne devrais pas. et pourtant tes lèvres s’étirent sans que tu ne puisses rien y faire.

« tu sais que tu joues à un jeu dangereux hyunjin ? » toujours les mains sur le volant. et plus les minutes passent et plus le point d’arrivé se rapproche. tu accélères. « que je pourrais demander des choses que tu n’imagines même pas ? » folies perverses et vices infinies qui nourrissaient tes pensées les plus basses. « des choses que tu aurais peur d’avouer… » les questions que personne ne voulait poser et que tu aurais sans doute tues sans ses invitations épicuriennes.

et finalement la destination est droit devant. tu passes ton badge par la fenêtre et entre dans le parking privé pour te garer définitivement. « tu ne peux plus revenir sur ta promesse. » tu fais face à ton amante tandis que tes doigts se perdent dans ses mèches douces pour aller caresser sa joue légèrement. ton pouce vient se poser sur ses lèvres pour n’être plus que la dernière barrière encore présente entre les deux pulpeuses âmes-sœurs. « on est arrivés. » tu dis, orbes miroirs.
tu sors le premier pour aller ouvrir la deuxième porte à hyunjin. elle connaissait bien les lieux pour y avoir été invitée à plusieurs reprises, mais c’était la première fois. la première fois qu’elle n’était pas la catin, la première fois que tu n’étais pas le client. alors c’était différent.
et chaque seconde qui te sépare des murs de ton appartement sont des secondes d’agonie où tu voudrais pouvoir succomber aux plaisirs de la chaire sans plus attendre. silencieusement tu réfléchis à la première chose que tu lui ferais faire une fois en haut et sans dire un mot tu la dévores du regard dans une tension dangereusement palpable.
quand la clé passe enfin la serrure de la porte d’entrée, tu n’attends pas un instant de plus pour vous faire rentrer à la hâte, plaquant l’amante contre le mur. « accorde-moi mon premier vœu. » tu souffles doucement contre son oreille et mordilles.
tu t’éloignes ensuite, marchant jusqu’à la pièce principale ouverte sur la cuisine luxueuse. tu sors de l’étagère un verre à vin avant de le remplir de la liqueur rouge. « déshabille-toi, lentement. » ta voix grave sonne comme un ordre, mais l’intonation était légèrement distincte par rapport à toutes les autres fois. adossé à une commode, tu portes le verre à tes lèvres. « fais-moi un strip-tease. »        


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Jeu 5 Aoû - 19:30
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no escape

