agonie latente

létal est la douce dans cette nuit hivernale.
le corps qui se meut sous la délicatesse des caresses. mensonge qu'elle laisse naitre dans son esprit. toujours plus simple que de prétendre aimer ça. encore un client. et elle quittera les lieux. les onyx qui se closent. apogée atteinte et le client s'évade. hyunjin qui ne se fait pas patiente.
l'eau brûlant ses limbes. lippes entrouvertes pour y laisser s'évader exaspération.
épuisement.
le corps qui n'est que meurtri et agonie. lente et latente. subtil pouvoir qui se creuse encore plus. et ce soir encore, elle le sait. elle ne s'appartiendra pas. toujours avide de ses mains qui la malmène. toujours imbu que de leur laisser prendre le dessus.
tu te mens à toi-même, darling.
et elle le sait. que son myocarde ne peut refuser la ligne de poudre blanche. tant pis si son état sera cadavérique. il en est déjà bien loin. irrécupérable. et deux coups s'invitent sur sa porte. une tête qui s'y glisse sans y attendre une invitation. elle soupire, la blonde quand elle voit la longue chevelure de feu s'interposer. alors comme ça ta soirée est réservée pour monsieur wang. et le sourire de l'allumeuse déplait à la poupée.
porcelaine presque trop brisée.
elle le sait que déjà trop bien.
à qui sa soirée est accordée.
nuit entière passée dans son antre.
entre ses bras. sous ses draps.
et ça bouffe ses entrailles. peut-être trop vite. acide lugubre qui s'y loge pour mieux la faire sombrer. marionnette qui se fera encore une fois pantin de ses plus illustres desseins.
peur nouée à son estomac en observant son corps. et ses étoiles galaxies éparpillées de ses cuisses à son cou. elles ne sont point siennes. elles sont là l'oeuvre de tous les autres hommes qui y sont passés entre temps.
marquant leur territoire.
faisant de la sulfureuse leur propre maison.
marque qui ne puisse s'effacer aussi rapidement.
et ça cogne dans ses tempes. liquide rougeâtre qui coulera peut-être ce soir. elle ignore, hyunjin. mais dans sa tête, ça ne fait qu'un tour.
jalousie corrosive qui flanchera si de ses doigts il ne lui extirpe pas les paroles qu'il désir. la poupée se montrera impartiale. compatissante. peut-être trop obéissante. pour son propre bien. pour ne pas sombrer un peu plus.
l'âme déjà détruite des précédents délits.
méfaits marquant encore son esprit embrumé.
elle se souvient si parfaitement.
de la drogue. de ces cinq hommes.
son corps jouet de leur plus violent désir.
attaque vorace contre son âme qui n'a laissé aucune place à la pudeur. nudité suffocante qu'elle n'a osé vaincre avant quelques jours. car elle n'était là, plus que l'ombre d'elle-même. mais elle balaye tout ça, hyunjin. ne pas y penser. ne pas y penser. rappel clément qui se fait violence dans sa tête. tourne disque qui se répand comme une boucle. de ce cercle vicieux où ses embrumes se méprennent parfois trop.
la poupée revêtue de rouge carmin. sa couleur. peut-être qu'elle devrait en changer. mettre autre chose. mais le rouge c'est le sang. la violence. c'est l'éphémère qui abime son âme. qui abrite ses démons. satan en son sein qui se fait maitre des lieux. rouge carmin jusqu'aux bout des ongles. sur le bout de ses lèvres. robe moulant chacune de ses courbes. fendue du genoux jusqu'à la courbure de ses fesses. décolleté plongeant en v pour mieux laisser son cou à l'affut. attaque subtil d'un parfum quelconque.
pas celui que haru lui à offert.
non, celui-ci est trop précieux.
et puis ses talons aiguilles. noir de jais. corbeau volontaire qui allonge sa silhouette. affinant son corps déjà bien trop osseux. manteau, lui aussi, noir. long et de fourrure. chaud pour affronter l'hiver qui se propage dehors. et la voilà fin prête à s'émouvoir dans la demeure du wang.
jiro qui l'attend probablement.
est-ce que cela sera tendre ?
est-ce que cela sera violent ?
voyons hyunjin, ne te fais pas de fausses illusions. tu sais comment ça sera. aussi aveugle est-elle que de vouloir croire que les hommes peuvent l'accabler de baiser doux. de touches sensibles. non rien. parce qu'elle n'est qu'une prostituée, hyunjin. un jouet. un pantin. de ce que l'on joue sur l'échiquier.
échec et mat.
qu'importe si la partie est perdue.
la poupée n'était d'aucune utilité, n'est-ce pas ?
elle retrouve l'accueil de la maison qui l'abrite. le chauffeur du wang attendant, un parapluie à la main. sourire éphémère qui se glisse sur ses lippes.
frayeur qui broie ses poumons. son coeur enserré dans sa cage doré.
il est trop tard pour faire demi-tour, douce poupée.
et elle monte dans la voiture. portière arrière ouverte avec galanterie. les ongles qui se joue contre la bordure de la voiture. douleur latente qui signe son agonie. elle se refuse à laisser paraitre le moindre malaise. et elle prie au fond de son esprit. que le maquillage fera l'affaire. camouflant les ecchymoses et les suçons infligés au cours des derniers jours.
mais ils sont si nombreux.
ces voies lactées sur sa peau laiteuse.
elle peut rien y faire contre, la pauvre poupée.
tout iras bien, mens-toi à toi-même hyunjin. et le temps passera plus vite. oh non, il ne s'écoulera pas plus rapidement. au contraire, les aiguilles tourneront au ralenti. et sa douleur, elle. se fera sainte de tous les maux que ce monde puisse compter. jusqu'à franchir le seuil de la porte, elle se laissera mourir à petit feu, la poupée.
d'un doigt qui appuie sur la sonnette. et d'un battement de coeur qui attend que la porte s'ouvre sur cette silhouette devenue familière. bonsoir monsieur wang. courbure du dos. salutation de politesse.
ô belle astre, cette nuit. ta fin ne fait que commencer.

désirs violents

journée épuisante, peut-être plus que celle d’hier. sourires hypocrites, formules de politesse. jiro dans son rôle, à sa place. sublime mascarade. tu avais pris sur toi, encore une fois. une fois de trop sans doute. la frustration dans les veines, braises aculées. explosion prochaine.
tu prends place dans la voiture de service, sans un mot au chauffeur. il se tait lui aussi habitué à tes changements d’humeur. regard perdu sur la route, poignées serrées. l’envie impérative de relâcher la pression.
« appelle the aviary. demande hyunjin. » tes mots tranchent le silence.
tu la veux ce soir.    

tu ne l’avais pas vu depuis plusieurs jours.
le jeu n’en sera que plus délectable.

l’idée de la déposséder, la posséder, jusqu’au matin te ravie, te réjouit.
hyunjin. fille de joie, fille néant. allumette sous tes doigts qui se consume. elle n'est rien, pas grand-chose en tout cas. elle ne te mérite pas, et pourtant.
hyunjin. comme une drogue, elle était devenue indispensable. désir charnelle incontrôlable. sacrifice sur l'autel de tes appétits.
elle était ta chose, parce qu’elle n’était bonne qu’à ça. très bonne, trop. alchimie dévastatrice, malheureuse, destructrice. l’association de vos deux corps était infernale, exquise. hyunjin était dans tes draps une déesse déchue que tu t’amusais à maculer à tes aises. toujours plus chaque nuit. et tu laissais les traces de ton passage, les marques de ton territoire.

(( excitation ))

hyunjin était tienne. et tu voulais en disposer tout de suite. tu n’avais que faire de son programme, tu ne lui laissais pas le choix. tu la désirais maintenant.

paupières closes, l’enfant qui attend son dû. qui attend son offrande, impérieux. la sonnette retentit enfin, tu te lèves. c’est elle. captive livrée sur un plateau d’argent, pour ton plaisir et uniquement le tien.
le seul qui compte, le seul qui a de l’importance.    

bonsoir monsieur wang.
elle entre et sa voix t’appelle. syllabe de ton nom entre ses lèvres que tu imaginais déjà abuser et malmener pendant des heures. doux enchantement pour lequel tu cèdes toujours. c’était tellement bon. la contrôler, pouvoir faire d’elle tout ce que tu voulais. jouet marionnette malléable à ta guise, servante de tes désirs et envies les plus perverses, les plus violentes.

elle est sensuelle. poupée porcelaine, poupée de chiffon.
tes orbes se baladent nonchalamment le long de ses courbes tentatrices. elle porte une robe fendu couleur carmin, séductrice. talons hauts qui affinent encore sa silhouette. un sourire nait sur tes lèvres.
tu t'avances.

tu enlaces sa cambrure la rapprochant un peu plus de toi. mouvements presque tendres, faussement romantiques. ce n’est pas la prendre dans tes bras qui t’intéresse. tu lui prends son manteau dans un geste gentleman. tu voudrais la dévêtir tout de suite, lui arracher les vêtements qui couvraient sa peau porcelaine pour l’avoir toute nue devant toi. marquer sa peau laiteuse, la savourer. et tu l’imagines déjà souffler ton nom comme elle savait si bien le faire, l’habitude. les plaintes, les cris qu’elle essaiera d’étouffer.
les secondes sont souffrances, les minutes sont agonies.

et tes lèvres se posent délicatement sur les siennes, comme une routine. baiser volé, chaste, annonciateur de la violence qui suivra. comme à chaque fois.
puis tu recules. tu ne dis rien, taciturne. les pas assurés vers la cuisine de laquelle tu ramènes une bouteille de champagne, un verre à la main. un seul. pour toi.

