let's not fall in love (rp1)

let's not fall in love ★ @"song eren"

tu n'avais pas envie d’être là.
gamin assis au fond de l’amphi qui ne prête pas attention au cours magistral. tu es perdu dans tes pensées, entre ennuie et rêve. c’était souvent comme ça, à chaque fois, comme si tu avais perdu l’envie de suivre quoi que ce soit. en constante rébellion, et les cours ne faisaient pas exception. et pourtant tu étais doué, tout le monde le savait, c’était peut-être ça le pire. tu gâchais ton talent. mais tu détestais qu’on te le dise. quoi faire, quoi dire, c’était toi qui décidais. et tu faisais ce que tu avais envie de faire, ou plutôt ce dont tu pensais avoir envie en réalité. parce qu’en fin de compte le gamin est perdu. ce serait trop simple sinon.

à eren.
tu fais quoi ?

tu pianotes rapidement sur ton téléphone et envoie le texto.
tu n’avais pas envie d’être là. ~~tu voulais être avec lui.~~
bizarrement, sans vouloir te l’expliquer. tu ne t’ennuyais jamais avec lui parce qu’un rien te paraissait intéressant. mais ça, tu ne le lui dirais pas. il n’avait pas besoin de le savoir. vous n’aviez pas besoin de ça entre vous, et vous n’en vouliez pas. répète-le encore pour y croire. tu regardes avec hâte les minutes passer et ton écran qui ne s’allume pas, ton portable qui ne vibre pas. pourquoi est-ce qu’il ne répondait pas ? tu fronces les sourcils. tu renvoies un point d’interrogation et te rappelle en même temps qu’à cette heure-là il devait sans doute travailler.
mais ça n’allait pas t’arrêter pour autant.
le cours n’était même pas fini et la journée non plus. tu devais enchaîner un deuxième amphi et un td, mais tu n’avais aucune intention de le faire. tu te levas dans un moment d’inattention du prof pour sortir sans grande discrétion de la grande salle sous les yeux amusés de tes camarades habitués à tes mauvaises habitudes. tu étais venu pour le début déjà, c’était rare. ils allaient devoir s’en contenter. tu savais qu’on te prendrait sans doute la tête plus tard, mais tu préférais ne pas y penser maintenant.

tu pris le bus directement en sortant de l’université, sachant très bien ta destination. eren avait fini par te répondre qu’effectivement il travaillait, il avait dû remplacer un collègue en urgence au 7eleven où il était d’habitude du soir. tu étais déjà venu le voir plusieurs fois avec les autres alors tu savais duquel il était question. tu te pressais comme si chaque minute qui vous séparait était une minute de trop, et arrivé devant l’enseigne tu fis disparaître le sourire qui était né naturellement sur tes lèvres en le voyant derrière les vitres.
rester neutre.
parce qu’il ne devait rien être de particulier.

plusieurs clients étaient dans le magasin et tu aurais bien voulu pouvoir tous les virer. tu entras, ne quittant pas le chef des yeux et faisant en sorte qu’il le remarque. trop concentré sur ta tâche, tu ne fis pas attention à la jeune femme tout aussi distraite devant toi et lui rentra dedans. elle était au téléphone, te lança un regard meurtrier et leva les yeux au ciel d’agacement, obligée de ramasser ce qu’elle avait fait tomber. « si tu faisais attention aux gens autour au lieu d’être au téléphone… » tu dis avec un air détaché qui visiblement ne lui plut pas vu qu’elle te répondit que c’était à toi de faire attention, connard, qu’elle glisse presque trop doucement.
« répète ce que t’as dit ? »
tu fronces les sourcils, prêt à lui faire regretter l’insolence dont tu étais pourtant maître.

let's not fall in love ★ @"Khan Levi"

Tu as toujours été quelqu’un de bosseur, on ne t’a pas vraiment laissé le choix et pour toi c’était la seule option pour t’en sortir. Travailler c’était t’offrir de quoi vivre, c’était la liberté de pouvoir t’amuser comme tu le souhaitais sans devoir compter sur tes amis pour t’entretenir, tu étais bien trop fier pour l'accepter. C’est bien parce que tu es débrouillard que c’est à toi qu’ont demande de faire des remplacement. Un absent en journée, ce collègue indisposé à venir te permettait de changer un peu tes horaires et ce n’était pas pour te déplaire. Bosser de nuit c'est cool, pas beaucoup de monde, plus de pause, moins d’embrouille, quoique... Les bagarres tu connaissais, les tentatives de vol aussi, tu dois vraiment faire attention à ce genre de choses et garder les yeux ouverts sur tout, ça faisait aussi partie du job. Polyvalence oblige. Enfin, tu n’allais pas te plaindre. Ton téléphone était resté sur silencieux, tu savais qu’il pouvait te joindre et tu savais aussi que tu serais tenté de répondre, ne pas l’entendre te préserver de ce désir de céder et ce n’est qu’une fois la pause arrivée que tu te permis de répondre à ses messages envoyés. Boulot, boulot. C’était la seule réponse à renvoyer avant de le ranger et de retourner travailler.