ô et la nymphe est des plus détestables quand elle joue. elle se délecte de cette agonie latente à laquelle elle fait succomber le wang. car elle a cette sensation de pouvoir au creux des doigts. et c'est qu'elle serait prête à regarder les rôles s'inverser encore une fois, la fille de satan. parce qu'elle aime le savoir à sa merci, jouer de sa faiblesse qui n'est autre qu'elle-même. c'est qu'elle l'a vu dans son regard, lorsqu'il a été apte à tuer un homme juste pour la belle. juste pour la posséder et l'emmener dans son antre à lui. elle le sait, hyunjin, elle n'a jamais été dupe de ce jeu de séduction beaucoup plus aigüe entre eux qu'avec ses autres clients. jiro n'était pas qu'un simple fidèle habitué aux courbes de la divine.
non, jiro était l'amant tentateur.
jiro était la passion accrochée à l'épiderme.
ô si enflammée qu'elle pourrait en perdre haleine la succube.
c'est qu'il pourrait la posséder toute entière s'il le souhaitait, surement qu'elle le lui céderait. mais pas tout de suite, parce que c'est beaucoup trop satisfaisant que de le faire se languir encore un peu plus. jusqu'à ce que les corps se frôlent à nouveau. jusqu'à ce qu'ils entrent en parfaite symbiose. et pourtant quand il prononce son prénom, qu'il veut se montrer dominant. la belle montre les canines, elle sourit de plus belle. parce qu'elle est presque trop mesquine pour son propre bien être. mais elle ne se laisse pas déstabiliser, elle joue de ses mélodies séductrices. elle se fait vile vipère qui vient capturer sa proie. ô et elle aime ça, hyunjin. de marquer l'épiderme avant de le laisser retrouver le froid. ô et c'est si envoûtant. que de le voir là, et que de posséder tout son regard. car les onyx ne voit que la silhouette de jiro. et c'est qu'elle voudrait fondre dessus mais elle se retient. parce qu'elle veut jouer, la blonde. parce qu'elle veut prétendre que non, il ne lui procure pas chaque frisson qui glisse le long de l'échine. et elle veut hyunjin, qu'il aime ça. qu'elle veuille jouer, la poupée.
parce qu'alors elle sera à sa merci.
parce qu'alors elle ne pourra plus faire demi-tour.
mais en a-t-elle réellement envie ? que de ne pas foncer tête baissée dans ce jeu où elle pourrait brûler ses ailes d'ange déchu.
et ô elle rit, la poupée. elle a le sourire qui s'illumine. elle a les onyx qui pétillent. ô jiro si tu savais. et peut-être qu'elle ne dit pas tout, la catin. peut-être qu'au fond, elle tait les sentiments qui animent le battant. parce qu'elle les sait, interdits et dangereux. peut-être bien, oui. qu'elle laisse son souffle presque court cogner entre les lippes. alors que le regard est toujours posé sur jiro. peut-être que je n'ai pas envie de te partager avec d'autres. et elle feint une jalousie qui n'existe presque pas. ou peut-être qu'elle est présente. mais elle ne veut pas se l'avouer, la poupée. parce qu'elle n'a pas à se sentir jalouse des autres, alors qu'elle n'est que catin avec laquelle on joue. et les paroles du wang viennent se greffer à l'esprit. pourtant qu'importe, elle veut se jeter dans l'enfer du pandémonium. elle veut traverser les rives du styx. elle veut être celle dont jiro susurrera le nom jusqu'à ce que le soleil ne veuille plus se lever.
ô mais c'est que tout est bien trop dans les pensées.
ô succube, voilà que à son propre piège elle se prend.
qui te dis que je n'aime pas le danger ? et elle provoque. elle a le rictus mesquin sur les pulpeuses. elle a le regard qui joue le défi. ose jiro, me dire non. alors demande ce que tu n'as jamais demandé. pose-moi les questions les plus inavouables. trois souhaits, jiro. c'est tout ce qui t'es accordé. qu'elle manipule entre les lèvres mielleuses. ô elle est horrible la gamine. c'est qu'elle veut se frotter au diable alors qu'elle l'a vu commettre un meurtre plus tôt. mais qu'importe si le sang doit couler sur les phalanges. elle l'a déjà subit, la catin. et elle ne le craint plus, l'enfer s'est déjà noué aux racines de son âme. elle n'a plus rien à y perdre, hyunjin. et alors que les paroles viennent jusqu'aux tympans. et alors que la main vient se nicher sur l'épiderme pour enlever une mèche sauvage. elle sourit la belle. et les doigts qui glissent sur les pulpeuses, elle les embrassent. ce n'est pas mon but. non, elle ne fera pas marche arrière.
plus maintenant.
plus jamais.
et c'est que la porte s'ouvre alors qu'elle quitte l'habitacle. et la passion cinglante monte dans l'ascenseur qui les conduit jusqu'à l'appartement du wang. ô c'est que les onyx ne se quittent jamais. et hyunjin n'attend plus que les plaisirs sauvages qui viendront se nicher sur l'épiderme. c'est qu'elle le veut, c'est qu'elle le désir. et elle ne peut plus mentir car ses traits du visage disent tous les mots qu'elle tait. c'est que le corps épave percute le mur bien trop rapidement, quand ils passent le pas de la porte qui se referme tout aussi vite. si c'est ce que tu désires. alors j'exauce ton voeu. et le sourire est doux et presque trop chaleureux. candeur qui se glisse sous l'épiderme.
c'est qu'elle avance jusqu'à la pièce où il se trouve.
ô et elle va jouer la poupée.
ô elle va le faire tanguer sous les vices.
et le manteau tombe en cascade sur les épaules. dans un mouvement gracieux et bien trop lent. trop agonisant. même pour elle. car le corps chauffe. la peau n'attend que d'être nue sous les caresses de l'amant. et quand il atteint le sol, c'est que délicatement, les bras viennent frôler les jambes alors qu'elle descend pour quitter les talons hauts. qu'elle jette à l'opposé de la pièce. sourire toujours aussi mesquin en coin. commissure des lèvres qu'elle vient châtier de sa langue. myocarde pulsant à l'intérieur de la cage thoracique. étouffant sous la couche de tissus pourtant bien fine. et puis les mains basculent dans le dos. les phalanges glissent sur la fermeture éclair de la jupe, alors que le son du zip se défait dans une patience extrême. et la voilà qui reste pourtant collé à la peau. car c'est que la moiteur des ébats l'habite encore. et le corps s'approche, vient se coller contre jiro. vient se retourner alors qu'elle fait glisser la jupe le long de ses jambes. et ce sont les fesses qui rencontre l'anatomie. et elle en joue. se mouvant en longueur contre l'organe déjà affamé.
je vais t'offrir le meilleur strip-tease de ta vie.
et les bras viennent s'accrocher au cou. les pulpeuses viennent perforer l'épiderme. ô joue divine. joue jusqu'à en perdre le souffle. et quand elle se détache, elle laisse le corps danser, valser, tanguer. ô elle veut faire ça bien, la catin. puis elle lui refait face. dents venant mordiller les lippes. alors que les doigts s'attaquent aux boutons de sa chemise. un par un. alanguissement. le regard qui affronte celui de jiro. c'est qu'elle l'oblige à la regarder faire. prendre tout son temps et y laisser la plus grande nonchalance. et quand le dernier bouton se détache, alors doucement elle vient jouer avec les bordures. mais elle n'enlève pas le vêtement directement.
ô bien sur que non. elle le fait lui aussi danser sur l'épiderme.
hum j'ai envie de mettre de la musique.
et elle disparait, connaissant la demeure sur le bout des doigts. et c'est que la musique vient choyer les oreilles. et alors elle reprend la danse langoureuse. alors que le corps se recolle à jiro. alors que les lèvres déposent des baisers partout où la chair est accessible. mais jamais, ô grand jamais, elle ne vient posséder les jumelles. et à nouveau elle se recule. et c'est qu'elle fini par retirer la chemise qui cache un soutien-gorge tout fait de dentelle. mais cette fois ce n'est pas le rouge cruor qui orne l'épiderme, non, mais un blanc bien trop pur pour l'ange qu'elle n'est pas. et elle jette le malheureux vêtement loin derrière elle. sourire empli de plaisirs maquillés. hum, plus que deux vêtements. c'est bien trop triste. trop peu mais bien trop aussi. ô et elle parle, la nymphe. elle laisse la langue se délier. alors qu'il ne lui a pourtant pas accordé le droit à la parole. mais qu'importe, elle fait comme bon lui semble, la prétentieuse.
c'est qu'elle vient jouer, collant sa peau encore une fois à celle de jiro.
c'est toi que je devrais déshabiller.
mais elle veut répondre au voeu du wang, alors elle passe un bras derrière le cou. alors que les pulpeuses viennent s'échouer contre le cou. dévorant la chair sur son passage. pendant que sa main libre, vient se nicher derrière le dos et détache le soutien-gorge. et puis la tête bascule en arrière. les cheveux tournoient au rythme de la musique qui se joue.
ô jiro, j'espère te rendre fou.
désires-moi autant que je te veux.

mais jamais les mots ne franchiront le seuil des lippes. ô et l'honneur noie la catin dans les supplices de délices. car elle veut flancher sous le poids de l'amant. mais elle n'en fera rien. alors elle reprend de l'espace et laisse tomber la dentelle alors qu'elle la jette sur lui. attrape-moi si tu peux. que le regard convie. car c'est qu'il ne lui reste plus qu'un vêtement. mais celui-là. ô elle veut le garder encore, pour que lui-même lui arrache. pour que de sa folie instable, il vienne la posséder. mais le voeu ne serait alors pas exaucé en entier. et ça la fait rire, la poupée. et surement qu'il ne doit pas comprendre. mais hyunjin fini la tache. délicatement, elle se saisit du dernier morceau de tissus cachant le précieux. et dans un délai éternel, elle le laisse glisser jusqu'aux pieds. et puis le corps revient à l'assaut du wang. alors qu'elle marche en le regardant droit dans les yeux jusqu'à lui. j'espère que ton premier souhait était suffisamment satisfaisant, mon cher. et cette fois, elle s'accorde à laisser les pulpeuses déposer un baiser sur les jumelles. viens-les prendre, si tu le souhaites.