tu portes la coupe à tes lippes, doucement. et te délectant du breuvage, tu ordonnes.
« déshabille-toi. »

pas de mots de salutations, tu ne la complimenterais pas sur sa tenue non plus.  
tu la regarderas faire. sagement peut-être, sans doute pas.

agonie latente

l'étau qui se resserre. ivresse qui se glisse sous l'échine de la délicate. fleur fanée qui n'attend que le tranchant de la lame. esquisse dépeinte de tout faux semblants. onyx qui croisent ceux du wang. frisson électrique. son manteau qui se retire et son corps qui s'offre en offrande. lippes suspendues dans un baiser volé.
la belle qui se fait poupée.
marionnette détestable dont l'homme se délecte. il s'en amuse.
et elle le sait la blonde. lorsque sa langue claque contre son palais. les mots se faisant ordre. déshabille-toi. et ça résonne dans la tête du pantin. comme si tout était trop rapide. alors qu'elle l'observe boire du champagne probablement hors de prix pour la catin. mais elle n'a d'autre choix de d'obéir, hyunjin.
toujours à jouer de sa soumission des plus extra.
ses doigts fins longeant son dos, atteignant la fermeture éclair. zip descendant jusqu'à la cambrure de son dos. jusqu'au début de ses fesses. et dans une lenteur des plus sensuelles.
elle retire le tissus carmin de son épiderme.
laisser dévoiler son corps dentelle. blancheur qui se déambule sur la peau de la poupée. ventre apparent. fesses dénudées de tout vêtements. elle s'approche de jiro. regard qui se fait plus carnassier.
elle ne sera pas violente, la blonde.
elle ne l'est pas. mais avec lui, elle sait qu'elle peut jouer.
parce qu'il aime ça. même si elle ne le domine jamais.
elle prend les devants, agrippant ses mains au corps de son client. amant qu'elle pousse jusqu'au canapé, pour mieux l'enivrer de sa présence. les jambes se glissant de chaque côté de ses cuisses. les cheveux balancés sur un côté pour laisser son cou accessible. ses lippes se mouvant contre celles du wang. langue se faisant enchanteresse. sensualité ardue. passion flambante. et sa respiration cogne contre les lèvres de l'amant d'une nuit.
avant de se faire plus délectable. longeant la mâchoire. descendant par petit impact dans le cou de l'homme.
et la voix de la poupée se fait chaude. dis-moi ce que tu veux. qu'elle susurre contre son oreille. laissant ses dents mordiller le lobe.
hyunjin, elle est si bonne actrice.
si douée pour prétendre qu'elle aime ça.
qu'elle se donne avec bonté et plaisir.
alors qu'à l'intérieur c'est l'apocalypse.
son coeur qui se noue. sa gorge qui devient douloureuse.
pulsation qui afflue dans les tempes. douleur amère.
et cette acidité indélébile contre son palais.
douceur meurtrière. faussement plaisante.
mais elle s'y plie, la blonde.
parce qu'elle n'a d'autres choix.
que de se faire poupée carmin. de se laisser pantin entre leurs doigts qui dansent sur les fils. marionnette devenue favorite de leur jeu malsain et enragé. de leurs pulsions accrochant son épiderme. flèche tirée. visant de part en part. égalité éphémère où elle fait semblant de se délecter de tout ça. même si le wang à la peau douce. que son odeur charme la blonde. que ses membres se retrouvent électrisés sous le toucher du wang.
hyunjin, y a sa tête qui n'essaye de ne pas penser.
à quel point ça fait mal.
à quel point le dégoût ressenti l'est plus envers elle-même. que pour ces hommes qui se jouent d'elle. perversité assénée de coups bien envoyés.
hyunjin, elle joue le jeu.
elle continue sa comédie.
parfaite chorégraphie qu'elle a appris par coeur.
je suis tout à toi ce soir. murmure contre les lèvres avant de les capturer dans un baiser qui se veut brasier. les mains de la blonde qui parcoure le torse de jiro. les ongles presque s'enfonçant sous la surface du textile. fais de moi ta marionnette, je plierais genoux avec plaisir. souffle éclatant contre la peau de l'homme face à elle. ses pupilles se perdant dans les traits. fausse admiration pour combler son égo de mâle alpha. fausse tendresse pour faire croire qu'elle lui ai vendu. à quel point as-tu envie de moi, jiro. roulement de langue. érotisme exacerbé. tension grimpante à son paroxysme.
oh elle joue la poupée. elle joue avec le feu. elle joue à s'en brûler les ailes.
qu'importe.
montre-moi que tu ne peux me résister. elle se fait charmeuse de serpent. hyunjin, elle laisse ses mains se balader le long du corps du fou. jouant avec son membre enfermé sous le tissus. laissant ses doigts faire escalader la chaleur. vile tentatrice qui se fait vengeresse. dis-moi tes fantasmes les plus sombres et j'y obéirais. charmeuse qui délie sa langue. envoûtante. paradisiaque.
oh mais si tu savais, pauvre enfant.
tu seras ta propre perte, pauvre folle.
mais à quoi bon lutter, elle est déjà les deux pieds sous les portes de l'enfer.

désirs violents

démone incarnée se tenant devant toi, son corps comme offrande pour tes égoïsmes vicieux. coupe de champagne à la main, tu ordonnes qu’elle se déshabille.
hyunjin obéit. comme à chaque fois.

aucun geste n’échappe à ton regard. tu te délectes, savoure le spectacle sensuel de la belle qui se dénude pour toi. elle défait sa robe lentement, capricieux tu fronces les sourcils : impatient. peau vierge qui attise tous tes sens tandis que ton verre se vide rapidement. hyunjin était déesse dans ses courbes et sa voix. tentatrice fascinante que tu laisses prendre les devants, elle sait comment faire. tu la toises, elle te tente. sourire au coin.

elle te pousse sur le canapé, tu te laisses faire là aussi. tu apprécies. elle t’allume. à califourchon sur toi, elle frôle tes lèvres, hyunjin aguicheuse. elle parsème ton cou, ta poigne resserre ses hanches pour la rapprocher de ton corps. « toi. » tu réponds dans un grognement. elle. tu la voulais. terriblement, dangereusement. elle malmène ton lobe, tes doigts s’enfoncent dans sa peau. tu la désires, et dévêtue elle n’est que plus attirante.

elle avait un pouvoir sur toi.  
un truc que tu ne contrôlais pas.  

c’était sans doute la raison qui te rendait si violent avec elle. possessif. jaloux. excessif. tu étais cruel, chaque soir dans tes draps. tu n’avais aucune pitié pour elle, comme si tu voulais rejeter cette attirance incontrôlable. lui montrer qu’elle n’était rien, que tout dépendait de toi. hyunjin n’avait pas son mot à dire.

je suis tout à toi ce soir. si seulement tous les soirs suivants aussi. aimant, amante. elle capture tes lèvres plus brutalement, torture ton vêtement. et ses mots sonnent douce mélodie à tes oreilles. formule qu’elle savait envouteuse, satisfaisante. ta marionnette, ton pantin. tu aimais qu’elle le dise, tu aimais qu’elle le reconnaisse. sourire exquis, rire cristallin. à quel point tu avais envie d’elle ? au plus haut point, si elle savait.
mais tu ne lui diras pas.

ton bas ventre s'embrase à ses verbes, à tes anticipations. tes iris ne la quittent pas une seconde, envoutement. enchanteresse ensorceleuse par ses paroles, ses mouvements, tout. sa main baladeuse atteint ton membre déjà dressé, supplicié, à l’étroit. les tiennes remontent dans son dos tandis que tu récupères ses pulpeuses sans tendresse. respirations saccadées. tu déboutonnes ta chemise à la hâte, chaleur qui empourpre tes joues et tout l’air autour de vous.
puis tu recules un peu, ne rompant toujours pas le contact visuel.
tu défies, encore. « tu aimes ça. » ce n’est pas une question.

âmes ennemies, pas âmes-sœur. il n’y a pas d’amour dans tes mots, que du désir. tu ne lui offriras rien. que du plaisir.
tu tires ses cheveux violemment. accroché comme à l’emprise que tu avais sur elle, au pouvoir dont elle s’avouait esclave. tes lippes attaquent la peau poupée, mordillent, enchantent. tu lui voues un culte, non croyant.  
ta main dessine ses courbures pour s’emparer de son sein, presque trop gentiment. gestes aux intentions contraires. un coup chaud, un coup froid. et tes sourcils se froncent face à ces marques encore visibles dans son cou dont tu savais ne pas être l’auteur. agacement. l’idée qu’un autre puisse poser sur elle ses doigts et surtout ses lèvres te met en colère. et pourtant tu la savais femme luxure, femme objet.
pas seulement pour toi.  

agrippant son fessier tu renverses les rôles en la couchant durement sur le canapé. toi au-dessus. tu retires complètement ta chemise avant de détacher ta ceinture, braguette ouverte. « suce-moi. » machiavélique. un ordre, encore. tu ne lui laisses pas le temps de te répondre avant de la redresser de force, toi debout, un genou sur le divan. ta main vient se loger dans ses cheveux. « fais-ça bien. » tu menaces. tes lèvres s’étirent, presque sadique.