Tes études remontent à loin, abandonné t’as privé de diplôme pour t’élever dans la société, mais tu t’en fiche royalement, tu ne cherches pas à changer et n’a pas non plus de regret. Tu es pourtant bien obligé d’admettre que tu veux voir Levi prendre un autre chemin, se donner une chance de faire les choses bien. Toi tu as tout quitté, mais lui est encore plongé dans ses cours à l’université et peut-être est-ce ton côté terre à terre qui te fait espérer qu’il prendra un chemin moins compliqué que le tien. Espoir incertain, mais pas totalement vain.

Puis une scène, un regard et tu le vois. Tu l’entends, lui, elle, début de conflit que tu vois déjà dégénérer face au garçon téméraire qui ne sait pas se gérer. Obligé d’intervenir, tu t’interposes pour calmer les tensions. Tu n’as pas besoin de ça. T’excusant auprès de la femme pour l’insolence du plus jeune, surement prêt à bondir pour un mot de trop, le retenir d’agir et de dépasser les bornes, c’était ton rôle. « T’es venu pour faire des histoires ? C’est mon lieu de travail ici, pas un terrain de jeu. » Tu te montres un peu stricte, mais tu n’avais pas vraiment le temps de faire le gendarme ni de créer des problèmes au risque de perdre ce travail… Soupire, frustration, tu le juges du regard. « Tu as séché les cours ? » Encore, avais-tu envies de rajouter, mais c’était tellement évident. Parfois c’était à se demander si t’étais devant ton amant ou un gosse que tu réprimandais. Surement les deux, Levi pouvait être aussi troublant qu’agaçant, pourtant c’est bien lui qui t’a attiré comme un aimant.

let's not fall in love ★ @"song eren"

ami, amant. ou quelque chose. trouver des significations, donner des noms, c’était trop compliqué pour vous. est-ce que vous aviez vraiment besoin de ça ? c’était quand vous vouliez, il n’y avait pas vraiment de règle ni d’obligation. la seule chose à laquelle vous faisiez attention était aux autres. personne ne devait savoir la relation que vous entreteniez.

la jeune femme te toise du regard avec agacement et alors qu’elle t’insulte, tu lui demandes de répéter voir si elle en avait le courage maintenant que tu étais prêt à l’écouter. toi tu avais été poli. tu te serais sans doute excusé après ta première remarque. et puis tu avais raison, non ? si elle n’était pas obnubilée par son téléphone alors elle t’aurait vu. bon, et toi si tu n’étais pas aussi obnubilé par un certain salarié du magasin tu l’aurais sans doute vu aussi. et alors que la jeune femme semblait prête à te répondre, la personne qui occupait tes pensées fit son apparition. eren s’excusa pour toi et tu le regardas en levant un sourcil au début, les fronçant ensuite. la jeune femme accepta les excuses et s’en alla.

c’était toujours pareil. personne n’avait besoin d’avoir ta version. eren non plus. c’était toujours pareil, alors pourquoi ça t’énervait tellement quand c’était lui ? tu n’avais rien fait de mal, pas vrai ? alors oui, c’est vrai que tu étais rentrée dans cette cliente, mais elle aussi elle était en tort, elle t’avait insulté. pourquoi est-ce qu’il ne lui disait rien ? pourquoi est-ce qu’il ne voulait pas savoir ?
à quoi est-ce que tu t’attendais.

tu le foudroies du regard. mais encore cette fois tu ne diras rien. tu prendras sur toi et garderas ta frustration jusqu’à ce qu’elle finisse par exploser. du plaisir. du sexe. rien d’autre. il n’était pas censé essayer de te comprendre, encore moins de t’apaiser. c’était votre deal, pas de sentiment. « la ferme. » tu dis pour couper court à la conversation. un terrain de jeu ? venu pour faire des histoires ? alors que tu avais préféré sécher les cours pour avoir l’occasion de le voir ? t’aurais mieux fait de rester assis dans cet amphi.

il a ce regard accusateur. il juge en te posant la question à laquelle il connait déjà la réponse. il ne pouvait plus être étonné de quelque chose qui arrivait aussi fréquemment. et encore une fois ça t’agaçait. pour qui est-ce qu’il se prenait au juste ? « et alors ? qu’est-ce que ça peut te faire ? je fais ce que je veux. » réplique de gamin que tu n’abandonnes jamais. « t’es pas mon père. » tu rajoutes en lui tournant le dos. « fais ta vie. » tu lui balances avec ressentiment en t’éloignant.

pourquoi est-ce qu’il parvenait à te frustrer avec quelques mots seulement. c’était détestable, et pourtant lorsque tu l’avais vu tu avais encore ressenti cette attraction invisible et si forte. tu te promenais dans les rayons histoire de calmer ton esprit compliqué, et finis par tomber sur quelque chose d’intéressant. devant le rayon plusieurs minutes, tes lèvres s’étirèrent dans un sourire provocateur quand tu pris finalement ta décision. tu pris les articles qui t’intéressaient et allas faire sagement la queue comme tous les autres clients. eren était de retour à la caisse, et tu attendais ton tour avec impatience. arrivé devant lui, tu posas simplement tes articles devant lui avec nonchalance, non sans une lueur particulière dans tes yeux. préservatifs, lubrifiant. « j’ai un doute. est-ce que vous pouvez me conseiller s’il vous plait ? » tu feins de ne pas le connaître, faisant comme s’il n’était clairement pas la personne avec qui tu comptais de toute façon utiliser tes achats. « j’hésite entre celui-ci, et celui-là. » deux paquets de préservatifs différents. le premier ventant la finesse, le second la matière déjà lubrifiée.