Wang Jiro
Wang Jiro
Messages : 31
Jeu 5 Aoû - 19:31
Wang Jiro
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nightmare

demeure royale, le maître des lieux est enfin de retour. ton invitée connaissait bien l’endroit pour y avoir passer des nuits fougueuses, objet de ton désir avant que tu ne la jettes une fois tes envies assouvies. mais cette nuit ce serait différent. hyunjin t’a promis trois vœux qu’elle exaucerait, et tu ne te fais pas prier pour formuler ton premier. idées perverses qui naviguent dans ton esprit, tu choisis finalement celle qui te donnerait un spectacle le plus beau et lent possible pour te languir d’une luxure dont tu finirais par goûter juste après. tu vas te servir un verre un vin, savourant le goût exquis avant que les mots ne sonnent dans la pièce. adossé, les bras croisés, le verre contre les lèvres tu demandes à la belle un strip-tease.  

l’insolente commence par son manteau, lentement. le vêtement arrive au sol dans un mouvement délicat qui ne te fait agoniser que plus encore. elle se déchausse ensuite, et tu savoures le spectacle impatient d’assister à la suite. les yeux brillant de luxure qui jamais ne la quittent elle et son sourire mesquin, elle et son audace incroyablement fascinante.
hyunjin t’hypnotisent.
lorsque ses mains arrivent dans son dos, ta respiration se coupe imaginant l’issus des quelques secondes qui suivraient. ses gestes sont d’une lenteur sensuelle et ses orbes te défient, pour ton plus grand plaisir. puis la démone s’arrête, s’approche de toi, et tu ne bouges pas. un sourire naît sur tes lèvres, plus aguicheur encore que tous les précédents, plus révélateur du désir qu’elle faisait naître en toi. et hyunjin se retourne et le contact de son corps presque nu et ta virilité déjà durcie t’arrache une vague de plaisir que tu retiens à tes lèvres. et elle bouge et t’allume, se balance sur une musique silencieuse pour n’attiser la flamme que plus encore. tu poses ton verre pour n’être concentré que sur elle et les services voluptueux qu’elle t’offrait. « j’attends de voir ça. » provocateur. tu la laisses faire ce qu’elle veut, tes mains viennent rencontrer ses hanches pour la tenir plus proche de toi, mais hyunjin fini par se détacher. elle s’attaque désormais à sa chemise, et tu ne veux pas en manquer un instant.

aphrodite se dénude sous tes yeux capricieux et tu ne peux plus retenir ton sourire satisfait. hyunjin n’a aucune gêne, aucun embarras, elle se déshabille lentement comme tu lui avais demandé, exauce ton vœu sans même se plaindre. à croire que tout cela lui plaisait presqu’autant qu’à toi.
la blonde décide d’ajouter un plaisir à ton souhait et tu la regardes aller mettre de la musique, impatient à l’idée qu’elle revienne.
elle se déhanche et danse sous les rythmes lents de la mélodie qu’elle a choisi et tu te mords douloureusement la lèvre, ton regard parcourant son corps en entier. chacune de ses courbes t’attiraient dangereusement, et ses cheveux dans lesquels tu voudrais faire courir tes doigts, ses lèvres desquelles tu voudrais entendre chanter ton nom, sa peau porcelaine que tu voudrais de nouveau baptiser de tes marques.
ô non, vos ébats dans l’ascenseur ne t’avaient pas suffi.
qu’est-ce qui pourrait te suffire avec la nymphe ? rien n’était jamais assez parce que tu voulais tout. tout. absolument tout de hyunjin, qu’elle se donne et s’abandonne et te laisse faire d’elle ce que tu voulais.

ton sang chauffe, ton corps tout entier est en ébullition et chaque parcelle qu’elle chérie fond sous ses lèvres. elle retire enfin sa chemise pour laisser apparaître un soutien-gorge en dentelle et tu avales difficilement ta salive, n’en pouvant déjà plus. hyunjin parle et ton regard la foudroie, mais tu n’as pas la volonté de la faire taire. tes pensées n’étaient qu’esclaves de tes imaginations, et tu savais que bientôt son insolence louerait ton prénom lorsque tu te seras enfoui au plus profond d’elle.

« tu t’étais faite aussi belle pour lui… » murmures. les mots sonnent comme un reproche et tes doigts parcourent sa peau nue et frôlent les sous-vêtements blancs. elle ne les avait pas mis pour toi, mais pour un autre. et l’idée que la belle ne t’appartienne pas vient faire sombrer ton esprit tandis qu’elle se fraye un chemin jusqu’à la peau de ton cou pour y dévorer la sensible. ce besoin de la faire tienne, de ne la laisser à personne d’autre. comme un besoin impératif, absolu et qui, tu le savais, finirais sans doute par te perdre. la vie des hommes n’avait pas beaucoup d’importance pour toi. tu la prenais, leur arrachais, leur offrais les milles et une souffrances imaginées par tes vices. contre de l’argent la plupart du temps, pour remplir un devoir que tu t’étais donné et cette profession dans laquelle tu excellais chez les rhyou.
mais jamais pour une femme.
tu n’avais jamais été jaloux ni même envieux avant, parce que tu finissais toujours par avoir ce qui te revenais de droit : tout ce que tu décidais, tout ce que tu désirais. mais hyunjin se jouait de toi, elle savait que tu la voulais et pourtant jamais elle ne s’offrait complètement. tu lui prenais de force les mots et les gestes que tu voudrais secrètement qu’elle exécute d’elle-même, tu la forçais par un contrat et les billets colorés à passer ces heures perfides sous les draps que tu ne réservais pourtant qu’à elle.
mais aujourd’hui il n’y avait pas de contrat, pas d’argent en jeu.
qu’est-ce que ça voulait dire ?

la poitrine dénudée pour tes beaux yeux, tu te reconcentres sur le spectacle de la belle alors qu’elle te lance son avant-dernier vêtement dessus. elle anime, elle t’anime. elle joue, et peut-être que c’est toi qui perdra. sourire gourmand sur tes lèvres et onyx profondes. il ne lui restait qu’un dernier tissu, ton préféré. et hyunjin rit, tu ne sais pas pourquoi, mais tu n’étais pas assez patient pour être curieux.
dernières secondes qui passent comme l’éternité qui te sépare du graal. et enfin elle est entièrement nue devant toi.
fascination, divination.
elle vient cueillir presque tendrement tes lèvres après avoir affronté ton regard sans peur. et tu viens répondre au baiser sauvagement, laissant courir toutes tes frustrations jusqu’ici. « oui. » que tu laisses échouer contre les pulpeuses avant d’en reprendre possession ardemment. tu forces le passage pour venir faire valser les langues et attrape la blonde pour la soulever les jambes de part et d’autre des tiennes. jamais tu ne romps le baiser et tu n’as pas besoin de voir où tu marches pour reconnaître le chemin vers ta chambre. tu en profites pour retirer tes chaussures, hyunjin toujours dans tes bras.

et lorsque tu arrives dans la chambre à coucher, tu la poses avec une étrange douceur sur ton lit. positionné entre ses jambes, tu défais rapidement les boutons de ta chemise pour la lancer au hasard dans la pièce. tu reviens ensuite posséder les lèvres aimantes en t’occupant dans le même temps de ton pantalon que tu retires par des gestes habiles. les doigts courent sur la peau laiteuse s’attardant parfois avant de reprendre leur chemin jusqu’à la poitrine pour finir contre la joue. « de quoi t’as envie ? » tu demandes contre l’oreille, tu lui chuchotes, comme un secret qu’elle seule pouvait entendre.
ce dont elle avait envie. jamais tu ne lui avais demandé parce que jamais son plaisir ne t’avait intéressé plus que le tien.
pour la première fois.
et tu viens plonger tes prunelles dans les siennes. « dis-moi. »
et tu le ferais.            