agonie latente

belle de nuit.
la nymphe se fait impulsive. prenant le contrôle. juste un peu. juste pour imploser la tension entre eux. juste avant que tout ne bascule. avant qu'elle ne devienne réellement plus qu'un pantin. marionnette des désirs affamés du wang. avant que son corps ne soit plus que le terrain glissant de ses plaisirs.
elle joue, hyunjin.
charmeuse aux onyx séducteurs.
elle provoque, la blonde.
corps créant la chaleur dans le bas ventre de l'amant.
elle susurre, la poupée.
de ses commissures retroussées en un sourire espiègle.
de ses lippes qui se font captivent. de sa langue qui se fait danseuse d'étoiles. de ses mains qui se font baladeuses le long du corps de jiro. elle sait ce qu'il veut. elle sait ce qu'il attend. mais elle le laisse grogner contre sa peau. toi. et ça la fait rire la délicieuse. parce qu'elle s'aventure sur les pentes savonneuses. mais qu'importe.
parce que ce soir elle est sienne.
et elle sent qu'il la veut. tellement.
ses mains agrippées aux fesses de la poupée. le corps se mouvant un peu plus proche. tentation exquise à laquelle il ne résistera pas longtemps. et elle fait tout pour le faire céder. elle fait tout pour le rendre dingue. fou d'elle. incontrôlable face à la blonde. intensifiant tous ses mouvements, ses regards, ses lèvres. hyunjin, elle fait son travail. le souffle presque murmuré dans des faux plaisirs. simulation qu'elle connait sur le bout des lèvres. et elle laisse faire jiro. déboutonnant sa chemise, laissant la captive brûler de son myocarde sa peau nue.
il est beau jiro.
dessiné comme on crée les dieux.
musculature qui s'étire sous les doigts que la blonde laisse glisser. ongles frôlant l'épiderme. avant d'atteindre la destination qui l'intéresse. et ça chauffe sous ses paumes. électricité statique qui augmente la chaleur étouffante.
tout est fait pour le rendre un peu plus fou. dingue d'elle. dingue de son corps et de son essence. pouvoir qu'elle ne sait maitriser que trop bien. mais dont elle ignore la totale puissance. de cette jalousie qui le ronge quand les ecchymoses se font plus apparents. mais t'y penses pas, hyunjin. n'est-ce pas ? à ces autres qui l'ont posséder bien avant. et qui la possèdes encore aujourd'hui. alors elle laisse ses mots se délier entre ses lippes. tout pour lui faire plaisir.
il n'y a que lui.
il doit y croire. aveuglément. intensément.
son corps se fait violence heurtant le canapé. froideur se nichant sur son échine. mais qu'importe. ses mains se glissent sur son torse. avant d'attraper son pantalon. cette fois c'est lui qui sera à sa merci. suce-moi. l'ordre qui ne se fait pas attendre. et la belle qui plante son regard dans celui de jiro. elle se laisse malmener, la poupée. sa main dans ses cheveux, son corps en position assis. elle retire ce qui la gène. descendant son pantalon en attrapant le caleçon avec.
prête à donner à l'homme ce qu'il désire.
de ses pulpeuses qui viennent titiller le bout. de sa main jouant avec la sensibilité. l'une sur le torse. l'autre prenant en main pour donner quelques impulsions. elle vient déposer des baisers sur la longueur. laissant sa langue voyager tout du long. et puis elle revient au début. se faisant traitresse.
elle le fera attendre.
elle le fera languir.
il suppliera pour qu'elle le mène à son paroxysme.
mais elle fera ça bien. plus que bien même.
elle se laisse venin quelques instants de plus sur le bout. avant d'en prendre pleinement possession. délicatement au tout début. jouant toujours de son aura démoniaque.
faisant monter juste le plaisir.
pas tout d'un coup.
elle y va de ses lippes qui embrase le feu éphémère. et puis, de ce brasier. elle y va d'un coup sec. se faisant sauvage. accrochant les vas et viens tout en laissant trainer. tout en jouant. de sa langue qui se fait délicate. puis enchanteresse. elle a appris avec le temps, hyunjin. à savoir maitriser sa respiration. gorge profonde. de ses réflexes qui sont disparus au fur et à mesure.
elle sait comment faire pour les mener jusqu'au sommet.
pour que leur orgasme n'en soit que décuplé.
pour que leur liqueur s'enfonce dans sa gorge quand l'extase explose.
bien que parfois, elle les laisse venir sur son corps.
c'est à leur préférence. hyunjin ne fait que jouer de cela.
son regard ne quittant jamais celui de jiro. ses mains voyageant de son torse à ses fesses. appuyant les mouvements. pour qu'il laisse son bassin intensifier les vas et viens. plus fort. moins tendre.
hyunjin, elle sait qu'il aime ça, jiro. prendre entièrement possession d'elle. de sa bouche. et d'en faire un jouet tout autant que le reste du corps de la blonde. alors elle continue jusqu'à ralentir la cadence. jusqu'à laisser son membre se faire envahir par l'air froid. la poupée se fait joueuse. jusqu'à où tu veux que je te suces ? qu'elle demande. sa langue s'échouant sur ses lèvres. dent mordant la lippe inférieure. je peux continuer si tu veux. et puis elle se relève.
baiser vorace où sa langue vient danser avec celle du wang.
c'est toi qui décides, mon cher. roulement de langue. onyx perçants. son souffle s'échouant contre la bouche de l'amant. elle attend, hyunjin.
qu'il fasse d'elle son pantin.
elle n'est là que pour ça.

désirs violents

sa peau laiteuse marquée par d’autres te rappelle qu’elle n’est pas qu’à toi. c’est son métier, comme ça qu’elle gagne sa vie. elle dompte d’autres hommes qui se perdent à son toucher. elle capture d’autres lèvres que les tiennes, murmure d’autres noms que le tien. lorsque tu n’es pas là, lorsque tu n’es pas avec elle : elle est avec d’autres. tu ne savais pas combien, tu ne voulais pas savoir.
et chaque fois qu’elle était dans tes draps tu tentais de faire abstraction, de ne pas lui montrer ta frustration. et chaque fois tu échouais. chaque fois les empreintes sur son corps te faisaient le même effet. tu devenais plus insistant, plus violent, moins patient. tu veux la sentir à ta merci, rien qu’à toi. pour quelques heures, si ce n’est toute la vie. alors tu ordonnes à nouveau, qu’elle te suce. tu croises ses pupilles, elle est prête à obéir. comme toujours, elle sait comment t’avoir.

tu défais ta ceinture, hyunjin s’occupe du reste. tu la regardes faire, ne manquant rien du spectacle. et ses lèvres s’approchent de ta virilité tandis que sa main la caresse. hyunjin embrasse, hyunjin flatte. et sa langue danse, se déhanche, te ravie.
elle se languit, se fait désirer. tu mords ta lèvre inférieure, tes doigts empoignant une nouvelle fois ses cheveux pour la tenir. tu veux qu’elle aille plus loin, qu’elle arrête de se jouer de toi. et comme si elle lisait tes songes, hyunjin s’exécute. tu respires bruyamment.
ta longueur entière baisée par ses lèvres enivrantes. tes doigts se perdent dans sa chevelure, l’empoigne plus encore, la pousse à te prendre encore plus loin.

elle suce et tes yeux ne la quittent pas, jamais, pas une seconde. la regarder ne fait qu’accentuer le plaisir. jamais las de ses lèvres et de ses performances, hypnotisé par ses gestes. elle fait ça bien, comme toujours, un peu mieux à chaque fois que tu pensais que ce ne serait plus possible. et ton bassin rencontre sa gorge à chaque va-et-vient que tu contrôles difficilement. tu te sens monter toujours plus haut, pulsations, le sommet est proche et tu laisses ton membre captif des pulpeuses démones.
puis plus rien.
elle recule, elle s’amuse, tes nerfs sensibles.
elle remonte jusqu’à t’embrasser passionnément. tu la toises, te méfies. frustré de ne pas t’être libéré plus tôt dans sa bouche, mais déjà pleins de nouvelles idées dans la tête. « alors qui t’a autorisé à t’arrêter ? » tu lui réponds, rappel à l’ordre. c’était toi qui contrôlais vos ébats, toi qui décidais. tant que tu ne lui avais pas ordonné de se retirer, elle ne devait pas le faire. tu n’aurais eu qu’à dire un mot pour qu’elle continue, mais finalement tu penses autrement. tu l’agrippes par les cuisses pour traverser le salon, la porter jusqu’à ta chambre. ton antre, repaire de l’effervescence de tes vices. hyunjin était la seule que tu avais fait coucher sur ces draps de soie.    

tu la balances sur le lit, entièrement nue. et tu la regardes un moment avant de l’y rejoindre. divinité exquise. tu t’enfouies dans son cou, marquant ton chemin une nouvelle fois. puis tu prends possession de sa nuque. et tes mains remontent le long de ses jambes jusqu’à ses seins. chaque partie de son corps est à toi. chaque parcelle. ta langue se ballade, tu mords, tu traces. tout y passe, son sein, son téton. tu arrives à son ventre, tu t’attardes. puis tes mains écartent ses cuisses et tu viens embrasser, embraser tout leur long.
une de tes mains voyage le long de son corps, tandis que l’autre la tient toujours jambes écartées. elle caresse son ventre, passe à nouveau sur sa poitrine et cette fois s’échoue à sa gorge. tu la tiens captive entre tes doigts, pression d’abord moyenne avant de s’accentuer. tu remontes à son oreille, « je veux t’entendre me supplier. » murmures.