let's not fall in love ★ @"Khan Levi"

Tu n’avais aucune intention de parler de cette relation, dès le début c’était prévu. Toi, lui, poussé par une attraction inconnue donnant naissance à un besoin, un désir feintant parfois le contrôle alors que c’était loin d’être aussi simple. Tu te fiches totalement de savoir pourquoi il a fallu que ce soit lui que ton regard croise, lui que ton corps appelle en silence, mis dans la confidence d’une liaison que vous seul connaissiez. Complice d’un secret qui te lie à Levi, tu ne te retiens pas pour autant de le rouspéter comme un enfant, de le juger coupable dans certaines de ses actions, non, tu veux simplement le voir grandir sans regret. Si ton comportement ressemble à celui d’un adulte responsable c’est peut-être parce que tu l’es un peu, t’excuser peut souvent te couter dans ta fierté, mais pas si cela apaise les tensions, mettant fin à des conflits qui pourraient te créer plus de soucis. La ferme. Tu saisis la frustration dans ses mots, le désaccord souvent présent entre vous. Gosse borné qui te tiens tête, tu le connais rien ne l’arrête. Levi est comme ça, besoin de se rebeller contre tout et tout le monde, besoin de rappeler qu’il n’obéit à personne, même à toi, besoin de casser l’autorité, la figure dominante. « Heureusement. Sinon j'aurais du souci à me faire. » tu couchais quand même avec… Comportement enfantin, te rejetant pour se perdre dans les rayons tandis que tu soupires en l’observant s’éloigner, bras croisés. « Quel gamin... » Soufflas-tu finalement un peu désespéré.

Tu pourrais te demander quoi faire de lui, mais tu savais qu’il allait revenir, crise passagère rapidement calmée, tu préfères le laisser seul pour retourner bosser, terminant ce que tu étais en train de faire avant de t’interposer. De retour à la caisse pour t’occuper des clients patientant dans la rangée, tu ne pouvais ignorer cette tête se démarquant évidemment parmi elle. Sourire envers les clients, des bonnes journées répétées et des mercis échangés, voilà que son tour arrive. Détaillant du regard les articles achetés avant de lever les yeux sur ce petit démon éveillant la tentation, il te cherche et tu le sais. Vil personnage au trait aguicheur derrière cette fausse innocence qu’il s’amuse à jouer devant toi. Tu souris discrètement en détournant le regard sur ses achats une nouvelle fois, te laissant tenté par des pensées qui ne devrait pas te traverser l'esprit à cet instant précis. Attrapant les deux paquets en question, tu plonges tes iris dans les siens sans chercher à t'expliquer.

« Prenais les deux, vous n’aurez qu’à tester par vous-même lequel est le mieux. » Sous-entendu évident que lui seul comprendra, aucunement gêné par le sujet en question, si un client n’attendait pas pour passer, tu aurais pu être plus explicite, mais sur ton lieu de travail tu avais des obligations t'imposant de traiter le client comme un roi et de ne pas te montrer déplacé ou choquant. « En fait celui là peut être un gain de temps quand on y réfléchis. » Haussement de sourcils amusé, tu parlais évidemment de celui déjà lubrifié. Tu attends la décision de ton amant avant de passer ses achats selon son choix.

let's not fall in love ★ @"song eren"

provocation un brin perverse derrière une voix voilée d’innocence. c’était ton terrain, le vôtre, celui sur lequel vous étiez le plus à l’aise, celui où il n’y avait pas de complication ou de prise de tête. sûr de toi, tu arbores un sourire faussement naïf en posant tes questions et demandant conseil au chef de la bande qui était, soit dit en passant, directement concerné par tes interrogations. tu avais fini de faire la tête, et ta petite ronde dans le magasin t’avait remis les idées en place, tu avais un retrouvé ton calme. c’était une invitation à l’apaisement. tu avais même séché les cours, tu n’avais pas fait tout ça pour rien et tu n’étais certainement pas venu jusqu’ici pour repartir au premier mot de travers.

tu lui proposes les deux articles différents, les deux ayant des attributs attirants. tu le vois sourire discrètement et comme miroir tes lèvres imitent leurs jumelles que tu rêvais déjà de pouvoir dévorer. tu t’imaginais déjà faire un très bon usage de tes achats, peu importe lequel. sa réponse te plaît, et tu ne parvins pas à cacher la luxure naissante dans tes yeux. ce sujet n’était pas tabou entre vous et tant que personne n’écoutait vos conversations tu n’hésitais pas à y faire allusion. c’était ce qui vous liait le plus après tout. peut-être ce qui finirait par vous perdre un jour, mais pas aujourd’hui. aujourd’hui il n’y aurait pas de complication, juste du plaisir. et c’était aujourd’hui qui comptait. « et si j’ai pas envie de gagner du temps ? » remarque audacieuse que lui lances dans les yeux tandis que le ton de ta voix se fait plus silencieuse. « je voudrais prendre mon temps pour en profiter un maximum… » invitation claire et joueuse, tu maudis les autres clients du magasin et les bonnes manières qui vous obligent à vous tenir correctement. tu voudrais arrêter les mots maquillés, lui dire ce que tu voulais et ce pourquoi tu étais vraiment venu ici. lui dire et agir. « je vais prendre les deux. histoire de varier les plaisirs. » ni l’un, ni l’autre, les deux : le troisième choix, sans aucun doute le meilleur.