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Jeu 5 Aoû - 19:31
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no escape

ô et la catin est probablement la plus vile des succubes. c'est qu'elle a fait vaciller bien des esprits innocents. c'est qu'elle a souillé bien plus de chair qu'elle n'aurait pu le croire. et elle a cessé de compter, la poupée. quand les hommes s'enchainaient au pied de ses draps pour la faire leur. pour qu'elle leur appartienne entièrement. non, elle n'a jamais laissé le nombre salir le vice ancré à même le cruor. car c'est qu'il a été corrompu bien trop tôt. bien trop jeune. gamine encore blanche colombe qui se retrouve à devoir offrir son corps pour pouvoir se nourrir. et c'est que l'épiderme n'a jamais su comment réagir face aux caresses insolentes. et hyunjin, elle n'a jamais su ce qu'était le véritable amour.
les sentiments indolents au creux des paumes.
les sensations vacillantes se nichant sur l'échine.
c'est que hyunjin, dans le myocarde, y a eu minki qui a su briller comme une étoile. sans que jamais la perfide ne se l'avoue. parce qu'elle ne voulait pas briser le garçon étoilé. parce qu'elle ne voulait pas réveiller le battant en sommeil. c'est qu'elle a toujours eu bien trop peur, la blonde. de ce qu'elle pourrait ressentir s'il venait à vibrer contre la cage thoracique. s'il venait à pulser bien trop vite pour un autre. alors elle a laissé tout ça de côté, dans une boîte dorée.
mais là, c'est qu'elle a tout envoyé valser, la catin.
le moindre de ses principes vaincus juste par l'amant.
le myocarde agité sous les phalanges alors que le corps se dénude.
c'est que jiro la rend folle. dingue. c'est que jiro, il anime les flammes qui dansent sous l'épiderme amoché. c'est que jiro, il se colle contre les lippes même quand elle en embrasse d'autres. et pourtant, la plupart de ses clients ne viennent pas cueillir ses pulpeuses comme lui le fait. ils sont là juste pour les sessions de plaisirs démesurés. juste pour vider leur frustration agaçante. et c'est surement pour ça, qu'elle joue à un jeu dangereux la catin. qu'elle se met sur le fil du rasoir tel un funambule, car elle n'a plus rien à perdre. et peut-être bien, que ce soir, les mensonges ballants au creux de la commissure disparaitront. peut-être que ce soir, la vérité viendra entacher les peaux voilées des luxures souveraines. ô et c'est pour ça que hyunjin en joue. qu'elle s'en délecte bien plus que d'habitude. parce qu'elle prend un malin plaisir à titiller le wang. parce qu'elle s'expose à la furie qui pourrait déferler sur son corps après ça.
mais elle ne pense plus aux ecchymoses, la catin.
elle ne voit plus les galaxies colorées ornant l'enveloppe.
elle ne voit que lui. lui et ses onyx prédateurs.
lui et ses pulpeuses qu'elle voudrait dévorer.
c'est qu'elle aime, la façon dont il la consume rien que d'un regard. elle aime, la manière qu'il a d'annihiler chaque pensée qui viennent essayer de perler contre l'épiderme. non, plus rien ne l'atteint et la tête est pleine de l'amant tant désiré. c'est qu'elle ne veut plus se mentir, la catin. c'est qu'elle veut saccager les draps de soie. c'est qu'elle veut embraser les brasiers jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des cendres.
ô hyunjin, mais fais attention.
à trop vouloir jouer, on fini par se brûler.

mais qu'importe, elle continue. et elle se déshabille dans une lenteur agonisante. elle laisse les constellations venir habiller l'être nu qui s'offre sous les yeux de celui qui a commandé son voeu. car elle les lui accordera, un par un. jusqu'à ce que le génie devienne à nouveau simple fille de joie. là pour empiler les caprices de ces hommes avares du corps de la poupée. là pour nettoyer les avidités putrides qui diffame les silhouettes épaves. car hyunjin sait, que lorsque le soleil se lèvera, il n'existera plus ce manège entre eux. qu'il la rejettera comme il l'a toujours fait après l'avoir usé et abusé. alors ce soir, elle veut en profiter.
et c'est que le corps s'approche.
et c'est que les lèvres viennent saisir les siennes.
mais jamais elle ne cède. et c'est lui qui lui offre le baiser fougueux, plein de rage, d'envie. empli de leur fantaisie née dans les esprits endoloris. et c'est qu'elle y répond, la catin. c'est que les bras s'enroulent autour du cou. c'est que les mains viennent se nicher dans la chevelure. et le sourire de contentement perle sur les lippes de la précieuse quand elle sait qu'il a apprécié le spectacle. et le baiser reprend de plus belle. et elle lui donne l'accès, alors que sa langue va chercher sa jumelle. et la valse est endiablée. divine et jouissante. car c'est que le souffle se perd dans la chaleur infernale. c'est qu'elle gémit dans les caresses. et il la soulève du sol, et elle sait, que le corps sera bien vite allongé sur le lit. et que les joutes deviendront encore plus fougueuses que dans l'habitacle de l'ascenseur. car ici, tout leur est permis. et elle s'accroche, la blonde. jamais elle ne le lâche. jusqu'à ce qu'il la pose délicatement sur le matelas. et les onyx sont surpris du geste presque trop tendre pour l'amant. lui qui a toujours aimé quand c'est sauvage. hyunjin, ne sait plus ce que les pensées lui font traverser. car c'est un bouleversement qui l'émeut dans son ensemble.
ô et elle se perd alors qu'il retire ses vêtements.
ô et elle meurt de le laisser se noyer en elle.
et les mains se perdent sur le corps nu. les phalanges tracent les abdos dessinés. et les pulpeuses embrassent, attaque la peau enfin mis à disposition. et puis elle se stoppe dans son élan quand elle l'entend lui demander ce qu'elle veut. et hyunjin a les yeux qui pétillent. et le sourire qui s'élargit. hum, de quoi ai-je envie ? et ça la fait rire. alors qu'elle continue de dessiner des constellations sur son corps à lui. c'est que les bras basculent dans le dos et font rapprocher le corps du wang. parce qu'elle veut ressentir sa chaleur. es-tu sur de vouloir aller sur ce terrain là ? c'est qu'elle veut jouer toujours plus, la poupée. parce qu'elle sait, ce qu'elle veut. ce dont elle a envie. déjà j'ai envie de toi. alors que les lèvres viennent embrasser l'épiderme du cou. j'ai envie que tu me fasses tienne. un baiser à droite. j'ai envie que tu me possèdes toute entière. un baiser à gauche. j'ai envie que tu fasses les choses comme si j'étais la femme la plus précieuse à tes yeux. et elle attrape les oreilles. mordille les lobes. elle fait la sadique légèrement. j'ai envie que tu me fasses jouir. et cette fois elle attrape entre les crocs la lèvre inférieure. j'ai envie que tu me fasses l'amour, jiro. et elle l'embrasse férocement. c'est que les langues n'ont pas assez tangué ensemble. c'est que les phalanges glissent le long de la nuque. et elles vacillent dans les cheveux pour renforcer le baiser suave. et alors qu'elle s'éloigne, le souffle bien trop faible de toute cette fougue. j'ai envie que tu explores des choses que tu ne m'as jamais faites. le sourire au creux des lippes. j'ai envie que tu me les fasses tous oublier, jiro. j'ai envie qu'il n'y ai plus que toi dans ma tête. et l'aveu inattendu vient se blottir dans la chaleur de la nuitée. car c'est ce qu'elle a toujours voulu, hyunjin. qu'il n'y ai qu'un nom qui perce l'épiderme. le sien.