agonie latente

y a tout son corps en effervescence à la blonde.
le sien avec. qui se meut sous sa passion ardente.
joueuse vénéneuse. venimeuse.
nymphe qui s'amuse à faire chavirer l'amant.
jeu dangereux auquel elle joue hyunjin.
mais qu'importe. parce que la respiration du wang est la seule preuve dont elle a besoin. celle qu'il ne peut lui résister. celle qui prouve que son travail est efficace. et la poupée, elle ne peut s'empêcher de faire vorace. tout en laissant le désir flamber toujours plus haut. plus loin. elle veut l'enivrer. le rendre fou d'elle et de son corps. maux turbulents qu'elle lui inflige.
de sa bouche qui réchauffe son membre. de sa langue qui titille sans prévenir. perversité qui la laisse gagner plus de confiance. oh elle sait hyunjin, à quel point ça le tue. à quel point il s'embrase tout entier sous ses va et vient inconsistants.
elle en oublierait presque les traces marquées sur son corps.
les ecchymoses étincelantes qui la parsèment. ceux des autres.
de leur toucher. de leur baisers. de leurs mains enfouies en son sein.
elle les ignore parce que toute sa concentration est posée sur jiro.
jiro et son plaisir. jiro et ses soupirs.
elle veut l'entendre murmurer son nom. elle veut qu'il plie genoux face à la blonde. bien que l'inverse soit plus fréquente. mais elle a envie de le tourmenter. d'être sa faucheuse quand il ne la verra pas venir. alors elle retire ses lèvres, elle vient l'embrasser. elle vient se faire sirène au chant envoûtant. elle vient se faire enchanteresse alors que lui, ne supporte pas quand c'est elle qui prend les initiatives. alors qui t'a autorisé à t'arrêter ? et le sourire carmin de la belle se fait carnassier. ses lèvres venant attraper le lobe du wang. tu devrais me punir pour ça, non ?
elle joue avec la flamme, hyunjin.
elle joue de la dangerosité de cet homme.
qu'importe, elle aussi veut prendre son pied.
elle aussi veut pouvoir sentir le plaisir influer ses veines.
elle veut se faire désirer. désireuse. elle veut se faire sienne juste pour cette fois.
et quand il la capture pour la porter jusqu'à la chambre. elle avoue fièrement un sourire sur ses lippes, sa première victoire. le corps heurtant les draps. onyx empli de feu. elle ne le quitte pas. quand il vient la rejoindre.
quand il vient se nicher en son cou. quand il la marque. tu es sienne. que sa tête acclame. ses soupirs presque trop divins. peut-être que pour une fois, elle prend du réel plaisir hyunjin.
son corps se courbant. échine frissonnante sous le toucher de jiro. elle est en ébullition. toute entière. elle sent sa langue tracer son épiderme. saisir son sein. et elle lâche les supplices de cette délectation entre ses lippes. elle veut qu'il continue. qu'il lui fasse du bien.
toujours un peu plus.
et quand ses mains viennent se placer entre ses cuisses. elle le laisse faire. laissant l'espace pour qu'il vienne y déposer mille et un baisers. sa respiration presque haletante. son palpitant s'agitant sous les caresses de l'homme.
elle n'a jamais connu de feu plus intense que celui-ci.
elle n'a jamais désiré un homme plus que maintenant.
elle le veut. en elle. qu'il la possède toute entière.
et elle veut y prendre son pied.
elle veut laisser les soupirs s'échouer contre sa peau.
elle veut laisser ses lèvres crier son nom toute la nuit s'il faut.
elle sent son épiderme brûler vif quand il vient posséder d'une main sa gorge.
et elle ne se fait plus prier la blonde.
désir beaucoup trop ardent.
fais-moi tienne, jiro. ce n'est que supplique d'un souffle suppliant. elle en est arrivée à ne plus tenir elle-même. prise à son propre piège. baise-moi comme s'il n'y avait que moi sur cette terre. elle est sèche dans ses mots. elle veut le faire succomber. elle veut le faire échouer dans sa propre résistance. prend-moi jiro. je t'en supplie. respiration prête à laisser le plaisir s'émerger. fais-moi tienne. qu'elle répète.
plus sulfureuse.
divine luxure qui de son corps ne peut plus que succomber face au wang.

désirs violents

hyunjin est femme fantaisie, lubie sur ton autel. sacrifice. elle est captive de tes crocs, malheureuse aux mains d’un bourreau sans empathie. elle est tout ce que tu voudras qu’elle soit, elle sera ce que tu auras décidé pour elle. elle est ton jouet, elle est ta marionnette, elle est la poupée que tu préfères.  

conquérant fier de l’effet que tu lui fais, de sa peau qui frissonne, de tout son corps qui s’enflamme. elle est tienne.
tout d’elle est à toi ce soir, tes mains se posent, voyagent, caressent, s’arrêtent, titillent. elles sont rejointes par tes lèvres qui pleuvent partout sur le corps de hyunjin, jusqu’entre ses cuisses où les baisers sont plus lents. ta langue s’y mêlent, tu marques ton passage. puis tu remontes d’abord pour saisir sa gorge, puis ton corps en entier lui susurrer ton énième caprice. la pression de tes doigts s’accentue tandis que tu croises son regard, impatient.      

le plaisir nait dans celui des autres, rare fois où la violence n’est pas ton moyen d’expression. mais tu n’as pas prévu d’être doux, tu n’as pas prévu de lui offrir une nuit mielleuse, niaise. tu n’as pas prévu de prendre ton temps, si c’est n’est pour la torturer avant de finalement faire ce qu’elle attendrait de toi. tu voulais que ce soit fougueux, que ce soit brutale, que ce soit rude. tu voulais que cette nuit convienne à tes goûts, pas forcément qu’elle y prenne du plaisir elle aussi. mais tu pouvais lire sur son corps qu’elle voulait être tienne, maintenant, qu’elle ne supporterait pas quelques minutes de plus. enfant égoïste face à l’unique faiblesse de son vice sans limite : hyunjin supplie. tes lèvres s’étirent, elle continue, elle répète.

tes orbes ne quittent pas leur égérie. elle te supplie et ton bas ventre s’embrase d’excitation. ce n’était comme ça qu’avec elle, avec aucune autre. et même si tu avais envie de la punir pour ne pas avoir respecté tes ordres plus tôt, tu arrivais toi aussi à bout.

presque machinalement ta main ouvre le tiroir de ta table de chevet, tâtonnant avant d’en sortir un préservatif que tu portes à tes lèvres afin de l’ouvrir avec tes dents. tu captures ensuite ses lippes, « gentille fille. » comme si tu la félicitais d’avoir suivi les consignes. tu enfiles la protection sur toute ta longueur, habitué.

et puis tu décides de ne pas faire durer l’attente plus longtemps. tu cèdes, à tes envies, à ses supplications.

tu entres en elle, comme un soulagement, comme si tu n’avais attendu que ça. le premier coup est ardent, le suivant l’est plus encore. tu tiens une de ses jambes pour te positionner correctement. puis un autre. et des vas et vient. au-dessus d’elle tu guides votre plaisir à ta guise, à ton rythme.

tu ne lui accordes aucun répit. tes mains retrouvent sa poitrine, tes lèvres la peau sensible de son cou. divine mélodie que le son de ses gémissements à ton oreille, et ton souffle s’échoue à chaque fois que tu fais un mouvement.
le plaisir. intense. réel. paupières closes, vigoureux encore. le lit grince, mais tu ne l’entends pas. plus rien ne compte, plus rien n’est important. le plaisir. juste le plaisir.  
« tu es à moi, hyunjin. » tu dis, voix rauque.

agonie latente

elle se fait prêtresse aux gémissements sauvages. elle se fait charmeuse de serpent. diablesse qui du bout des doigts tient l'éros. tentatrice qui du bout de ses lippes teinte le paradis. joueuse de la corruption sur laquelle son âme danse.
délicate aux supplications ardentes.
ensorceleuse à la voix suave qui cogne.
torture sublime qui s'ondule le long de sa silhouette.
les mains de jiro qui parcourent son corps. sa voix qui n'attend que l'invitation de hyunjin. elle ne peut résister là. sous ses doigts qui la rende sensible. frissons échoués contre son échine. jambes tremblantes face à l'attente.
elle le veux.
le désire.
l'attend en elle.
soupirs qui s'échappent de ses lippes. son corps qui n'en a pas assez. qui en veut plus. qui en réclame davantage. et lui en joue. amant qui se nourrit de la poupée. il veut la faire pantin sous ses paroles. il la fera marionnette sous ses coups de bassin. mais il veut l'entendre le réclamer. l'appeler. quémander pour qu'il la fasse sienne. et c'est ce qu'elle fait hyunjin. elle laisse son prénom rouler sur sa langue. elle laisse ses onyx s'enivrer tout entier de sa silhouette.
et lorsque ses lèvres viennent s'échouer contre les siennes. ce n'est presque pas assez. tentant de les poursuivre pour plus de fougue. mais l'excitation grimpante est insoutenable. ses mains s'activant pour enrouler son membre dans la protection. hyunjin se mord les lippes en anticipation.
elle sait que ce sera violent.
qu'il ne lui laissera aucun répit.
mais qu'importe. elle a besoin de le sentir en elle.
et quand il pénètre en son sein, elle ne peut empêcher les gémissements d'évader ses lippes. les yeux qui se closent machinalement. comme un supplice auquel on répond enfin. elle laisse ses lèvres entrouvertes. le laissant prendre le contrôle.
coup de reins qui provoque l'extase. comme des paillettes d'or entourant son être. hyunjin, elle réclame plus.
quand ses mains touchent ses seins.
elle à son échine qui se courbe.
passion ardente. mordante.
quand ses lèvres glissent sur son cou.
son souffle se fait plus incertain. béatitude dans son bas ventre. chaleur étouffante qui se propage sur son être. tu es à moi, hyunjin. et la peur qui d'habitude la dévore s'échappe. les mains de la blonde rencontrant le dos du wang. ongles s'agrippant à l'épiderme. traçant eux aussi des marques. les jambes s'enroulant autour du bassin de jiro. parce qu'elle en veut plus, la poupée.
elle en réclame toujours au wang.
et elle veut capturer ses lèvres. alors elle ne lui laisse pas le choix.
danse endiablé de leurs langues qui s'électrisent. exaltation de leurs deux corps collés l'un à l'autre. hyunjin, elle le serre toujours au plus près d'elle. voulant le sentir au plus profond de son âme.
gémissement se gravant contre les lippes de jiro. souffle se heurtant à sa peau. je suis toute à toi, jiro. et la respiration se perd. sa langue venant gambader le long de sa mâchoire. de son lobe.
lèvres traçant des marques dans son cou. qu'importe s'il n'aime pas ça.
elle veut elle aussi, laisser une partie d'elle sur lui.
territoire qui n'est sien mais qu'elle veut pour une nuit.
dans ses draps, elle se perd. s'émerveille.
de ses coups de bassin qui ne cesse de la laisser gémir.
doigts accrochant les épaules. elle laisse sa tête pencher vers l'arrière. avant que ses onyx rencontre le regard de jiro. sourire mesquin sur ses lèvres. avant qu'elle ne vienne murmurer juste au creux de son oreille. tu sais que tu peux aller plus vite, plus fort. plus profond. et elle accentue le dernier mot.
parce qu'elle sait que ça va le rendre dingue.
et elle attend qu'une chose, hyunjin de cette nuit.
qu'il la malmène comme il le fait d'habitude.
violence de leurs ébats qui n'est là que pour la dégoûter au lieu de la charmer.
parce que c'est elle l'enchanteresse. pas lui qui est supposé l'envoûter de tout son être.
et hyunjin ne veut pas l'être. pas par lui.
pas par quiconque.