« tu penses pas qu’on devrait faire moit-moit ? après tout tu les utiliseras aussi. » tu dis au moment de payer. remarque malicieuse. tu laisses tomber les masques, tu ne joues plus les étrangers, l’inconnu qui demande conseil. il était ton amant après-tout. il n’y avait pas de relation amoureuse ou quoi que ce soit de ce genre entre vous, alors après tout pourquoi est-ce que tu les lui offrirais ? et puis tu lui en voulais pour tout à l’heure aussi. gamin rancunier. « ou tu pourrais me rembourser avec autre chose que des thunes. » sourire mesquin en tendant ton smartphone prêt à payer avec. tu aurais bien voulu continuer cette conversation, mais tu ne pouvais pas rester infiniment à la caisse. si c’était toi qui payais, tu pourrais le lui rappeler et faire pencher la balance vers toi lorsque tu aurais une requête la prochaine fois. c’était un bon marché.

let's not fall in love ★ @"Khan Levi"

Lorsque tu travailles ton esprit est focalisés sur tes tâches diverses, tu dois être polyvalent et assurer partout en évitant les erreurs, tu détestes ça. Tu sais parfaitement que tu as le droit de te tromper, mais être réprimandé n’est pas dans tes habitudes, en général tu gères les projets que tu entreprends sans être parfait, tu es quelqu’un de réfléchi et ton côté indépendant et rebelle n’entache en rien ce côté terre à terre qui t’a fait murir bien trop vite.

Cependant, c’est sans compter sur les manies de Levi de débarquer et de te provoquer ouvertement avec ses articles posés devant toi et ses questions ciblées. Ton esprit ne peut pas totalement rester saint en imaginant déjà comment utiliser ses achats, mais tu dois garder une attitude professionnelle, c’est surement ce qui est le plus dur avec lui et tu le sais parfaitement. Ce gars est une véritable attraction pour toi, depuis le début, comment tu pourrais résister à ses regards, ses invitations dissimulées et ses insinuations perverties ? Tu n'es pas totalement de marbre ni insensible pour ça, du coup tu entres dans son jeu, tu le suis sur ce terrain en sachant très bien comment ça va se terminer. Bien qu’ici vous ayez tous les deux les pieds et poings liés, obligé de résister à tout désir pouvant s’imposer, ce n’est pourtant pas l’envie qui te manque d'y céder.

Acheter les deux te semble la meilleure chose à faire pour tester, après tout ce n’est pas comme si tu couchais avec quelqu’un d’autre pour avoir déjà essayé les articles en question. Face à ta remarque, tu aimes assez la réponse du plus jeune, un nouveau sourire se glissant sur tes lèvres, satisfait. « Parfait, mais évite de me chauffer trop, je dois encore tirer trois heures ici… » Torture. Il faut bien avouer qu’il sait comment te rendre impatient, même si t’es conscient que c’était son intention dès son arrivée en caisse de te faire passer un message qu’il ne t’a pas fallu longtemps pour décrypter. Seulement, dans cette situation vous n’avez que les mots, l’action devra attendre. « J’aimerais bien voir ce qui se passe dans ta tête en ce moment. » Tu gardes ton esquisse, mais varier les plaisirs te tente forcément, même si vous saviez déjà comment faire, tu n’étais jamais contre pour pimenter toujours plus votre relation, sexuellement parlant.

Tu fus le premier à laisser de côté cette fausse image d’inconnus, mais tu aurais dû t’attendre à une telle proposition de sa part, même si c’était son idée, tu n’as rien demandé pour devoir payer avec lui des achats qu’il a choisis. S’il venait à les utiliser sans toi, tu serais niqué. « Tu peux aussi les reposer où tu les as pris si tu préfères ? » Haussement de sourcils tu le taquines à ta façon, mais en vrai tu t’en fichais un peu de devoir donner de l’argent pour quelque chose qui te ferait passer un bon moment. « Paye, on s’arrangera après gros malin. » Des clients allaient finir par débarquer et vous coupez dans votre conversation, le temps s’écouler et tu devais continuer de bosser. « Réfléchis à la façon dont tu veux que je te rembourse, peut-être que ça pourrait m’intéresser. » Tu prenais un air aguicheur, ton regard dans le sien très explicite, le temps allait être long jusqu’à la fin de ta journée maintenant. « Tu compte faire quoi en attendant que je termine ? » Curiosité que tu ne pouvais pas garder pour toi, il avait séché les cours pour venir ici après tout.

let's not fall in love ★ @"song eren"

tu ne savais pas vraiment ce qui t’attirait inévitablement vers lui. c’était invisible, plus fort que ta raison. au fond, tu savais que c’était une mauvaise idée. à partir du moment où vous le gardiez pour vous, alors c’était que vous aviez quelque chose à vous reprocher pas vrai ? c’était bon. trop bon. addictif. et simple. eren était simple parce qu’il ne se prenait pas la tête. alors vous vous laissiez tous les deux consumés lentement tandis que vous ailes ne pourraient bientôt plus vous porter.
c’était comme une évidence.