Wang Jiro
Wang Jiro
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Jeu 5 Aoû - 19:33
Wang Jiro
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nightmare

le rideau tombe sur la poupée entièrement nue, offrande merveilleuse sur l’autel de tes fantasmes les plus fous. hyunjin venait d’exaucer ton premier vœu dans une sensualité dont elle était maitresse pour ton plus grand plaisir. et tu viens prendre possession de ton amante avec fougue pour cueillir ses lèvres avant de les dévorer avec appétit. tu soulèves la blonde et l’emmène dans la chambre où tu finis par la déposer lentement sur le lit. les vêtements qui te séparent encore de sa peau porcelaine finissent rapidement au sol, lancés au hasard avec pour seule idée l’envie de rapprocher vos deux corps en goûtant à la chaleur du sien. tu laisses la belle faire courir ses mains sur ton torse et tes doigts parcourent à leur tour l’épiderme frémissant avant que les mots inattendus passent tes lèvres.
ce dont elle avait envie.
murmures. tu redemandes, dans les yeux.
pour la première fois, tu voulais savoir.

et tu ne perds rien de ses yeux brillants et de l’excitation que tu peux y lire. elle était surprise, sans doute d’une façon qui lui plaisait. son sourire s’agrandit alors qu’elle commence à répondre. jamais tu ne quittes ses onyx, jamais tu ne recules ton visage. et tes lèvres s’étirent dans un sentiment étranger. « oui, dis-moi. » tu réponds en cueillant ses lèvres, venant mêler vos sourires. tu réagis à chacun de ses mots avec ton regard, des expressions teintés de ce même sentiment étrange. et la blonde énumère ses souhaits, et toi tu l’écoutes attentif. gamine enjouée qui perdait toute la perfidie qui la faisait démone l’heure plus tôt dans cet ascenseur où déjà une première fois vous vous étiez abandonnés à vos désirs impérieux. hyunjin avait maintenant l’air d’une enfant céleste à qui tu voulais tout offrir.

et peut-être que demain ce ne sera qu’un souvenir,
une étincelle, une parcelle de gaieté que vous aurez partagée.
peut-être que ce sentiment disparaîtra, comme une pensée passagère, un fragment qui s’envole.
peut-être que ce n’était rien de spécial, que tout redeviendra comme avant cette nuit-là,
tu seras le client, elle sera la catin.
mais pas ce soir.

hyunjin dépose ses lèvres sur ton cou, puis à droite, à gauche. elle vient ensuite s’attaquer à ton lobe, puis à tes lèvres. tu ne perds aucun de ses mots, de ses envies, de ses désirs qu’elle t’avoue. lui faire l’amour. ce rapport qui t’était étranger, celui dont tu ne comprenais pas vraiment les subtilités. qu’y avait-il de différent à prendre ton plaisir avec une femme, et lui faire l’amour. et pourtant ce soir avec ta blonde, tu étais animé d’un sentiment différent. les jumelles se rencontrent encore avec fougue, et tu laisses hyunjin reculer pour terminer ses aveux. brûlant de plaisir, s’embrasant à ses dernières paroles. j’ai envie que tu me les fasses tous oublier, jiro, j’ai envie qu’il n’y ait plus que toi dans ma tête.

« alors ne pense qu’à moi. » tu réponds avant d’attaquer son cou lentement. tu marques sa peau à plusieurs reprises, et ta main vient remonter le long de son ventre, s’arrête sur un sein, l’autre attrape sa jambe pour venir la surélever. tu masses, tu pinces, tu récupères ses lèvres longuement pour les quitter, te mettant à descendre lentement. tu embrasses chaque parcelle de sa peau, mordilles, lèches. le creux de son cou, sa clavicule, ses épaules. tu viens titiller ses boutons de chair avec ta langue, avec tes doigts. tu t’attardes, tu veux l’entendre perdre sa respiration, entre battre son organe, la faire languir d’envie. tu ne cherchais pas à ce qu’elle te supplie, pas cette fois, pas ce soir. tu ne lui demanderas pas non plus d’appeler ton nom, tu ne lui ordonneras rien qu’elle n’ait pas décidé toute seule. ce soir, c’était différent.
et pour la première fois tes lèvres prennent un chemin inattendu. tu embrasses son ventre, flattes son nombril. tu descends encore et te redresses. tes bras viennent entourer les jambes de la blonde, tes doigts caressent et tes lèvres se posent sur une cheville relevée.
tu regardes hyunjin dans les yeux à mesure que tes lèvres descendent lentement sur sa jambe. tu ne comptes pas les baisers qui te séparent du foyer de son plaisir, mais tu rends le chemin éternel et pourtant d’une fatalité que tu laissais deviner. tes mains dévalent à la suite de tes douces pour venir écarter les jambes de la belle et tu marques l’intérieur de sa cuisse par une succion dont tu étais devenu maître sur l’épiderme de l’amante. et sans faire durer plus longtemps le supplice, tu viens poser ta langue sur l’antre divin pour choyer la plus intime des parties de vénus.

lui faire oublier tous les autres. ne lui faire penser qu’à toi, tout comme tu n’arrivais à penser qu’à elle. tu gouterais ses délices, tu te perdrais sans doute, te retrouverais si les cieux en décidaient comme tel. tu étais ivre ce soir, ivre du plaisir, ivre de la luxure. ivre de hyunjin et totalement accro.
les mouvements sont certains, malicieux, comme si tu savais instinctivement comment lui faire plaisir. il n’y avait rien de vicieux, rien de ces fois où tu voulais la rendre soumise, lui rappeler sa place. une de tes mains remontent jusqu’à sa poitrine, tu joues sur les sensibles.

la passion. sinon quoi d’autre ?
et elle finirait par te détruire sans doute, parce que tu n’avais jamais prévu d’avoir un avenir radieux.
et vous finiriez par vous détruire, convaincus de ne pas mériter autre chose.
mais les désirs les plus secrets, les plus intimes, les plus véritables.
l’amour, qu’est-ce que c’est ? ce mot qu’ils aimaient tous, l’inconnu.
une promesse silencieuse pour toi-même, une promesse au ciel
jamais rien ne te fera rêver d’une autre vie.