désirs violents

encore. comme à chaque fois. comme chaque nuit qu’elle passait sous tes draps. cette même sensation qu’il n’y avait qu’avec elle, qu’entre elle et toi. encore. tu te perds en elle, tu te perds avec elle. corps âme-sœurs, destinés l’un à l’autre. corps qui s'assemblent et s’accordent comme une évidence. comme si chaque jour, chaque heure, chaque minute passés l’un sans l’autre, l’un hors de l’autre, était un supplice.

puis ils se retrouvent.
ils se rencontrent à nouveau dans une ronde endiablée.
il n’y a pas d’amour, pas de sentiment. ils n’en ont pas.
il n’y a que cette attirance divine, fatale.

cette attirance qui fait que jiro ne se lasse jamais de hyunjin.
cette attirance qui fait que, bien que fille de joie, avec lui c’était différent.  

elle est à toi, tout à toi : et elle le sait. tu la pénètres d’un coup et tu la sens déjà trembler, ton nom sur ses lèvres. tu es expert dans chacun de tes mouvements, dans le tracé de tes doigts sur son corps nue, dans la danse de ton bassin contre le sien.

et hyunjin se cambre de plaisir, s’agrippe à toi. ses ongles dans ton dos dessinent les symboles de son extase, et ça ne te rend que plus fou.
et hyunjin se rapproche plus encore, rencontre tes coups de rein, ses jambes s’enroulent autour de toi.

et elle prend possession de tes lèvres, comme si elles lui appartenaient. comme si elles lui avaient toujours appartenu. respirations saccadées, les plaintes s’échouent sur vos douces tandis que vos langues valsent avec acharnement. l’excitation ne cesse de monter, tu brûles, tu succombes. ton membre implose presque. caresses humides le long de ta mâchoire, dans ton cou. hyunjin t’arrache un gémissement plus fort que les précédents.

elle est déesse satanique dans tes bras, envouteuse plus que jamais. tu perds peu à peu le contrôle et ton nom continue d’être chanté dans la pièce. elle te provoque, elle en demande davantage. plus vite, plus fort. plus profond. tes iris s’arrêtent sur elle, plongent dans les siennes. pendant un moment tu penses avoir mal entendu, juste un instant. son sourire. elle joue avec toi. elle te cherche. avec ses mots c’est elle qui prend le dessus, c’est elle qui te guide. elle sait comment tu réagiras, elle sait ce qui te fait de l’effet.
manipulatrice.
ton regard s’assombri, incontrôlable.

tu retires ton sexe puis tu la retournes brutalement avant de t’enfoncer à nouveau en elle d’un coup de bassin. tu la veux soumise, tu la veux docile. c’est toi qui commandes, c’est toi qui décides.

dominer.

tu attrapes ses mains pour les lui tenir croisées dans son dos, tandis que ta cadence ne ralentie pas. ta poigne est forte, sans doute très douloureuse, mais tu continues. tes vas et vient sont plus rapides, tu vas plus loin, plus profond. et tu la forces à se cambrer davantage, emprisonnée par tes doigts. ta deuxième main encore libre tient ses fesses comme appuie, elle les claque une première fois. « quand est-ce que tu vas apprendre ta place ? » puis une deuxième plus forte, avant de s’enfoncer plus violemment encore en elle.
et tu te sens proche.
tu lâches ses mains, retrouves cette fois ses cheveux que tu amènes en arrière brutalement pour relever son visage. tu les empoignes en tirant fort tandis que ton corps se rapproche à nouveau du sien. « jouis mon nom. » à son oreille.
divin.  

agonie latente

catin des bas quartiers devient ensorceleuse.
putain à la jouissance menteuse devient merveilleuse aux gémissements comblés. tout son corps en extase, drogue pure qui s'instaure dans le creux de ses veines. hyunjin, y a qu'avec jiro qu'elle ressent toutes ses sensations. sentiments entremêlés qui la perde un peu plus. émotions qui s'évanouissent contre sa peau nue. son être appartenant tout entier au wang.
et elle se donne avec plaisir, la poupée.
pantin qui se laisse manipuler entre les doigts de son bienfaiteur.
souffle saccadé. murmure sensible sur le bord de l'oreille. hyunjin elle joue. elle se fait diablesse. démoniaque sourire qui orne ses lippes carmins. passion qui s'extirpe quand elle obtient ce qu'elle désire.
sa violence à lui.
sa soif incontrôlée de la voir se soumettre. qu'elle soit purement jouet entre ses bras. qu'elle soit docile. qu'elle soit à sa merci. elle le sait, la blonde. et elle en prend l'avantage. susurrant des mots pour le faire sortir de ses gongs. pour qu'il pousse le vice toujours plus loin.
elle connait sa place pourtant.
mais elle s'en moque.
poupée porcelaine prête à imploser sous les coups de reins intenses.
prête à se laisser périr sous les caresses de jiro.
délice venant combler chaque centimètre de son épiderme.
orgasme insignifiant avec les autres. qui devient poésie avec lui.
et elle le cherche. toujours plus. titillant ses pulsions. soufflant le chaud et le froid. elle se fait divine sans même qu'il ne le sache. et en moins de temps qu'elle ne l'espère. il réagit aux paroles de la blonde.
brutalité quand son être est retourné. quand il revient prendre place en elle sans aucune délicatesse. il la veut soumise. et elle se laisse faire la poupée. gardant au bout de ses lèvres, chaque gémissement toujours plus intense. le nom du wang soupiré avec euphorie.
mains prisonnières de sa poigne dans le dos de la poupée. cambrure émerveille qui vient rencontrer un peu plus les coups de reins. et hyunjin, elle suit le mouvement. se mouvant contre lui. ne lâchant pas son point culminant.
elle le fera plier.
à un moment
ou un autre.
et la fermeté s'enfonce toujours plus. douleur lancinante venant naitre au bas de ses poignets. et hyunjin, elle garde cette marque là dans sa mémoire. pour s'en souvenir. pour ne pas rêver de jiro comme un être angélique. pour ne laisser dans ses pensées que le démon qu'il est. pour ne garder que l'animosité de leurs ébats si célestes.
main venant claquer contre ses fesses. complainte s'éclipsant de sa bouche. effluve de son nom juste au bord. ji...ro perles épineuses se logeant sur le bord de ses joues. mais le plaisir ne cesse de nourrir son bas ventre. et la voix du wang, grave, suave. vient exploser à ses oreilles. quand est-ce que tu vas apprendre ta place ?
frissons nichés sur son être. échine en ébullition.
ses mains retrouvant ses fesses d'une puissante agressivité.
fougue incertaine quand elle jouis plus fort que précédemment. laissant jiro s'enfoncer toujours plus en elle. et la fureur ne la fait que désirer plus. apogée presque atteinte. paradis touché du bout des doigts.
ses mains viennent agripper sa chevelure. et hyunjin elle plie sous l'impétuosité de l'amant. sa tête venant se nicher au creux de son épaule. quand il vient soupirer contre son oreille. jouis mon nom.
nouveau frisson.
et la belle n'a plus qu'à laisser les sévices s'emparer d'elle.
poupée qui s'effrite sous la poigne du wang.
plaisir qui vient s'assouvir dans un énième coup de bassin. et elle appelle, de sa voix exquise. jiro dans un dernier orgasme qui l'amène à son comble.
respiration haletante.
corps se soulevant pour retrouver un rythme cardiaque normal.
yeux clos qui viennent laisser sécher les dernières larmes.
et la main de la catin vient trouver la tête du wang. se tournant pour pouvoir capturer ses lippes. mordant celle inférieure. agrippant la langue de jiro pour la faire danser une dernière fois. souffle écho contre sa peau. elle est en apesanteur hyunjin.
j'aime quand t'es comme ça. et elle mesure pas le poids de ses mots la poupée. onyx se nichant dans celle de son bienfaiteur. langue côtoyant ses lèvres avant de s'échouer une nouvelle fois contre les siennes. je pourrais faire ça toute la nuit, tu sais. et elle recommence.
jeu endiablé.
sadisme qui se terre dans le corps de la blonde.
elle se fait infernale. perverse qui n'attend que de faire succomber le wang. paroles qui cherchent à le pousser à bout. à laisser sa débauche déborder. dépravation qu'elle tente de faire sauter.
comme une bombe à retardement.
comme si elle voulait prendre les commandes.
avoir les pleins pouvoirs sur lui et tout ce qu'il est.
laisse-moi faire. et je te promets de te faire voir monts et merveilles.
laisse-moi faire. et montre-moi que je ne peux te désirer autant que je le veux actuellement.