tu te souviens de la première fois que l’idée avait été évoquée. tu te souviens de ses mots, de son regard et de toutes les pensées qui t’avait traversées. oui. tu n’avais pas eu besoin d’y réfléchir beaucoup, comme souvent tu prenais tes décisions sur un coup de tête avant de devoir en assumer les conséquences plus tard. avec eren il n’y avait pas de conséquence. que du plaisir.

sous-entendus pervers à peine cacher, tu pourrais lui évoquer toutes les façons possibles de vous amuser avec tes achats bien qu’il les connaissait déjà bien pour en être souvent l’investigateur. c’était un terrain d’entente. tu ne t’embrouillais jamais bien longtemps avec le chef de la bande car vous aviez bien des manières de vous réconcilier. et vous adoriez vous réconcilier. « trois heures ? t’as pas envie de sécher ? » tu dis en sachant bien que sa réponse serait négative. le gamin qui refusait les responsabilités c’était toi, pas lui. « et moi j’aimerais bien te montrer... » tu dis comme un murmure déjà teinté d’un désir qui ne ferait que grandir en attendant la fin de ses heures de travail. tu souris quand ton aîné joue. les reposer ? il savait que tu ne le ferais jamais. tu n’avais pas fait tout ce chemin pour repartir seul. tu lui souris ensuite ne le lâchant pas des yeux tandis que diverses idées traversent ton esprit torturé par l’impatience.

« penser à toi. » tu réponds du tac au tac, honnêteté insolente et aguicheuse. tu n’essaies même pas de cacher tes intentions. il n’y avait pas ce genre de tabou entre vous. « et à ces préservatifs. penser à comment je peux concilier les deux. » tu fais mine de réfléchir en rangeant tes articles dans ton sac pour laisser enfin le tour au prochain client. « je t’attends. » tu dis en lançant un clin d’œil.

pour combien de temps encore avant que ta patience n’atteigne son pic ?
trois heures. trois longues heures à ne pas le quitter des yeux, à ne pouvoir penser à rien d’autre qu’aux heures qui suivraient celles-ci. tu avais tenu dix minutes avant de sortir ton téléphone, assis sur une chaise du konbini.

tu venais de trouver une façon de passer le temps.
tu souris tout seul à ton écran, prêt à taper le premier texto.

let's not fall in love ★ @"Khan Levi"

Le pourquoi ou le comment tout avait commencé n’avait aucune importance. Tu n’avais pas besoin d’avoir de réponse à ce sujet car tout ce que tu savais réellement c’était ce que tu avais ressenti à ce moment-là, cette chose qui encore aujourd’hui te fait vibrer devant le désir de céder à la folie, à cette attirance comme une évidence en effet. Le plaisir débordant lorsque vous vous lancez dans vos activités sans retenue, sans aucune honte ni attente quelconque de l'autre et ce que tu aimes et tu as envie de réitérer à chaque nouvelle occasion. Levi n’est pas le premier avec qui tu couches, mais c’est surement celui avec lequel tu as le plus de compatibilités, arrêté ne te traversait pas l’esprit car aucun de vous n’avait l’intention d’abandonner cette relation, aussi dangereuse soit-elle. Tu es conscient des problèmes que cela pourrait engendrer, mais tu n’es pas aussi raisonnable pour ne pas céder, au contraire. Tu as beau savoir cela ne t’empêche pas de le désirer encore et encore plus quand tu le vois venir te narguer sur ton lieu de travail. Une seconde tu aurais presque maudit d’avoir accepté de bosser en journée, la nuit il y a moins de monde, plus de liberté et tu n’aurais pas à attendre trois heures pour que vos mains puissent se poser l’un sur l’autre et succomber à la tentation qui grandit en silence, obligé de garder le contrôle de la situation. Sécher ? Tu souris car ce n’est pas l’envie qui t'accepter la requête, mais tu y résiste contrairement au plus jeune qui a tendance à choisir d’agir sans réfléchir.

« C'est long, mais tu n'as qu'à te projeter sur ce qu'on fera dans trois heures. » Tu le taquines ouvertement de tes mots, sentant l’impatience chez lui comme chez toi, cette histoire aura ta perte même si tu n’en as pas encore conscience. Le temps file, le client présent t’oblige à rester pro et à éviter cet échange fébrile, tes iris brillant de cette lueur déjà en mode séduction lorsque tu regardes Levi qui expose un peu trop ce lien secret.

« Quand tu auras trouvé comment tu comptes faire ça, préviens-moi. » Jeu de sourcil et sourire aguicheur, dommage qu’il n’y a pas d’horloge magique pour avancer le temps, en attendant tu ne peux qu’observer ton amant s’éloigner de la caisse, sortir et t’attendre non loin de ton champs de vision et pourtant te semblant bien trop inaccessible. Évidement c’était sans compter sur les idées du garçon qui fait vibrer ton téléphone que tu pensais avoir éteint, signe que tu ne dois pas ignorer les messages envoyés. D’abord tu termines de passer les articles d’un client, ne pensant pourtant qu’à ce SMS que tu dois attendre pour lire, c’est une véritable torture... Cependant, le jeu, la partie est déjà lancée pour vous deux.

let's not fall in love ★ @"song eren"

les doigts qui dansent sur l’écran dont tu connais les touches par cœur, plus besoin de devoir regarder. et t’as ce sourire sur tes lèvres en écrivant chaque mot, en envoyant chaque texto. eren joue, et tu adores ça. tu adores vos réponses, vos sous-entendus. et tu ne l’avoueras sans doute jamais, mais cette relation te plaît peut-être bien plus que tu ne veux bien le faire croire.

de pride :

reviens à l'intérieur, tente-moi encore, regarde-moi, fais-moi céder à la tentation et tu auras gagné.