« je n’en peux plus hyunjin. » tu viens embrasser son ventre, puis remontes lentement et te redresses. tu enlèves ton dernier vêtement, libérant enfin ton membre à l’agonie pour venir te positionner correctement entre les jambes. tu regardes la belle dans les yeux, puis rapproches encore vos deux corps. et dans une dernière supplique dans son cou que tu viens posséder, tu t’enfonces en elle comme dans la femme la plus importante à tes yeux.

pardonnez-moi mon père car j’ai péché.          


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Jeu 5 Aoû - 19:35
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no escape

ô et c'est que les dieux ont fait tanguer les corps épaves jusqu'à ce qu'ils se perdent au large. ô et c'est que les créateurs ont emporté dans les profondes abysses les sentiments meurtriers. car les onyx ne voit plus les galaxies multicolores qui gisent en plein milieu de la céleste. l'épiderme entaché de mille péchés est venu se noyer sous les étoiles scintillantes des cieux conquérants. et le myocarde s'est mis à vrombir sous les joutes aux constellations infinies. et c'est que les innocents n'ont plus eu leur mot à dire dans cette danse volatile. ô mais c'est qu'il n'y a plus rien d'anodin entre les deux voûtes qui se cognent l'une à l'autre. c'est qu'elles ont fini par se livrer au brasier pourtant éteint si peu de temps avant.
mais désormais les flammes chavirent.
ô et les ardeurs sont devenues si intenses.
folie presque ravagée sur les carcasses morcelées des luxures endormies.
ô et voilà que hyunjin, elle se laisse perdre dans son propre jeu, où elle devient prodige à la capacité d'exaucer trois voeux. et c'est qu'elle n'en fait succomber le wang qu'après un seul réalisé. car les corps se perdent dans les draps qui se souvient encore de leur dernier ébat. et les paroles qui viennent glisser des lippes de l'amant sont la surprise sublime que la blonde n'attendait guère. ô toi ange divin, dis-moi ce que tu désires plus que tout. et c'est que la poupée ne se fait pas prier pour crever l'abcès. pour divulguer les passions nichées au creux du palpitant. car c'est que l'amant, la rend folle de ses envies inavouées. car c'est qu'elle cache bien son jeu, sous ses airs de jouvencelle qui a peur que les poings s'abattent sur l'épiderme fracassé. et quand les lèvres se rencontrent, que les sourires se croisent. ô plus rien ne peut l'atteindre, car elle a trouvé les portes de l'éden juste dans les bras de l'amant. ô jiro, fais-moi perdre la tête. fais que mes lèvres ne portent plus que ton nom. fais que dans ma tête, ce soit ton visage qui brille dans les nuits noires. c'est qu'elle ne l'avouera jamais, la catin. qu'il a bien plus d'effet sur l'échine que tous les autres. car c'est que lui qu'elle quémande quand le corps se voile de mystère entre les phalanges d'autres hommes.
ô et c'est qu'elle joue, la poupée.
mais n'as-tu pas peur, hyunjin.
de t'engager sur un terrain bien trop glissant.

c'est que ce soir, les pensées viendraient se taire pour ne plus laisser couler les ecchymoses engendrés. car elle se souvient, que parfois, les coups ont été portés sur l'être frêle. mais qu'importe. car dans cette famine charnelle, elle n'attend plus que la possession de son corps par l'amant qui tourmente les constellations.
alors ne pense qu'à moi. ô et les mots s'essoufflent entre les pulpeuses. alors qu'elles viennent attaquer la chair. ô et c'est que les soupirs se meurent entre les lippes de la blonde. ô elle ne retient plus, les silences capricieux. car c'est que le battant s'active bien trop fort dans la cage thoracique. ô et elle manque d'air. car c'est que la respiration forte ploie l'échine sous les caresses douces. tendresse acerbe qui s'immisce dans le feu intérieur. alors que la main de l'amant trace les courbes féminines. délicatesse palpable alors que la tension grimpe toujours plus haut, près du paroxysme. ô et c'est qu'elle voit presque les étoiles, la poupée. alors que les galaxies viennent dépeindre le corps dans des teintes beaucoup plus séductrices que les précédentes. ô car ces marques là, elles seront la preuve de leur passion éternelle. et chaque parcelle du corps passe sous les pulpeuses volages. et les lèvres quémandent celles de jiro quand il vient les capturer. mais il lui donne trop peu. avant de replonger sur le corps maudit de frisson qui séjourne sur l'épiderme doré.
ô et c'est qu'elle deviendrait folle, la catin.
sous les jumelles qui ne cessent de faire frémir la chair.
et c'est qu'à son tour il joue, la faisant languir le moment fatidique alors que les dents accrochent les lèvres. et les respirations saccadées sont des mélodies qui viennent se joindre aux gémissements subtils. car c'est que la voix vient chanter ses harmonies. alors que la peau se colore de nouvelles constellations dans des endroits interdits. ô et la chair, est si belle sous cette couleur. et les onyx ne lâchent rien de ce spectacle si délicieux à savourer. c'est que l'échine se courbe quand enfin, la langue vient tanguer dans le paradis artificiel. ô et les complaintes vrillent dans les airs. et les syllabes valsent sur la langue. jiro... c'est que le souffle en est presque coupé. et c'est que les uniques lettres peinent à s'évader de la commissure. pourtant, les sons eux, sont bien présent à venir s'époumoner jusqu'aux tympans. et c'est qu'il envahit tout l'être de cette simple danse passionnelle.
et la tête bascule en arrière.
les yeux se closent instinctivement.
alors qu'une main se glisse dans la chevelure de l'amant.
pendant que l'autre vient s'entrelacer aux phalanges de celle accrochant la poitrine.
et les soupirs perdurent. les plaisirs s'amoncellent. ô et voilà que le septième ciel vient s'étreindre dans les bras de la catin. jiro... et le nom est prononcé comme une vague légère. car l'orgasme suinte contre l'épiderme brûlant et le corps tremble des frénésies orchestrées. et les mots te ramènent à la réalité. ô et peux-tu encore parler, hyunjin ? moi non plus. car tu ne veux plus attendre. tu ne peux plus patienter. et quand le corps se redresse, le regard se fait voyageur. sur cet apollon qu'elle ne connait que trop bien. et les deux épaves rentrent à nouveau en collision. ô et les envoûtement viennent subjuguer l'être de toute son entité. et les lèvres laissent les saccades s'enfuir. et c'est qu'elle enroule les jambes autour du bassin, et c'est qu'elle active les mouvements pour laisser l'agonie venir se noyer au plus profond. et les mains caressent lentement les joues, alors que les pulpeuses viennent saisir les jumelles en douceur. le regard empli d'un amour éclaté.
ô car les sentiments, elle ne sait pas hyunjin.
s'ils sont l'oeuvre d'un feu flamboyant ou juste d'une magie éphémère.
alors les valses tanguent et c'est qu'elles reprennent de plus belles. alors que les langues retrouvent la saveur de l'éternel. ô et les pensées ne marchent plus. y a juste le corps qui bat le rythme en choeur. les mouvements qui se veulent délicat et violent à la fois. c'est qu'elle veut qu'il atteigne le paradis ensemble, la poupée.
que sous les paupières, gisent les cieux étoilés.
que dans le battant, balance l'agonie des luxures insoumises.
ô et hyunjin elle capture la peau de l'amant. celle du cou, celle de la mâchoire. elle joue et c'est que le sourire perle les lippes tentatrices. et le rire écho dans les soupirs langoureux. ô et la voilà perdu dans l'immensité d'un amour trop grand pour elle. j'aime quand c'est avec toi que je le fais.
ô mais hyunjin, à quoi joues-tu.
si ce n'est à sa propre mort.
si ce n'est à sa propre extase.
là, entre les bras de celui qui sait comment faire vibrer le myocarde meurtri.