désirs violents

les coups s’assènent encore et encore, plus vites, plus forts, plus profonds. tu la tiens captive, à ta merci. tu sais que tu dois sans doute lui faire mal, mais elle ne se plaint pas. tu veux la punir, tu veux lui rappeler sa place et surtout la tienne. c’est toi qui décides, c’est toi qui as le contrôle de tout. et surtout d’elle. puis c’est au tour de ses cheveux que tu tires sans alerte, tu la redresses, tu lui ordonnes de jouir ton nom. tu es proche de ta fin, tu la sens plus serrée, tu sais qu’elle aussi.

et elle aime ça hyunjin, quand tu la maltraites, quand tu la souilles. elle en redemande toujours et tu finis par lui donner à chaque fois. ton nom parcourt la pièce, mélodie suave qui te fait totalement lâcher prise. et tu viens agripper ses hanches tandis que dans un dernier coup de bassin tu te libères, le souffle court. le plaisir est intense, ardent, il te prend tout entier. mais tu ne jouiras pas son nom. il est précieux, il est le seul qui compte. il te rappelle ce que hyunjin représentait pour toi.

tu t’allonges au-dessus d’elle, tes iris admirant l’état dans lequel tu l’avais transportée elle-aussi. elle se retourne et tu la laisses faire danser vos pulpeuses au rythme de vos battements. j’aime quand t’es comme ça. tes lèvres s’étirent, satisfait. tu aimes être complimenté. tu pourrais lui dire que toi aussi tu aimais ça : lorsqu’elle était docile, quand elle était la gentille poupée marionnette que tu manipulais à ta guise. tu pourrais lui dire qu’il n’y avait qu’elle qui puisse te satisfaire. tu pourrais lui dire qu’avec les autres aucun rapport ne rendait jamais pareil. tu pourrais lui dire qu’elle était spéciale, vraiment spéciale. mais tu ne diras rien.

et elle continue de jouer avec toi la démone. elle a cet air réjoui qui te donne à chaque fois envie de la tourmenter. rien n’est jamais assez, ni pour elle ni pour toi. peut-être que c’était un de vos grands points communs. une part de ton ombre, une part de tous tes vices et de ta perversité qui jouissait également en elle. elle pourrait faire ça toute la nuit, toi tu l’enfermerais bien dans ta chambre toute sa vie. et ça t’excite encore plus, ses mots. elle le sait. elle ne veut pas que tu sois tendre avec elle, tu n’en avais pas envie non plus.
elle aime ça jouer avec le feu hyunjin, et toi tu n’as qu’une envie : l’embraser.  
 
laisse-moi faire. et je te promets de te faire voir monts et merveilles.
elle est arrogante.
tentation. tu la regardes, ce même sourire au coin. elle est force de proposition, c’est aussi pour ça que tu ne t’ennuyais jamais avec elle. « ah oui ? » elle est confiante, elle sait ce dont elle est capable. toi-même tu n’en doutes pas. d’un mouvement habile tu inverses vos positions la plaçant au-dessus de toi. la vue est merveilleuse, toujours plus séduisante encore.  
tu es tout à elle.
mais ça tu ne lui diras pas non plus.
« montre-moi. » tu dis, mesquin. « et ne me déçois pas. » les mains déjà baladeuses.

agonie latente

la diablesse, elle a envie de prendre le dessus.
d'avoir un peu de son contrôle à lui. de lui prouver qu'elle est différente de toutes ses autres. pourtant, y a qu'avec le wang qu'elle agit ainsi, hyunjin. l'envie de toujours le satisfaire. le plaisir comblant son épiderme. chaque parcelle de son être totalement anesthésié par son emprise.
alors elle joue, hyunjin.
flammes dansantes au creux de son myocarde.
qu'importe si elle doit s'y brûler les célestes.
elle s'y risque, parce que c'est jiro. et qu'il fait naitre un trop plein d'émotions qu'elle se doit d'évacuer. pour ne pas imploser. pour ne pas devenir cette bombe à retardement.
position s'échangeant. lui en-dessous. à sa merci.
et elle au-dessus. diablesse se jouant les enchanteresse.
et les mains de jiro ne se font pas prier pour venir toucher son corps. mais elle veut jouer la blonde. elle veut le faire gémir sous ses caresses. elle veut le faire plier sous sa délicatesse. alors elle capture ses deux poignets, les relevant au-dessus de la tête du wang. soupir s'écroulant contre ses lèvres. cette fois c'est moi qui commande. qu'elle souffle, sourire mesquin sur les lippes. tu as juste le droit de regarder. tu ne peux pas toucher. et elle sait, qu'il n'aimera pas ça.
devoir lui obéir.
la laisser prendre les rennes.
mais qu'importe, hyunjin a déjà les lèvres qui se mouvent. sa mâchoire, le lobe de son oreille. son cou où elle dépose mille baisers. laissant quelques traces violacées non imposantes. myocarde abusé de ce désir habitant la poupée. elle laisse l'une de ses mains descendre jusqu'à son membre. retirant la protection avant de la jeter dans un coin de la pièce. qu'importe. elle s'en saisit et commence des vas et viens. les lippes se baladant le long du torse du wang. langue se faisant carnassière. dents mordillant à quelques endroits. elle les connait ses faiblesses, à jiro. et elle en use pour que sa bouche murmure à son tour son prénom.
même si ça, il ne lui cédera pas. mais hyunjin peut bien s'y tenter.
elle continue de descendre, souffle chaud contre sa peau. les doigts de sa main libre se logeant au creux de ses hanches. elle les saisit. elle en fait un jouet entre ses doigts fins.
délicate.
elle se fait toujours plus vile tentatrice.
jusqu'à ce que ses pulpeuses échouent contre son membre. le saisissant sans difficulté. continuant le travail que ses mains faisait plus tôt. ses mains se logeant sur le torse du wang. ses onyx venant affronter son regard empli de désir.
elle le sent se durcir dans sa cavité bouillante.
érotisme grimpant à son paroxysme.
elle se refuse à ce qui la touche.
elle est la seule à avoir ce droit pour l'instant.
et quand elle sait qu'il est sur le bien de venir, elle se retire. toujours ce même sourire narquois hantant ses lippes.
et son corps se faufile pour saisir une nouvelle protection. papier ouvert du bout des dents. enfilés avec la bouche. sa langue se faisant chaleureuse contre le membre. avant qu'elle ne retrouve celle de jiro. laisse-moi prendre le contrôle. même si tu n'aimes pas ça. tu ne le regretteras pas. et la promesse est scellée avec ses pulpeuses qui affrontent celle de l'amant. langue dansante contre la sienne. main tenant le membre, pendant qu'elle se positionne juste au-dessus.
et elle fini par s'enfoncer complètement. hanches se mouvant contre le corps du wang. le visage qui se relève. son souffle qui s'efface et ses mains qui prennent position sur le torse de jiro.
elle est lasse de sa tête qui bascule en arrière. lèvres entrouvertes pour y extirper tous les pêchés. plaisir circulant dans les veines pour qu'elle y aille jusqu'à son apogée.
elle se fait fébrile sous les mouvements. empêchant jiro de venir saisir ses hanches. une de ses mains venant saisir celle du wang pour les faire captives au-dessus de sa tête. il n'aura pas le droit.
et elle s'en fait souveraine de cette décision.
quand bien même jiro le lui rendra probablement après.
et elle enchaine les coups de reins. elle s'amuse à monter et descendre. elle fait la catin, hyunjin. jouant dans les flammes de l'enfer.
portes grandes ouvertes qui n'attendant plus qu'elle s'y glisse.
pourtant, y a son attention qui dérape. parce qu'elle sait que quelque chose ne va pas. quand le wang atteint son apogée, et qu'elle sent le liquide chaud envahir son être. elle se mord les lèvres. ne pouvant se retirer avant de finir son travail.
qu'importe, elle sait que ce sont les risques. mais elle a pris les précautions nécessaires.
et son corps fini par s'écrouler à côté de jiro quand le dernier orgasme à crever l'abcès. et ses lippes se délient dans un rire nerveux. avant que son myocarde ne se pose sur l'amant de ses nuits. tu devrais peut-être envisager de prendre des meilleurs protections. regard furtif jeté sur celui qui est craqué. qu'importe, le plaisir fut tout ce qui importé la blonde. et elle espère que ce fut assez.
cela étant dit, j'espère que je ne t'ai pas déçu. et elle vient nicher ses lèvres dans le cou. capturant un peu la peau. avant de laisser ses lèvres l'embrasser une dernière fois. regard qui n'est que désir ardent dans les onyx de la blonde.