à pride :

j’arrive de suite

le réel jeu commençait maintenant. tu étais bien content d’avoir choisi de rater les cours si c’était pour passer ce genre de moment avec pride. tu te lèves de la chaise que tu occupais depuis un moment maintenant pour retourner à l’intérieur du magasin où les clients étaient encore assez nombreux, sans pour autant bonder le magasin. et c’était dommage pour eux, mais tu comptais bien réussir à les faire sortir d’ici. tant mieux pour la concurrence. et les détails tu ne t’en mêlais pas trop. eren trouverait bien une excuse lorsqu’il cèdera à la tentation. et tu savais qu’il céderait.

« je vais te filer un coup de main. » tu passes derrière le comptoir innocemment, sous les regards de bienveillance des clients. visage d’ange qui aidait bien volontiers un ami ou collègue peut-être dans son travail. mais toi, tes intentions étaient bien viles. « je vais ranger les articles dans les sacs. » tu expliques à ton amant en lui souriant faussement, battant presque des cils. et la mascarade se déroule pour le mieux. tandis que l’aîné passe les articles, tu les ranges dans des sacs avant de les donner aux clients en arborant ton sourire le plus sympathique. et parfois ta main s’attarde un peu trop sur la sienne en récupérant un article, une première fois, puis une seconde un peu plus tard.

et lorsque les temps entre les clients sont un peu plus longs et que leurs regards sont occupés dans les rayons, tu fais parfois courir tes doigts sur les hanches d’eren, ne manquant pas de continuer même lorsqu’un prochain client arrive. tu voudrais le déconcentrer, lui faire perdre son calme et sa maîtrise de la situation. tu voudrais gagner et lui faire fermer le magasin. cette fois le client à son propre sac, alors toi tu n’auras rien à faire. les articles sont passés un à un, et jamais ta main ne quitte la hanche. et innocemment encore, en réalité diaboliques, tes doigts voguent lentement vers une destination plus intime encore. « est-ce que vous avez une carte de fidélité, monsieur ? vous pourriez profiter de nombreux avantages. » tu dis au client pour le faire rester plus longtemps, et ta main coure encore derrière le comptoir à l’abris des regards indiscrets. alors que tu arrives à l’entrejambe de pride et par-dessus son jean tu caresses avec envie avant de le regarder. le client était intéressé pour faire sa carte et tu te ferais un malin plaisir à tenter ton amant alors qu’il serait occupé. « tu t’en occupes ? » tu lui demandes gentiment.
et tes doigts s’attaquent à sa braguette.

let's not fall in love ★ @"Khan Levi"

Pourquoi tu te laissais tenter ainsi ? Tu sais parfaitement qu'Envy peut être très convaincant dans ces moments-là, d’ailleurs si ce n’était pas le cas tu ne serais pas entrain de le pousser à te faire faire une chose totalement dingue. Fermer le magasin pour s’envoyer en l’air dans les différents rayons avec ton amant, qui ferait une chose pareil ? Pourtant tu es de plus en plus tenté de céder à ce désir qui grandit, tu veux le contrôler et tu sembles le faire, mais ce n’est qu’une apparence. Tu as envie de succomber à la folie. On pourrait croire que tu es raisonnable, que tu suis les règles, mais tu n’es pas de ce genre-là en réalité. T’aime les enfreindre, tu vis comme tu l’entends, le seul endroit ou tu ne te permets pas autant de liberté c’est quand tu bosses, car t’as besoin de l’argent gagné avec ces journées parfois longues surtout quand tu travailles de jour comme actuellement c’est le cas. Cependant, en poussant Levi à revenir à l’intérieur, à te faire céder à la tentation c’est comme si tu avais déjà dit « oui » à la possibilité de le faire passer avant tes responsabilités, lui et ses provocations, tu voudrais pouvoir lui résister… Sauf que si c’était aussi facile tu n’aurais pas commencé à coucher avec lui, à céder à cette attraction qu’il représente pour toi, comme un aimant qui t’attire et te rends accroc.

Dès que ton regard se pose sur lui, c’est un jeu de séduction qui s’enclenche, des clients présents et pourtant, tu acceptes de le laisser venir derrière le comptoir en sachant qu’il ne resterait pas sage et ferait ce qu’il faut pour te faire craquer, c’est bien ce que tu lui as demandé non ? Alors à toi d’assumer maintenant. « Fais comme tu veux. » Tu souris en le voyant se mettre à l’ouvrage, tes gestes étant toujours les mêmes, passer des articles encore et encore, quand tu es en caisse ce n’est pas très intéressant, mais c’est une phase obligatoire à laquelle tu ne peux échapper. Le temps entre chaque client s’allonge un peu et tu sens les doigts de Levi sur tes hanches, tu le regardes en biais, de ce regard charmeur, tu cherches le danger, tu sais que tu risques gros à le laisser faire, mais t’es bien trop tenté de voir jusqu’où il irait pour l’arrêter. C’est un défi que tu as relevé après tout.