Wang Jiro
Wang Jiro
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Jeu 5 Aoû - 19:36
Wang Jiro
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nightmare

caresses interdites sur l’épiderme brûlant. celles que jamais tu ne lui avais offerte, celles que jamais la catin devait recevoir d’un client. les désirs se mêlent à la passion, et tous les sentiments s’entremêlent, s’entrechoquent, pour que le ciel se rit de vous. deux âmes qui s’abandonnent l’une à l’autre, pourtant convaincu de devoir garder le contrôle. et pourtant plus rien ne compte, ni même la raison. ta langue croise et recroise sa chaire sensible, son intimité si précieuse et à la fois volage. et la femme que tu avais dans tes draps n’était plus qu’une simple fille de joie, sinon déesse que tu louais volontiers.
et dans une énième folie douce, tu te perds entre ses jambes venant ne faire qu’un avec hyunjin. ton nom lui échappe, et elle chante tes louanges à son tour. et tu regardes la femme vénus succomber au plaisir charnel que tu lui offres. collision savoureuse, tellement délicieuse que vous en étiez devenus accro. ta place favorite, au creux de toute son attention. tu savais qu’elle te voulait, qu’elle te désirait autant que tu la désirais. et c’était diaboliquement plaisant. parce que c’était avec elle.
les coups de rein s’assènent, encore et encore. ils sont sensuels, profonds, tu la dévores, elle te dévore. et vos mouvements s’allient, les rythmes s’harmonisent. paupières closes un moment pour finalement fondre ton regard dans celui de la blonde lorsqu’elle cueille doucement tes lèvres. et tu laisses faire, recommences. jamais tu ne voudrais rompre votre étreinte. les douces dansent ensemble, les langues s’y mêlent rapidement et les respirations s’emmêlent, saccadées. tes mains baladeuses viennent à nouveau flatter la poitrine, et ton âme se perd dans le baiser langoureux.

et plus rien n’a d’importance ce soir. la raison t’avait quitté, abandonné à ton sort, et peut-être à un instant de rare plaisir sincère. il n’y avait pas de rapport de force, de domination, de rôles à jouer.
et tu savais que tu ne pourrais pas oublier cette fois-là.  
que demain, le surlendemain ou la semaine prochaine ne changerait rien. sa voix, le contact de sa peau, tout. hyunjin. ce soir vous aviez fait sauter des barrières, celles que vous vous étiez promis à vous-même de ne jamais faire sauter, pour personne.
et vos chemins s’étaient croisés, comme une évidence.
ça n’avait rien de romantique, c’était violent, pervers, dur, cruel parfois. tes mains étaient pleines de sang depuis des années déjà et la belle était complice de tes perfidies, victime consentante pour finir dans tes draps chaque fois que tu la demandais. apogée du vice.    
et c’était pourtant votre histoire à vous. et peut-être qu’en réalité ça n’avait pas besoin d’être mignon pour être spécial, pour être particulier. pour être beau.
et c’était malsain, mais c’était tellement bon.
et tu aimais tellement ça.

tu te fonds encore en elle. va et viens passionnés que tu ne déguises même plus. baisers que tu lui laisses te voler sur la peau nue avant de venir prendre ses lèvres à ton tour. et tu souris avec elle, scène inattendue, moment incroyable.

j'aime quand c'est avec toi que je le fais.

elle est magnifique hyunjin, elle est magnifique quand elle avoue.
tu ne lui réponds pas, tu l’embrasses. pour lui dire que toi aussi, pour lui dire que tu ressens la même chose. sans un mot.

et le plaisir atteint son apogée, sans que tu ne quittes ses lippes ni ne te retire. jouir contre ses lèvres, et tenir son corps entre tes doigts affectueux. l’escalade des ciels est enivrante et prend possession tout entière des corps et âmes liés par un destin moqueur. les syllabes s’envolent, s’élèvent, les prénoms en mélodies suaves. le plaisir est spécial ce soir, plus véritable, plus satisfaisant encore. c’était peut-être ça la différence entre tous les ébats dans lesquels tu t’étais perdu avec elle. lui faire l’amour. c’était meilleur, et pourtant tu imaginais difficilement que c’était possible. ta main vient se perdre dans les cheveux blonds tandis que tu reprends ta respiration doucement. « hyunjin… » tu souffles en riant. un sourire dont tu ne connaissais pas la nature s’échoue sur ses lèvres une dernière fois avant de te retirer pour t’allonger à côté du corps tant adoré.

« c’est spécial avec toi. » tu ne diras rien d’autre. tu ne lui avoueras pas qu’elle était la seule avec qui tu avais autant envie de le faire. que son statut ou la profession qu’elle avait choisi d’exercer ne changeait rien. elle était une catin, tu étais un meurtrier. vous étiez spéciaux. c’était spécial. elle était spéciale. c’était ce que tu voulais dire au fond, qu’elle n’était pas comme toutes les autres. qu’il n’y avait qu’elle, pour toi.
mais qu’est-ce que ça voudrait dire ?
« j’aime ça aussi. » dans un murmure presque, comme si les mots t’avaient échappé.