désirs violents

et elle joue, toujours plus, elle ne s’arrête jamais. hyunjin se fait désirer, puis s’abandonne à toi. c’est comme un schéma pré remplis, un schéma qui se répète. les mêmes notes de musiques à chaque fois plus intenses, toujours plus enivrantes. tu ne te lasses jamais. comment pouvait-elle te lasser. les coups s’enchaînent, les respirations s’accélèrent, ton nom dans un dernier gémissement. le sien qui ne passe pas tes lèvres. et l’apothéose est atteinte, assouvie. hyunjin en redemande, elle veut le contrôle, elle veut que tu la laisses faire. méfiant au début, toujours réticent à l’idée de ne pas avoir la main sur tout ce qui t’entoure ; tu lui cèdes.

hyunjin édicte les règles, au-dessus de toi. elle agrippe tes mains alors qu’elles se baladaient sur sa peau nue. tu ne peux pas toucher. elle commande. ses mots t’excitent parce qu’ils t’énervent. pour qui se prenait-elle ? ton sourire s’étire, tes yeux s’embrasent. elle veut que tu lui obéisses, que les rôles changent. tu voudrais répliquer, mais la démone est plus rapide. déjà ses lèvres dessinent ton corps sensuellement, t’arrachent une respiration lourde. et sa main s’empare de ta virilité, tes yeux se ferment à la sensation. elle fait ça si bien. elle sait tes endroits les plus sensibles, elle en joue. elle malmène ton membre d’abord avec ses doigts, puis fini par le prendre dans la bouche. « hmm… » supplication qui s’échappe, tu te mords la lèvre pour ne pas lui en offrir plus.

la torture est douce, enrageante. tu voudrais qu’elle te prenne plus profondément, qu’elle s’applique à te faire venir dans sa gorge, mais tu connais les règles. et tu bouillonnes de ne pas pouvoir les enfreindre. tes mains voudraient tenir fermement ses cheveux, pousser la diablesse dans ses retranchements. ton souffle est plus fort, ton bas ventre ne tient plus. puis ses douces te quittent, et tu la regardes faire. tu voudrais qu’elle se presse, qu’elle te chevauche ardemment, qu’elle te fasse du bien. elle ne devait être bonne qu’à ça hyunjin. elle ne devait te servir à rien d’autre. poupée vivante pour n’assouvir que tes désirs. mais peut-être que tu étais devenu accro à ce plaisir qu’elle te procurait, peut-être que tu ne pouvais plus rien faire sans.
que t’en avais besoin.  

« n’essaye pas de jouer avec moi » les lèvres et les langues âmes-sœurs qui se trouvent à nouveau. elles dansent, elles s’harmonisent. et tu t’enfonces en hyunjin sous son mouvement de reine. elle t’arrache un énième grognement de ses mouvements de hanches qui se balancent dans un rythme ensorceleur. et sa voix, et son corps. sa poitrine mouvante qui t’appelle, t’hypnotise. tes mains agissent seules, tu voudrais les prendre dans tes creux. hyunjin en décide autrement. elle s’empare de tes membres pour ne pas que tu puisses la toucher. le jeu continue, selon ses règles. tu fronces les sourcils, furieux. tu voulais reprendre le contrôle, ne pas lui laisser les rênes.
mais c’était tellement bon.

son bassin expert bouge dans un enchantement. elle te ravie, elle perfectionne son mouvement. encore et encore, sans s’arrêter. et ton bassin rencontre le sien, incapable de rester immobile plus longtemps. tu ondules, tu pousses, pour te positionner plus loin en elle. et le schéma se répète. tu la sens plus serrée, le plaisir est à son paroxysme. toutes tes forces s’échouent dans votre dernier orgasme. hyunjin se retire et tu remarques dans un souffle que le préservatif n’a pas tenu.

la belle s’effondre à tes côtés. elle critique, joue à un jeu dangereux. tu devrais acheter de meilleures protections. touché. la deuxième avait craquée. elle avait raison, c’était d’autant plus énervant. hyunjin devenait trop confiante avec toi, trop à l’aise. elle n’était pas ton égale, elle ne pouvait pas l’être. tu la fusilles du regard.

j'espère que je ne t'ai pas déçu, elle dit. pas le moins du monde, jamais. la frustration fut exquise et tu t’en étais délecté chaque seconde. elle ne t’avait pas déçu, et tu n’étais pas étonné non plus. elle répondait parfaitement à tes attentes. c’était bien pour ça qu’elle t’était si précieuse.
mais tes lèvres se taisent.  

hyunjin est tendre, presque niaise. ses pulpeuses voyagent encore sur ton corps avant de retrouver les tiennes, presqu’amoureusement. redescendre aux enfers après le septième ciel. iris redevenus ceux de l’homme bourreau, ta main se niche violemment contre son cou alors que ton corps se positionne au-dessus d’elle. là où tu devais toujours être. « je t’ai déjà dit de te rappeler ta place, hyunjin. » aucune tendresse, aucune affection. « tu n’es personne. » si ce n’était ta chose, et celle des hommes auxquels elle offrait ses services. « et tu ne le seras jamais. tu n’es qu’une pute. » rien. « tu le sais, pas vrai ? j’ai plus besoin de devoir te le dire. » alors qu’elle garde ses remarques pour elle. elle n’était bonne qu’à te satisfaire et rien d’autre. qu’elle s’en contente.
et tu sais que tes doigts laisseront leurs empreintes rouges sur la peau laiteuse de son cou. que ces jolies marques s'allieront parfaitement avec toutes celles que tu lui avais déjà faites ce soir.  

agonie latente

incube qui fait de la chambre, écho de leur osmose. soupirs gravés à même leur peau. là où dans sa léthargie, elle emmène l'amant dans son paradis.
septième ciel voilé de nuages que la blonde évince.
elle joue de ses lippes. de ses mains. de cette puissance dont elle jouit. profitant pour faire soumettre le don juan sous ses doigts de fée.
enchanteresse qui n'a aucune délicatesse à le faire languir. à le faire monter à son paroxysme pour mieux en jouer. parce que ça la fait rire, délicatement, la poupée. de voir à quel point jiro n'est pas insensible.
à ses charmes.
à ses mots.
à ses actions.
qu'au bord de la commissure des lèvres s'échappe un râle viril. démontrant toute la domination de la putain. satisfaction enclin à vouloir le faire désirer encore plus sa présence.
ébats de leur deux corps en symbiose. et elle se fait des plus diablesse. hyunjin, elle se moque de lui sous ses yeux. et elle le voit, qu'il n'aime pas ça. que ça le tend. qu'il ne supporte pas être à la merci de la catin. parce que hyunjin est censée rester à sa place. prostituée là pour répondre aux désirs éphémères de ces hommes venus la cajoler. mais avec jiro, elle se dit pouvoir tenter le coup.
de prendre le contrôle.
d'avoir pour une fois le dessus.
n'essaye pas de jouer avec moi. pourtant elle ne s'arrête pas pour autant, la blonde. laissant tout son corps faire le travail. laissant ses coups de hanches venir délivrer l'absinthe dissoute dans l'épiderme du wang. hyunjin, elle capture les moindres parcelles de plaisir qui s'échappent. elle les isolent pour mieux les faire vibrer. pour prendre possession pleinement de l'orgasme qui vient décupler la luxure de leur âme en parfaite synchronisation.
ensorceleuse aux absurdes divagations.
mots éclatant dans les airs comme si tout lui était permis.
charmeuse qui se fait nymphe et devient presque trop proche.
et l'enivrement paradisiaque devient vite celui des flammes de l'enfer.
tu n’es personne. le myocarde qui se trouble. vide de tout sens. émotion qui vient s'émerger alors qu'elle se mord les joues pour ne pas laisser les sanglots s'éclipser. la respiration qui se saccade. main enserrant sa gorge alors que les yeux se baissent. elle revient à la réalité, hyunjin.
marionnette frappée de plein fouet par l'évidence de la situation.
bien sur que tu n'es rien, hyunjin. si ce n'est leur jouet.
si ce n'est une poupée chiffon que l'on jette quand tu n'es plus d'aucune utilité.
et ça lui fait mal. de cet organe pulsant qui manque plusieurs battements. de cet espoir qui s'échoue lamentablement à ses pieds. et tu ne le seras jamais. tu n’es qu’une pute. violence des mots qui se vaut misérable.
elle se fait offense, la délicieuse.
noyée par les sentiments incommodes alors qu'elle voudrait fuir.
partir d'ici et ne jamais revenir.
elle mord jusqu'à ce que le sang vienne coller à sa langue. goût amer qui la dérange profondément. et elle tente de se défaire de cette étreinte mortelle. le corps reculant comme un automatisme. la douleur venant assaillir de toute part sa peau. épiderme rougit qui gardera les traces plusieurs jours de cette attaque subite.
hyunjin, elle a pas les bonnes paroles qui lui ont échappé. elle a eu les gestes de trop. et elle s'en rend compte à présent. que c'est le diable en personne qui se tient face à elle. envoyé de satan qui ronge sa pureté toujours plus. jusqu'à ce que le plaisir soit suffisamment asservit. jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de soif à combler et qu'elle retrouve cette place de moins que rien.
maudite marionnette au corps de poupée.
pantin bousculé entre les doigts du patron.
je suis désolée. et peut-être qu'au fond, elle ne fait que mentir. parce qu'elle ne l'est surement pas. mais la peur, vient lui broyer le peu de conscience qu'elle a. confiance mise à nue qui vient rafistoler une coquille brisée. je ferais ce que tu me demandes à partir de maintenant. elle ne prendra plus d'initiatives. même si les mélodies du wang prouvait le contraire des paroles. uniquement ce que tu demandes.
elle restera à sa portée.
soumise et obéissante.
sans jouer avec le feu comme elle a pu le faire.
parce qu'à trop s'approcher des flammes, la brûlure est devenue immense.
onyx essayant de captiver ceux de jiro mais la faiblesse de hyunjin est des plus grandes. détresse qui se lit dans les iris alors qu'elle voudrait ne pas avoir peur. mais ça la dévore tout entière. ça l'éclate en milles morceaux. et les maux lui échappent bien trop vite. je crois que je ferais mieux d'y aller. parce qu'elle ne pense qu'à une chose, la blonde. la fuite. s'envoler loin du brasier incendiaire. loin de satan déguisé en un ange. elle veut partir pour ne plus jamais revenir. ne plus remettre les pieds dans l'antre du démon. elle veut laisser les larmes longer ses joues porcelaines. les lippes ne retenant pas les suppliques.
elle veut laisser son corps mordre le sol froid et ne plus jamais se relever. elle veut disparaitre pour ne plus avoir à se soucier des jouissances de ces hommes. de celles de jiro. parce qu'elle s'est trompée sur tellement de ligne. quand bien même, elle a cherché la première.
elle a été dupée.
trompée.
prise à son propre piège, comme une colombe à laquelle on a coupé les ailes.