Le nouveau client arrive et tu continues de faire ton job en gardant ton calme, cette maitrise de toi est ta force, mais intérieurement tu es loin d’être aussi insensible et Levi ne te ménage pas en faisant rester le client plus longtemps, si ce n’était que ça tu serais d’accord, mais sa main menace de te créer quelques problèmes de concentration. Tu regardes Levi qui semble prendre du plaisir à jouer à ce jeu-là, heureusement le comptoir est assez grand pour cacher les actions du plus jeune et aucune caméra pour épier vos faits et gestes. « Oui, pourquoi tu veux le faire ? » Tu le taquines, mais tu sais parfaitement qu’il a d’autres idées en tête, si tes mains étaient libres tu ne le laisserais pas s’amuser tout seul, mais tu remplis la fiche de fidélité du client, lui posant des questions simples et basiques en essayant de te focaliser sur les réponses données plutôt que sur la main baladeuse de ton amant, s’il continue dans sa lancée tu n’es pas certain de résister bien longtemps, mais si tu pouvais éviter d’exposer l’excitation devant un client ça t’arrangerait, même si tu sais que c’est ce qui amuse ton amant. De te mettre dans cette situation. Tu te pinces la lèvre inférieure en lui lançant un regard pendant que le client ne regarde pas, t’as envie de le toucher aussi, mais pour ça tu dois attendre. Que vous soyez seuls.

Supplice.

Glissant une main discrètement sous la caisse pour attraper celle de Levi, tu la serres non pas pour le stopper, mais par simple envie de contact et lorsque la caisse est libérée de tout client, tu le tires vers toi. « C’est comme ça que tu me tentes ? Tu veux me faire jouir devant les clients, ça t’excite ? » Tu souris en passant tes doigts sur ses lèvres, te retenant de les prendre d’assauts, difficiles de ce privé d’agir. « Ne me fait pas bander tout de suite, sinon je ne pourrais pas me lever pour fermer le magasin sans exposer l’effet que tu as sur moi. » Tu gardes ton esquisse, passant ta main dans son dos pour glisser plus bas, mais l’arrivée d’un autre client vous coupe et à force de subir une telle frustration, tu finis par passer une annonce aux haut-parleurs, demandant à tous les clients présents dans le magasin de venir payer leurs achats, que l’épicerie va fermer pour cause imprévue. Une fois que tu as fini, tu jettes un œil à envy en mimant de tes lèvres. « S a t i s f a i t ? » Il avait gagné, tu ne pourrais pas tenir trois heures comme ça, t’avais envie de tout envoyé boulet pour profiter de lui, ce gosse te rend fou, il a un impact sur toi, mais tu t’en fiche. On ne vit qu’une fois.

let's not fall in love ★ @"song eren"

et le jeu est exquis dans les sourires complices et les gestes secrets et tentateurs. tu n’as aucune limite dans tes provocations, voulant à tout prix le faire céder. le faire s’abandonner à toi, et te choisir plutôt que sa décence. derrière le comptoir tu mets ton plan à exécution. double personnalité lorsque tu souris innocemment aux clients, et que ta main baladeuse se perd sur ton amant. et tu fais rester le client plus longtemps, tu veux qu’eren soit tiraillé entre tes caresses dangereuses et son travail. et lentement tes doigts de ses hanches s’aventurent plus follement. tu passes sur son entrejambe alors que tu joues avec sa braguette, prenant sur toi pour ne pas la lui défaire tout de suite. tu voulais qu’il cède avant d’aller plus loin, qu’il s’imagine la suite et qu’il ne tienne plus au point de n’être qu’à toi et de virer tous les clients. eren tient le coup, presque imperturbable aux yeux des autres. il répond au client et rempli son rôle presque sans problème, mais lorsque tu croises son regard tu sais qu’il n’est pas si serein que ça.

la main du chef rejoint la tienne et lorsque le client fini par partir, tu le laisses t’attirer à lui non sans arborer ton plus beau sourire candide. « je vois pas de quoi tu parles. je t’ai à peine touché. » tu provoques encore alors que tes yeux ne peuvent s’empêcher de fixer ses lèvres bien trop proches pour votre bien. et lorsque ses doigts dessinent les tiennes tu t’empêches difficilement de les mordre. « d’accord chef. » tu susurres presque. obéissance calculée de l’enfant terrible prêt à tout pour avoir ce qu’il veut, tu te joues de ton amant convaincu de ne rien avoir à perdre. si ce n’était tout en réalité. prunelles miroirs et l’attirance qui sévit dangereusement tandis que sa main se fait exploratrice et que tes lippes s’étirent à mesure qu’elle descend. mais le ciel en décide autrement lorsqu’un énième client rejoint la caisse et que vos corps se séparent difficilement.

frustration.
supplice de tantale, de ne pas pouvoir saisir simplement ce que tu veux alors qu’il n’est qu’à quelque centimètre.