« passe la nuit ici. » tu demandes, sincèrement. l’intonation pouvait porter à confusion, mais ce n’était pas un ordre cette fois, c’était différent. tu voulais qu’elle dise oui. que ça vienne d’elle, qu’elle ne se sente pas obligée.
une nouvelle première fois, comme toutes celles qui s’enchaînaient depuis que tu avais passé la porte de l’appartement de cet inconnu avant de lui mettre une balle dans la tête. hyunjin n’avait jamais passé la nuit dans ton lit parce que tu finissais toujours par la renvoyer après que les heures de plaisirs t’avaient assez satisfait. tu ne prêtais pas attention à l’heure ni au temps qu’il faisait dehors, tu ne considérais pas que c’était ton problème. tu demandais simplement à un chauffeur d’attendre en bas à chaque fois que tu la faisais monter dans ton antre luxueux. mais pas ce soir.  
« je te raccompagnerais demain. »


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Jeu 5 Aoû - 19:37
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no escape

sylphide sulfureuse des plaisirs envoûtés.
nymphe luxurieuse à l'hédonisme enchanteur.
carcasses fumantes des réjouissances orchestrées sous les astres célestes. c'est que les chants ont été bien plus tendres qu'auparavant, louanges délicates des cieux voilés de merveilles endormies. ô et les dieux ont observé les éclats bercés de l'insouciance où l'innocence ne réside plus depuis bien longtemps. âme détournée des chemins pourpres sur lesquels les célestins sont venus se livrer au diable. c'est que les êtres ont été bien trop souvent décousus de toute parcelle d'humanité pour pouvoir ne serais-ce que rêver au paradis démesuré. mais hyunjin n'en a que faire de cet éden artificiel où les hommes ne se battent que pour les vices doucereux. c'est qu'elle ne veut plus penser à rien la poupée, elle veut oublier ces moments de distraction où le battant ne voyait jamais la fin. c'est qu'entre les mains de jiro, ô tous les supplices sont délices et chaque instant devient un peu plus plaisant à savourer. c'est que les mains ne viennent plus écraser la trachée, c'est que le corps ne s'empresse plus de faire son affaire pour relâcher le pantin entre les mains des démons.
non, il n'y a plus que la patience et l'asservissement.
épaves qui ne cessent de s'emboiter pour atteindre les sommets.
c'est que les noms dépassent le bout des lippes dans des murmures aux sonorités bien trop languissantes. c'est que les baisers sont captifs de leurs pulpeuses qui en demandent toujours bien plus encore. jamais rassasier, jamais satisfait. ô elle en meurt de pouvoir le posséder jusqu'à demain. car les étoiles sont constellations de feu dans la nuit enchantée et les astres sont pléiades de magnificence dans les cieux ensorcelés. alors elle ne se prive plus, hyunjin, pour laisser taire les sombres esquisses et laisser parler le myocarde, pulsant venant murmurer les vérités inavouées. ô c'est qu'elle aurait presque eu peur par le passé, que de faire crier les sentiments inconnus du bout des lèvres, alors qu'à présent, elle assume les effets que le wang produit sur elle.
âme débris.
corps décadent.
morceau brisé des bribes du passé sous les galaxies entachées.
mais plus rien ne compte. plus rien n'a d'importance alors qu'elle est sous son contrôle à lui. flamme dansante au-dessus des êtres qui se laissent guider par la passion ardente, tentation subjective à laquelle elle ne veut plus résister mais juste céder. et les langues qui viennent à tanguer ensemble sont preuve de cette impétuosité à laquelle ils se livrent l'un et l'autre. contact furtif contre les peaux porcelaines, alors que les chairs bouillonnent de sensibilité brûlante, frénésie inhumaine de ce brasier incontrôlable. et l'épiderme ne cesse de frissonner quand il atteint son apogée, souffle chaud se heurtant aux jumelles de l'amant alors que les gémissements sont contenus par les baisers. et le sourire est présent quand les corps se quittent mais que les mots ne ternissent plus les images oubliées. ô et c'est qu'elle pourrait presque croire à un rêve éveillé s'il ne venait pas à lui avouer ce qu'il pense probablement tout bas. et hyunjin elle perd le contrôle de ce qu'elle aurait toujours voulu fuir auparavant, de ce que le passé lui offrait constamment, l'épiderme souillé, machination empoisonnée. alors qu'à présent, la chair noyée sous les flots du plaisir n'est que délicatesse assenée. c'est spécial avec toi. et surement que la poudre rose vient saupoudrer les joues de la poupée, alors qu'elle ne veut pas laisser le coeur autant affecté. mais elle ne dit rien, car les mots n'osent à peine sortir des lippes rougies par tous les baisers passionnés. pourtant le sourire, ô si doux, si pur, vient orner les pulpeuses décharnées alors que les onyx retrouvent le regard de jiro. et les mots surprennent d'autant plus, maux voués à la tourmente des nocturnes alors qu'on lui offrait de passer une nuit entière entre ses bras.
et elle ne sait que dire, la catin.
si ce n'est là que son devoir ou si son amant le veut réellement.
pourtant lorsqu'elle prend appuie sur ses coudes pour y déposer sa tête, s'approchant au maximum du visage du wang pour laisser son souffle s'échouer contre ses lèvres. elle garde la fierté intacte de la demande. hum, monsieur wang en réclamerait-il encore ? ô et elle joue, hyunjin, elle est prête à se brûler les ailes aux flammes des enfers. elle est prête à signer tous les pactes avec le diable, à se laisser emporter dans les abysses infernales. c'est qu'elle n'a jamais voulu admettre qu'elle avait mal lorsqu'il l'a rejeté constamment alors que d'autres préféraient la voir rester. pourtant elle ne disait jamais rien, hyunjin, catin faisant son travail et partant quand il était achevé.
pas ce soir.
pas avec lui finalement.
je resterais jusqu'à ce que tu ne veuilles plus de moi, jiro. et les paroles fouettent l'épiderme, elles sont lancées comme des appels au secours. les lippes tentatrices capturent une unique fois celle de l'amant avant de laisser le corps basculer à nouveau sur le dos. sourire conquérant sur les pulpeuses alors que la soirée n'avait été qu'un enchevêtrement d'évènements imprévus et insensés. et c'est au creux de ses bras que les étoiles sont venus perler sa nuit endormie, loin des cauchemars prédateurs la tenant bien trop près des insomnies pour qu'elle ne glisse pas dans les bras de morphée. ô pourtant, le sommeil est venu la bercer, contemplant d'en haut la beauté des anges éphémères alors que le sourire n'avait pas encore quitter le visage délicat.
mais qu'adviendra-t-il lorsque les corps s'éveilleront à un nouveau jour.
lorsque les épidermes auront oublié chaque frisson, chaque caresse.
qu'adviendra-t-il lorsque les mots deviendront cinglants,
loin des passions enflammées de la veille.
ô mais hyunjin n'y pense guère, c'est que le rêve est bien trop doux pour le briser.

THE END

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