désirs violents

féline câline, dont tu aimais secrètement les caresses et les lèvres humides sur ta peau transpirante. mais tu n’étais pas de ceux qui prenaient dans les bras, tu ne murmurais pas des mots doux et encore moins des compliments. tu n’aimais pas ça.
peut-être était-ce parce que tu ne l’avais jamais connu ?

niaiseries énervantes, insupportables. bâtard capricieux qui avait eu son dû, qui s’en lassait déjà. marionnette usée dont tu ne voyais plus l’utilité maintenant que ton plaisir était satisfait, qu’elle t’avait fait jouir et que la fatigue te prenait enfin. elle avait joué son rôle. elle n’était rien de plus.
tu l’éloignes de toi. hyunjin n’est pas. tu prends sa gorge, violence anodine, et tes mots tranchent le silence de la pièce. tes orbes ne transparaissent que ton mépris pour la fille de joie souillée dans ton lit. ses mêmes mots que tu sais blessants, que tu veux blessants.
parce que c’est comme ça que tu fonctionnes.
et tes doigts resserrent encore plus leur étreinte, onyx de marbre plongés dans les prunelles innocentes. hyunjin était peut-être la plus malheureuse de tes victimes. sans cesses objet de tes vices, de tes caprices, elle était ta toile que tu t’amusais à tâcher et corrompre, à blesser et malmener. elle était le sujet des délicieuses tortures que tu aimais assener.
elle était ta chose.

tu ignorais ses sentiments, tu ne t’y intéressais pas.
et pourtant tu finissais toujours par revenir à elle.
destins liés, fatalité. le fil rouge qui ne veut pas se rompre. elle était dans un coin de ta tête, non pas par vague. elle était là, toujours, constamment.
tu t’étais épris d’une partie d’elle, et penser qu’il ne s’agissait que de sexe était peut-être ton moyen de t’en croire détaché.
 
et hyunjin prend peur, tu peux le lire dans ses yeux. c’est l’aura qu’ils arborent tous lorsque tes mains resserrent leur membre vital. elle recule, tu la laisses faire. puis elle s’excuse. elle avait compris cette fois, la prochaine fois tu seras moins tendre. plus violent encore.

satisfaction d’avoir eu le dernier mot, d’avoir imposé ta volonté. elle fera ce que tu lui demanderas désormais. elle ne prendra plus d’initiative sans ton accord. tu étais son propriétaire, c’était le pouvoir que l’argent te conférait sur elle. a chaque fois que l’envie te prenait et que tu l’invitais sous tes draps, elle était ta chose et elle n’avait pas son mot à dire.
tu souris,
diable.

dominant aux allures évangélistes, tu lui offres les plaisirs charnels avant de ne plus rien lui accorder, la démunir de tout espoir de mieux. elle était ton objet, ton jouet. tu tordais, manipulais, blessais la poupée à ta guise. elle n’était rien, il fallait que tu le lui rappelles.
comme si c’était à toi que tu le rappelais.

hyunjin était éphémère, elle était un temps d’égarement pour ne plus passer tes nuits solitaires. tu te perdais en elle à chaque coup de rein, tu perdais ta raison à son toucher. le temps d’un instant, plusieurs heures, parfois toute une nuit. et le rappel à la réalité était souvent brutal.
pour elle.

tu reprends ta place dans le lit et les paroles de la belle te font fermer les yeux un instant. maintenant que tes désirs avaient été assouvis, tu ne lui trouvais plus d’utilité. mais la voir désobéissante t’avait agacé et elle avait fait renaître en toi une colère que tu avais pourtant tenté d’estomper en la baisant plus tôt. « tu peux y aller. » tu dis avec nonchalance. tu lui donnais ton accord, pensant déjà à la prochaine fois que tu possèderais sa chair. et que docile, elle te laisserait faire.

et avant qu’elle ne s’en aille, tu ajoutas d’une voix plus posée : « demande à mr kim de te raccompagner. dis-lui que c’est un ordre. »
dissonances, contradictions.

parce que tu ne voulais pas qu’elle rentre seule,  
parce qu’elle était ton jouet. ta poupée. ta chose.

(( elle était à toi ))

tu pouvais bien la blesser, la faire souffrir. c’était ton privilège.
mais personne d’autre ne devait y toucher comme toi tu le faisais.

hyunjin.  

agonie latente

étiolement qui se fissure.
déclin soudain qui ravive les affres sur tout son corps.
la chute est longue. douloureuse. brûlure épineuse qui vient s'implanter en son sein. hyunjin, elle a voulu jouer. elle a voulu laisser les lippes se faire charnière. mais le déplaisir s'est fait rapide chez le wang.
martyre sous la torture des phalanges.
supplice qui vient s'égrainer là où l'étreinte se resserre.
proie prise au piège de son prédateur. et hyunjin, elle n'a plus que le coeur qui se contraint davantage. noeud nouer au creux de la gorge. là où les mains laisseront les bavures de la colère noire. contusion bleue qui viendront repeindre le corps de la poupée. de ces ecchymoses nébuleuses. nocturne amante qui se voit plier pour laisser la liberté l'étreindre.
et elle veut partir, la belle.
elle veut fuir les lieux.
renouer avec la liberté intoxiquée. laisser l'air froid venir fouetter chaque membres endoloris de son corps. elle demande si elle peut s'en aller. si elle est émancipée de son travail déjà terminé. et jiro ne se fait pas prier pour la laisser disposer.
le corps échoué qui quitte les draps embrumés par leur nuit d'extase.
les onyx qui n'osent affronter ceux de l'amant avant de tourner des talons. pouvoir de séduction qui s'est terminée là où les orgasmes ont été satisfaits.
parce que hyunjin, elle ne retient plus les larmes du myocarde lorsque les paroles la libèrent. et hyunjin, elle prend la fuite. corps reculant. mains frôlant les tissus avant de se rhabiller en vitesse.
elle veut plus rester entre ces murs. elle veut plus avoir le regard de jiro la fixant. elle veut plus sentir sa chaleur. son odeur. elle veut s'évader de cette prison dorée. quand bien même elle retournera dans sa seconde cage. elle veut juste effacer l'amant de ses pensées. elle veut laisser l'eau purifier son âme salie. décomposition mordante qui l'attend. et la poupée ne sera plus que tas de cendres.
parce que l'étincelle est partie. jiro, instigateur de la mort imminente de la poupée. et l'incandescence viendra faire pâlir les joues porcelaines. elle viendra se loger contre la faucheuse.
juste pour crever.
retourner à l'essence même de sa vie d'antan.
hyunjin, elle laissera les bribes de la nuit se chevaucher pour ne plus en finir. souvenirs millénaires qui viendront peindre son corps de mille galaxies. et sous les astres luisants, elle finira par ne plus avoir de pleures restantes.
coeur brisé.
corps malmené.
et elle attendra. que jiro revienne la chercher. réclamant à nouveau la présence de la marionnette. la faisant à nouveau sienne.
laissant leur corps s'unir pour mieux se détester après la nuit d'amour. là où sentiments n'existent pas. seul le poison viendra nourrir leur veines noircies de venin. et vaporeuse leur intensité se fera. là où son épiderme sera repeint des lèvres du wang. là où son cou se piégera de teinte bleutée et violacée. elle le sait hyunjin.
et elle attend le moment,
avec l'appréhension et le désir persistant.
ça percute son esprit, quand jiro lui dit de se faire raccompagner. elle qui voulait marcher et laisser la tête dériver le long des ruelles endormies.
elle se retrouve encore une fois, prisonnière des désirs mordants du wang.
l'amant maudit qui ne la veut que pour lui.
jalousie écrasante que la belle ne voit même pas.
parce qu'elle ne fait que son travail. obéir aux ordres qu'on lui confère. et elle ne fait que hocher de la tête, sans que ses lippes n'ai à se mouvoir.
et tout son corps disparait, elle laisse l'écroulement venir l'anéantir d'un coup sec. flagellation qu'elle s'inflige d'elle-même. alors que son nez retrouve la poudre blanche pour mieux combler le vide sidéral qui se crée en elle.
et la nuit n'est pourtant que le début de sa fin.
jiro n'est que le démon sonnant le glas.
et hyunjin, elle ne voit pas,
jusqu'où les vices le pousseront.
pour que la belle poupée, n'appartiennent qu'à ses bras carnassiers.

— THE END —