et les sentiments sont partagés. les envies sont accordées. aucun de vous deux ne veut devoir attendre une minute de plus. et eren annonce aux clients que le magasin va devoir fermer pour des raisons imprévues. c’était toi, toi et tes caprices contagieux. et pour réponse tu souries au coin, satisfait de ta victoire.

les clients passent un à un et rapidement le magasin se vide pour n’y laisser que deux amants, aimants l’un pour l’autre et jouant à un de ces jeux dont on ne finit jamais gagnant. mais aveuglés par le plaisir d’y participer, aucun ne maîtrise réellement les règles du jeu. et dès que le magasin est fermé, sans rien dire tu viens capturer les lèvres qui t’avaient tenté si longtemps. il n’y avait pas de romance ni d’amour dans ce baiser, que du désir et un appétit monstre pour l’homme qui les possédait. c’était tout ce qu’il devait y avoir, et rien d’autre.
~~jamais.~~

et dans les baisers qui s’enchaînent, tu plaques eren contre un mur, ton désir devenant presque incontrôlable. « alors on ferme le magasin pour s’envoyer en l’air ? tu risques pas d’être l’employé du mois. » tu te moques savourant pourtant le choix qu’il avait fait. « mais t’inquiète je vais te consoler. » tu passes tes mains sous son t-shirt aux couleurs du magasin, ne rêvant que du torse bien bâti qui s’y cachait. et tes doigts se perdent contre la peau avant de retirer entièrement le tissus barrage. puis tes lèvres s’attaquent à son cou où tu mordilles et suces chaque parcelle offerte avant de remonter t’emparer de tes jumelles. chaque impact de vos lippes est électrisant à en faire perdre la tête, à en devenir accro.

addiction heureuse ou malheureuse.
pour combien de temps encore ?
que du plaisir.

ta main revient à la braguette délaissée un peu plus tôt et cette fois aucun regard indiscret ne t’empêchera de t’y attarder.

que du plaisir.
pas de sentiment.

let's not fall in love ★ @"Khan Levi"

Tu savais que tu étais faible avec lui, toi qui paraissais pourtant si sérieux et imperturbable, il y en a un qui savait parfaitement faire sortir l’indiscipliné que tu étais vraiment. Fermer le magasin était une folie pure, tu pouvais perdre ton job pour prendre une telle initiative sans l’accord du patron, tu savais que c’était risqué et pourtant, l’idée germe et s’impose dans ton esprit comme une évidence. L’attitude de Levi, ses attentions discrètes aux yeux des clients ne faisait qu’éveiller davantage l'envie déjà présente en toi de tout envoyer boulet pour profiter pleinement de cet amant vil que tu avais. Tu ne pouvais pas t’empêcher de sourire en le regardant faire l’innocent, si proche et pourtant obligé de rester à cette distance irraisonnable que tu voudrais franchir, tu sais que lui aussi, il résiste.

Tentation.

Tu te maudis d’être aussi accro à ce gamin, l’attirance entre vous est comme un poison pour lequel il n’y a pas encore d’antidote. Succomber, c’est votre façon à vous de le gérer. Tu es le premier à penser qu’on ne vit qu’une fois, à quoi bon se préoccuper de ce qui arrivera demain, tu finis simplement par céder. Trop de frustration devant les clients qui venait vous couper dans vos élans, déception de devoir t’en éloigner. Le lâcher.

Décision prise de tout plaquer, tu annonces ton intention de fermer, ton esprit est focalisé sur « lui », impossible de passer plusieurs heures à faire semblant, clients mécontents ou curieux, tu t’excuses en passant les derniers articles et closant les portes pour te retrouver libéré, plus besoin de te cacher ni de résister.

Enfin seuls.

Au contact de ses lèvres c’est toute ta frustration qui s’échappe, impatience exposé dans ce baiser que tu rends, rythmé par ce désir retenu jusqu’à maintenant. Fougue grandissante dans des mouvements sauvages, incontrôlables. Plaqué au mur, tu mords sa lèvre insatiablement, il te provoque, te cherche et t’aime ça. « Je peux rouvrir si tu préfères. » Tu aimes tout autant jouer à ce jeu-là, sachant parfaitement qu’il ne te laisserait pas faire. « Je suis meilleur amant que vendeur, ça a des avantages. » Tirant ta langue, amusé par la situation, tu as plus à gagner qu’à perdre. « Montre-moi comment tu vas me consoler. » Aguicheur, ton regard perçant le sien, Levi ne met pas longtemps à virer ce haut qu’il jugeait plus tôt, la température de ta peau naturellement chaude chauffe un peu plus sous les assauts de ton amant, retrouvant bien vite ses lèvres que tu dévores en le tirant contre toi sans aucune douceur. Tes mains cherchent l’ouverture pour atteindre son épiderme, glissant tes doigts sur sa peau avec une envie immense d’arracher ses vêtements, virant son haut à ton tour pour toucher son corps sans modération.

Baiser enflammé, tu n’es plus obligé de subir sous silence l’excitation de ses caresses. Plaisir partagé dans tes intentions, ta main stimulant l’entrejambe de ton amant à travers le vêtement, imposant ton intention de suivre le mouvement, impossible de résister maintenant que vous avez cédé.